1. Le Progressiste
1 euro mercredi 8 juin 2011 - N° 2180
“La chance de la Martinique
c’est le travail des Martiniquais” Hebdomadaire du PPM - Fondateur : Aimé Césaire
- Aimé CESAIRE
LA GRANDE FÊTE DE LA
VILLE-CAPITALE (PP.2-3)
LES AGRICULTEURS
DU NORD
ATLANTIQUE
S’INTERROGENT ?
(PP.9-10)
« Le Progressiste » est disponible en librairies, grandes surfaces et stations-service. Réclamez-le.
Sur Radio EKLA, 102 FM tous les dimanches à midi, Serge LETCHIMY
AU SOMMAIRE
- LES TRAVAUX DU SÉNATEUR SERGE LARCHER (P.4)
- LES BOUES DE LA HONTE (P.5)
« LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DES AFFAIRES MARTINIQUAISES SONT LES
MARTINIQUAIS EUX-MÊMES » (DR ALIKER)
2. VILLE-CAPITALE
LA GRANDE FÊTE DE LA VILLE CAPITALE,
LE FESTIVAL ET LE RÔLE DU SERMAC
un équipement performant, Jʼessaie dʼexprimer, de dire,
destiné à délivrer toutes les de proférer, de porter à la lu-
potentialités de la Nation mière, dʼexhumer. Mais en
Martiniquaise, afin de faire me proférant, je ne profère
dʼelle un acteur, éminem- pas en tant que moi ; je pro-
ment responsable, dʼun dé- fère les autres.je ne peux
veloppement harmonieux. imaginer, je considèrerais
comme un monstre
Rappelons-nous, avec
dʼégoïsme, un Martiniquais
« Tropiques », la revue fon-
qui ferait de lʼart pour lʼart !
damentale de résistance,
Cela signifierait quʼil nʼa ja-
pendant la Seconde
mais regardé en face de lui,
Guerre Mondiale, dans les
ou à côté de lui. Il y a une
années 40, Césaire pré-
sorte dʼintolérance de la si-
cise : « Jʼai toujours été
tuation collective, cela mʼen-
frappé par le fait que les
gage. » On voit, par ces
F. MITTERRAND et A. CESAIRE Antilles souffrent dʼun
au SERMAC (1974) explications, combien Cé-
manque. Il y a, aux Antilles
saire est éloigné de concep-
e sera en juillet bien un vide culturel. Non que
C entendu ! Dans un
mois… Nous ne déflo-
rons pas lʼalléchant pro-
nous nous désintéressions
de la culture, mais les An-
tilles sont trop exclusivement
une société de consomma-
tions de lʼArt véhiculées
parfois chez certains de nos
écrivains dʼaujourdʼhui.
gramme de ce Festival (40 Le SERMAC est donc un
ans déjà !), mais il est bon de tion culturelle. Aussi, ai-je ressort essentiel de la Poli-
nous mettre en appétit cultu- toujours travaillé à ce tique Culturelle de la Ville
rel, tant cette grande Fête quʼelles puissent sʼexprimer Capitale, initiée par Aimé Cé-
est emblématique de la Poli- elles mêmes, parler, créer. saire ; il demeure, au-
tique culturelle de Fort-de- Pour cela, il faut absolument jourdʼhui plus quʼhier
France… un centre de réflexion, de peut-être, le levier, le levain
pensée… » incontournable de qui veut
Sans omettre les volontés faire « lever » cette « terre
politiques de Serge LET- Cʼest dit depuis plus de 70
ans ! Et Césaire explique, muette et stérile », avec « la
CHIMY dʼabord, et ensuite lyre hideuse des contrefa-
de Raymond ST-LOUIS-AU- dans un entretien important
à Jacqueline LEINER (lʼune çons », car « il nʼest plus
GUSTIN, il faut « remettre à temps de parasiter le monde.
César ce qui appartient à des meilleures exégètes de
sa pensée), son engage- Cʼest de le sauver plutôt quʼil
César »…Jʼai dit César, évi- sʼagit. Il est temps de se
demment il sʼagit dʼAimé CE- ment culturel et donc poli-
tique : Lʼécrivain engagé, ceindre les reins comme un
SAIRE , qui a voulu de toutes vaillant homme… »
ses forces, de toute sa « ce nʼest pas un concept,
conviction dʼintellectuel, de simplement, je me sens « la Le Sermac est lʼoutil par-
tout son engagement cultu- bouche des malheurs qui fait de la RESISTANCE, la
rel, fournir à la Ville, SA ville, nʼont point de bouche ». résistance à lʼassimilation, à
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3. VILLE-CAPITALE
tale, gardent, doivent garder vannerie, de photo, de
leur rôle de Vigie, de senti- danse contemporaine, de
nelle, dʼavant-garde progres- danses traditionnelles, de
siste, pour nous protéger de danse indienne, de théâtre,
tous les vents mauvais de de musique comprenant sol-
lʼAliénation et des forces ré- fège, steel-band, guitare,
trogrades. saxophone, flûte, clarinette,
percussions, batterie, violon,
la dilution de notre Ecoutons aujourdʼhui le té- piano. Visitant le Parc Floral
conscience nationale, pour moignage si actuel de lʼan- en novembre 1974, François
faire du Martiniquais un cien secrétaire général du MITTERRAND lʼa qualifié de
« homme inattenduement P.P.M., Camille DAR- « ruche bourdonnante »que
debout…Debout et libre ». SIERES, qui a si longtemps Césaire nʼa assujetti à au-
aux côtés dʼAimé CESAIRE cune directive, quʼil a laissé
Et quʼon ne nous dise pas participé à lʼinstallation puis sʼépanouir « par croissance
que des progrès ont été faits, à lʼépanouissement du Ser- interne, par nécessité inté-
