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Veille medias et tendances 09102
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3. Actualité des médias The Guardian vend des vêtements en ligne The Guardian a lancé un nouveau service, Guardian Fashion Store , sur son site internet. Il se présente comme un site classique, avec des rubriques Hommes, Femmes, Enfants et Beauté, et un très large choix de modèle. Mais il offre surtout des renvois entre le contenu des articles et le site de mode. Ainsi, une nouvelle option est mise à disposition du lecteur : il sera possible d'acheter sur le site les vêtements ou accessoires mentionnés dans les articles Google a lancé un service de musique sur Internet aux Etats-Unis, grâce à des partenariats avec quatre acteurs du Web. Lorsque le nom d'un artiste ou d'un groupe aura été tapé, l'internaute accédera à des informations, à des vidéos et à la possibilité d'acheter des morceaux de musique ou d'écouter gratuitement des chansons en haut de la page de résultats du moteur. Les quatre majors de la musique, Universal Music, Warner Music, EMI et Sony, ont toutes donné accès à leur catalogue. L'écoute en ligne de musique se fera grâce à des liens pointant vers les services d'écoute iLike, propriété de MySpace, et Lala. Si l'internaute désire acheter le morceau, il pourra cliquer pour être envoyé vers l'iTunes Store ou vers AmazonMP3. Le chiffre d'affaires généré sera alors partagé entre les majors et les sites de musique. Grâce à ce service, Google veut retenir les internautes sur ses pages sans toutefois toucher de revenus directement de la vente de musique. La société américaine a déjà lancé en début d'année un service de musique en Chine, en partenariat avec top100.cn . C'était la première fois qu'un service de téléchargement de musique était entièrement gratuit, financé par la publicité, et destiné aux internautes locaux. On y trouve quelques 350 000 titres d'artistes chinois et étrangers, en contrat avec plus de 140 maisons de production. Google met la musique à portée de clic Apple autorise la vente de contenus depuis des applications gratuites Apple autorise désormais les entreprises à vendre du contenu ou des services via des applications gratuites pour l'iPhone et l'iPod Touch. Un changement de politique dont pourraient profiter notamment les magazines et les journaux, qui pourraient ainsi vendre des articles à l'unité. Cette volte-face d'Apple intervient alors que des rumeurs indiquent qu'il pourrait sortir une tablette numérique début 2010 (cf. notre billet sur l'e-book dans la précédente veille) qui donnerait accès à des applications gratuites et payantes. France Télévisions Publicité passe aux échanges numériques Avec un passage au tout numérique en 2010, France Télévisions Publicité annonce une mise à l’antenne simplifiée, efficace et économique et des temps de réactivité accrus permettant une prise d’ordre une heure avant diffusion. D’un point de vue purement écologique, cette dématérialisation des supports va permettre à la régie de contribuer à la protection de l’environnement. Ainsi, la cassette Betacam auparavant utilisée pour acheminer les films publicitaires à diffuser représente une production d’un kilo de CO2 (fabrication, transport, destruction et/ou recyclage). A raison de 30 à 50 cassettes reçues quotidiennement, soit environ 14 400 par an, la régie aura fin 2010 réduit les émissions de C02 de quelque 15 tonnes. Ce qui correspond par exemple à 11 allers-retours Paris - New York. D’un point de vue budgétaire, la régie prend entièrement en charge les frais structurels liés à la suppression totale de la Betacam, ce qui représente pour les annonceurs une économie de l’équivalent du budget média de l’Autriche d’après France Télévisions Publicité.
