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Réséaux Eténdus ét
Réséaux d’Opératéurs
Les Réseaux
Dans ce rapport nous allons parler des différentes solutions de mise en œuvre de réseaux
étendus que sont les LS, Les Réseaux FR, ATM, MPLS et pour finir les Réseaux WLan avec
l’authentification Radius.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
1
AVANT-PROPOS
Pour la réalisation des travaux effectués dans ce document, je demande de bien vouloir
mettre en place le même environnement de travail. Nous allons travailler avec le logiciel
GNS3 sur lequel on trouve des commutateurs ATM et FR.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
2
SOMMAIRE :
I) Les Réseaux Etendus
1) Qu’est-ce qu’un Réseau Etendu ?
2) Terminologie de couche physique de réseau étendu
3) Commutation de Circuits
4) Commutation de Paquets
5) Les Solutions de Réseaux Etendus Disponibles
II) Les Réseaux FR (Frame-Relay)
1) Introduction
2) Présentation de Frame Relay
o Les équipements d’un réseau Frame Relay
o Les circuits virtuels
o Terminologie FR
o Configuration
3) Mise en Œuvre de FR
III) Les Réseaux ATM (Asynchronous Tranfert Mode)
1) Introduction
2) La Commutation de Cellules
3) Terminologie ATM
4) Configuration
5) Mise en Œuvre d’ATM
IV) Le WLan
V) Mise en Œuvre Wlan, Radius et Ldap
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
3
I) Les Réseaux Etendus
1) Qu’est-ce qu’un réseau étendu ?
Un réseau étendu est un réseau de communication de données qui fonctionne au-delà de la
portée géographique d’un réseau local.
Les réseaux étendus diffèrent des réseaux locaux sur plusieurs points. Tandis qu’un réseau
local connecte des ordinateurs, des périphériques et d’autres appareils au sein d’un bâtiment
unique ou dans une zone géographique limitée, un réseau étendu permet la transmission de
données sur des distances géographiques plus étendues. Par ailleurs, une entreprise doit
s’abonner auprès d’un fournisseur de services de réseau étendu pour pouvoir utiliser des
services de réseau d’opérateur de réseau étendu. Les réseaux locaux sont généralement
détenus par l’entreprise ou l’organisation qui les utilise.
Les réseaux étendus utilisent les installations fournies par un fournisseur de services, ou
opérateur, tel qu’une compagnie de téléphone ou de câble, pour connecter les sites d’une
organisation entre eux, les connecter aux sites d’autres organisations, à des services externes
ou à des utilisateurs distants. Les réseaux étendus transportent généralement divers types de
trafic, tels que la voix, des données et des images vidéo.
Les principales caractéristiques des réseaux étendus sont les suivantes :
 ils connectent généralement des périphériques séparés par une zone
géographique plus étendue que ne peut couvrir un réseau local;
 ils utilisent les services d’opérateurs, tels que des compagnies de téléphone
ou de câble, des systèmes satellite et des fournisseurs de réseau;
 ils utilisent divers types de connexions série pour permettre l’accès à la
bande passante sur de vastes zones géographiques.
2) Terminologie de couche physique de réseau étendu
Les réseaux étendus et les réseaux locaux ont pour différence principale qu’une
organisation ou une entreprise doit s’abonner à un fournisseur de services de réseau étendu
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
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tiers pour utiliser les services de réseau d’un opérateur de réseau étendu. Un réseau étendu
utilise les liaisons de données fournies par un opérateur pour accéder à Internet et connecter
les sites d’une entreprise entre eux, à des sites d’autres entreprises, à des services externes et à
des utilisateurs distants. La couche physique d’accès de réseau étendu décrit la connexion
physique entre le réseau d’entreprise et le réseau du fournisseur de services. La figure illustre
la terminologie communément utilisée pour décrire des connexions de réseau étendu
physiques, notamment :
 Équipement d’abonné (CPE) : périphériques et câblage interne situés chez
l’abonné et connectés via le canal de télécommunications d’un opérateur.
L’abonné est propriétaire de l’équipement ou le loue à son fournisseur de
services.
