Les données Trendeo sur la France pour le 1er semestre 2016, avec un aperçu sur les métropoles, incluant des données sur les startups et levées de fonds.
Observatoire trendeo de l'emploi et de l'investissement s2 2016
1. Le point sur le premier semestre 2016
à travers les données de l’observatoireTrendeo de l’emploi
et de l’investissement
Données sous embargo jusqu’au mardi 4 octobre 0h
2. Sur le fil du rasoir
La reprise amorcée en 2014 se poursuit. Il y a cependant des
signes de ralentissement, au point que l’on peut se demander si
ce n’est pas déjà fini. Encore quelques mois et l’on pourrait
repartir vers des pertes nettes d’emplois ? Peut-être, au
contraire, n’est-ce qu’une pause, avant la poursuite d’une
reprise plus nette ?
Il y a, dans la conjoncture actuelle, autant d’éléments de signe
négatif que de signe positif.
On peut ainsi citer les points suivants. En positif :
- Le solde net des emplois créés et supprimés est positif
depuis huit trimestres et continue de l’être au troisième
trimestre 2016 ;
- Les activités industrielles créent des emplois depuis le début
de l’année. Le solde est certes symbolique (+150 emplois),
et pas aussi important que celui de 2011, mais cela prolonge
un redressement continu depuis trois années ;
- Les créations d’usines ont été supérieures aux fermetures
aux deuxième et troisième trimestre 2016. C’est la première
fois depuis 2009 que ce solde est positif plus d’un trimestre ;
- Les micro-entreprises, PME et ETI ont atteint des niveaux de
créations nettes d’emplois record, dépassant les maximums
de 2010.
2
Plusieurs points négatifs, également issus de nos données, doivent inciter
à la prudence :
- Le mois de septembre 2016 est moins bon que celui de 2015, les
créations d’emploi ont baissé de 14% et les suppressions ont
augmenté de 4% ;
- Plusieurs indicateurs de long terme sont négatifs :
- Les emplois dans la R&D ont été divisés par deux entre la
période 2009-2012 et 2013-2016 ;
- Les activités de production d’énergie suppriment des
emplois, signe que le tournant des énergies renouvelables,
amorcé en 2009, n’est pas pris ;
- Les secteurs liés à la demande des ménages et à la
consommation soit suppriment des emplois (centres
d’appels), soit en créent beaucoup moins dans la période
2013-2016 que dans la période 2009-2012 (deux fois moins
d’emplois dans les points de vente).
A travers nos indicateurs, la situation de l’économie française continue
de s’améliorer, même si c’est à un rythme ralenti. Nous avons étudié la
période pré-présidentielles de 2012, et elle constitue indéniablement une
sorte de trêve pour les grandes entreprises, désireuses d’échapper aux
feux des projecteurs. Il nous semble donc, qu’au moins jusqu’à mai,
l’amélioration devrait se prolonger. Des événements extérieurs comme
la crise de la Deutsche Bank peuvent cependant, à tout moment,
interrompre une reprise qui manque de souffle. Enfin, nous avons
souhaité montrer la souplesse de nos données qui nous permettent de
présenter un classement des métropoles françaises récemment
constituées, selon des critères d’emplois et de dynamisme des startups.
Vous souhaitant une bonne lecture,
David Cousquer, créateur et gérant deTrendeo
3. 3
3. Solde net des annonces de créations et de suppressions d’emplois
recensées par l’Observatoire Trendeo de l’emploi et de
l’investissement, t1 2009 - t3 2016. Nombre trimestriel (histogrammes) et
données lissées (pointillés).
1. Créations d’emplois annoncées et recensées par l’Observatoire
Trendeo de l’emploi et de l’investissement, t1 2009 - t3 2016. Nombre
trimestriel (histogrammes) et données lissées (pointillés).
2. Suppressions d’emplois annoncées et recensées par l’Observatoire
Trendeo de l’emploi et de l’investissement, t1 2009 - t3 2016. Nombre
trimestriel (histogrammes) et données lissées (pointillés).
La reprise amorcée en 2014 se poursuit au troisième trimestre 2016,
formant ainsi une période de huit trimestres positifs successifs. Au troisième
trimestre 2016 cependant, les créations d’emplois ont fléchi de 12% par
rapport au 3ème trimestre 2015, et les suppressions d’emploi ont augmenté
de 7%.
C’est la première fois depuis deux ans que les deux indicateurs évoluent dans
le mauvais sens.