quʼil est temps de passer à mac (extrait dʼune confé- rieure, par progrès orga-
autre chose. Non, chaque rence du 20 novembre 2000 nique », fidèle ainsi au
jour, chaque année, à « Aimé Césaire, Martini- principe recommandé, près
chaque étape de notre his- quais- une grande de vingt années auparavant,
toire, y compris celle-ci où conscience, dʼun seul trait, et aux artistes et écrivains
nous aspirons à une vérita- dʼune seule conviction ») : noirs :
ble Autonomie, notre être
profond de Martiniquais, Césaire « met en place un « Notre rôle nʼest pas de
notre conscience Nationale, Service Municipal dʼAction bâtir à priori le plan de la fu-
la Nation Martiniquaise, sont culturelle, sa PUS SUBVER- ture culture noire ; de prédire
menacées, face à un Etat SIVE INITIATIVE, à croire les quels éléments y seront inté-
français toujours centralisa- nostalgiques de lʼobscuran- grés, quels éléments en se-
teur, face à la Mondialisation, tisme colonial. ront écartés. Notre rôle,
effaçeuse de lʼIdentité des infiniment plus humble est
Dʼune caserne délaissée, dʼannoncer la venue, et de
Peuples, face à nous- mais vendue près dʼun mil-
mêmes, nous qui avons ten- préparer la venue de celui
liard de centimes, il fait le qui détient la réponse : LE
dance à croire que notre Parc Floral et Culturel, lieu
revendication, nos revendi- PEUPLE, NOS PEUPLES, li-
où depuis 30ans, les Foya- bérés de leurs entraves, nos
cations sont seulement éco- lais et les Martiniquais peu-
nomiques et sociales… peuples et leur génie créa-
vent sʼexprimer teur, enfin débarrassés de ce
Oui, le Sermac est là pour culturellement. Situé à un qui les contrarie et les stéri-
redresser toutes les an- point de jonction de quartiers lise. (Communication aux
tennes de la Vigilance, pour populaires, il perçoit , pour le congrès des écrivains et ar-
préserver nos valeurs identi- prix de 100 francs par an, tistes noirs, Sorbonne, sep-
taires, pour brandir notre dra- près de deux mille stagiaires, tembre 1956).
peau de fierté de la répartis en ateliers divers de
conscience nègre. dessin, de peinture, de pote-
rie céramique, de sculpture
Jeannie DARSIERES
Le Sermac, et la Ville Capi- sur bois, de sérigraphie, de
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4. ACTIVITE PARLEMENTAIRE
LE BILAN DU SENATEUR SERGE LARCHER (1)
La mandature sénatoriale sʼachève en septembre prochain et les deux sénateurs martiniquais Claude
LISE et Serge LARCHER (apparentés socialistes), selon toute vraisemblance, se représenteront devant
les grands électeurs (il sʼagit en effet dʼune élection au suffrage indirect). Lʼactivité dʼun parlementaire
ne se résume évidemment pas au nombre dʼapparitions de celui-ci sur le petit écran ni à la somme des
questions écrites et orales quʼil peut poser aux membres du gouvernement, mais aussi à son assiduité
dans les commissions où il est inscrit comme dans les propositions de lois ou dʼamendements aux-
quelles il prend part.
le choix des Martiniquais (…) Mon
objectif permanent demeure celui
de rappeler le gouvernement à ses
responsabilités vis-à-vis du peuple
martiniquais quant à cette réforme-
ce que je nʼai pas manqué de faire
dans le cadre notamment de cour-
riers, de séances de travail avec le
Président de la République et la Mi-
nistre de lʼOutre-Mer, mais égale-
ment à lʼoccasion de mon
intervention au Sénat lors de la dé-
claration de politique générale de Le Sénat en séance plénière
Premier Ministre.
de compenser les effets des ac-
(…) En effet, ce dont nous souf- cords commerciaux andins sur
frons, ce nʼest pas tant de lʼabsence lʼagriculture des DOM ».
de textes visant au développement
de nos territoires : cʼest lʼincons- Nous examinerons la semaine pro-
S. LARCHER nous a adressé les tance absolue du gouvernement en chaine certaines des propositions
deux tomes de ses interventions la matière. Les revirements perma- du sénateur dans des domaines
entre janvier 2010 et février 2011. Il nents- pour des motifs strictement aussi variés que le développement
sʼy dit particulièrement attentif au budgétaires- dans tous les do- des langues et cultures régionales,
« choix historique » quʼont fait les maines (octroi de mer, LODEOM, lʼapposition de panneaux dʼentrée
Martiniquais en janvier 2010 quant défiscalisation, financement du lo- et de sortie dʼagglomération en
à lʼévolution institutionnelle de leur gement social…) rendent illisibles créole, lʼinstitution dʼune journée de
pays : Concernant les évolutions les choix gouvernementaux et pa- lʼAmérique latine et des Caraïbes
institutionnelles, il sʼagissait- et il ralysent tout investissement. en France ou encore lʼinstauration
sʼagit encore- à la fois de faire (…) Cette année sera également dʼune journée nationale de la laï-
œuvre de pédagogie et de combat- marquée par un combat difficile sur cité.
