2. Comparaison du dynamisme de la création
par rapport à l’Île-de-France
Évol. du nombre
de créations
2009-2014
Évol. du nombre
d’entreprises
2009-2014
Taux de
création
d’entreprises
Seine-et-Marne +2,9% +37,3% 16,1%
Grande couronne +6,3% +34,4% 16,3%
Petite couronne +10,3% +34,4% 17,3%
Paris +9,1% +27,2% 12,3%
Sources : Insee/REE 2014
Conception : CCI Seine-et-Marne – SIO
La création d’entreprise en Île-de-France
3. Sources : Insee/REE 2014
Conception : CCI Seine-et-Marne – SIO
11 008 Total
5 967
Auto/micro-
entrepreneurs
5 041
Régimes
« classiques »
0
2,000
4,000
6,000
8,000
10,000
12,000
14,000
2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Évolution annuelle des créations d'entreprises par
régime en Seine-et-Marne
3 216 RCS
La création d’entreprise en Seine-et-Marne
4. Indust. énerg.
Construction
Commerce de
détailCommerce de
gros
Transp.-entrep.
Héberg. restaur.
Services spéc. et
tech.
Services. admin.
et soutien
Act. financ.
immo
Admin. Enseign.
Santé Social
Arts, spect.,
autres servicesFaible croissance
Fort renouvellement
Forte croissance
Faible renouvellement
Faible croissance
Faible renouvellement
Forte croissance
Fort renouvellement
Sources : Insee/REE 2014
Traitements : CCI Seine-et-Marne – SIO
La création d’entreprise par secteur d’activité
Croissance du nombre
d’entreprises
Taux de création
5. Créations d’entreprises en Seine-et-Marne en 2014
COULOMMIERS :
Créations : 529
Taux de création : 13,8%
MEAUX :
Créations : 1 381
Taux de création : 15,6%
MELUN-SENART :
Créations : 2 019
Taux de création : 17,9%
MARNE LA VALLÉE :
Créations : 3 173
Taux de création : 16,9%
PROVINS :
Créations : 463
Taux de création : 14%
CENTRE-RN4 :
Créations : 970
Taux de création : 16%
SECTEUR DE ROISSY :
Créations : 849
Taux de création : 15,9%
SUD SEINE-ET-MARNE :
Créations : 1 624
Taux de création : 14,7% Sources : TéléAtlas/Multinet 2010 – Insee/REE 2014
Conception : CCI Seine-et-Marne – SIO
6. Un profil de créateur stable
Age moyen : 39 ans
Seulement
23% de créatrices
1 créateur sur 2 a entre 30 et 45 ans
Sources : Base de données entreprises – CCI Seine-et-Marne / Répertoire des métiers, CMA Seine-et-Marne
Traitements : CCI Seine-et-Marne – SIO
0 500 1000 1500
-de 30 ans
30-39 ans
40-49 ans
50 ans et +
Créateurs d'entreprise par âge
en 2015
7. La création d’entreprises en Seine-et-Marne
Un dynamisme de la création d’entreprise en Seine-et-Marne qui
ralentit et rentre dans la moyenne de la grande couronne
Un fort impact du statut d’auto-/micro-entrepreneur qui s’inscrit
dans une fragmentation du tissu économique en de petites unités
Un dynamisme concentré dans les services et localisé dans les
zones urbaines
Un profil moyen de créateur stable et toujours très masculin
Hinweis der Redaktion
Pour commencer, nous pouvons dire que la création d’entreprise est un phénomène globalement en croissance, en Île-de-France, et la Seine-et-Marne, qui était aux avant-postes de cette dynamique il y a trois ans, est redevenue un département dans la moyenne de la grande couronne.
Pour illustrer cette évolution, nous pouvons observer trois indicateurs :
Le premier, c’est l’évolution du nombre de créations. Elles ont augmentée de 2,9% entre 2009 et 2014. En Seine-et-Marne, on créé donc de plus en plus, mais cette évolution est moins rapide que dans les autres départements.
En revanche, notre deuxième indicateur, le nombre total d’entreprises, évolue plus vite en Seine-et-Marne que dans le reste de l’Île-de-France, avec une croissance de 37,3%, c'est-à-dire aussi 12 fois plus vite que le nombre de créations.
