2. Fun facts
•"TV Pickup" : le soir à 21h, demande additionnelle de 200 à 400 MW. Record récent : 2400 MW le 29 avril 2011
•"Mr Bean goes to town" (1991). Encore 6M de "pre-paid electricity meters"
3. Contexte : Un mois d’août 2014 remarquable
L’électricité d’origine éolienne a dépassé la production des centrales thermiques au charbon à 5 reprises en Août (les 3, 9, 11, 12 et 17). Le 29 Août, 5.805MW ont été fournis par l’éolien contre 5.379MW par le nucléaire. C’est la première fois que l’électricité d’origine éolienne dépasse l’électricité d’origine nucléaire. Le 5 Août a été inauguré le bassin de tests de FloWave, spin-off de l’Université d’Edimbourg. Ce bassin de 25 m de diamètre se présente comme le plus sophistiqué au monde pour la simulation des vagues et des courants. Le 17 Août, l’éolien a représenté 22% de l’électricité consommée au Royaume-Uni. Le 21 Août, le tour de table a été bouclé pour le financement du projet de Meygen Tidal Stream (398 MW) dans le Pentland Firth (détroit des Orcades).
4. Un engagement politique fort
•Climate Change Act de 2008
•Création du Committee for Climate Change (CCC), organisme indépendant dont les domaines d’intervention sont multiples : secteur de l’électricité, du bâtiment, des transports, aide aux Gouvernements régionaux.
•Engagement du Gouvernement britannique de produire 20% de son électricité grâce aux énergies renouvelables d’ici 2020.
•Engagement du Gouvernement écossais de produire toute son électricité à partir d’énergies renouvelables à la même date.
5. Etat des lieux
Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 15% de la production d’électricité du RU (≥ 5% de l’énergie consommée).
20% de l’électricité disponible aujourd’hui provient d’unités de production qui sont appelées à fermer dans le courant des années 2020.
Source : RenewableUK
7. Une priorité affichée
•Financements
•Recherche
•Déploiement de prototypes à pleine échelle
•Centres de recherche et parcs d’énergies marines
8. Financements
•Soutiens aux énergies renouvelables en général : Renewable Obligations (les fournisseurs d’électricité doivent intégrer un % d’électricité provenant de sources renouvelables), Feed-in tariffs (rachat à prix garantis de l’électricité produite)
•Soutiens aux énergies marines : développement de parcs de dispositifs, programmes de démonstration. Principaux acteurs:
-Le Marine Energy Array Demonstrator (finance notamment le projet MeyGen)
-Le Marine Energy Supporting Array Technologies (a financé par ex. IT Power, Mojo Maritime, SSE, TGL…)
-Le Crown Estate, en charge du domaine de la Couronne (et donc de ses territoires maritimes), qui délivre les concessions pour l’installation de technologies (en juillet 2014, 6 zones de démonstration et 5 projets ont été approuvés par le Crown Estate : 3 au large des côtes anglaises, 4 au large des côtes écossaises, et 3 au large des côtes galloises – au total 40 licences ont été délivrées depuis 2010-)
9. Recherche
•En 2003 a été lancé SuperGen, qui regroupe 14 centres d’excellence dont SuperGen UKMER, un programme de recherche sur les énergies marines qui rassemble 11 universités du Royaume-Uni.
•Nous en sommes aujourd’hui à la phase 3 du programme, qui va s’étendre jusqu’en octobre 2016.
•Un programme de formation doctorale dans le domaine des énergies marines a été institué en 2012 (programme IDCORE). La formation est de 4 ans (la première promotion sortira donc en 2016), à l’université d’Edimbourg et chez un industriel partenaire (Nb : EDF en fait partie)
10. Tests
•Bassins à petite échelle. Exemple du bassin FloWave de l’université d’Edimbourg (http://www.flowavett.co.uk/). Ce bassin très sophistiqué vient d’ouvrir. Il contient 2,4 Ml d’eau. Permet des tests à l’échelle 1/20
•Plateformes de test en mer. Exemple des Orcades avec le European Maritime Energy Center. 11 appareils y sont testés aujourd’hui.
