1. Mesure et enjeux des cessions de TPE,
des repères pour repenser la politique publique
sur la cession-transmission
Conférence de presse, le 1er
juin 2017
Alain Tourdjman & Thomas Le Dret
2. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 2
Sommaire
1. Méthode et mesure, au-delà des idées
reçues
2. Cession-transmission, une équation
complexe pour les TPE
3. Revisiter la cession-transmission des
entreprises françaises
Pour plus d’informations
3. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 3
1.1 Une démarche originale
Plus de 45 000 cessions de TPE sociétés commerciales en 2014
Une démarche d’observation du réel
> Une mesure et non pas une estimation
> Pas de biais d’analyse ex-post lié à des hypothèses d’estimation (l’âge)
Un véritable dénombrement
> Sur un univers offrant la capacité à identifier exactement les entreprises
concernées (secteur, localisation, forme juridique, âge du dirigeant…)
> Une approche restrictive par le périmètre et les modalités
• Le choix de l’univers des seules TPE sous forme de société commerciale
• Soit 1,7 million d’entreprises privées sur près de 4 millions
• Sans prise en compte des cessions par holding, ni des changements de
dirigeant-actionnaire
> 45 761 opérations en 2014
• 38 146 annonces légales de cession et de changement d’actionnaire
principal
• 7 615 transmissions intrafamiliales
> Une sous-estimation de l’ordre de 25 % ?
4. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 4
1.2 Une économie générale de la « cession /
disparition » différente de celle des PME
Un taux de cession de 2,7%, moitié moindre que celui des PME
Un taux de disparition de 5,9 %, double de celui des PME
5. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 5
1.3 Au-delà des idées reçues…
L’âge n’est pas le critère principal, la taille prévaut
Plus de 80% des opérations interviennent avant 60 ans et le taux de cession
baisse après 65 ans
Source : données Experian pH, calcul et analyses BPCE
6. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 6
1.3 Au-delà des idées reçues…
Mort naturelle ou cession, un arbitrage par la taille
La cession ne l’emporte sur la « mort naturelle » qu’au-delà de 3 salariés, mais
la situation varie selon les secteurs
Source : données Experian pH, calcul et analyses BPCE
7. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 7
1.4 Les deux générations de la cession-transmission
Quadras et sexagénaires : deux profils de cédants différents
Les sexagénaires, des créateurs impliqués
> Leur principal objectif professionnel est la cession-transmission
• Leurs motivations : le passage à la retraite et l’usure du métier
• Mais un certain scepticisme sur la cession : 51 % la jugent difficile, 44 % ne
comptent pas sur leur patrimoine professionnel pour la retraite
> Aux deux tiers, des créateurs attachés à leur entreprise
• La qualité du repreneur et la pérennité de l’activité, principaux critères pour la
cession avec une forte préoccupation pour les capacités du repreneur
• Le maintien du savoir-faire et de la réputation peuvent justifier une baisse de prix
Les quadragénaires, des repreneurs ouverts à la cession
> Leur principal objectif est de mener à bien leur projet d’entreprise
• Mais 62 % sont prêts à céder le cas échéant par opportunité, lancement d’une
nouvelle activité ou usure du métier
> Davantage attachés à l’esprit d’entreprise
• Plus sensibles aux facteurs « prix » et « fiscalité » de la transaction, ils comptent
avant tout sur leur patrimoine pour la retraite
• Ils sont plus ouverts sur le type de repreneur mais restent très sensibles à sa qualité
8. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 8
1.5 De fortes disparités sectorielles
Des modes de renouvellement variés
9. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 9
1.6 De fortes disparités territoriales
Des modes de renouvellement variés
En Basse Normandie, Bretagne, Aquitaine, Languedoc-Roussillon,
Provence-Alpes-Côte d’Azur ou Rhône-Alpes, les taux de cession sont
supérieurs à 3%
Les départements dotés
d’une grande métropole,
comme Paris, le Nord, le
Bas-Rhin, les Bouches-
du-Rhône, la Haute-
Garonne, la Gironde ou
Loire Atlantique, à
l’exception notable du
Rhône, présentent des
taux de cession de TPE
inférieurs à la moyenne
> le taux de création de
TPE y est parmi les plus
élevés et la création se
substitue à la cession
10. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 10
Sommaire
1. Méthode et mesure, au-delà des idées
reçues
2. Cession-transmission, une équation
complexe pour les TPE
3. Revisiter la cession-transmission des
entreprises françaises
Pour plus d’informations
11. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 11
2.1 Une puissante aspiration à la cession
Les dirigeants de TPE sont très enclins à céder !