Les suppressions d’emplois ont trouvé un étiage de 20 000 suppressions par
mois. Une reprise plus importante devrait donc provenir des créations
d’emplois, pour lesquelles un maximum a été atteint fin 2015, avec une baisse
sensible depuis lors. On ne discerne donc pas les éléments d’une reprise plus
forte.
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
t12009
t22009
t32009
t42009
t12010
t22010
t32010
t42010
t12011
t22011
t32011
t42011
t12012
t22012
t32012
t42012
t12013
t22013
t32013
t42013
t12014
t22014
t32014
t42014
t12015
t22015
t32015
t42015
t12016
t22016
t32016
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
t1
2009
t3
2009
t1
2010
t3
2010
t1
2011
t3
2011
t1
2012
t3
2012
t1
2013
t3
2013
t1
2014
t3
2014
t1
2015
t3
2015
t1
2016
t3
2016
-80 000
-70 000
-60 000
-50 000
-40 000
-30 000
-20 000
-10 000
0
10 000
20 000
t1
2009
t3
2009
t1
2010
t3
2010
t1
2011
t3
2011
t1
2012
t3
2012
t1
2013
t3
2013
t1
2014
t3
2014
t1
2015
t3
2015
t1
2016
t3
2016
4. Un effet présidentielles très net pour les grandes entreprises
Nous sommes parfois interrogés pour savoir s’il y a
un « effet présidentielles » sur l’emploi.
De fait les graphiques ci-dessus montrent que les
entreprises semblent bien avoir observé, en 2012, un
comportement de prudence dans leurs annonces,
négatives surtout, mais aussi positives.
Nous avons étudié, pour mettre ceci en évidence, les
créations et suppressions d’emplois 4 mois avant, et
4 mois après, le 6 mai de chaque année, de 2009 à
2016.
Le premier graphique montre qu’il y a, généralement,
pour l’ensemble des entreprises, un solde des
créations et suppressions meilleur dans la deuxième
période. Ce n’a pas été le cas en 2015 et 2016, ou la
deuxième période est un peu moins bonne, et
surtout en 2012, où la dégradation après le 6
mai est très forte. 4
C’est assez logique puisque les annonces de ces
entreprises sont susceptibles de peser dans le
débat politique, par leur ampleur ; que ces
annonces peuvent recevoir des réactions négatives
amplifiées par le climat électoral ; que les grandes
entreprises ont généralement les moyens
financiers de reporter leurs annonces négatives de
quelques mois, et qu’elles ont également des
relations à préserver avec l’exécutif, quelle qu’en
soit la couleur.
Il est donc tout à fait probable que le calendrier
politique ait une influence sur les annonces des
entreprises, spécialement des grandes entreprises.
Reste à savoir enfin si ce phénomène se
reproduira de façon aussi nette en 2016, ce qui
pourrait garantir quelques mois de reprise
supplémentaires. La hausse des suppressions
d’emplois constatée en septembre pourrait
également résulter d’une volonté d’échapper à
cette trêve pré-électorale.
Evolution du solde net des annonces de créations et suppressions d’emplois par des entreprises, de la période pré-présidentielles (1er janvier au 6 mai) à la période post-
présidentielles (7 mai au 6 septembre), de 2009 à 2016. Graphique de gauche : toutes entreprises confondues, graphique de droite : grandes entreprises uniquement.
Si l’on regarde de façon détaillée ce qui s’est produit en
2012, on s’aperçoit qu’il n’y a qu’en 2012 que les
créations d’emplois ont été sensiblement supérieures
dans la deuxième période (+22%). Pour les suppressions
d’emplois, c’est encore plus net puisque chaque année,
les suppressions d’emplois sont plus faibles dans la
deuxième période qu’au cours de la première - avec une
baisse moyenne de 27%. Mais en 2012, les
suppressions d’emplois ont doublé dans les
quatre mois qui ont suivi la présidentielle.
Si l’on décompose cet effet par taille d’entreprises, il est
visible que ce sont les annonces des grandes entreprises,
qui ont le plus changé en 2012 (cf. graphique de droite).
Les suppressions d’emplois pour les entreprises
de plus de 5000 salariés avaient triplé dans les
quatre mois suivant le 6 mai, au lieu d’une baisse
d’un tiers les autres années.
