7. Le développement durable, une coopération entre environnement & développement La contradiction entre l' environnement et le développement énoncée par le Club de Rome au début des années 70 pourrait être résolue par la recherche d’un nouveau mode de développement pour lequel la croissance économique serait découplée de la pression sur l’environnement. La commission Brundtland propose en 1987 : le développement durable. d’après Aurélien Boutaud, ENSM-SE, RAE Environnement dégradé Economie développée Jeu à somme nulle Environnement dégradé Economie sous-développée Jeu à somme négative Environnement préservé Economie sous-développée Jeu à somme nulle Approches compétitives Environnement préservé Economie développée Jeu à somme positive Approche coopérative Développement durable
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9. Le développement durable, une coopération environnement & développement : proposition de méthode d'évaluation développement durable d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE IDH, niveau moyen Environnement dégradé Economie développée Environnement dégradé Economie sous-développée Environnement protégé Economie sous-développée 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Besoins des générations futures 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 11 Indicateur de développement humain –IDH) Besoins des générations actuelles Niveau de durabilité écologique
10. Performance des nations en matière de développement durable : combien de planètes d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE USA, Australie, Canada Europe du Nord et de l'Ouest Europe du Sud + "NPI" Pays "émergents" d'Asie et d'Amérique du Sud (+ Turquie) Pays "émergents" d'Afrique du Nord, Moyen Orient, Asie Pays en voie de développement d'Asie et d'Afrique 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Besoins des générations futures 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 11 Indicateur de développement humain –IDH) Besoins des générations actuelles
11. Du chemin du développement « classique » aux chemins du développement durable d’après Aurélien Boutaud, ENSMSE, RAE 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Empreinte écologique (ha/hab) Besoins des générations futures 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1 11 Indicateur de développement humain –IDH) Besoins des générations actuelles : chemin du développement "classique" développement durable : chemins du développement durable les « chemins » souhaitables diffèrent mais tentent de susciter une convergence à long terme écologiquement viable et politiquement acceptable. /5 /3
19. Extraits du rapport de MM. Pierre LAFFITTE et Claude SAUNIER - 12/12/07 (www.senat.fr) La communauté scientifique s'accorde sur le fait que sur les deux derniers siècles , le rythme de disparition des espèces a été, suivant les espèces considérées, de 10 à 100 fois supérieur au tempo naturel d'extinction 7( ) (une espèce sur 50 000 par siècle). En clair, l'humanité détruit à une vitesse accélérée non seulement la biodiversité qu'elle connaît, mais celle qu'elle n'a pas encore découvert. Le WWF publie un indice dit « de planète vivante » (IPL), qui mesure l'évolution de la diversité biologique sur la Terre. Entre 1970 et 2003, cet indice général de biodiversité a diminué de 30 %.
24. LES ENJEUX Conditions de travail Equité Formation, compétences Hygiène et Sécurité Prévention des risques Intégration territoriale Transport des salariés … .. Eau/ air/ énergie Technologies propres Déchets Biodiversité Bruits et odeurs Transport et logistique Conditions de stockage … .. Relations avec sous-traitants, fournisseurs (CAT …) Politique d’achat Eco-conception, ACV … .. ENTREPRISE Stratégie et Management Responsabilité sociétale Relations commerciales/ finances Responsabilité environnementale Ouverture vers les parties prenantes Information/ communication
25. LES PARTIES PRENANTES L’entreprise au cœur d’un réseau dont elle doit tenir compte Employés ENTREPRISE Direction Actionnaires Investisseurs Banques assurances Donneurs d’ordre Distributeurs Clients Fournisseurs Sous-traitants Prestataires de services Collectivités Usagers Consommateurs Associations Média Opinion public Riverains Voisins Pouvoirs publics Milieu naturel Les générations futures Absents des négociations
26. La CCI du Loiret et le développement durable Conclusions du Groupe de Travail piloté par Antoibne METZ
27. Synthèse des travaux du Groupe de Travail Développement Durable (DD) Le DD : 1 définition adaptée à l’entreprise : Performance économique Performance sociale Durable Performance environnementale
28. Synthèse des travaux du Groupe de Travail Développement Durable (DD) 1 volonté : La CCI ne doit pas contribuer à la confusion entre DD et environnement. 1 message : La performance économique d’une entreprise découle de sa performance Environnementale et de sa Performance Sociale. 1 devise : « ne pas tout mettre dans le développement durable, Mais mettre du développement durable dans tout ce que nous faisons »
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30. La CCI du Loiret et le développement durable Déclinaison de la stratégie DD adoptée en AG du 18 mai 2009
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36. La CCI du Loiret et le développement durable Le DD et les fiches projets 2010
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Hinweis der Redaktion
La définition du développement durable est donnée en 1987 dans le rapport BRUNDTLAND. Mme BRUNDTLAND, premier ministre de la Norvège, présidait alors la commission mondiale sur l'environnement et le développement. Le développement durable sera consacré au sommet de la Terre à Rio en 1992. 173 pays signent un programme d’actions pour le 21° siècle. On connaît bien la lenteur d’application de ces conventions internationales, cependant ces engagements existent et on avancera, à une vitesse plus ou moins rapide, qu’on le veuille ou non Comment concilier progrès économique et social sans mettre en péril l’équilibre naturel de la planète ? Aujourd’hui, nous sommes 6,2 milliards... une augmentation de 79 % en seulement 33 ans !