Ce qui nous amène à notre troisième indicateur, c’est le taux de création, c'est-à-dire le nombre de créations divisé par le nombre total d’entreprises. La Seine-et-Marne affiche un taux de 16,1%, c'est-à-dire qu’on créé 16 entreprises pour 100 existantes. C’est un taux en baisse de 5 points entre 2009 et 2014, qui s’explique par l’augmentation beaucoup plus rapide du nombre d’entreprises par rapport au nombre de créations.
Derrière ces chiffres se cachent deux réalités :
La première, c’est qu’un taux de création en baisse peut également être le signe d’une certaine stabilité ou d’une certaine attractivité du tissu économique, qui peut croitre malgré un faible taux de création.
La seconde, la plus importante, c’est que cette augmentation de 37% en cinq ans est surtout due à une forte réduction de la taille moyenne des entreprises. En effet, l’augmentation du nombre d’entreprises est surtout portée par des entreprises sans salariés, qui ont fortement augmenté en Seine-et-Marne depuis 2009, voire des autoentrepreneurs dont l’activité ne constitue parfois qu’un complément de revenus. Le tissu économique n’est donc pas en forte croissance, il est seulement davantage morcelé, en de plus petites unités.
Ce statut d’auto ou de micro-entrepreneurs, je ne vous apprends rien, a très fortement impacté les volumes annuelles de créations d’entreprise, comme vous pouvez le voir sur ce graphique. On compte aujourd’hui davantage de créations sous ce régime (en rouge) que selon le régime classique (en bleu), portant le total à 11 000 créations pour l’ensemble du champs marchand non-agricole en Seine-et-Marne, et moins d’un tiers de ces créations sont des entreprises qui s’inscrivent au RCS.
Ce régime AE/ME, après avoir été massivement adopté en 2009 et 2010, se stabilise, voire régresse, notamment du fait de la suppression progressives d’avantages fiscaux. La part des créations sous le régime AE/ME reste de 54% dans notre département, légèrement supérieure au niveau régional (environ 50%).
Ce taux varie selon les filières : très peu dans les activités financières, immobilières ou d’assurance (qui demandent et génèrent des flux financiers parfois conséquents, incompatibles avec les plafonds). En revanche, la part des ME est très forte dans les autres activités de services demandant peu d’investissements (enseignement, services à la personne, services administratifs, ou communication…), entrainant également un fort taux de création.
Nous avons classé ces secteurs selon leur taux de création, sur l’axe vertical, et selon la croissance du nombre d’entreprises, le long de l’axe horizontal.
Nous remarquons que globalement, un fort taux de création est corrélé à l’augmentation du nombre d’entreprise (sans en déduire de relation de cause à effet). Nous retrouvons ainsi le secteur des services, très impacté par le statut d’autoentrepreneur, avec une forte croissance du nombre d’entreprises et un fort renouvellement, situé donc en haut à droite du graphique.
Pour d’autres secteurs, notamment le commerce de gros ou l’industrie, qui réclament parfois des investissements lourds et qui sont soumis à la concurrence internationale, ou encore les activités financières et immobilières, qui génèrent des flux financiers importants, sont plus stables et difficilement compatibles avec le statut d’auto-entrepreneur, expliquant un dynamisme global moindre et qui se retrouve donc en bas à gauche.
Géographiquement, ces créations d’entreprise se concentrent dans les zones denses en termes de volumes, ce qui est normal.
Cependant, nous pouvons également remarquer que le taux de création est également plus élevé dans les zones urbaines. En Seine-et-Marne, il se concentre surtout dans les secteurs de MLV et de Melun-Sénart.
Une des explications tient à ce que nous avons vu précédemment, à savoir que les services sont plus dynamiques en matière de création. Les zones urbaines étant essentiellement tertiaires, on comprend pourquoi ces territoires sont plus dynamiques en matière de création d’entreprise.
Enfin, outre ce caractère urbain, le profil moyen des créateurs est assez stable depuis 5 ans, avec un âge moyen entre 30 et 45 ans, pour un âge moyen du créateur seine-et-marnais de 39 ans.
Sur l’ensemble de ces créateurs, seulement 23% sont en réalité des créatrices.