 Équipement de communication de données (DCE) : également appelé
équipement de terminaison de circuit de données (ETCD), l’équipement de
communication de données comprend des périphériques qui placent des
données sur la boucle locale. L’équipement de communication de données
fournit principalement une interface visant à connecter des abonnés à une
liaison de communication sur le nuage de réseau étendu.
 Équipement terminal de traitement de données (ETTD) : périphériques
de client qui transmettent des données depuis le réseau d’un client ou
l’ordinateur hôte pour une transmission sur le réseau étendu. L’équipement
terminal de traitement de données se connecte à la boucle locale grâce à
l’équipement de communication de données.
 Point de démarcation : point établi dans un bâtiment ou un complexe pour
séparer l’équipement du client de celui du fournisseur de services.
 Boucle locale : câble téléphonique de cuivre ou à fibre optique qui connecte
l’équipement d’abonné sur le site de l’abonné au central téléphonique du
fournisseur de services. La boucle locale est parfois appelée « last-mile ».
 Central téléphonique (CO) : installation ou bâtiment de fournisseur de
services local dans lequel des câbles téléphoniques locaux relient des lignes
de communications grande distance, entièrement numériques et à fibre
optique via un système de commutateurs et d’autres équipements.
3) Commutation de Circuits
Un réseau à commutation de circuits établit un circuit (ou canal) dédié entre des nœuds et
des terminaux avant que les utilisateurs puissent communiquer.
Par exemple, lorsqu’un abonné passe un appel téléphonique, le numéro composé sert à
définir des commutateurs dans les échanges effectués sur la route de l’appel, de telle sorte
qu’il existe un circuit continu entre l’appelant et l’appelé.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
5
4) Commutation de Paquets
Contrairement à la commutation de circuits, la commutation de paquets fractionne les
données de trafic en paquets acheminés sur un réseau partagé. Les réseaux à commutation de
paquets ne requièrent pas l’établissement d’un circuit et permettent à de nombreuses paires de
nœuds de communiquer sur le même canal.
 Circuits virtuels : Les réseaux à commutation de paquets peuvent établir
des routes via les commutateurs pour des connexions de bout en bout
spécifiques. Ces routes sont appelées des circuits virtuels. Un circuit virtuel
est un circuit logique établi au sein d’un réseau entre deux périphériques
réseau. Il existe deux types de circuits virtuels :
o Circuit virtuel permanent (PVC) : circuit virtuel établi de façon
permanente constitué d’un mode : le transfert de données. Les
circuits virtuels permanents s’utilisent pour effectuer des
transmissions de données constantes entre les périphériques.
o Circuit virtuel commuté (SVC) : circuit virtuel établi de façon
dynamique sur demande et qui se ferme une fois la transmission
terminée. La communication sur un circuit virtuel commuté
s’effectue en trois phases : l’établissement du circuit, le transfert des
données et la fermeture du circuit. La phase d’établissement
implique la création du circuit virtuel entre les périphériques
d’origine et de destination. Le transfert de données implique la
transmission des données entre les périphériques via le circuit virtuel
et la phase de fermeture du circuit implique le démantèlement du
circuit virtuel entre les périphériques d’origine et de destination.
5) Les Solutions de Réseaux Etendus Disponibles
Options de connexion de réseau étendu privé
Les connexions de réseau étendu privé incluent des options de liaison de communication
dédiée et commutée
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
6
Liaisons de communication dédiées
Une liaison point à point fournit un chemin de communication de réseau étendu préétabli
entre les locaux du client et une destination distante par l’intermédiaire du réseau du
fournisseur d’accès.
Liaisons de communication commutées
Les liaisons de communication commutées peuvent être à commutation de circuits ou de
paquets.
 Liaisons de communication à commutation de circuits : la commutation
de circuits établit de façon dynamique une connexion virtuelle dédiée pour
la voix ou les données entre un expéditeur et un récepteur. Avant que la
communication ne soit établie, il est nécessaire d’établir la connexion via le
réseau du fournisseur de services. Les connexions commutées analogiques
(RTPC) et les lignes RNIS sont des exemples de liaisons de communication
à commutation de circuits.