4. Pôle Info-Business Actualités Dans un entretien accordé à Presse-Edition, Simone Wapler, rédactrice en chef de Money Week, fait le point sur le magazine, 14 mois après son lancement en France. PE : Lors du lancement de MoneyWeek France en septembre 2008, vous écriviez dans l’édito du premier numéro : "Étrange et hasardeux de lancer un magazine financier au milieu d'une débâcle historique ?" Quels étaient vos objectifs à l’époque ? MW : La phrase était "cela peut paraître étrange et hasardeux … " et c’est justement parce que l’équipe de MoneyWeek a pensé que ce n’est ni étrange, ni hasardeux de lancer un magazine dans cette période trouble que l’hebdomadaire de la city est arrivé en France. En effet, les journaux financiers traditionnels ne répondent pas à l’attente des lecteurs, ni aux nouveaux comportements des investisseurs. Le constat est clair, la presse financière a perdu ¼ de son lectorat en trois ans, et l’objectif de l’époque était de fournir un point de vue tranché et original à partir d’analyses et de réflexions sur l’actualité. Pourquoi avoir choisi d’adapter MoneyWeek en France plutôt que de créer un nouveau titre ex nihilo? Le concept du journal a prouvé ses capacités de réussite, c’est le numéro 1 de sa catégorie en Grande Bretagne. Nous n’avions aucune raison de "changer une équipe qui gagne" et le concept a été appliqué à la France avec les seuls ajustements nécessaires au lectorat francophone et à l’investisseur en zone euro. En quoi MoneyWeek se différencie des autres titres du marché ? "Quand tout le monde pense la même chose, c’est que personne ne pense …", telle est la devise de MoneyWeek qui se méfie des idées reçues et des mouvements de foule. MoneyWeek est un magazine d’opinion, et quand la rédaction a une certitude, elle la défend. C’est une autre manière de faire de l’information financière car en matière d'argent, la pensée unique conduit inexorablement à la bulle financière, toujours ruineuse pour les investisseurs privés. MoneyWeek représente une nouvelle génération de presse financière en phase avec les préoccupations de ses lecteurs et de son temps. Quels sont, en termes de ventes d’abonnements, de ventes au numéro et de recettes publicitaires le bilan de MoneyWeek France après un an d’exercice ? Un chemin immense a été parcouru par le titre en un an. Seulement deux mois après son lancement MoneyWeek rachète la Vie Financière, et son premier OJD sorti il y a quelques jours est à 39 962 France payés. Le plus grand succès de l’offre éditoriale novatrice est d’avoir réussi à conserver l’essentiel des abonnés de la VF. Pour les ventes au numéro nous sommes en termes d’exposition dans la moyenne des journaux comparables, soit un OJD à environ 1 700 de moyenne. Notre politique de vente performante permet de gagner 1300 abonnés par mois. Pour un lancement, en ne tenant compte que du seul magazine MoneyWeek, les recettes publicitaires sont totalement en phase avec le business plan, soit aux alentours de 700 000 €. Nous sommes sortis trop tard dans l’année pour la publicité financière dont les budgets se décident en décembre de l’année précédente. La Vie Financière, rachetée en décembre 2008, subsiste au sein de MoneyWeek ? Il n’existe plus qu’un seul titre… MoneyWeek/Vie Financière c’est une vraie offre éditoriale. La VF subsiste plus concrètement dans le cahier appelé "vos valeurs" au sein du journal, ce sont des conseils boursiers pour de nouveaux investisseurs qui ont un comportement différent. Notre objectif en rassemblant les deux titres était surtout de convaincre les abonnés de la VF. Comment avez-vous développé les nouveaux médias au sein de votre groupe et notamment la quotidienne de Moneyweek ? C’est très simple, car le groupe Agora édite des lettres on line depuis plus de 10 ans aux US et a une grande expertise des nouveaux médias. MoneyWeek s’est donc appuyé sur l’expérience de ses titres existants pour développer les nouveaux. Quels sont vos projets pour fin 2009 et 2010 ? Nous avons en cours un partenariat avec Ipsos pour une grande étude sur l’attente des lecteurs de la presse financière en général, et sur MoneyWeek en particulier. Il s’agit de deux grandes études très pertinentes l’une qualitative, et l’autre quantitative, qui seront disponibles au début du mois de novembre prochain. L’autre gros chantier en cours est la refonte des sites viefinanciere.com et MoneyWeek.fr avec une sortie prévue pour la fin de l’année 2009 ou le tout début 2010.