tre ceux qui tentent de réduire la le front européen- où jʼai introduit
portée des changements induits par une proposition de résolution afin Le Progressiste
SERGE LETCHIMY ET LʼHABITAT presse de lʼAssemblée Nationale, Cʼest pour faire face à une telle si-
INSALUBRE DANS LES DOM 126 rue de lʼUniversité 75007. tuation que la proposition de loi de
Serge Letchimy propose un en-
La proposition de loi (PPL) de Il sʼagira dʼune part de faire le point semble de mesures législatives vi-
Serge Letchimy portant disposi- sur le contenu du texte à lʼissue de sant à mieux prendre en compte
tions particulières relatives aux cette séquence parlementaire, lʼhabitat insalubre dans lʼaction pu-
quartiers dʼhabitat informel et à la dʼautre part de revenir sur la suite blique en faveur du logement, le
lutte contre lʼhabitat indigne dans réglementaire qui sera donnée au
les départements et régions dʼou- rapport quʼil a rendu en septembre traitement de la question des oc-
tre-mer, sera examinée en se- 2009 sur la relance de la lutte cupants sans titre et du logement
conde lecture par lʼAssemblée contre lʼhabitat indigne et insalubre informel plus généralement. Dans
nationale le jeudi 9 juin en fin en Outre-mer et dont la PPL. ce but, Serge Letchimy propose
dʻaprès-midi. différentes mesures visant dʼune
En intégrant Mayotte et Saint Mar- part à assouplir les procédures ad-
Cette lecture devrait finaliser la tin, lʼhabitat insalubre concerne ministratives et règlementaires en
procédure parlementaire dʼadop- dans les départements et régions vigueur ; dʼautre part à donner la
tion du texte, puisque tant la com- dʼoutre-mer quelques 70 000 loge- possibilité aux opérateurs et auto-
mission parlementaire et le ments et 200 000 personnes, dès rités publiques de faire des opéra-
gouvernement se sont prononcés lors maintenues dans une situation tions de résorption de lʼhabitat
pour une lecture conforme de la de précarité inacceptable. Depuis
version issue du Sénat. plusieurs années, les opérations insalubre de véritables projets ur-
de résorption de lʼhabitat insalubre bains, susceptibles non seulement
Le député Serge Letchimy convie sont soit ralenties, soit bloquées du de contribuer à la production dʼha-
la presse à une conférence de fait dʼune inadaptation des procé- bitats décents mais aussi à la réin-
presse le lendemain, dures aux réalités locales. sertion de ces quartiers populaires
Vendredi 10juin, à 10h00, salle de dans la cité.
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5. ENVIRONNEMENT
MARTINIQUE : LES BOUES DE LA HONTE
EXEMPLE À NE PAS SUIVRE !
(NOUS PUBLIONS CET ARTICLE POUR ALIMENTER LE DÉBAT)
pulations dʼespèces mer ; elles diluent dans ce milieu
protégées. les métaux lourds et surtout le
TBT. Ce dernier est un puissant
Comment en est-on ar- toxique qui engendre des effets
rivé là ? Alors que le délétères sur lʼenvironnement
contrat de baie du car de nombreuses espèces vé-
Marin est en cours gétales et animales y sont sen-
dʼélaboration, que le sibles et à des doses
chantier naval du port infinitésimales. Lʼune des ré-
du Marin ne répond tou- ponses mesurables est la mas-
jours pas à la régle- culinisation des femelles de
mentation en vigueur, certaines espèces. Cela donne à
quʼil continue à déver- réfléchir quant à la raréfaction
ser dans la baie TBT et des espèces marines dans ce
métaux lourds quʼon pays.
ans son dossier de presse
D du mercredi 1er décembre
2010, France nature et
trouve dans les peintures anti-
salissantes dites « antifouling ».
Environnement titrait : « Boues Ce quʼil faut savoir, cʼest que lʼar-
Lʼarrêté préfectoral de 2007 in-
clue également le dragage de la
baie de Fort-de-France avec cla-
page et dispersion en mer de
de dragage : la Grande rêté préfectoral de fin 2007 a été boues contaminées. Le contrat
Omerta ». pris avec lʼaccord de Martini- de baie étant là encore en cours
Cette association nous expli- quais, lors dʼune séance de la dʼélaboration, cʼest une affaire à
quait en substance que lʼopéra- commission CODERST par suivre.
tion qui sʼest déroulée en ceux-là même dont le devoir et
avril-mai 2010 dans la baie du la responsabilité sont de proté- Mais que faire des boues de dra-
Marin est un exemple dʼagres- ger la Martinique de toutes les gage et autres déchets
sion révélateur du mépris sou- agressions à lʼenvironnement en toxiques ? Il existe des procédés
vent porté à la biodiversité et au tant que membres de cette com- de valorisation par dessiccation
milieu marin, mais qui, autorisée mission. des boues avec possibilité de les
par le préfet de la Martinique fin Ce quʼil faut savoir, cʼest que ces piéger (vitrification) pouvant per-
2007 en dépit des protestations boues semi-liquides ne sont pas mettre la fabrication de routes,
du maire de Sainte-Anne, de déversées mais dispersées en de bâtiments ou de parkings.
lʼASSAUPAMAR et de Mais il faut surtout
marins-pêcheurs, a que la volonté de
conduit au déversement protéger lʼenvironne-
en mer de tonnes de ment pour un déve-
boues contaminées par loppement durable
le TBT (tributylétain) et soit notre constante
polluées par des mé- préoccupation mal-
taux lourds. gré des choix finan-
Elle affirme ce que nous ciers quelquefois
savons tous : que cette difficiles.