 Liaisons de communication à commutation de paquets : Dans ces
réseaux à commutation de paquets, les données sont transmises dans des
trames, des cellules ou des paquets libellés. Le relais de trames, ATM, X.25
et Metro Ethernet sont des exemples de liaisons de communication à
commutation de paquets.
Options de connexion de réseau étendu publique
Avec le développement de la technologie de réseau privé virtuel(VPN), Internet est devenu
une option peu coûteuse et sécurisée permettant de connecter des télétravailleurs et des
bureaux distants pour lesquels les garanties en termes de performances ne sont pas
essentielles. Les liaisons de connexion de réseau étendu Internet s’effectuent via des services
à large bande tel que DSL, modem câble et les connexions sans fil à large bande, et sont
associées à la technologie de réseau privé virtuel pour garantir la confidentialité sur Internet.
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Relais de trames (Frame Relay) :
FR est un protocole qui fonctionne au niveau de la couche liaison de données. Le relais de
trames n’implémente aucun contrôle d’erreur ou de flux. La gestion simplifiée des trames
entraîne une réduction de la latence et des mesures prises pour éviter l’accumulation des
trames sur les commutateurs intermédiaires permettent de réduire les phénomènes de gigue.
Le relais de trames offre des débits de données pouvant aller jusqu’à 4 Mbits/s, certains
fournisseurs proposant même des débits supérieurs.
Les circuits virtuels de relais de trames sont identifiés de manière unique par un DLCI, qui
garantit une communication bidirectionnelle entre le périphérique ETTD et un autre appareil.
La plupart des connexions de relais de trames sont des circuits virtuels permanents et non des
circuits virtuels commutés.
Le relais de trames fournit un débit partagé moyen pouvant transporter du trafic vocal et de
données. La technologie de relais de trames s’avère idéale pour connecter les réseaux locaux
d’entreprise. Le routeur du réseau local ne nécessite qu’une interface, même avec plusieurs
circuits virtuels.
ATM (Asynchronous Transfer Mode, mode de transfert asynchrone)
ATM (Asynchronous Transfer Mode, mode de transfert asynchrone) est capable de
transférer la voix, la vidéo et les données par des réseaux privés et publics. Elle est fondée sur
une architecture à cellules, et non une architecture à trames. Les cellules ATM présentent
toujours une longueur fixe de 53 octets. La cellule ATM de 53 octets contient un en-tête ATM
de 5 octets, suivi de 48 octets de données utiles ATM. Les petites cellules de longueur fixe
sont bien adaptées au transport du trafic vocal et vidéo, car ce trafic ne tolère pas les délais.
En effet, le trafic vidéo et vocal n’a pas à attendre la fin de transmission d’un paquet de
données de plus grande taille.
Conçue pour être hautement extensible, la technologie ATM peut prendre en charge des
vitesses de liaison de T1/E1 à OC-12 (622 Mbits/s), voire plus.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
8
ATM offre des circuits virtuels permanents et des circuits virtuels commutés, bien que les
PVC soient plus courants avec les réseaux étendus. Tout comme les autres technologies
partagées, ATM accepte plusieurs circuits virtuels sur une seule connexion par ligne louée
vers la périphérie du réseau.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
9
II) Les Réseaux FR (Frame-Relay)
1) Introduction
La technologie Frame Relay dispose des caractéristiques suivantes :
- Destinée à des équipements numériques haut de gamme et à haut débit.
- Fonctionne au niveau des couches 1 et 2 du modèle OSI.
- Utilise des circuits virtuels dans un environnement commuté.
- Technologie à commutation de paquets, et à accès multiples.
- L’ETTD et l’ETCD sont respectivement généralement le routeur client et
le commutateur de l’opérateur.
- Remplace des réseaux point-à-point, trop coûteux.
- Se base sur l’encapsulation HDLC.
- Utilise le multiplexage pour partager la bande passante totale du nuage
Frame Relay.
Les réseaux Frame Relay sont multi accès, dans ce type de réseaux plusieurs équipements
peuvent s’interconnecter et communiquer simultanément, de plus contrairement au LAN, les
broadcast de couche liaison de données ne sont pas diffusés à travers un réseau Frame relay
car les réseaux Frame Relay sont appelés Non-Broadcast Multiaccess (NBMA).
