1. LE
BLOC-NOTES
La Redoute rate
ont été attribués, Thierry Breton
de Frédéric Simottel
12 La Redoute aurait dû
NOV.
s’inspirer d’Amazon
A
Sans investissement,
pas de modernisation.
Et pas d’avenir !
ccumulant des pertes depuis sept ans, La Redoute plonge dans la crise et s’apprête à supprimer 700 postes. Martine Aubry, maire de Lille, et voisine de Roubaix où est implanté le vépéciste, réclame
des comptes à son propriétaire, François-Henry Pinault :
« Il n’y a pas eu les investissements nécessaires à la formation des salariés pour moderniser l’informatique et
la logistique. » Experts et analystes se ruent sur le moribond. « Le virage Internet avait pourtant été bien négocié », affirme l’un d’entre eux. Faux ! Certes, l’entreprise réalise plus de 70 % de ses ventes en ligne, mais
c’est bien sa seule réussite
numérique. La Redoute a
trop longtemps considéré
Internet comme un simple
canal de vente supplémentaire, alors qu’elle aurait dû
se concentrer sur l’écosystème du monde connecté.
Plutôt que de lorgner sur
la concurrence, celle des
3Suisses notamment, La
Redoute devrait copier Amazon. Optimiser sa relation
client et, surtout, créer son modèle d’organisation au fur
et à mesure de son activité. Investir massivement pour
moderniser ses entrepôts et être capable de livrer dans la
journée. Certes, l’Américain affiche un déficit de 30 millions de dollars pour son dernier trimestre – le coût du
risque –, mais son avenir apparaît plus serein.
15 Trois ans pour imaginer la
NOV.
C
voiture connectée de demain
’est en coopérant que nous serons plus forts. L’Institut de recherche technique (IRT) francilien SystemX applique cette maxime à la lettre en lançant le
projet ELA (Electronique et logiciel pour l’automobile).
L’objectif est de répondre aux nouveaux défis posés par
la voiture connectée et les systèmes d’assistance à la
conduite. Durant trente-six mois, une quinzaine d’ingénieurs issus de constructeurs et équipementiers (Renault, PSA, Valeo...), d’acteurs du numérique (Intempora, Openwide, Kalray) et de partenaires académiques
(CEA, Estaca, Télécom Paristech, Université Paris-Sud)
plancheront sur les nouvelles architectures de l’électronique embarquée dans l’automobile. Ils devront acheter
ou développer de nouveaux composants logiciels, puis
valider leurs résultats via un démonstrateur qui mettra
en œuvre la navigation et les aides à la conduite connectées, tout en respectant les enjeux de sécurité (système
d’urgence automatique e-call, système de communication entre voitures car to car...). Contact, moteur !
18 BFM Business
NOV.
L
célèbre le numérique
a veille du succès de l’Equipe de France de football,
c’est la réussite des entreprises que la chaîne de télévision et de radio BFM Business a choisi de célébrer, en
décernant pour la neuvième année consécutive ses BFM
Awards à la Salle Gaveau (Paris). La soirée était à peine
lancée que l’on regrettait que, parmi les prix, ne figure
pas un Trophée de l’entreprise numérique. Une déception vite effacée tant les récompenses 2013 ont mis le
digital à l’honneur. Jean-Baptiste Rudelle, PDG de Criteo, a été élu entrepreneur de l’année. Tandis qu’Aldebaran Robotics et Withings recevaient, ex æquo, le prix
Révélation de l’année. C’est ainsi. Le numérique irrigue
tellement notre économie et notre industrie qu’il devient inutile de le distinguer comme un secteur à part.
Même Bernard Arnault, élu Manager 2013, y est allé de
son couplet, racontant comment Steve Jobs, cherchant à
se démarquer des traditionnelles marques high-tech, en
était venu à installer à plusieurs reprises ses boutiques
Apple à deux pas des magasins de la marque LVMH.
« On pouvait ainsi admirer les iPhone, iPod et autres iPad
sur les plus belles avenues du monde. »
18 Cent une minutes,
NOV.
E
et autant de projets
lire le meilleur cuisinier, pâtissier, chanteur ou aventurier de France, comme à la télévision, c’est bien.
