1. Un travail de recherche Manuel B. Lavalette, 11, novembre 08
2. Michel Ghelederode est un auteurs hors du commun. On lui doit environ quatre-vingt pièces de théâtre, une centaine de contes et de poèmes et environ… vingt mille lettres ! Il est décédé alors qu’il était pressenti pour le Prix Nobel ! Michel Ghelderode, à partir de 1926 Découverte de l’homme
3. Frappé par la maladie à l’adolescence, Ghelderode se réfugie dans la littérature et l’imaginaire. Cet esprit torturé trouve son aliment intellectuel dans la démesure, la farce, le grotesque, la truculence, la caricature appuyée en quoi il se situe dans la lignée d’Alfred Jarry. Mais il reconnaît que l’essence de son théâtre est… la cruauté, ce qui évoque Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Ses pièces ont été jouées partout dans le monde et se jouent encore toujours. L’homme suite…
4. Les Pièces les plus connues sont: Escurial, La Balade du Grand Macabre, Pantagleize, Barrabas, Hop Signor, Fastes d’enfer, L’école des bouffons. L’homme suite…
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7. Mon projet de recherche sur Michel Ghelderode va me permettre de faire découvrir a mes élèves du secondaire. L’univers de cette auteurs merveilleux et prolifique, acquérir l’univers de cet dramaturge. J’aimerais avec cette recherche que mes élèves puissent découvrir ses pièces et que avec cette univers il crée une pièce a la manière de Michel Ghelderode. De son monde imaginaire de ses création de comédie noir, clownesque, et médiéval. Je vous invite a découvrir le site officiel de Ghelderode: http://www.ghelderode.be
8. Maintenant a vous découvrir l’œuvre de Michel Ghelderode Je vous invite a découvrir tout d’abord trois extrait des œuvres suivante
9. L’escurial LE ROI, haletant - Réussie la farce, la bonne farce !… Laisse-moi rire mon saoul ! … Que tu jouais bien, que tu simulais bien la haine !… Ma surprise est grande ! je n'avais jamais remarqué tes mains ! Etonnantes, tes mains ! Quand tu seras tout à fait stupide, je te ferai bourreau, si tu n'es pas étranglé entre temps... ( Il descend quelques marches et crache en l'air. ) L'ami, ce sont jeux de vilains !... ( Sévère. ) Approche, vermine ?... FOLIAL, revenant à la réalité. - Sire ?... Le bourreau ?... LE ROI. - Pas encore ! ( Il prend Folial par l'épaule. ) Combien ta farce était équivoque et que j'aime l'équivoque ! Je n'étais pas très aise, mais tu m'as étonné tout de même. Enfin, j'ai ri et d'un rire qui venait du fond des entrailles ; ma bonne humeur renaît... FOLIAL, bégayant. - Les lieux n'inspirent guère. LE ROI. - Evidemment, tu n'es pas dans tes bons jours ! ( Frappant sur le ventre de Folial. ) Tu n'as pas su tirer parti de ta farce, hé… Ou bien, il fallait m'étrangler, et tu n'as pas été l'homme que je croyais. Ou bien, il fallait poursuivre ton jeu, et tu n'as pas été l'artiste que je croyais. ( Il rit sourdement. ) Je comprends l'art des comédiens et des bouffons, moi... A eux, toute ma tendresse ! Je possède une âme de bouffon, ce soir surtout. Et si nous jouions ? C'est facile puisque nous voici devenus deux hommes. Pour être autre chose, il suffira de quelque accessoire. Deux hommes, y pensas-tu ? Moi, d'un roi ; toi d'un monstre, nous voici devenus deux hommes ! Je m'en sens follement réjoui ! Mais toi, gargouille, ton visage exprime le souci, l'angoisse, le désespoir - tout ce qui devrait paraître sur le mien et n'y paraîtra pas, malgré mes efforts ! Et ta laideur, elle est royale, vraiment royale... Dès lors, jouons !