2) Présentation de Frame Relay
Les équipements d’un réseau Frame Relay
Frame Relay se charge de transporter les données entre l’ETTD (DTE: Equipement
Terminal de Traitement des Données) et L’ETCD (DCE: Equipement Terminal de Circuit des
Données);
L’ETTD correspond à la partie «client » de la communication c’est lui qui fournit les
données, c’est généralement un routeur. L’ETCD est la partie fournisseur c’est généralement
un commutateur, il se charge de délivrer les données fournies par l’ETTD à l’opérateur.
Frame Relay ne se charge pas de spécifier comment les données traverse le nuage de
l’opérateur.
Il faut savoir q’un réseau Frame Relay correspond à un ensemble de switch
interconnectés. Comme nous l’avons vu dans l’introduction, Frame Relay est souvent utilisé
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
10
pour interconnecter des réseaux LAN.
Considérons par exemple un LAN A connecté au routeur A (ETTD A) et un LAN B
connecté au routeur B (ETTD B); lorsque que l’ETTD A souhaite communiquer avec
l’ETTD B la communication se passe de la façon suivante :
1. L’ETTD A envoie la trame à l’ETCD A.
2. La trame est transmise à l’intérieur du nuage et passe de switch en switch jusqu’à ce
qu'elle arrive à L’ETCD B.
3. L’ETCD B transmet la trame à l’ETTD B.
Les circuits virtuels
Frame Relay relie deux DTE ou plus via une connexion appelée circuits virtuels. Les
circuits virtuels permettent une connexion point à point et point à multipoint.
Les circuits virtuels permettent d’avoir une connectivité vers chaque destination à partir
d’une connexion physique. Il existe deux types de circuits virtuels:
 les circuits virtuels permanents (PVC)
 les circuits virtuels commutés (SVC)
Circuit virtuel au travers d’un réseau commuté
- Les SVC (Switched Virtual Circuit)
Les SVC sont dynamiquement établis à la demande par l’envoi de messages de
signalisation dans le réseau et sont supprimés lorsque la transmission est terminée.
Les SVC ne sont pas très utilisés, les PVC sont préférés.
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11
- Les PVC (Permanent Virtual Circuit)
Un PVC est un circuit virtuel établi de manière permanente. Les PVC sont plus utilisés, ils
économisent de la bande passante associée à l’établissement du circuit et à son arrêt.
Terminologie FR
Bande passante et congestion dans un réseau Frame Relay
Généralement il existe plusieurs VC qui opèrent sur la ligne dédiée, les circuits virtuels
partagent la bande passante et chaque VC à un débit garanti pour l’acheminement des
données appelé CIR (Commited Information Rate). Lorsque des trames arrivent dans un
switch elles sont stockées dans un tampon en attendant d’être commutées. Si le réseau est
congestionné le commutateur place dans le champ adresse de la trame un bit ECN (Explicit
Congestion notification) afin de réduire le flux de trame jusqu'à ce la congestion soit
terminée. Il existe 2 types de bit ECN:
- FECN (Forward Explicit Congestion Notification) : le bit ECN est placé sur
une trame qui se dirige vers l’équipement de destination, pour indiquer
l’origine de la congestion.
- BECN (Backward Explicit Congestion Notification) : le bit ECN est placé
sur une trame qui se dirige vers l’équipement source, afin de lui demander de
réduire son débit d’envoi pour ne pas aggraver la congestion.
Les DLCI
Pour pouvoir distinguer chaque circuit virtuel entre le routeur (ETTD) et le
commutateur Frame Relay (ETCD) un identifiant est attribué à chaque VC appelé DLCI
(Data Link Channel Identifier).
Les DLCI ont une portée locale puisque l’identifiant renvoie au point situé entre le
routeur local et le commutateur auquel il est connecté. Les équipements placés à la fin
de la connexion peuvent identifier un même circuit virtuel par un DLCI différent.