baie renferme les der-
niers écosystèmes esti-
més parmi les moins Maurice MONTE-
pollués (lagons, her- ZUME
biers, massifs coral- Edouard JEAN-
liens). ELIE
Par ailleurs, cette baie Fédération des As-
constitue un haut lieu de sociations Agréées
plongée sous-marine Pour la protection
participant au dévelop- des milieux aqua-
pement du tourisme, tiques
dans cette zone classée La baie du Marin
en ZNIEFF gérée par le
Conservatoire du Litto-
ral et qui abrite des po-
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6. A TRAVERS NOS COMMUNES
VISITE DES SITES D’ASSAINISSEMENT
DU NORD-ATLANTIQUE
Samedi 28 mai, à lʼinitiative du Syndicat des Communes du Nord-Atlantique (SCNA), le président
du Comité de Bassin, le conseiller régional Daniel CHOMET, accompagné de son vice-président
Marcel DONGAR et de sa chargée de communication Véronique PAMPHILE (présidente de lʼAs-
sociation « Dlo Krystal », effectuait une visite des sites.
capacité de 1.500 EH
(Equivalent Habitants).
Ses résultats sont
conformes à la réglemen-
tation ; ses performances
épuratoires sont satisfai-
santes. Savoir que le
bourg du Gros-Morne
compte aujourdʼhui
10.765 habitants répartis
sur 28 km2. Seuls 5% de
la population du bourg
sont aujourdʼhui raccor-
dés au réseau collectif.
Les premiers résultats de
zonage font apparaître
que la station de Dénel ne
DANIEL CHOMET pourra en aucun cas sup-
porter les extensions du
e SCNA est un syndicat tion du PR de Basse-Pointe
L intercommunal œuvrant
sur la partie nord-atlan-
tique de la Martinique. Son ter-
pour 14.150 €, la construction
Step de Dénel pour 1.468.831
€, un marché à bons de com-
bourg ! Il serait nécessaire de
la porter à 3.000 EH pour pren-
dre en compte la future zone
de Bagatelle (environ 2.000 EH
ritoire, composé de 10 mande pour 124.208 €. à elle seule) puis à 4.500 EH
communes, sʼétend du Gros- lorsque lʼensemble du bourg
Morne à Grand Rivière à lʼex- Lʼassainissement non collec- sera raccordé. Dénel reçoit les
trême nord. tif, ce sont 14.822 installations effluents dʼune partie du Gros-
potentielles pour une popula- Morne (soit environ 500 EH) et
Lʼassainissement collectif, tion estimée à 38.742 habi- nʼest donc pas à sa charge
ce sont 18 stations dʼépuration, tants concernés. En 2009, 114 maximale. Or le foncier de la
34 postes de relèvement, 3.953 contrôles ont été réalisés, 202 STEP (STation dʼEPuration)
branchements, 4.020 abonnés, en 2010. En 2009, 5 installa- permet une extension de 1.500
489.971 m3 de volumes traités, tions ont été jugées conformes EH.
440.240 m3 facturés. En 2009, sur la totalité des installations
le prix dʼune facture annuelle neuves contrôlées (15 en La station du « hameau » de
type de 120 m3 dʼassainisse- 2010). Le SCNA dispose de Morne des Esses.- La com-
ment était de 236,18 € (hors trois stations relativement ré- mune de Sainte-Marie compte
eau potable, taxes et rede- centes au fonctionnement sa- 19.249 hts répartis sur une su-
vances). Les travaux réalisés tisfaisant (Bellevue à Trinité, perficie de 44,55 km2.
en 2009 permettent dʼaméliorer Dénel au Gros-Morne, Pointe Les réseaux publics dʼassainis-
les performances du service, bénie à Sainte-Marie). sement couvrent une grande
notamment à la zone artisanale partie du bourg ; ils rejoignent
de Pain de Sucre (étude préa- La station de Dénel a été mise la station de Pointe Bénie
lable de 3.999 €), avec la créa- en service en 2010 avec une
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7. A TRAVERS NOS COMMUNES
(9.900 EH), la plus importante
du syndicat. Le quartier de
Morne des Esses est situé sur
les hauteurs et rassemble envi-
ron 1.700 hts sur lʼensemble et
environ 850 au centre. Le rac-
cordement à la STEP de Pointe
Bénie nécessiterait plus de 7
km de réseaux munis de plu-
sieurs postes de refoulement.
Ce scénario est assez peu réa-
liste à cause des difficultés
techniques quʼil engendrerait.
Actuellement, ce bourg nʼest
desservi par aucun réseau ; les
eaux usées sont le plus sou- Station d'épuration dans le Nord
vent déversées dans les cani-
veaux, provoquant des zones ment de nouvelles habitations au SZCNA pour Dénel ; les tra-
de stagnation dʼeau, des dé- au Lorrain et la reprise de la vaux à cette station sont finan-
versements sur la voie pu- charge arrivant actuellement à cés à 95% (85% FEADER,
blique, avec un risque réel Sous-Bois. 10% ODE) pour le doublement
pouvant affecter la salubrité pu- de sa capacité (de 1.500 à
blique et lʼenvironnement. Cette visite des sites sʼest donc 3.000 EH).
