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7. L’Enfer, c’est les autres

                                                                  Eri ISHIDA



 Peut-ĂȘtre qu’on ne peut pas vivre tout seul, puisqu’on ne peut pas le

vĂ©rifier, on ne peut pas l’affiremer de façon certain, mais c’est prĂ©sque sĂ»r Ă 

100 %.

Mais Jean-Paul Sartre Ă©crit cette phrase dans son “ Huis clos ” : “ L’Enfer,

c’est les autres. ”.

On pourrait penser par cette phrase que Sartre a voulu se couper de la

société.

Ne voulait-il pas communiquer ?

Pourquoi a-t-il dit cela ?

Qu’est-ce que ça signifie ?

On va penser cette phrase en s’appuyant sur l’actualitĂ© japonaise.



 On observe au Japon, une augmentation des crimes et des délits, par

exemple, incendies volontaires, cambriolages, etc. , qu’on pourrait empĂȘcher

si on faisait attention Ă  son entourage.

Bien qu’une personne crie quand on l’aggresse, personne n’y prend garde.

Pourquoi ne s’intĂ©resse-t-on pas aux autres ?

 Cette attitude ressemble Ă  celle des militaires russes de 1880, avant la

guerre russo-japonaise.

La Russie, à ce moment-là était déjà un grand pays, au contraire du Japon.

Donc leur idĂ©e de leur pays, ce n’était pas leurs, en dehors d’eux. Chaque
Russe pensait comme çela. Ce n’est pas la peine de la dĂ©claration d’existance

du pays, la Rousse Ă©tait cĂ©lĂšbre. À cause de celĂ  Rousse Ă©tait Ă  tsar

seulement pour lui, just peu de fonctionnaires Ă©taient Ă  l’honneur, et

spécialement regardaient leur pays. Le public était chargé par la vie

quotidienne, il ne vivait jamais dans l’aisaince. S’il avait y pensĂ©, le

fonctionnaire n’y prĂȘterait guĂšre l’oreille. C’est un peu loin du sujet,

pourtant, Ă  cette Ă©poque, l’attachement japonais pour le pays Ă©tait vraie,

sérieuse et ardenbe. En effet, le Japon a gagné cette guerre. Revenons au

sujet.

 La pensĂ©e est telle qu’elle n’est jamais mienne, mais appartient aux autres.

Comment est-elle existĂ© au Japon ? On va voir ce problĂšme sous l’angle de

l’histoire de l’architecture civile japonaise.

 La structure traditionnelle des maisons japonaises se caractérise par

“Nagaya”- une longue baraque-, dont la construction s’étend sur les cĂŽtĂ©s

plutÎt que vers le haut et est partagée par des murs; chaque bùtiment est

divisĂ© en maison pour diffĂ©rentes familles. Chaque “Nagaya” avait un puits,

et on se retrouvait autour de ce puits, qui s’appelle “Idobata Kaigi”, pour

discuter, 


En plus, les matériaux de construction étaient le bois, la terre et le papier;

alors, on pouvait bien savoir ce que ses voisins faisaient: il n’y avait pas de

vie privée. Mais des Japonais ont une conscience de leur village; on ne peut

pas vivre suel dans un village. Il n’y avait pas de pensĂ©e de la vie privĂ©e

dans un groupe, “Nagaya”.

 Bien sûr la vie privée est devenue nécessaire les progrÚs industrielse, qui
ont changĂ© l’architecture et l’idĂ©e de la vie.



 L’architecture moderne, s’inspire de celle d’Europe ou des États-Unis. On

peut y protéger sa vie privée. Cependant, cela ne comporte pas que des

avantages. On voit ses voisins en gardant ses distances, on n’est pas familier

avec ses voisins. C’est en gĂ©nĂ©ral Ă  nos jours. Mais l’homme originairement

se prĂšoccupe des autres yeux. Les distances dans la vie cause des vues

dĂ©formĂ©e sur le voisin. En consĂ©quence, on envie d’autrui et on a de la

jalousie. Ça se peut que le changement habituel rapide de la vie porte un

mauvaise influence. On entend souvent dire qu’une famille a Ă©tĂ© mise au

ban de la société. Il semble que le stress de la vie quotidienne apparaßt

comme une persécution des faibles par les forts.

 Aujourd’hui, c’est peut-ĂȘtre la fin de transition de la vie traditionelle Ă  celle

moderne. Quand on a longtemps vĂ©cu dans un village, il semble qu’on ne

peut pas s’adapter Ă  la vie moderne. Alors, on est stressĂ©, et les crimes

arrivent. Pour échapper au stress, il est nécessaire de communiquer.



 Au Japon, il y a une expression, “Shimaguni-Konjo” qui signifie -l’esprit

insulaire ; le Japon est une Ăźle, donc a l’esprit bornĂ© et Ă©troit, manque

d’envergure. C’est une expression pĂ©jorative. On cinnaĂźt ce dĂ©faut et l’on sait

qu’il faut communiquer pour se dĂ©tendre. On ne peut pas vivre tout seul.



 Alors, comment peut-on comprendre la phrase de Sartre; “L’Enfer, c’est les

autre” ?
Il ne se peut pas que Sartre ait niĂ© la vie sociale; simplement, il se peut qu’il

ait niĂ© le fait d’ĂȘtre une autre personne.

Le pire, c’est d’ĂȘtre un autre; je suis heureux grĂące Ă  moi-mĂȘme.