Les DLCI identifient le Circuit virtuel en rouge
ARP inverse
Le protocole de résolution d’adresse inverse (Inverse Address Resolution Protocol, ARP)
obtient les adresses de couche 3 d’autres stations à partir des adresses de couche 2, comme le
DLCI dans les réseaux Frame Relay. Ce protocole est principalement utilisé dans les réseaux
Frame Relay et ATM, où les adresses de couche 2 des circuits virtuels sont parfois obtenues
par la signalisation de couche 2. Les adresses correspondantes de couche 3 doivent être
disponibles pour pouvoir utiliser ces circuits virtuels. Alors que l’ARP traduit les adresses de
couche 3 en adresses de couche 2, l’ARP inverse effectue l’opération dans l’autre sens.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
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Mappage dynamique
Le mappage d’adresse dynamique s’appuie sur l’ARP inverse pour résoudre l’adresse de
protocole réseau du saut suivant en une valeur DLCI locale. Le routeur Frame Relay envoie
des demandes d’ARP inverse sur son circuit virtuel permanent pour détecter l’adresse de
protocole du périphérique distant connecté au réseau Frame Relay. Le routeur utilise les
réponses obtenues pour compléter une table de mappage d’adresse en DLCI sur le routeur
Frame Relay ou sur le serveur d’accès. Le routeur établit et entretient cette table de mappage
qui contient toutes les demandes d’ARP inverse résolues, y compris les entrées de mappage
statique et dynamique.
Mappage statique
L’utilisateur peut décider de remplacer le protocole de résolution inverse dynamique par un
mappage manuel statique entre l’adresse de protocole du saut suivant et un DLCI local. Ce
mappage statique fonctionne comme la résolution inverse dynamique en associant une adresse
de protocole de saut suivant à un DLCI Frame Relay local. Vous ne pouvez pas utiliser le
protocole de résolution d’adresse inverse et une instruction de mappage pour le même DLCI
et le même protocole.
FRAD
Est un équipement d’accès Frame Relay (FRAD) qui agit en tant qu’ETTD. Le FRAD est
parfois appelé assembleur / désassembleur Frame Relay. Il s’agit d’un équipement dédié ou
d’un routeur configuré pour la prise en charge du protocole Frame Relay. Il se trouve dans les
locaux du client et se connecte au port d’un commutateur sur le réseau du fournisseur de
services. De son côté, le fournisseur de services interconnecte les commutateurs Frame Relay.
La signalisation LMI
La signalisation LMI (Local Management Interface) est un standard qui gère la connexion
et le maintien du statut entre l’ETTD et l’ETCD. Il existe trois types de LMI.
Le tableau suivant les présentes:
LMI Standard Lmi-type sur le routeur
Cisco Cisco Cisco
Ansi Ansi T1.617 Ansi
Ietf ITU-T Q933 a
LMI informe sur l’état des VC grâce à des " message status". Les VC peuvent avoir trois
états:
- Etat actif (active state) indique que la connexion est active et que les
équipements peuvent échanger des données.
- Etat inactif (inactive state) indique que la connexion locale au commutateur
frame relay fonctionne mais que la connexion du routeur distant au
commutateur Frame-Relay ne fonctionne pas.
- Etat supprimé (deleted) state indique qu’aucun LMI n’est reçu du
commutateur Frame Relay
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
13
La signalisation LMI fournit aussi une fonction de maintien en vie (Keepalive), si
une liaison entre le retour et l'ETCD à un problème, l’absence de keepalive signifie que le
lien est "mort".
Rafales
Le gros avantage de Frame Relay est de mettre à la disposition des clients ou de partager
entre eux toute la capacité inutilisée du réseau, en général sans coût supplémentaire.
Comme les circuits physiques du réseau Frame Relay sont partagés entre les abonnés, il
arrive souvent qu’un surplus de bande passante soit disponible. Frame Relay permet à des
clients d’accéder de manière dynamique à cette bande passante supplémentaire et d’envoyer
gratuitement des « rafales » de données supérieures à leur CIR.
La transmission en rafale permet à des périphériques d’emprunter, sans frais
supplémentaire, de la bande passante à d’autres qui n’en ont pas besoin temporairement. Par
exemple, si un circuit virtuel permanent 102 doit transmettre un gros fichier, il peut utiliser les
16 Kbits/s non utilisés par un autre circuit virtuel permanent 103. Un périphérique peut
transmettre avec succès des rafales de données dépassant le débit d’accès. La durée de la
rafale doit être courte, moins de trois à quatre secondes.