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7. Pôle Culture/Jeunes Hors Séries, Suppléments Beaux Arts HS Astérix 6.50€ -Avec le développement d’Internet, des réseaux sociaux, des nouvelles techniques d’approche de l’information, les attentes des jeunes évoluent constamment. C’est en ayant conscience de cette évolution et par un souci permanent d’adaptation que la rédaction a mis au point la nouvelle formule de l’Etudiant avec chaque mois de nouveaux rendez-vous . Les jeunes seront, ainsi, encore mieux accompagnés dans la réussite de leurs études et leur orientation. Plusieurs nouveaux rendez-vous : - Côté études : plus de fiches de révision et de méthodologie pour les années lycée, des portraits de philosophes pour aider à comprendre les grandes notions de manière vivante, plus de conseils pour bien vivre le lycée, des petits posters à afficher pour mémoriser aisément des notions… et pour en sourire aussi, la BD de Thomas Gilbert - Côté orientation : "Mes 20 ans" : des entretiens avec de grandes personnalités des mondes scientifique, culturel, politique sur les choix qu’elles ont effectués, "Que sont-ils Nouvelle formule devenus" : à partir d’une photo de classe, de jeunes étudiants reviennent sur leurs choix et leurs parcours. -Côté perso : Marcel Rufo décodera dans une chronique mensuelle les relations avec les adultes, le «Wall» et les pages courrier donneront encore plus la parole, sur l’actualité en général et sur l’actualité vue par les jeunes, nos choix "Culture" signés notamment par les meilleurs spécialistes des rédactions de Lire, de Studio Ciné Live et de Radio Campus Paris. Et, comme toujours, les rendez-vous qui font la force du magazine depuis plus de trente ans : palmarès et bancs d’essai sur les principales filières du supérieur, témoignages, conseils et fiches pratiques sur toutes les questions d’orientation, dossiers sur les évolutions de l’offre éducative, enquêtes sur ce qui fait l’actualité (sujets du bac, meilleurs filières en fonction du bac choisi, etc.). L'Etudiant.fr lance également avec Pourseformer.fr une newsletter dédiée à l'emploi, afin d'aider les jeunes à entrer et à progresser dans leur vie professionnelle. Baptisée News Emploi elle met chaque mois à disposition des jeunes diplômés et des jeunes actifs des outils pour postuler et trouver un emploi, ainsi que des conseils pour bien vivre leur vie professionnelle.
8. Pôle Culture/Jeunes -On savait les pirates informatiques amateurs de musique, de vidéos et de jeux vidéo, mais beaucoup moins de livres. Le piratage d'écrits sur Internet est certes "négligeable", avec de 4.000 à 6.000 titres actuellement téléchargeables, soit 1 % de l'offre des éditeurs disponibles dans les librairies françaises. Mais "le téléchargement illégal semble décoller depuis le milieu de l'année 2008", souligne une étude de l'Observatoire du livre et de l'écrit en Ile-de-France (MOTif). Le nombre actuel devrait ainsi grossir dans les années à venir avec le développement du livre numérique. Le palmarès des auteurs dont on a téléchargé le plus de titres différents est assez hétéroclite. Ainsi, Gilles Deleuze arrive en première place, avec 13 titres piratés et disponibles sur Internet en téléchargement illégal. Il devance Bernard Werber (11 titres), Amélie Nothomb (10 titres), Frédéric Beigbeder et J. K. Rolling (les 7 Harry Potter). A l'image de Gilles Deleuze, les philosophes ont la cote auprès des téléchargeurs, puisque quelque 25% du Top 20 sont des philosophes. Vincent Nomadé, le directeur du MOTif, met en avant "la notoriété de ces auteurs à l'étranger alors que leurs livres ne sont pas toujours disponibles dans les librairies et, plus généralement, le fort relais universitaire sur le Web". Le classement des 20 livres les plus téléchargés en France est tout aussi varié. Les trois titres les plus piratés sont en effet "Le Sexe pour les nuls", "Harry Potter" et "Le Grand Livre de la cuisine"… Si les livres pratiques sont très présents, les œuvres les plus disponibles sur Internet sont de très loin les bandes dessinées : entre 3.000 et 4.500 BD sont disponibles. Il est ainsi possible de télécharger illégalement l'intégrale des Lucky Luke. -Dans le cadre du dispositif Proxima Mobile , un programme doté d'un budget de 10 millions d'euros et destiné à créer un portail de "services publics et de services aux publics", Nathalie Kosciusko-Morizet a retenu 68 projets parmi lesquels on notera - Culture Clic : réseau social et guide culturel sur mobile, le service permettra aux mobinautes de géolocaliser les activités ainsi que les œuvres majeures des établissements culturels à proximité, de recommander des événements à ses amis, d’accéder aux reproductions des œuvres majeures, d’accéder dans les musées à des informations complémentaires … Culture Clic est un partenariat entre la Cité des Sciences et de l’Industrie, la BNF, la Réunion des Musées Nationaux et le Muséum national d’Histoire naturelle. - Mon université numérique mobile : informations vie scolaire, contenus pédagogiques et culturels, agendas… Actualités