10. GALGUT. - Mes chéris, […] puisqu'en cette nuit, la dernière de votre réclusion dans ce séminaire, des secrets de votre profession vous doivent être révélés, je veux, devançant votre Maître, en son ultime leçon, vous confier ce que je sais de votre triste espèce. ( Un silence. ) Mes chéris, vous êtes immanquablement d'origine noble. ( Murmure de stupéfaction. ) Sans doute, un prince ou tyran peut-il vous anoblir, pour vos talents, comme fit un roi des Espagnes de Folial notre Maître ; mais il ne saurait vous ennoblir ! SERLAP. - Qu'est-ce à dire, monsieur de Galgüt ? GALGUT, sans entendre. - Aussi ayez grand air, et de morgue autant que les seigneurs qui daignent s'amuser de votre abjection ; car vous êtes leur égal ! Qu'est-ce à dire ? Ces nobles risquent d'être vos pères, à moins que leurs femmes ne soient vos mères, et vous subsistez tels qu'ils vous procréèrent ! Vous tenez d'eux la laideur et les vices, mais vous ne portez pas leur nom, leurs prédicats... ( Il se frotte les mains. Les bouffons, entre eux, s'interrogent du regard. ) Pourquoi, mes fiers bâtards, vos origines restent obscures ; pourquoi vous êtes boutés hors la société qu'on répute haute ? C'est que ces gens-là, mâles et femelles, supportent mal, en leur incommensurable orgueil, de voir issir d'eux-mêmes, une géniture qui n'aurait pas la beauté des dieux antiques. Sitôt qu'une de ces dames, qui prétendent pisser et accoucher debout, a-t-elle mis bas ; sitôt ont-elles constaté que le fruit de leurs entrailles est maudit et a dû être procrée par quelque puant bouc du sabbat plutôt que par Jupiter olympien, qu'elles appellent à grands cris de tératologue, l'expert en monstres. Et notre maître Folial, qui s'y entend, de déclarer ex cathedra que cette contrefaçon d'humain, cette pièce anatomique, ne mérite pas le baptême, mais bien la noyade dans les latrines. Or, il n'a garde de vous noyer ; il vous emporte dans son couvent ; vous élève au biberon des sorcières ; fait de vous, en dehors de la communion des chrétiens, ces sujets de ménagerie, ces phénomènes de foire qu'il revend pour une fortune. Et vous voilà ! Soyez satisfaits ; demain, d'apprentis, vous passerez maîtres ; vous regagnerez votre monde d'origine, sous les baldaquins, près des torchères et des trophées. Juste retour !... Vous moquerez vos auteurs et engrosserez vos sœurs, voire vos mères ! L’école des bouffons
11. BARABBAS, seul. - Eternel... Eternel... donne-moi une lueur d'intelligence pour comprendre ce qu'ont fait ces prêtres. Eternel, donne-moi le don de haïr plus encore et de maudire mieux encore. Ils m'ont délivré et je ne puis savoir pourquoi. Ils ont paru rendre le bien, mais pour rendre le bien, ils rendaient le mal en même temps. Ils ont rendu le bien alors qu'ils ne de-vaient pas le rendre. Ils ont condamné un homme sans péchés pour en absoudre un autre qui était couvert de péchés comme un crocodile d'écailles. Et j'ai été le jouet de ces hommes et peut-être leur complice ! Sans doute croient-ils que je suis leur dupe ? Pas un Barabbas ! Ils m'ont enlevé mes chaînes mais non mes crocs et ma bave. Non mon bras noueux, non mon cœur de bandit, non mon sang violent. Et ils le savent. Eternel, toi que j'in-sulterai chaque jour, donne-moi de la force, du courage, de la méchanceté. O Toi dont nous ne connaissons que la foudroyante colère et l'inassouvible soif de vindicte ! (Il se relève.) Je suis libre. On a libéré le crime. Il y a une jus-tice, oui ! Celle que les criminels rendront ! La justice, c'est Barabbas qui la rendra. Vive le meurtre ! Des gueux se précipitent en scène et entourent Barabbas. LES GUEUX. - Barabbas ! Libre ! Viens ! BARABBAS. - Camarades ! Mes vieux camarades ! Braves gueux, fières crapules, filous chéris ! Quel bonheur ! Je vous retrouve. Je vous reconnais. Je vous palpe. Je renifle votre odeur. Je vois grouiller votre vermine. Que c'est doux... ah !... ah !... Je suis votre chef ! Adorez-moi, acclamez-moi ! A boire ! UN GUEUX. - Voici du vin. Le vin de ta libération !... Il donne une amphore. LES GUEUX. - Barabbas boit ! Vive Barabbas ! Barbbara
13. " [Le] Keizer Karel [de Michel de Ghelderode] n'est pas le Charles Quint féroce et goinfre de Charles De Coster. C'est un roi plaisant, coureur de cafés et de mauvais lieux, comme Ulenspiegel et comme le Saint-Dodon de Maurice des Ombiaux ; il aime et pratique la farce ; roi sage et bienfaisant, le bon trouve auprès de lui sa récompense et le méchant sa juste punition. Protecteur des artistes, il est dégoûté des courtisans, dévoué à son peuple, intelligent, généreux, prodigue, sans façon. Il aime les bons mots, les joyeux compagnons et les belles filles. Tel il apparaît dans soixante historiettes très brèves, plaisantes, hardies, prises un peu partout mais savoureusement contées.