-60 000
-50 000
-40 000
-30 000
-20 000
-10 000
0
1er janvier - 6 mai 7 mai - 6 septembre
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
-40 000
-30 000
-20 000
-10 000
0
10 000
20 000
30 000
1er janvier - 6 mai 7 mai - 6 septembre
2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016
5. 5
Evolution de l’emploi net par grandes fonctions
Dans la phase de reprise actuelle, nous avons
voulu mettre en évidence quelques évolutions de
fond, en comparant la période 2009-2012 et la
période 2013-août 2016.
Elles ne sont pas de durée exactement
équivalente, mais elles sont proches et les écarts
sont tels qu’ils sont significatifs. La colonne
progression du tableau ci-dessus donne l’écart
entre le solde net des emplois créés et supprimés
pour la première période, et celui pour la
deuxième période.
La période 2013-2016 a vu la création nette de
plus de 75 000 emplois, alors que près de 35 000
emplois avaient été perdus sur la première
période.
Cette amélioration est due à plusieurs facteurs, par
ordre d’importance :
1. La fin des suppressions nettes d’emplois
dans le secteur public (éducation nationale et
défense avaient perdu plusieurs dizaines de milliers
d’emplois en première période), compte pour près
de 100 000 emplois entre les deux périodes.
2. L’amélioration de la situation dans
l’industrie. L’industrie continue de perdre des
emplois mais ces pertes ont été divisées par deux,
et on observe même un solde positif,
symbolique, en 2016.
La situation est similaire pour les activités de sièges
et quartiers généraux, où le solde est négatif mais
plus faiblement.
3. Dans les services, la situation s’est améliorée
grâce à des secteurs comme le logiciel, qui ont
accéléré leurs créations d’emplois, mais aussi
grâce au rétablissement (moins de pertes
d’emplois) dans des secteurs comme la Poste ou
les transports.
4. Même si ces secteurs restent créateurs
d’emplois, les points de vente, les centres
d’appel et la production d’énergie ont tous
fortement réduit leurs créations nettes
d’emplois. Les centres d’appels et l’énergie
sont même en négatif en 2016.
5. La division par deux des emplois nets dans les
fonctions de R&D est un indicateur d’une reprise
encore peu qualitative.
Dans l’ensemble, on peut se demander si la
reprise a vraiment commencé : le redressement
de l’industrie, inachevé, s’accompagne d’une baisse
de la demande, qui pèse sur les services, dont la
progression est ralentie. A moyen terme, l’état des
comptes publics peut conduire à penser que de
nouvelles réductions d’emplois publics pèseront à
nouveau sur la reprise de l’emploi.
2009-2012 2013-2016 Progression 2016
Production industrielle -85 111 -43 026 42 085 150
Siège, quartier général ou services internes -34 347 -13 808 20 539 -2 460
Production de services 59 515 76 962 17 447 21 957
autres services -7 505 26 483 33 988 8 824
Logiciels 33 159 34 660 1 501 9 393
Services bancaires et financiers -5 114 -11 080 -5 966 -1 254
Hotellerie & restauration 38 975 26 899 -12 076 4 994
Hébergement de serveurs 688 961 273 32
Production agricole et IAA 1 244 1 019 -225 116
Site logistique 11 638 9 357 -2 281 2 556
Centre de recherche et développement 8 275 4 082 -4 193 303
Production d'énergie et/ou traitement des déchets 11 306 1 197 -10 109 -2 722
Centre d'appel et services en ligne 12 950 960 -11 990 -1 959
Point de vente 80 100 34 153 -45 947 9 436
Public -101 087 3 837 104 924 1 278
Total -34 829 75 694 110 523 28 687
Solde net des annonces de créations et suppressions d’emplois, période 2009-2012 et 2013-2016 (colonnes 1 et 2).
Ecart entre les deux périodes (colonne 3) et détail de l’année 2016 (janvier à août), pour information (colonne 4).
6. 6
Les grandes entreprises, encore en négatif
La principale différence entre la phase de reprise actuelle et celle de 2010
réside dans le rôle du public et des grandes entreprises.
Alors qu’en 2010 le secteur public continuait à annoncer des
suppressions d’emplois, les grandes entreprises étaient en positif. En 2016,
c’est l’inverse : les grandes entreprises détruisent encore des emplois,
même peu, et le public est plutôt en positif.
Les tableaux suivants donnent les entreprises ayant le plus influé sur
l’emploi en 2016, selon nos observations.