Outre son éloignement du déroulée en présence dʼélus 2 M € iront au doublement de
bourg principal, ce quartier des communes concernées, la station du Carbet via le
conjugue dʼautres difficultés ; notamment dʼAlbert ZEPHIRIN, SCCNO [Syndicat des Com-
lʼobjectif du syndicat, à terme, maire du Gros-Morne, qui mar- munes de la Côte Nord-
est la construction dʼun réseau quait sa satisfaction de la prise Ouest] ; ces travaux
devant raccorder les rive- en compte pare le syndicat et permettront de ne pas aug-
rains… dans les meilleurs dé- la présidence du Bassin de menter le prix de lʼeau. 1,8 M €
lais. toutes les problématiques affé- sont disponibles pour les tra-
rentes à lʼassainissement col- vaux sur les réseaux au Prê-
La station de Sous-Bois au lectif et non collectif ; des cheur.
Lorrain.- Mise en service en techniciens du SCNA, de Mme La réalisation est confiée à
1986 pour une capacité nomi- MORIN, qui reconnaît le carac- lʼAgence des 50 pas qui, une
nale de 2.000 EH, depuis 2009, tère pédagogique de ces initia- fois terminés, en transférera la
ses performances épuratoires tives afin « de rendre compte gestion à la SCCNO. Nous
sont mises à mal par un sys- de la situation des sites et de sommes en phase dʼétudes
tème dʼaération défaillant. se situer au plus près des élus
pour un début des travaux en
Deux analyses sur dix sont non et des administrations. Cʼest
2012 et une mise en service en
conformes en 2010 ; la station une remise à plat de toute la
fin dʼannée ».
est en surcharge. Lʼévolution politique antérieure qui respon-
de la population et les raccor- sabilise bien mieux tout un cha-
De lʼavis de tous, de telles vi-
dements envisagés dans les cun ».
sites, très instructives, sont à
années futures conduisent à la
renouveler.
nécessité de réhabiliter cette Pour M. Stéphane DEHEUL,
station en augmentant sa ca- de la DAAT (gestionnaire des
pacité. Il est envisagé de fonds du FEADER pour lʼassai-
construire une station de 4.000 nissement et lʼeau potable) « 2 Serge SOUFFLEUR
EH afin de prévoir le raccorde- millions dʼeuros sont dévolus
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8. HISTOIRE VECUE
« La grande vadrouille » d’Hector BALTHAZAR
ʼexpression est dʼAr- madras créole , souvenirs dʼun
L mand Nicolas qui,
avec Maurice Dar-
sières, a présenté le petit
nonagénaire martiniquais » (93
ANS), est un livre original, li-
vrant une épopée tragi-co-
livre dʼHector Balthazar, ce mique dʼun groupe antillais
vendredi 3 juin à 18 heures dʼappelés, mobilisés au Fort
à lʼhôtel La Batelière. Gerbault, puis envoyés en
France ( 1939-41), une quin-
Nous avons dit « petit zaine de copains de toutes ori-
livre », petit car il ne com- gines sociales, de toutes
porte que 80 pages, mais si couleurs, qui sont « bringueba-
riche de ce témoignage rare lés », au gré dʼaventures plus
sur une époque de notre ou moins rocambolesques.
Histoire, que lʼon connaît Livre unique et séduisant :
peu, mais si agréable à lire, procurez-le vous, au plus vite
par ce style simple et natu- et « Bon appétit », lecteurs !
rel, spontané, mais non
dénué dʼhumour.
« Des bandes molletières au J.D.
HOMMAGE
SOUVENIR DE ROLAND SUVELOR
« L’ORANGERIE»
A lʼOrangerie Je lʼentends tantôt portée par blanche
où tu demeures couvert du feu le chant, Et à chaque vocable martelé,
des algues, tantôt bouleversée par la fu- Je mʼenfonce dans la beauté
frère absent des îles, reur, de ces hauts et spacieux pa-
je te retrouve, tantôt se taisant pour donner rages.
Roland. au silence sa naturelle force.
Voici mes feuillets de roses Je lʼentends sʼarrêtant dans Oh ! Il y a longtemps, bien
premières cette clairière du « Cahier » longtemps,
Quʼavec maladresse où les forêts obscures, les dé- et tout ce feu de la parole
Je tʼoffre mentielles vagues, allumé dans cette demeure
Moi le poète de 16 ans les éruptions sans cesse re- au bord de ma jeunesse,
à toi lʼéveilleur de talent. nouvelées tous ces oiseaux qui volaient
Voici mes feuillets empruntent un instant lʼallure en rêve
mouillés de mer, enflammés de lʼélégie. fuyant ces brisures de lunes
de révolte, tristes,
hostiles aux plus dociles Je lʼentends par la voix de Cé- toutes ces voiles du bel âge au
formes. saire fil de la mer,
me présenter Toussaint jʼaurais voulu les voir et les en-
Jʼentends ta voix grave et juste captif dans sa petite cellule du
me réciter Michaux, Artaud, Jura tendre encore
Rimbaud et Perse, que la neige, implacable geô- pour donner à ma vie cette lé-
tous ceux qui en marche lier, gèreté dʼune aile dans le
consolident, refusent, ensor- double de barreaux blancs. matin.
cellent et fondent. Je lʼentends frémir au vol
De lʼépervier blanc de la mort Henri CORBIN
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9. AGRICULTURE
LES AGRICULTEURS DU NORD ATLANTIQUE
S’INTERROGENT ?