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  • 1. 7. L’Enfer, c’est les autres Eri ISHIDA Peut-ĂȘtre qu’on ne peut pas vivre tout seul, puisqu’on ne peut pas le vĂ©rifier, on ne peut pas l’affiremer de façon certain, mais c’est prĂ©sque sĂ»r Ă  100 %. Mais Jean-Paul Sartre Ă©crit cette phrase dans son “ Huis clos ” : “ L’Enfer, c’est les autres. ”. On pourrait penser par cette phrase que Sartre a voulu se couper de la sociĂ©tĂ©. Ne voulait-il pas communiquer ? Pourquoi a-t-il dit cela ? Qu’est-ce que ça signifie ? On va penser cette phrase en s’appuyant sur l’actualitĂ© japonaise. On observe au Japon, une augmentation des crimes et des dĂ©lits, par exemple, incendies volontaires, cambriolages, etc. , qu’on pourrait empĂȘcher si on faisait attention Ă  son entourage. Bien qu’une personne crie quand on l’aggresse, personne n’y prend garde. Pourquoi ne s’intĂ©resse-t-on pas aux autres ? Cette attitude ressemble Ă  celle des militaires russes de 1880, avant la guerre russo-japonaise. La Russie, Ă  ce moment-lĂ  Ă©tait dĂ©jĂ  un grand pays, au contraire du Japon. Donc leur idĂ©e de leur pays, ce n’était pas leurs, en dehors d’eux. Chaque
  • 2. Russe pensait comme çela. Ce n’est pas la peine de la dĂ©claration d’existance du pays, la Rousse Ă©tait cĂ©lĂšbre. À cause de celĂ  Rousse Ă©tait Ă  tsar seulement pour lui, just peu de fonctionnaires Ă©taient Ă  l’honneur, et spĂ©cialement regardaient leur pays. Le public Ă©tait chargĂ© par la vie quotidienne, il ne vivait jamais dans l’aisaince. S’il avait y pensĂ©, le fonctionnaire n’y prĂȘterait guĂšre l’oreille. C’est un peu loin du sujet, pourtant, Ă  cette Ă©poque, l’attachement japonais pour le pays Ă©tait vraie, sĂ©rieuse et ardenbe. En effet, le Japon a gagnĂ© cette guerre. Revenons au sujet. La pensĂ©e est telle qu’elle n’est jamais mienne, mais appartient aux autres. Comment est-elle existĂ© au Japon ? On va voir ce problĂšme sous l’angle de l’histoire de l’architecture civile japonaise. La structure traditionnelle des maisons japonaises se caractĂ©rise par “Nagaya”- une longue baraque-, dont la construction s’étend sur les cĂŽtĂ©s plutĂŽt que vers le haut et est partagĂ©e par des murs; chaque bĂątiment est divisĂ© en maison pour diffĂ©rentes familles. Chaque “Nagaya” avait un puits, et on se retrouvait autour de ce puits, qui s’appelle “Idobata Kaigi”, pour discuter, 
 En plus, les matĂ©riaux de construction Ă©taient le bois, la terre et le papier; alors, on pouvait bien savoir ce que ses voisins faisaient: il n’y avait pas de vie privĂ©e. Mais des Japonais ont une conscience de leur village; on ne peut pas vivre suel dans un village. Il n’y avait pas de pensĂ©e de la vie privĂ©e dans un groupe, “Nagaya”. Bien sĂ»r la vie privĂ©e est devenue nĂ©cessaire les progrĂšs industrielse, qui
  • 3. ont changĂ© l’architecture et l’idĂ©e de la vie. L’architecture moderne, s’inspire de celle d’Europe ou des États-Unis. On peut y protĂ©ger sa vie privĂ©e. Cependant, cela ne comporte pas que des avantages. On voit ses voisins en gardant ses distances, on n’est pas familier avec ses voisins. C’est en gĂ©nĂ©ral Ă  nos jours. Mais l’homme originairement se prĂšoccupe des autres yeux. Les distances dans la vie cause des vues dĂ©formĂ©e sur le voisin. En consĂ©quence, on envie d’autrui et on a de la jalousie. Ça se peut que le changement habituel rapide de la vie porte un mauvaise influence. On entend souvent dire qu’une famille a Ă©tĂ© mise au ban de la sociĂ©tĂ©. Il semble que le stress de la vie quotidienne apparaĂźt comme une persĂ©cution des faibles par les forts. Aujourd’hui, c’est peut-ĂȘtre la fin de transition de la vie traditionelle Ă  celle moderne. Quand on a longtemps vĂ©cu dans un village, il semble qu’on ne peut pas s’adapter Ă  la vie moderne. Alors, on est stressĂ©, et les crimes arrivent. Pour Ă©chapper au stress, il est nĂ©cessaire de communiquer. Au Japon, il y a une expression, “Shimaguni-Konjo” qui signifie -l’esprit insulaire ; le Japon est une Ăźle, donc a l’esprit bornĂ© et Ă©troit, manque d’envergure. C’est une expression pĂ©jorative. On cinnaĂźt ce dĂ©faut et l’on sait qu’il faut communiquer pour se dĂ©tendre. On ne peut pas vivre tout seul. Alors, comment peut-on comprendre la phrase de Sartre; “L’Enfer, c’est les autre” ?
  • 4. Il ne se peut pas que Sartre ait niĂ© la vie sociale; simplement, il se peut qu’il ait niĂ© le fait d’ĂȘtre une autre personne. Le pire, c’est d’ĂȘtre un autre; je suis heureux grĂące Ă  moi-mĂȘme.