Nancy Ngoma, ''coordinatrice en communication'' pour le Service public régional de Bruxelles, répond à quelques questions pour le Cercle des communicants francophones.
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La communication digitale du Service public régional de Bruxelles
1. Cercle des communicants francophones
3 questions à...
Nancy Ngoma, ''coordinatrice en communication'' pour le Service public régional de
Bruxelles
« Les applications et les brochures interactives peuvent permettre de casser
l’image trop ennuyeuse et un peu poussiéreuse de l’administration »
Quels sont les outils de communication digitaux utilisés par le Service public
régional au sein duquel vous travaillez ?
En communication externe, nous gérons une partie du site portail régional www.bruxelles.irisnet.be
et nous disposons également d'une page Facebook, LinkedIn et Twitter. Nous avons mis sur pied
une plateforme interne réunissant les responsables communication de toutes les administrations.
Cette plateforme physique dispose d'un serveur sur lequel est repris l'ensemble des informations
partagées lors des réunions mensuelles. Nous souhaiterions désormais évoluer vers un site Internet
propre au Service public régional de Bruxelles. Concernant les réseaux sociaux, la stratégie digitale
est en cours d’élaboration. Twitter et LinkedIn (surtout pour ''l'employer branding'') sont très
prometteurs. Nous nous posons encore la question de garder une page Facebook pour l'institution.
En communication interne, nous disposons d’un Intranet, de newsletters, de vidéos, de magazines
digitaux, etc.
Estimez-vous que les outils de communication digitaux représentent l'avenir de
la communication publique ?
Je pense que les outils digitaux peuvent constituer un atout pour la communication publique mais ils
nécessitent une stratégie et des ressources humaines qualifiées et disponibles pour pouvoir les gérer
de façon optimale. Le côté "immédiat" et ''rapide" des réseaux sociaux peut être avantageux dans
certains cas mais peut aussi avoir un effet dévastateur quand on traite d'un sujet sensible qui touche
la collectivité. Les applications, brochures interactives ou autres supports digitaux originaux
peuvent également contribuer à casser l’image trop ennuyeuse et poussiéreuse de l’administration
mais ces outils doivent être bien pensés pour toucher le public cible adéquat. Il est important
d’évoluer et de s’adapter aux nouvelles formes de communication d’autant plus quand le message a
pour but de rendre service à la collectivité. Toutefois, nous ne pouvons négliger les formes de
communication plus traditionnelles qui continuent de toucher une grande partie de notre public.
En 2012, vous avez développé un projet original pour le stand de la Région de
Bruxelles-Capitale au Marché international des professionnels de l'immobilier
(MIPIM). En quoi consistait ce projet ?
La Région de Bruxelles-Capitale est présente au MIPIM pour faire connaître ses grands projets
immobiliers. Ces derniers sont habituellement présentés sous forme de maquettes volumineuses.
Pour gagner de la place mais aussi pour créer l'innovation, j'ai réfléchi à une alternative. C'est en
regardant une vidéo sur la réalité augmentée que j'ai commencé à développer l'idée. J'ai travaillé
avec la société Dasmuse pendant plusieurs mois pour aboutir à l'application "Brussels Reality".
Cette application permettait de visualiser, en réalité augmentée, l'ensemble des projets immobiliers
de la région En filmant un logo avec sa tablette ou son smartphone, on pouvait voir apparaître le
2. projet immobilier de tout un quartier. Elle a créé le buzz car la réalité augmentée n'en était qu'à ses
balbutiements, en tout cas en matière de communication publique.
Interview réalisée par Damien ARNAUD (@laCOMenchantier) – 24 août 2014
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