Compte rendu de réunion Vendredi 27 Mai 2011 BASSE-POINTE
Dossier préparé par André Tisserand
La problématique Les producteurs de vivriers et ma-
de la chlordécone. raichers insistent sur la nécessité
Lʼagriculture bio- de disposer du foncier et du soutien
logique comme al- financier pour continuer les cultures
ternative. traditionnelles qui sont à la base de
Le Plan de Re- notre sécurité alimentaire.
lance dʼurgence de Tour à tour, les Elus Régionaux ont
la Région. exposé les orientations et objectifs
La difficulté pour de la nouvelle majorité Régionale
la mobilisation des conduite par le Président LET-
Fonds Publics no- CHIMY.
tamment Fonds Eu-
ropéens. LE PLAN DʼURGENCE REGIO-
Une partie de lʼassistance. Le Développe- NAL POUR LʼAGRICULTURE :
ment de nouvelles 5 MILLIONS DʼEUROS EUROS.
DES PARTICIPANTS SANS « techniques comme
LANGUE DE BOIS » les cultures sous serres en hydro- Ce Plan vient sʼajouter au budget
ponie, avec les risques de déstabi- annuel consacré au secteur Agri-
A la demande des agricul- lisation des producteurs actuels… cole. Il a été conçu en partenariat
teurs de Basse-Pointe, une rencon- Le déclassement des terres agri- avec la profession et fait lʼobjet
tre a été organisée par Marie coles par les Maires. dʼune présentation à MADIANA. Il
Thérèse CASIMIRIUS et le Balisier Le projet dʼaéroport à Basse- comporte quatre volets :
du Grand Nord le 27 Mai, à la salle Pointe. 1.400.000 dʼeuros : sous forme
des fêtes de Basse-Pointe. Etaient de subventions directes destinées
présents : DES AGRICULTEURS DÉSABU- à la relance des productions végé-
Les Conseillers Régionaux SÉS, ABANDONNÉS !! tales.
Membres de la commission Agricul- 2.000.000 dʼeuros : prêts de
ture : José MAURICE (président), Un sujet de discussion a retenu lʼat- campagne pour la relance de la
Fred LORDINOT et Marie Thérèse tention de lʼensemble des partici- production animale.
CASIMIRIUS. pants : la faible mobilisation des 1.000.000 dʼeuros : prêts à desti-
Le Conseiller Général Luc professionnels du secteur agricole nation des organisations de pro-
De GRANDMAISON, Président de dans la défense de leurs intérêts ducteurs.
la commission agriculture. collectifs. Pour certains la faible 600.000 euros : prêts visant à
Le Maire de Basse-Pointe, mobilisation sʼexplique par le dé- préfinancement des investisse-
André CHARPENTIER. couragement des agriculteurs qui ments que doivent réaliser les ex-
Deux représentants de la ont le sentiment dʼêtre abandonnés. ploitants agricole.
SAFER : Robert CATHERINE (di- Par le fait aussi de lʼexistence dʼune Ce plan de relance dʼurgence
recteur) et Jean-Pierre BERNARD poignée de « spéculateurs »dont la cherche à répondre aux importants
(collaborateur). seule motivation est le profit immé- enjeux auxquels le secteur agricole
Un représentant de lʼAER, diat au mépris de toute autre consi- doit faire face : Apporter à la popu-
dération. Les agriculteurs se sont
Alex SAINT-ALBIN. montrés sensibles à la démarche lation martiniquaise lʼalimentation
Un représentant de lʼAS- des Elus Régionaux et Départe- saine et diversifiée qui lui est indis-
SAUPAMAR, Arthur TREBEAU. mentaux présents sur le terrain pensable, tout en sʼadaptant à
La rencontre, très animée pour un échange courtois mais lʼévolution des modes de consom-
sʼest terminée par un pot de lʼamitié sans concession. mation et en préservant la biodiver-
offert par les membres du BALI- Juvénal REMIR (codema) a fustigé sité et la durabilité de cette activité
SIER du GRAND NORD. lʼattitude des spéculateurs qui sa- économique.
crifient sans vergogne les terres
Les Agriculteurs présents ont expri- agricole à des fins spéculatives, en LA COMMISSION DEPARTEMEN-
més leurs attentes et leurs inquié- privilégiant les centrales solaires TALE POUR LʼAMENAGEMENT
tudes quant au devenir de leur plutôt que les productions agricole. FONCIER
profession. Plusieurs thèmes ont On lʼa vu à Sainte Marie avec la
été abordés. complicité dʼun adjoint municipal dit Le Directeur de la SAFER a ap-
La demande de Foncier et les dif- agriculteur et à Ducos aussi. porté des éléments dʼinformation
ficultés à y accéder. REMIR, attire lʼattention des Elus sur la CDAF.
Lʼexistence de nombreuses présents sur le détournement des Le Président Luc deGRANMAISON
terres en friches. subventions accordées. Des sub- a indiqué quʼun dispositif dʼinforma-
La construction de centrales so- ventions qui ne débouchent pas sur tion à un double niveau sera mis en
laires photovoltaïques sur terres lʼaugmentation des productions. place par le CONSEIL GENERAL
agricoles au Nord Atlantique. dès le mois de juin.
Le Progressiste - Page 9 - mercredi 8 juin 2011
10. AGRICULTURE
les Elus sur la politique Régionale.
Une réponse claire a été donnée :
Vote dʼune Motion à lʼunanimité
rejetant la construction de centrales
solaires sur sols agricoles.
Négociation avec les communes
concernées pour les projets déjà
validés.
Réalisation en cours dʼun
schéma Régional de lʼAir, de lʼEner-
gie et du Climat.