Solde trimestriel net des annonces de créations et suppressions d’emplois (lissé), du
1er trimestre 2009 au troisième trimestre 2016, par type d’entreprises (public,
grandes entreprises et autres entreprises (micro entreprises, PME et ETI).
-25 000
-20 000
-15 000
-10 000
-5 000
0
5 000
10 000
15 000
t12009
t22009
t32009
t42009
t12010
t22010
t32010
t42010
t12011
t22011
t32011
t42011
t12012
t22012
t32012
t42012
t12013
t22013
t32013
t42013
t12014
t22014
t32014
t42014
t12015
t22015
t32015
t42015
t12016
t22016
t32016
Public Grandes entreprises Autres entreprises
Renault 1 668
Safran 1 140
O2 Développement 955
Burger King et Groupe Olivier Bertrand 869
Manpower 865
Associated British Food (Primark) 850
Amazon 722
SOCORPI (Orpi) 700
Mulliez 662
Thales 552
Entreprises ayant le plus fort nombre de créations nettes d'emplois
en 2016.
Altice (SFR) -4 950
EDF (électricité de France) -3 460
Bertelsmann AG (Arvato) -1 395
Air France -1 301
Peaked Hills Partners (PHP) (Arc International) -1 200
Intel -750
Société Générale -670
General Electric -665
BNP Paribas -620
Vallourec -579
Entreprises ayant le plus fort nombre de suppressions nettes
d'emplois en 2016.
Il est encourageant de retrouver, parmi les entreprises
ayant annoncé le plus fort nombre de créations nettes
d’emplois, des groupes industriels traditionnels, comme
Renault, Safran ou Thalès, aux côtés d’entreprises de la
nouvelle économie comme Amazon. Côté suppressions
d’emplois, il reste des annonces de grande ampleur, qui
pèsent sur la reprise.
7. 7
Evolution trimestrielle du nombre d’usines, 2009-2016
Depuis septembre 2013, l’amélioration est continue pour les
créations d’usines. En 2016, on assiste même à deux trimestres
consécutifs dans le vert - avec un solde positif - ce qui n’était jamais
arrivé depuis 2009. Au rythme de ces deux derniers trimestres, il
faudrait cependant 21 années pour remplacer les 605 usines perdues
depuis 2009.
-150
-100
-50
0
50
100
150
t1 2009 t2 2009 t3 2009 t4 2009 t1 2010 t2 2010 t3 2010 t4 2010 t1 2011 t2 2011 t3 2011 t4 2011 t1 2012 t2 2012 t3 2012 t4 2012 t1 2013 t2 2013 t3 2013 t4 2013 t1 2014 t2 2014 t3 2014 t4 2014 t1 2015 t2 2015 t3 2015 t4 2015 t1 2016 t2 2016 t3 2016
Ouvertures Fermetures Solde net
4 Moy. mobile sur pér. (Ouvertures) 4 Moy. mobile sur pér. (Fermetures) 4 Moy. mobile sur pér. (Solde net)
Total des créations depuis 2009 : 1 290
Total des fermetures depuis 2016 : 1 895
Solde net depuis 2009 : -605
En termes de secteurs, en 2016, les pièces diverses, la réparation de
machines, l’énergie et les industries alimentaires sont en positif, en
nombre d’usines. Restent en solde négatif des secteurs comme les
moteurs, le travail des métaux, les meubles ou la plasturgie.
8. 8
Les métropoles : emplois, startups et levées de fonds
Nous avons analysé les résultats des 15 métropoles
françaises (14 EPCI et Lyon) sur quatre critères : les
créations d’emploi annoncées (2009-2016), le solde net des
créations et suppressions d’emplois (2009-2016), le nombre
de startups identifiées (2014-2016) et le montant des
levées de fonds par des startups (2014-2016).
Quelques résultats significatifs :
- Le total des 15 métropoles concentre 36% des
créations d’emplois enregistrées, pour 25% de la
population ;
- La concentration est beaucoup plus forte pour les
startups, avec 74% des startups identifiées et 82% du
montant des levées de fonds ;
- Paris figure en tête des créations d’emplois,
mais ni Aix-Marseille, ni Bordeaux, ne figurent
dans les 5 premières places des créations
d’emplois, alors qu’elles occupent les 2ème et
5ème places par leur population ;
- Si l’on prend en compte les emplois nets, les
métropoles qui n’ont pas souffert des pertes
d’emploi dans l’automobile, la banque ou les
secteurs industriels touchés surtout en 2009,
obtiennent de bons résultats : Nantes, Lille,
Toulouse et surtout Montpellier gagnent des
places par rapport à leur population ;
- Paris est la championne incontestée pour les
startups, avec 39% des startups identifiées
pour 10% de la population nationale. Les cinq
métropoles en tête pour le nombre de
startups sont les cinq premières par la
population ;
- La concentration est encore plus forte pour le
montant des fonds levés, avec, là aussi, une
bonne place pour Montpellier.