Différents termes sont utilisés pour décrire les débits de rafale, comme le débit garanti en
rafale (CBIR ou Committed Burst Information Rate) et le débit garanti en excès (Be ou
Excess Burst).
Les trames transmises à un débit supérieur au CIR sont identifiées par le bit d’éligibilité à
la suppression (DE ou Discard Eligible) dans l’en-tête de trame, ce qui indique qu’elles
peuvent être abandonnées en cas d’encombrement ou de bande passante insuffisante du
réseau. Les trames dans les limites du CIR négocié ne sont pas sujettes à l’abandon (DE = 0).
Les trames dont le débit est supérieur au CIR ont leur bit DE fixé à 1, ce qui les rend éligibles
à la suppression en cas d’encombrement du réseau.
Découpage d’horizon
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R1 est connecté à plusieurs circuits virtuels permanents par une même interface physique.
La règle de découpage d’horizon empêche donc R1 de réacheminer les mises à jour du
routage par la même interface physique vers d’autres routeurs distants situés sur un rayon
(R3).
La désactivation du mécanisme de découpage d’horizon peut paraître une solution simple,
car elle permet le réacheminement des mises à jour du routage par la même interface physique
d’où elles proviennent. Toutefois, seul le protocole IP permet de désactiver le découpage
d’horizon. Les protocoles IPX et Apple Talk ne le permettent pas. Le fait de désactiver le
découpage d’horizon augmente donc le risque de boucles de routage dans le réseau. Il pourrait
être désactivé dans le cas d’interfaces physiques à un seul circuit virtuel permanent.
L’autre méthode évidente pour résoudre le problème de découpage d’horizon consiste à
utiliser une topologie à maillage global. En revanche, cette solution est coûteuse car elle
requiert un plus grand nombre de circuits virtuels permanents. La meilleure solution consiste
à utiliser des sous-interfaces.
Sous-interfaces Frame Relay
Frame Relay peut partitionner une interface physique en plusieurs interfaces virtuelles
appelées sous-interfaces. Une sous-interface est tout simplement une interface logique
directement associée à une interface physique. Il est donc possible de configurer une sous-
interface Frame Relay pour chaque circuit virtuel permanent connecté à une interface
physique série. Les sous-interfaces Frame Relay peuvent être configurées en mode point à
point ou multipoint :
- Point à point : une sous-interface point à point établit une connexion par
circuit virtuel permanent à une interface physique ou à une sous-interface d’un
routeur distant. Dans ce cas, chaque paire de routeurs point à point réside sur
son propre sous-réseau et chaque sous-interface point à point ne dispose que
d’un identificateur DLCI. Dans un environnement point à point, chaque sous-
interface agit comme une interface point à point. En général, chaque circuit
virtuel point à point correspond à un sous-réseau séparé. Par conséquent, le
trafic des mises à jour du routage n’est pas soumis à la règle du découpage
d’horizon.
- Multipoint : une seule sous-interface établit plusieurs connexions de circuit
virtuel permanent à plusieurs interfaces physiques ou sous-interfaces sur des
routeurs distants. Toutes les interfaces participantes se trouvent dans le même
sous-réseau. La sous-interface fonctionne comme une interface Frame Relay
NBMA, de telle sorte que le trafic des mises à jour du routage est soumis à la
règle du découpage d’horizon. Tous les circuits virtuels multipoint
appartiennent généralement au même sous-réseau.
Configuration
Activation de l’encapsulation frame-relay
Définir la signalisation Lmi
Cette commande n’est plus nécessaire à partir de la version d’IOS 11.2 car le lmi type est
automatiquement géré.
routeur(config-if)#encapsulation frame relay [ietf|cisco]
routeur(config-if)# frame-relay lmi-type [ansi | cisco | q933a]
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
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Définir la bande passante
La bande passante est utilisée par certains protocoles de routage comme métrique (IGRP,
EIGRP).Il est donc nécessaire de la configurer et non garder les paramètres par défaut. La
commande à utiliser est :
Activer Inverse Arp
Par défaut inverse Arp est activé sur les routeurs cisco. Toutefois la commande pour
activer/désactiver Inverse ARP est la suivante
Configurer le mappage statique
Pour configurer le mappage statique il faut utiliser au mode de configuration des
interfaces la commande :
Protocole : identifie le protocole supporté (ip, ipx…).