Etude sur le potentiel Photovol-
taïque existant en Martinique : 2200
ha de toitures disponibles. Les sols
SAINTE MARIE OU LʼART DE MASSACRER DES TERRES AGRICOLES !!! agricoles doivent garder leur voca-
tion agricole.
Lʼobjectif est de rendre opération- été réalisé par le CONSEIL GENE- Possibilité pour le Conseil Régio-
nelle la CDAF afin de remettre en RAL. nal dʼester en justice pour faire res-
culture au plus tôt une partie des pecter les prescriptions du Schéma
terres en friches : estimées entre CENTRALES SOLAIRES SUR dʼAménagement Régional (SAR)
15.000 et 18.000 ha. SOLS AGRICOLES protégeant les terres agricole.
Lʼaction prévue sur le recensement Mise en révision du SAR pour pé-
des terres en friches dans le Plan Le représentant de lʼASSAUPA- renniser notamment les sites agri-
Chlordechone 2008-2010 nʼa pas MAR, Arthur TREBEAU a interpellé coles encore disponibles.
LES AGRICULTEURS ONT DROIT suivantes : que par de nombreux coopérateurs.
A LA VERITE Y a-t-il un pilote dans lʼavion ? Sʼagit- Nous réaffirmons, dʼautre part,
il donc dʼune difficulté structurelle, la position émise par le collectif des
A lʼOPAM (Organisation Patriotique conjoncturelle, ou de mauvaise ges- organisations syndicales OPAM,
des Agriculteurs Martiniquais) nous tion des dirigeants ? Lʼintérêt des pe- CDMT, CSTM, UGTM qui alertait sur
considérons quʼune résolution dura- tits producteurs a t-il été sauvegardé les menaces pesant sur lʼagriculture
ble de nos problèmes exige que nous ? Nʼa-t-on pas cherché à pousser vo- de diversification.
fassions la clarté sur lʼorigine des dif- lontairement le producteur à fuir sa Une chose est sure, la velléité de cer-
ficultés des producteurs. coopérative en créant une situation tains lobbies dʼécarter à terme les pe-
A quoi donc est due la dégradation plus que chaotique? tits producteurs du contrôle du
de la situation financière de la SO- A qui profite cette dégradation groupe SOCOPMA, outil essentiel à
COPMA qui jusquʼalors était recon- de la situation de cette coopérative ? lʼécoulement et à la transformation de
nue comme un fleuron de la caraïbe Le recrutement d'un directeur leur production, donc à leur survie,
? tant réclamé par le personnel et les est une réalité.
- Au fait que les collectivités ne la coopérateurs mais concrétisé depuis LʼOPAM considère que des mesures
paient pas correctement ? Absolu- peu, sera t'il salutaire pour sauvegar- dʼurgence doivent être prises, dans le
ment pas ! Lʼencours global des col- der l'outil ? Nous souhaitons qu'il prolongement de la table ronde orga-
lectivités est de moins de 450.000 réussisse dans l'intérêt de l'agricul- nisée par le Conseil Régional. Pour
euros. Et Ceux qui se cachent der- ture. la SOCOPMA et les autres coopéra-
rière cet argument annoncent un chif- LʼOPAM a toujours accompa- tives qui nous ont interpellés, la solu-
fre trois fois supérieur pour fausser gné les agriculteurs dans la lutte pour tion passe par un partenariat
lʼappréciation des producteurs. Il leurs revendications et considère que impliquant les collectivités et ceci
nʼest pas juste de faire des collectivi- la défense de leurs intérêts exige la dans le cadre dʼun contrat dʼobjectif.
tés des boucs émissaires surtout plus grande transparence. Nous
quand il y a une urgente nécessité de avons un devoir de vérité vis-à-vis OPAM
les associer au sauvetage de lʼoutil. des producteurs et de la population 17/ 05/2011
- La faute revient-elle aux « politiques qui consomme nos produits pour bé- Lʼimplication du CONSEIL REGIO-
» ? Absolument pas ! néficier du large soutien que nous at- NAL dans le Plan Chlordechone
A LʼOPAM, nous considérons que tendons.
cela relève de la démagogie de fusti- A lʼOPAM, nous constatons 2011-2013
ger les politiques quand cela nous ar- que, malgré les nombreuses alertes, Le Président du Conseil Régional
range. Avoir une attitude de les dirigeants de la SOCOPMA nʼont Serge LETCHIMY a clairement af-
dénigrement systématique à lʼégard pas mesuré la gravité de la dégrada- firmé que :
des politiques cʼest ne pas faire tion de la situation administrative fi- - La Région Martinique souhaite un
preuve de responsabilité et conduire nancière et organisationnelle de la Co-pilotage du Plan avec lʼETAT.
les agriculteurs dans une voie erro- coopérative, et nʼont pas pris à temps
née et sans issue! les mesures correctives constam- - Lʼindemnisation et la Remédiation
Les vraies questions à poser pour ment préconisées, tant par les ins- sont une priorité.
comprendre les difficultés sont les tances représentatives du personnel, - Le Développement des productions
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11. FRANCE
LE GRAND DEBALLAGE ?
« Affaires » Dominique STRAUSS-KAHN, Georges TRON, Luc FERRY… L’opinion française, bien façonnée par
un emballement médiatique en folie, a trouvé de nouveaux feuilletons presqu’à hauteur des séries améri-
caines pour oublier ses problèmes quotidiens ! La vie sexuelle des hommes politiques a remplacé la suspi-
cion légendaire sur les prétendues malversations des « tous pourris ». Pourra-t-on ainsi tenir « tout l’été » ?