Si une proposition de reprise de
leur entreprise leur était faite, 59
% des patrons de TPE répondent
qu’ils envisageraient de vendre
27 % des dirigeants de TPE
disent vouloir céder à moins de
deux ans
> 57 % des plus de 60 ans !
En faisant une projection a
minima du noyau dur des
dirigeants souhaitant céder leur
entreprise, environ 9 % des TPE
seraient sur le marché
aujourd’hui, soit environ 155 000
entreprises
Appétence à la cession du dirigeant si
une proposition lui était faite
12. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 12
2.2 Un décalage entre intentions et réalisations
Le décalage est accentué aux âges les plus avancés
13. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 13
2.3 Une interrogation sur la cession et la retraite
Une prise en compte limitée du risque de non-reprise
Un fort scepticisme sur les droits à la retraite et la cession
> 45 % des moins de 55 ans ne comptent pas sur ces droits
> La possibilité de non-reprise en partie occultée
14. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 14
2.4 Une préparation très insuffisante
Même après 60 ans, seulement la moitié a commencé à agir
15. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 15
2.5 De nombreux freins à la cession
Le temps, la complexité et la valeur trop faible de l’entreprise
16. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 16
2.5 La quête du repreneur idéal, un autre frein
Malgré les difficultés, cette attente reste forte
Quels enjeux ? Quel repreneur ?
17. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 17
Sommaire
1. Méthode et mesure, au-delà des idées
reçues
2. Cession-transmission, une équation
complexe pour les TPE
3. Revisiter la cession-transmission des
entreprises françaises
Pour plus d’informations
18. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 18
3.1 TPE ou PME, une dimension humaine irréductible
… et un défaut d’appropriation limitent l’efficacité de la reprise
Une démarche complexe, des enjeux symboliques autant que financiers
> Pour les TPE, comme pour les PME, l’enjeu principal de la cession est de
trouver un « repreneur de confiance » et ensuite, pour les dirigeants âgés,
d’accompagner la reprise
> Pour les TPE, comme pour les PME, le profil du repreneur révèle la quête du
repreneur idéal… alter ego ou fils spirituel
Un défaut d’appropriation, des dispositifs mal maîtrisés : un échec
collectif ?
> Des freins communs représentatifs d’une réticence à s’engager et mauvaise
visibilité des dispositifs (manque de temps, complexité de l’opération, coût et
identification des conseils) une perte de temps très problématique
> Des freins en partie divergents qu’il faudrait adresser plus expressément : la
confidentialité et la perte de statut parmi les PME, la valeur insuffisante de
l’entreprise pour les TPE
> Un déficit de préparation préoccupant : environ 50 % des dirigeants de plus
de 55 ans se sont organisés
• Seulement 33% des dirigeants de PME et 17% des dirigeants de TPE de plus de 60
ans sont vraiment prêts
19. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 19
3.2 La transmission familiale des TPE et des PME
Une signification différente, une utilité commune en fin d’activité
30 % des opérations au-delà de 60 ans sont des transmissions familiales
Un modèle « opportuniste » pour les TPE et un modèle
« intergénérationnel » pour les PME
20. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 20
3.3 Le mythe des 60 000 cessions par an
Une « évaluation » vieille de 15 ans
Une approche globalisante de la cession-transmission
> Une évaluation établie alors que la France comptait 2,5 millions
d’entreprises contre 4 millions aujourd’hui
> L’extrapolation serait aventureuse : la quasi-totalité des entreprises
supplémentaires sont unipersonnelles, voire des auto-entrepreneurs
> Economiquement et socialement leur cession n’a pas la même portée,
voire le même sens
• Une cession de TPE engage 2,3 emplois
• Une cession de PME engage 27,3 emplois
• Une TPE a une probabilité de disparition double de celle d’une PME
• … et une probabilité de cession moitié moindre
Plutôt que de noyer / diluer la question de la cession-transmission
dans des grandeurs difficiles à suivre (et fallacieuses), ne vaut-il pas
mieux identifier, instaurer et suivre des priorités documentées ?
21. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 21
3.3 A minima 75 000 cessions par an
Des enjeux différenciés selon la taille
Environ 60 000 cessions de TPE pour 143 000 emplois en jeu
Environ 15 000 cessions de PME et ETI pour 1,1 million d’emplois en jeu
22. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 22
3.4 Le mythe des départs à la retraite
Une « évidence » invalidée par les faits
L’hypothèse antérieure, implicite mais déterminante, que les cessions
s’expliquent par le renouvellement démographique est erronée
5 éléments-clés à retenir
1.La taille de l’entreprise explique beaucoup mieux la probabilité de
cession que l’âge du dirigeant
2.Dans la pratique, les cessions au-delà de 60 ans sont minoritaires
TPE PME et ETI
23. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 23
3. Pour les TPE, il existe un rapport de 1 à 5 entre le noyau dur des
dirigeants de plus de 60 ans qui sont déterminés à céder et le nombre
d’opérations enregistrées
4. Deux types de conséquences du déficit de cessions en fin d’activité
• Le vieillissement des dirigeants de PME est le symptôme d’un déséquilibre
croissant entre les besoins de cession et les reprises effectives
• Pour les TPE, une recrudescence des morts naturelles en fin d’activité, elles
sont même majoritaires en-dessous de 3 salariés
5. L’illusion de la grande vague démographique des fins d’activité
• Le vieillissement des dirigeants de PME n’est pas la promesse implicite
d’une multiplication des cessions futures
• ce phénomène démographique est d’ores et déjà en cours mais il ne
provoque pas une accélération des cessions
3.4 Le mythe des départs à la retraite
Une « évidence » invalidée par les faits
24. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 24
3.5 Un fort déficit de reprises en fin d’activité
Un environnement finalement peu incitatif ?
Une dégradation du tissu productif d’ores et déjà à l’œuvre via le
sous-investissement des dirigeants âgés de PME et l’arrêt d’activité de
TPE à savoir-faire spécifique
En quoi et pourquoi, depuis plusieurs années, le système français
décourage cette cession-transmission en fin d’activité ?
>Une politique de soutien à la création qui crée une asymétrie en défaveur de la
reprise ?
• Un phénomène sensible dans les grandes métropoles
>Une prise de conscience trop tardive, une préparation insuffisante ?
>Un non-dit sur la non-reprise ?
25. CONFÉRENCE DE PRESSE | 1er
juin 2017 Alain Tourdjman & Thomas Le Dret 25
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Hinweis der Redaktion
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
Via pH Group, société spécialisée dans la gestion des données entreprises, les bases suivantes ont été utilisées : Info légale, qui recense les opérations ayant fait l’objet d’une annonce légale ; Corpfin, qui répertorie les transactions d’entreprises de plus de 750 k€ à caractère plus fréquemment financier ; la base « Evénements » de l’Insee, qui fournit notamment une mesure des cessions de holdings de PME ; enfin les bases « Associés » et « Entreprises » d’Altares, qui permettent d’identifier les associés et les dirigeants d’une PME.
Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
Via pH Group, société spécialisée dans la gestion des données entreprises, les bases suivantes ont été utilisées : Info légale, qui recense les opérations ayant fait l’objet d’une annonce légale ; Corpfin, qui répertorie les transactions d’entreprises de plus de 750 k€ à caractère plus fréquemment financier ; la base « Evénements » de l’Insee, qui fournit notamment une mesure des cessions de holdings de PME ; enfin les bases « Associés » et « Entreprises » d’Altares, qui permettent d’identifier les associés et les dirigeants d’une PME.
Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.
Dans la pratique, trois univers se juxtaposent :
des opérations « techniques », telles la création d’un holding ou l’ajustement du portefeuille d’activités,
des ventes en vue d’une réorientation en cours de vie active ou d’une valorisation du capital professionnel
et, enfin, les passages de relais en vue de la retraite.
Cette image de la cession-transmission n’est pourtant que le reflet d’une transformation profonde de l’organisation des PME et des représentations de leurs dirigeants.
Ainsi, la proportion de PME appartenant à un groupe est passée de 21% à 52% entre 1997 et 2009,
principalement du fait de l’émergence de « petits groupes »,
et 62% des PME de plus de 100 salariés appartiennent à un groupe doté d’un holding.
Cette mutation du tissu des PME explique la multiplication d’opérations qui dépassent le cadre traditionnel de la cession-transmission.
L’enquête menée auprès des dirigeants de PME permet d’appréhender un contingent de 14 000 à 20 000 entreprises dont le dirigeant souhaite céder dans l’année.
L’écart avec les quelque 12 000 cessions recensées est d’autant plus sensible que l’enquête sous-estime par construction les opérations « techniques ».