Dénicher l’entrepreneur du futur, c’est mieux ! C’est ce
qu’ont compris Jacques-Antoine Granjon, cofondateur
de Ventes-privées.com, Marc Simoncini, président du
fonds Jaluna et fondateur, entre autres, de Meetic, ainsi
que Xavier Niel, le patron de Free. Ils viennent ainsi d’accorder une aide de 25 000 euros par projet à une centaine de néo-entrepreneurs. Tous disposaient d’une minute pour convaincre le redoutable trio. Neuf heures de
12. 01 BUSINESS
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l
d
2. le virage du 2.0, les BFM Awards
défend son Schengen des données
20 Thierry Breton veut que nos
NOV.
I
Marc Simoncini (à gauche), Jacques-Antoine Granjon et Xavier Niel.
stand-up entrepreneurial sur la scène du Théâtre de Paris
(qui, d’ailleurs, appartient à Jacques-Antoine Granjon)
et à l’arrivée,cent une minutes pour identifier 101 projets, numériques dans leur grande majorité. Les trois
parrains sont sortis enthousiastes et revigorés de cette
séance marathon. « Un infini de passions peut tenir dans
une minute », a écrit Gustave Flaubert. « Nous avons eu
la chance de recevoir un coup de pouce de notre cercle
familial à nos débuts. Nous avons voulu recréer des
conditions un peu similaires afin d’aider des jeunes à
se lancer. » Une initiative qui rejoint celle de l’émission
BFM Académie, créée par BFM Business pour dénicher
les futures pépites. Il est temps de s’inscrire.
données restent près de nous
nterrogé à l’occasion de l’enregistrement de l’émission 01Business sur BFM Business (diffusée le 23 novembre, en replay sur bfmbusiness.fr et 01business.com,
et le 28 novembre dans le magazine papier),Thierry Breton a clarifié son projet de Schengen des données . Le
PDG d’Atos, ex-ministre de l’Economie et des Finances,
est persuadé que ce qui va créer l’innovation en France
sera lié à la proximité que nos entreprises auront avec
les données de toutes. Il s’agit de définir un environnement réglementé concernant leur circulation en Europe.
Mais aussi d’organiser des espaces de traitement et de
stockage des informations. Autant dire, réfléchir à une
démarche d’industriel. « Il en va de notre souveraineté
en la matière », conclut Thierry Breton.
22 SAP se découvre
NOV.
U
le pied marin
ne première. L’un des leaders mondiaux du transport maritime de porte-conteneurs, CMA CGM,
fait appel à SAP pour codévelopper son système d’information. Le logiciel de l’éditeur allemand aura à gérer
429 navires, 18 000 salariés répartis dans 150 pays et
un chiffre d’affaires de 16 milliards de dollars en 2012.
Il s’agira de bâtir « la première solution entièrement
adaptée au transport maritime à même d’assurer la prise
François Hollande,
en charge des marchandises, depuis leur stockage dans
NOV.
bêtatesteur de Hoox
les ports, puis à bord des navires, jusqu’à leur transport,
otre président de la République, lors de
leur transbordement et leur déchargement. Soit quelque
sa visite officielle au Proche-Orient
3,36 millions de commandes annuelles.
accompagné de plusieurs ministres, aurait
Prévu pour être déployé à partir de fin
pu profiter de l’occasion pour tester, en
2015, ce système d’information unique
avant-première, le dernier smartphone
concernera l’ensemble du groupe, toutes
hautement sécurisé de Bull, baptisé
filiales et activités confondues. Une
Hoox. Destiné aux professionnels – il
solide carte de visite pour SAP dans le
coûte la bagatelle de 2 000 euros –, ce
domaine du transport maritime. Une
téléphone, qui fonctionne sous
nouvelle preuve également de la tenAndroid, est capable de chiffrer
dance de l’IT du moment : le codéveles conversations de son proloppement fournisseur-client. SAP a
priétaire mais aussi les réponses
déjà mené ce type de collaboration
de l’interlocuteur (si ce dernier
avec Danone. CMA CGM est, lui
dispose du même terminal, bien
aussi, un habitué, puisqu’il gère
Après le Blackberry,
sûr). Les premières livraisons sont
depuis deux ans une filiale comle Hoox, smartphone
prévues en janvier 2014.
mune avec IBM.
hautement sécurisé.
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