13. En 2010 le UK Energy research center (UKERC) et l’Energy Technology Institute ont publié une feuille de route pour le développement des technologies dans le domaine des énergies marines. Cette feuille de route a été actualisée en 2014.
Feuille de route développement technologies
14. Conclusion : Le RU No 1 mondial
•Une capacité installée encore modeste (9MW) mais un potentiel réel (objectif de 120 MW en 2020).
•Les solutions testées sont proches d’être viables commercialement
•Il y a aujourd’hui 12 prototypes installés dans les eaux britanniques, soit plus que la totalité des appareils installés dans le reste du monde.
•L’EMEC (European Marine Energy center), qui a vu le jour en 2003, est le seul site de test accrédité et relié au réseau électrique au monde.
16. Le RU leader mondial depuis 2008
•Capacité installée : 3,65 GW
•Projets en construction : 1,4 GW
•Projets prévus (permis d’opérer) : 3,24 GW
•22 projets opérationnels
•40 projets en développement dont 5 en cours de construction
•Projection de 18 GW en 2020 (entre 18 et 20% de la production d’électricité du RU)
17.
18. Un marché relativement concentré mais qui s’ouvre avec les nouveaux projets
•Les opérateurs/développeurs : Dong Energy (20% du marché de l’éolien offshore au RU), Vattenfall (13%), E.ON (13%), RWE (12%) , Centrica (11,2%), Scottish & Southern (10,5% ), Iberdrola-Scottish Power, EDF, Baywind Energy Co-operative, Ecotricity, Good Energy, Npower UK, Westmill Wind Farm Co-operative, REG Windpower, Mainstream Renewable Power, wpd (4 projets en Ecosse)
•Les turbiniers : Siemens et REPower se partagent le marché. Percée récente de Vestas, Mitsubishi, GE, Areva (projet industriel annoncé en 2012, mais quid après annonce de la JV avec Gamesa ?)
•Les fabricants de tours et de fondations : Atkins, Mabey Bridge, Seatower
19. Un engagement fort du Gouvernement
ONSHORE
OFFSHORE
2015-16
95 GBP/MWh
155 GBP/MWh
2016-17
95 GBP/MWh
150 GBP/MWh
2017-18
90 GBP/MWh
140 GBP/MWh
2018-19
90 GBP/MWh
140 GBP/MWh
Plan de subventionnement 2015-2019 : prix d’achat garantis
20. Développement offshore wind
•Rappel : Round 1 en 2001 (18 sites), capacité totale de 1,5 GW –terminé-
Round 2 : 3 zones (pour 7 GW)
•Round 3 : 9 zones dont Dogger Bank. Capacité attendue de 31 GW. Début de construction cette année (2 fermes offshore prévues dans les eaux écossaises).
•En parallèle, projets écossais portés par le Gouvernement régional : 5 sites
21. État actuel Round 3
NB : PINS = Planning Inspectorate = organisme responsable de l’étude des projets nationaux
24. La demande
CATEGORIE
RAISONS
Les câbles sous-marins
Peu d’acteurs.
Les courts délais de commande limitent les capacités de production
L’entrée prochaine de nouveaux acteurs est peu probable.
Les systèmes d’électrification
Il s’agit de technologies très récentes.
Il existe encore peu de fournisseurs.
Les turbines éoliennes offshores de forte puissance
De nombreuses turbines de plus de 6 MW sont en phase de développement.
Pour de plus larges turbines, des investissements sont nécessaires dans les sites de production.
L’installation des fondations
Le nombre de vaisseaux est suffisant mais certains ne sont pas adaptés à l’installation de fondations d’éoliennes.
Peu de concepts « nouvelle génération » sont en cours de développement, en raison du manque de consensus sur la solution optimale
25. Merci pour votre attention
Le pôle Infrastructures-Transports-Industries du bureau Ubifrance de Londres, pour vous accompagner dans vos démarches au Royaume-Uni :
-Michael YATES, chef de pôle (michael.yates@ubifrance.fr)
-François FAUL, énergies renouvelables (francois.faul@ubifrance.fr)