Globalement, les 15 métropoles se distinguent
par leur surreprésentation des services (+18%),
des activités de siège (+2,5%). En sens inverse
l’industrie y est sous représentée (de 12%),
comme les points de vente (-3%) et la logistique (-
3%).
Solde net des
emplois créés
1
Métropole du
Grand Paris
113 092 14% 1 Nantes Métropole 16 918 1
Métropole du
Grand Paris
662 39% 1
Métropole du
Grand Paris
1 878 56%
2 Lille (MEL) 27 148 3% 2 Lille (MEL) 12 285 2 Lille (MEL) 74 4% 2
Métropole de
Lyon
222 7%
3 Nantes Métropole 24 338 3% 3 Toulouse 10 315 3
Métropole de
Lyon
74 4% 3 Montpellier 106 3%
4 Toulouse 21 072 3% 4 Montpellier 7 279 4 Bordeaux 70 4% 4 Bordeaux 84 3%
5
Métropole de
Lyon
19 781 2% 5 Bordeaux 7 229 5 Aix-Marseille 55 3% 5 Toulouse 83 2%
10 autres 86 360 11% 10 autres 9 066 10 autres 324 19% 10 autres 365 11%
15 métropoles 291 791 36% 15 métropoles 63 092 15 métropoles 1 259 74% 15 métropoles 2 738 82%
Reste de la France 512 555 64% Reste de la France 53 615 Reste de la France 435 26% Reste de la France 594 18%
France 804 346 100% France 116 707 France 1 694 100% France 3 332 100%
Montant des fonds
levés (M€)
Nombre de startupsCréations d'emplois
Cinq premières métropoles pour les critères des créations d’emplois (2009-2016), du solde net des créations et suppressions d’emplois (2009-2016), du nombre de startups
identifiées (2014-2016) et du total des levées de fonds par des startups (2014-2016). Données complètes pour les quinze métropoles page suivante.
10. A propos de Trendeo
L’observatoire Trendeo de l’emploi et de l’investissement
collecte maintenant des données depuis 2009. Ces
informations servent à nos clients à détecter des opportunités
commerciales mais aussi à analyser les tendances par secteur
ou par territoire.
Nous constatons, année après année, que ces données ont la
capacité de refléter, en temps réel, les évolutions de
l’économie française. Cela montre la pertinence de notre
vocation, qui est de créer des séries de données à forte valeur
ajoutée à partir d’une information disparate, collectée de façon
systématique.
Le suivi des startups, introduit en 2014, permet de mieux
comprendre l’importance de ce phénomène.
Nous continuerons, pour permettre à nos utilisateurs de
mieux comprendre les évolutions de l’économie, à ajouter
d’autres types de données.
10
Les données Trendeo constituent un indicateur avancé,
permettant d’estimer les tendances de façon immédiates et ne
peuvent en aucun cas prétendre à l’exhaustivité des données
publiques.
Nos chiffres sont en effet inférieurs, pour les créations
d’emplois comme pour les suppressions. Nous prenons en
effet moins bien en compte l’évolution des emplois
intérimaires, ainsi que les embauches ou réductions d’effectifs
par petit nombre, ou les mouvements des TPE, qui ne sont que
très difficilement repérables.
Certains secteurs peuvent être également sous-représentés ou
surreprésentés, en fonction de leur présence médiatique (le
secteur automobile, par exemple est mieux couvert que celui
du BTP).
Globalement, nos données sont cependant corrélées avec
l’indicateur emploi trimestriel de l’INSEE. Elles ont été utilisées
à de nombreuses reprises par la presse (cf.
http://www.scoop.it/t/press-book-trendeo ).
TRENDEO 166 boulevard du Montparnasse 75 014 Paris
www.trendeo.net 01 42 79 51 26 contact@trendeo.net
L’observatoire est également utilisé quotidiennement comme instrument de veille commerciale, territoriale ou sectorielle, par
de nombreux clients des secteurs du conseil, de l’industrie et des administrations nationales et locales
www.observatoire-investissement.fr