Mairies communes du Pays de Fouesnant --phpcd5 ll5
Eglises du Pays de Fouesnant - xn0nk
1. FOEN IZELLA
Visite du mercredi 12 août 1987
GOUESNAC'H
I- Eglise paroissiale Saint-Pierre
L'époque de sa fondation est inconnue. La partie la plus ancienne de l’édifice actuel, le
portail, remonte au 17ème siècle. Les autres parties datent du 8 ème l'église a, en effet, été
reconstruite en 1773, après que le clocher lui-même ait été refait en 1740.
Dernière étape dans la construction: l'église, devenue trop petite, fut agrandie à la fin
duI9ème"siècle par l'élargissement des bas-côtés. Les traces de cette opération subsistent sur
la façade, où l'on distingue nettement la différence d'appareil.
La base du clocher, de style Louis
XIII, constitue, avec le balcon à balustres
qui entoure la chambre des cloches, les
éléments
architecturaux
les
plus
intéressants de cette église. Le porche,
ave1son tympan en arc de cercle, est
surmonté d'une niche à coquille contenant
une Vierge à l’enfant.
Sur le clocher figurent deux
éléments sculptés peu lisibles qui
paraissent être des écussons.
Le clocher est surmonté d'une flèche élégante, aux arêtes ornées de crochets,
ajourée de lucarnes rondes.
Les cloches ont une histoire assez
mouvementée, puisque l'une d'elles,
descendue pendant la Révolution pour être
fondue, reprit sa place en I830; une
tradition veut qu'elle ait été retrouvée dans
la boutique d'un marchand de bric à brac.
Les cloches primitives ont été
changées ou refondues, car celles qui
servent actuellement portent des dates
récentes : I82I et I839
La croix de pierre située sur le placître a été élevée en !632 par Maurice CAPITAINE,
recteur. C’est au pied de cette croix qu’avait lieu la vente des offrandes faites à l’église.
La croix de pierre située sur le placître a été élevée en 1632 par Maurice CAPITAINE,
recteur. C’est au pied de cette croix qu’avait lieu la vente des offrandes faites à l’église.
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2. A l'entrée, le regard est attiré par le foculus gallo romain qui sert de bénitier. Il s'agit,
nous dit Louis OGES, dune stèle d'un peu plus d'un mètre de haut, ornée de moulures,
provenant de l'ancien autel gallo-romain établi au village de Kérincuff (qui a conservé,
jusqu'au l1ème siècle, le nom de Kerilis, village de l'Eglise). C'est dans le foyer, où l'on met
aujourd'hui l'eau bénite, que brûlait le feu du sacrifice; on y disposait des charbons ardents sur
lesquels on jetait l'encens. C'est là, sans conteste, le plus ancien bénitier du département ( avec
celui de Penhars, qui est de même nature).
Les piliers et les arcades sont du 18ème siècle. Les fonts, baptismaux, placés près du
porche, sont constitués de deux cuves de pierre polygonales et forment un ensemble original.
L'église de Gouesnac'h possède une belle croix processionnelle du 17 ème siècle, classée
monument historique (14 juin 1898). Le chanoine Abgrall en, donne la description suivante:
"cette croix en vermeil a un mètre de hauteur et est ornée de deux branches en consoles
portant les statuettes de la Vierge et de Saint Jean. Derrière est la statuette du patron, Saint
Pierre, surmontée d'un joli dais.
L'église de Gouesnac'h possède une belle croix processionnelle du 17eme siècle, classée
monument historique {!4 juin !898). Le chanoine Abgrall en donne la description suivante: "cette
croix en vermeil a un mètre de hauteur et est ornée de deux branches en consoles portant les statuettes
de la Vierge et de Saint Jean. Derrière est la statuette du patron, Saint Pierre, surmonté d'un joli dais.
Le sommet et le bout des croisillons sont terminés par des boules ornées de gloires à rayons
pointus et flamboyants, alternés. Le nœud forme lanterne terminé en dessus et en dessous par
deux demies calottes gravées en pointillés. Autour sont six niches séparées par des contreforts
cylindriques et contenant les bustes en bas-relief des apôtres Pierre, Paul, André, Jacques,
Jean et Philippe.
Deux inscriptions rappellent, sur
cette croix, le souvenir de deux recteurs
de Gouesnac'h au 17 ème siècle :
Guillaume KERUZOHE et René
BLANCHARD.
Pendant la Révolution, le
Conseil de district voulut la confisquer,
mais le vicaire constitutionnel de
Gouesnac’h décida de la sauver: il
l'aurait, dit-on, confiée à un capitaine
de navire en partance pour l'Angleterre.
A signaler, quelques statues.
Pour terminer, il sera dit un mot
des droits de prééminence que
possédaient jadis les seigneurs de la
région :
Le seigneur de Coigny était
"haut justicier et fondateur de l'église
de Gouesnac’h", il avait ses armes sous
le vitrail du chœur, du côté de
l'évangile, et au pignon de l'autel dit de
la chapelle Saint Alain.
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