On ne vient pas de découvrir les trois préoccupations qui composent le développement durable : les préoccupations économique, environnementale et sociale. Si la pression du marché rend de manière évidente la préoccupation économique essentielle, les réglementations dans les pays occidentaux sont là pour rappeler la réalité des deux autres. Respecter l’environnement, c’est aujourd’hui familier. la composante "équité sociale" nous est un peu moins connue, elle comprend 2 niveaux : la prise en compte des droits et préoccupations du personnel de l'entreprise (volet social) les entreprises performantes ont très souvent une politique sociale et éthique très développée. Est-ce la cause de leur performance ou la conséquence? C’est un constat. le développement des relations et de synergies avec les acteurs du territoire dans lequel l'entreprise est implantée mais également, de manière plus large, l'adoption d'un comportement responsable vis-à-vis de l'ensemble des parties prenantes de l'entreprise. (volet sociétal)
La société demande désormais de faire converger ces préoccupations , dans toute politique (celle de l'Etat, des collectivités territoriales,…) dans toute action ; pour les entreprises lors de la conception d'un produit, d'un changement de processus, d’une nouvelle emprise territoriale, de changement d'organisation, etc. Pour rester performant dans la durée, il faut se poser, à ces occasions, des questions sur ces trois composantes afin d’équilibrer les décisions en évaluant leurs conséquences. Il s’agit d’ un changement de mentalité qui requiert une vision plus globale et ne soit plus seulement axée sur le court terme. Un nouveau modèle de développement fondé sur une solidarité: - entre les générations - entre les territoires
1 milliard d’hommes sans eau potable 2,5 milliards sans assainissement 2,5 % de nos forêts détruites en 10 ans 2 milliards sans électricité
Maîtriser l’effet de serre excédentaire à ce niveau (soit une élévation maximale de 2°C de la température moyenne de la planète) revient à diviser par plus de 2 les émissions globales, c’est-à-dire, compte tenu des écarts dans les émissions par habitant (1,1tonne équivalent gaz carbonique -teqCO2- pour un Indien, 2,3 pour un Chinois, 6,6 pour un Français, 8,4 en moyenne européenne, 10 pour un Russe, 20 pour un Américain), par 3 à 5 celles des pays industrialisés, vers la moitié de ce siècle. Royaume-Uni : -60% en 2050 par rapport à 1997 ; Allemagne : -40% en 2020 par rapport à 1990 si l’UE s’engage à -20% à cette date en moyenne, et –80% en 2050 par rapport à 1990 étudié ; Pays-Bas : -75 à –80% en 2050 par rapport à 1990. le Protocole de Kyoto, qui assigne aux pays industrialisés un premier objectif quantifié pour la période 2008-2012, dite « première période d’engagement ». Il s’agit d’une réduction de 5,5% des émissions des pays industrialisés par rapport à 1990, qui se traduit pour l’Europe par une baisse de 8% à cet horizon, dont une stabilisation des émissions françaises. L’augmentation de la température moyenne de la planète de quelques degrés d’ici la fin du siècle engendrera très vraisemblablement la fonte des glaciers, la montée du niveau de la mer, la disparition, sauf travaux d’endiguement pharaoniques, des terres occupées par plusieurs dizaines de millions d’habitants et, plus profondément, des dérèglements climatiques majeurs. Pour limiter ce réchauffement à quelques degrés, il nous faut diviser les émissions mondiales de gaz à effet de serre par deux d’ici 2050, ce qui, en tenant compte des différences de développement, implique pour les pays industrialisés une division par quatre ou cinq
Les émissions actuelles de gaz à effet de serre sont de 6 Gt/an d'équivalent carbone. La biosphère sait absorber en 3 Gt/an (" capacité de recyclage "). Il faudrait donc, pour garantir l’équilibre climatique, réduire les émissions de moitié (les accords internationaux, qui ne parlent que de stabilisation, sont très loin de cet objectif). 3 Gt/an pour 6 milliards d'individus représentent, équitablement répartis, 500 kg/personne*an. 500 kg de carbone par habitant et par an représentent, en ne considérant que le CO 2 : Moins de 10% des émissions d'un Américain 15% des émissions d'un Allemand ou d'un Danois 20% des émissions d'un Anglais 25% des émissions d'un Français 50% des émissions d'un Mexicain 120% des émissions d'un habitant d’un pays pauvre. Pour produire 500 kg d’équivalent carbone avec les technologies actuelles, il suffit de : un aller-retour Paris- New York en avion, 100 kg de bœuf ou 3 000 litres de lait 3 000 kWh d'électricité en Grande Bretagne, 22 000 kWh en France (moins consommatrice de carbone à cause du nucléaire), 100 à 500 kg de produits manufacturés (soit la moitié d'une petite voiture). 2 tonnes de béton (une maison moderne de 100 m2 en nécessite 17), 850 litres de produits pétroliers (fioul, essence...), soit 4 mois de circulation urbaine en Twingo, et 1 à 2 mois en 4x4 (en ville), 100 m3 de gaz naturel. Ainsi, sur un trajet Paris-Marseille, le passager d'un avion produira 210 kilos de CO2, contre 150 kilos pour un automobiliste et 3 kilos pour un usager du train sur le même parcours.
Le Figaro, 18 novembre 2004 (résumé) L’Union internationale de conservation de la nature (UICN) a publié sa liste rouge des espèces animales et végétales menacées d’extinction, à l’ouverture en Thaïlande de son troisième congrès mondial de la nature. Ainsi, 15.000 espèces seraient concernées, dont 12% des oiseaux et 23% des mammifères, et ce principalement en zone tropicale. Incriminés par l’UICN, la destruction des habitats par l’homme, mais aussi la pollution et le réchauffement climatique.
Les ressources disponibles sur la planète ne sont pas infinies, elles se dégradent et leur valorisation ne répond pas équitablement aux besoins de tous les hommes.