à cette différence quantitative entre les intentions de vendre et les cessions réalisées se juxtapose un décalage qualitatif :
les aspirations de cession, notamment à court terme, sont très liées à l’âge – 49 % des plus de 60 ans souhaitent céder leur entreprise d’ici à moins de deux ans contre 36 % des 55-59 ans et 18 % des 50-54 ans – alors que le taux de cessions effectives varie dans des proportions bien moindres avec l’âge.
Cela met l’accent sur le principal enjeu identifié par les dirigeants souhaitant céder à court terme : « trouver un repreneur de confiance ».
la sélection, et surtout l’identification des repreneurs potentiels, devient un enjeu essentiel et la première attente en matière d’accompagnement externe.
Alors que la fiscalité apparaît moins comme un obstacle et davantage comme un dispositif à optimiser,
L’importance accordée à la qualité de la relation et la capacité à forger une communauté d’esprit autour d’un projet semblent poser un grave problème d’ajustement qualitatif entre l’offre et la demande.
L’enquête menée auprès des dirigeants de PME permet d’appréhender un contingent de 14 000 à 20 000 entreprises dont le dirigeant souhaite céder dans l’année.
L’écart avec les quelque 12 000 cessions recensées est d’autant plus sensible que l’enquête sous-estime par construction les opérations « techniques ».
à cette différence quantitative entre les intentions de vendre et les cessions réalisées se juxtapose un décalage qualitatif :
les aspirations de cession, notamment à court terme, sont très liées à l’âge – 49 % des plus de 60 ans souhaitent céder leur entreprise d’ici à moins de deux ans contre 36 % des 55-59 ans et 18 % des 50-54 ans – alors que le taux de cessions effectives varie dans des proportions bien moindres avec l’âge.
Cela met l’accent sur le principal enjeu identifié par les dirigeants souhaitant céder à court terme : « trouver un repreneur de confiance ».
la sélection, et surtout l’identification des repreneurs potentiels, devient un enjeu essentiel et la première attente en matière d’accompagnement externe.
Alors que la fiscalité apparaît moins comme un obstacle et davantage comme un dispositif à optimiser,
L’importance accordée à la qualité de la relation et la capacité à forger une communauté d’esprit autour d’un projet semblent poser un grave problème d’ajustement qualitatif entre l’offre et la demande.
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
Via pH Group, société spécialisée dans la gestion des données entreprises, les bases suivantes ont été utilisées : Info légale, qui recense les opérations ayant fait l’objet d’une annonce légale ; Corpfin, qui répertorie les transactions d’entreprises de plus de 750 k€ à caractère plus fréquemment financier ; la base « Evénements » de l’Insee, qui fournit notamment une mesure des cessions de holdings de PME ; enfin les bases « Associés » et « Entreprises » d’Altares, qui permettent d’identifier les associés et les dirigeants d’une PME.
Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
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Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
Via pH Group, société spécialisée dans la gestion des données entreprises, les bases suivantes ont été utilisées : Info légale, qui recense les opérations ayant fait l’objet d’une annonce légale ; Corpfin, qui répertorie les transactions d’entreprises de plus de 750 k€ à caractère plus fréquemment financier ; la base « Evénements » de l’Insee, qui fournit notamment une mesure des cessions de holdings de PME ; enfin les bases « Associés » et « Entreprises » d’Altares, qui permettent d’identifier les associés et les dirigeants d’une PME.
Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.
Contrairement aux travaux antérieurs notre démarche n’est pas d’estimation mais bien de comptage d’opérations qui peuvent être considérées comme des cessions.
Sur le champ des PME et ETI
Le dénombrement des cessions-transmissions suppose d’avoir accès aux sources d’information permettant de mesurer aussi bien les cessions « simples », que les opérations à travers un holding, les ventes de titres ou les transmissions à titre gratuit.
Via pH Group, société spécialisée dans la gestion des données entreprises, les bases suivantes ont été utilisées : Info légale, qui recense les opérations ayant fait l’objet d’une annonce légale ; Corpfin, qui répertorie les transactions d’entreprises de plus de 750 k€ à caractère plus fréquemment financier ; la base « Evénements » de l’Insee, qui fournit notamment une mesure des cessions de holdings de PME ; enfin les bases « Associés » et « Entreprises » d’Altares, qui permettent d’identifier les associés et les dirigeants d’une PME.
Au-delà d’une quantification du phénomène qui diffère des techniques estimatives utilisées dans d’autres travaux, cette approche, sans prétendre à l’exhaustivité conduit à porter un regard direct et sans a priori sur le sujet. Elle offre, ainsi, une image de la cession-transmission à la fois complexe, voire peu conforme aux idées reçues, et représentative d’une forme de modernité des PME et de leurs dirigeants.