14. "Heureux et insouciant en " ses collines dunières de sable doux survolées d'un carrousel de mouettes ", le philosophe Kwiebe-Kwiebus, " sage de tempérament et de raison ", entreprend un voyage autour du monde connu, c'est-à-dire de sa Flandre. Il reviendra bien vite se livrer à " l'euphorique contemplation de la Mer du Ponant grondant comme des grandes orgues ", écoeuré par le désolant spectacle des vanités du monde civilisé.
15. Comme l'annonce son titre, ce recueil évoque la vie militaire, en temps de paix comme en temps de guerre. Le décès du frère de Ghelderode, tué en 1918, n'est sans doute pas étranger à ces pages qui dénoncent l'horreur et l'absurdité de la guerre. Le soldat, qu'il soit caserné ou qu'il combatte dans les tranchées, apparaît toujours aliéné par sa condition militaire : " L'uniforme, ça vous prend le corps, et peu à peu l'âme, la pensée.
16. Ghelderode et la Marionnette Les marionnettes plaisent de plus en plus. Elles sont l’écologie du monde du spectacle, le retour au signe simple et évident.
17. Le Siège d'Ostende Jouée pour la première fois en 1984 par les comédiens de l'Ecole nationale de Théâtre du Canada, l'"épopée militaire pour marionnettes" ne fut représentée sous cette forme qu'en 2000. La création en revient à Gérard Vivane. L'acteur et metteur en scène a fabriqué des figurines en papier ou en mousse de polystyrène…
18. Duvelor En 1924, Ghelderode écrit plusieurs pièces pour marionnettes dont Duvelor ou la Farce du diable vieux . Le texte paraît dans Le Rouge et le Noir du 27 mai 1931. Il est repris par Robert Guiette dans Marionnettes de tradition populaire , Editions du Cercle d'Art, en 1950. Toone VII (José Géal) en fera une adaptation toujours inscrite au répertoire du célèbre théâtre bruxellois. Il n'est guère surprenant de voir une troupe théâtrale de l'Europe de l'Est - qui connaît une longue tradition de théâtre pour marionnettes - s'attaquer à une pièce telle que Duvelor , même si c'est pour y produire ce singulier mélange d'êtres de bois et d'acteurs vivants. L'ambiguïté qui caractérise, le plus souvent, les personnages ghelderodiens, semble ici manifeste. La version polonaise, jouée de nombreuses fois depuis 2001, est également musicale puisque le metteur en scène y a ajouté des chansons originales.
19. Avec un aménagement des lieux bien équilibré, des costumes qui semblent taillés pour des personnages sortis tout droit d'une toile de Jérôme Bosch, des masques à l'avenant, un jeu décalé qui confine au fantastique, un judicieux recours à la danse, un grotesque tapageur débouchant sans transition sur des moments de pure magie, voilà qui contribua sans nul doute au succès de cette pièce peu montée en raison de sa brièveté. Ce qui nous ammène a la conclusion vite arrivons a la dernière page… Le Cavalier bizarre
20. Mais qui c’est celui là ? C’est Marouf le chien de Ghelderode Ghelderode à écris en 1961 Ils sont heureux les chiens ils font pipi dans la rue et on ne leur dit rien. Je méprise ces chiens c'est être heureux de rien. Encore une légende de fichue celle des chiens qui sont heureux de faire ça dans la rue.
21. Conclusion C’est pour cette raison et la passion créatrice que j’ai découvert de cet homme, que je vous invite a le découvrir d’avantage. J’espère que avec ce bref aperçu vous aurez comme moi envie de le faire découvrir a vos élèves.