« Not guilty » (non coupable) a portunes ?) de deux anciennes cette accusation en apparence
plaidé ce lundi lʼancien directeur collaboratrices de sa mairie de gratuite fera –comme dirait
général (et non président !) du Draveil (Essonne) pour attou- Jacques Chirac- « pschitt ».
Fonds Monétaire International chements à caractère sexuel par Oubliés, là aussi, les dégâts pro-
(FMI) Dominique STRAUSS- le biais de massages de pieds ! voqués par la suppression
KAHN (ancien ministre des Fi- Lʼaffaire –sʼil y en a une- prête- chaque année de milliers de
nances socialiste) aux sept rait à sourire si elle ne tendait à postes dʼenseignants et de per-
chefs dʼaccusation qui lui sont révéler –comme disent les me- sonnels des lycées, collèges et
reprochés, ouvrant ainsi un cycle dias- une « libération de la pa- universités, la diminution pro-
de comparutions (la prochaine role », les présumées victimes grammée des possibilités de
est prévue le 18 juillet) devant trouvant ainsi le courage de dé- postes mis aux concours, lʼac-
déboucher à terme (dans 3 noncer de possibles harcèle- centuation des difficultés journa-
mois ? 6 mois ? un an ?) sur un ments. lières dʼexercer un métier de
procès hyper-médiatisé. Le nou- plus en plus déconsidéré.
vel avocat (noir) de la plaignante Oublié le rôle (lui aussi pré-
et présumée victime, Mme Nas- sumé ?) du ministre UMP dans Toute cette agitation médiatique
sifatou DIALLO (femme de mé- lʼaccentuation du démantèle- sur des affaires de mœurs nʼau-
nage guinéenne) est décidé à ment de la Fonction Publique, rait-elle pas en fin de compte
« se payer » un grand ponte de avec le non-remplacement dʼun comme conséquence dʼeffacer
la finance internationale en por- fonctionnaire sur deux partant à de la mémoire des Français
tant lʼaffaire sur le terrain ma- la retraite et lʼétranglement pro- leurs conditions de vie et de tra-
chiste et racial et obtenir pour sa gressif des services offerts au vail en détournant leur attention
cliente de substantielles indem- public. vers des péripéties qui ne les
nités. concernent que très modéré-
Oubliés les prêts du FMI à des Luc FERRY, lui, nʼest pour lʼins- ment ?
Etats en quasi-faillite (Portugal, tant accusé de rien. Sauf que le
Grèce… sans oublier les ra- flamboyant philosophe-chroni-
vages socio-économiques queur télévisuel, ex-ministre
conséquents en Amérique latine, UMP de lʼEducation Nationale,
particulièrement en Argentine) à familier des formules à lʼem- Daniel COMPERE
lʼaide de plans de sauvetage aux porte-pièce, sʼest mis à « balan-
conditions drastiques qui les en- cer » à la télévision des
foncent chaque jour un peu plus accusations de pédophilie à lʼen- P.S. : Cʼest à dessein que nous
dans la récession au prétexte de contre dʼun haut personnage de nʼassortissons cet article dʼau-
leur maintenir la tête hors de la République quʼil sʼest bien cune photo pour ne pas partici-
lʼeau. gardé de nommer ou aider à re- per au « lynchage » de
connaître tout en « révélant » personnes qui, jusquʼà preuve
Georges TRON, Secrétaire que les plus hautes sphères de du contraire, sont présumées in-
dʼEtat à la Fonction Publique, a lʼEtat étaient au courant. Déra- nocentes.
été contraint de démissionner du page incontrôlé ? Entendu par la
jour au lendemain du gouverne- justice, lʼintéressé nʼa rien dit de
ment à la suite de plaintes (op- plus et lʼon peut penser que
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12. LES LUNDIS DU PARTI
PROGRAMME : APRÈS LʼAGRICULTURE LE 6 JUIN
LUNDI 13 JUIN :
Pas de réunion (Pentecôte)
LUNDI 20 JUIN :
La réforme de la formation, avec Daniel
ROBIN
LUNDI 27 JUIN :
La réforme du tourisme, avec Karine
ROY-CAMILLE
Daniel ROBIN
Karine ROY-CAMILLE
Vous souhaitez adhérer au Parti Progressiste Martiniquais ?
1. Téléchargez le bulletin d’adhésion :
imprimé par nos soins - maquette TONIPRINT 0596 57 37 37
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2. Complétez-le
3. Renvoyez-le à : PPM – Ancien réservoir de Trénelle – 97200 Fort-de-France
ou par Mail à contact@ppm-martinique.fr
Visitez le site du PPM :http://www.ppm-martinique.fr
COMITÉ DE RÉDACTION : Appel du « Progressiste » aux Militants, aux sympathisants, à tous les Démocrates qui lui ont toujours
fait confiance.
Daniel COMPERE « Le Progressiste », organe du Parti Progressiste Martiniquais, a besoin de l’aide matérielle,
Jeannie DARSIERES intellectuelle de tous les militants, démocrates et sympathisants. Nous les remercions d’envoyer leurs
dons (à l’ordre du PPM), leurs articles et leurs suggestions au siège du PPM :
Didier LAGUERRE - Ancien Réservoir de Trénelle - Fort-de-France.
Directeur de la Publication : Daniel COMPERE
Laurence LEBEAU d.compere@only.fr
Serge SOUFFLEUR Téléphone du siège du PPM : 0596 71 88 01
Site Internet : www.ppm-martinique.fr
Victor TISSERAND N° de CPPAP : 0511 P 11495
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