Prochain saut : Correspond à l’adresse du prochain saut
dlci : Correspond au DLCI local
Broadcast : option qui autorise les broadcast sur le VC.
Configuration des sous-interfaces
Faire correspondre la sous interface à un DLCI en tapant la commande :
Au niveau de l’interface physique il ne faut pas configurer d’adresse IP par contre il faut
activer l’encapsulation Frame Relay.
Configuration Côté Operateur
Activer la commutation FR sur le Routeur
Le commutateur est le DCE
Transferer tout trafic entrant par l’interface serial 0/0/0 avec le DLCI 101 vers l’interface
S0/0/1 avec le DLCI 201
routeur(config-if)# bandwith valeur
routeur(config-if)# [no] frame-relay inverse Arp
routeur(config)# frame-relay map protocole prochain_saut dlci [broadcast]
routeur(config)# interface nom_insterface {numéro.sous-interface} {point-to-
point|multipoint}
routeur(config-subif)# ip address {adresse_ip}{masque de sous-réseau}
routeur(config-subif)# frame-relay interfaces-dlci {dlci} [ietf|cisco]
(config)#frame-relay switching
(config)# interface serial N°
(config-if)#clock rate n°
(config-if)#encapsultation frame-relay
(config-if)#frame-relay intf-type dce
(config-if)#frame-relay route 101 interface serial 0/0/01 201
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3) Mise en Œuvre de FR
- Topologie Hub and Spoke
Dans cette topologie, nous disposons d’un site central auquel viennent se connecter
plusieurs sites secondaire.
Remarque : Je vais utiliser directement un routeur avec un IOS contenant les
commandes de configuration du cœur du réseau pour cet exemple. Pour le reste on
utilisera les Switch FR et ATM disponibles sur le GNS3
CONFIGURATION DU SITE CENTRAL
hostname Site_Central
interface Serial1/0
no shutdown
encapsulation frame-relay
!
interface Serial1/0.102 point-to-point
ip address 192.168.1.1 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 102
!
interface Serial1/0.103 point-to-point
ip address 192.168.1.5 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 103
!
interface Serial1/0.104 point-to-point
ip address 192.168.1.9 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 104
CONFIGURATION DE BOGHE
hostname Boghe
!
interface Serial1/0
ip address 192.168.1.2 255.255.255.252
encapsulation frame-relay
frame-relay interface-dlci 201
no shutdown
CONFIGURATION DE NDB
hostname NDB
!
interface Serial1/0
ip address 192.168.1.6 255.255.255.252
encapsulation frame-relay
frame-relay interface-dlci 301
no shutdown
!
CONFIGURATION DE ATAR
hostname Atar
!
interface Serial1/0
ip address 192.168.1.10 255.255.255.252
encapsulation frame-relay
frame-relay interface-dlci 401
no shutdown
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Configuration du Cœur du Réseau (core)
1) Topologie Maillée Complète
Tous les sites sont interconnectés entre eux
Configuration du commutateur FR
hostname core
!
frame-relay switching
!
interface Serial1/0
encapsulation frame-relay
clock rate 64000
frame-relay intf-type dce
frame-relay route 102 interface Serial1/1 201
frame-relay route 103 interface Serial1/2 301
frame-relay route 104 interface Serial1/3 401
no shutdown
!
interface Serial1/1
encapsulation frame-relay
clock rate 64000
frame-relay intf-type dce
frame-relay route 201 interface Serial1/0 102
no shutdown
SUITE
!
interface Serial1/2
encapsulation frame-relay
clock rate 64000
frame-relay intf-type dce
frame-relay route 301 interface Serial1/0 103
no shutdown
!
interface Serial1/3
encapsulation frame-relay
clock rate 64000
frame-relay intf-type dce
frame-relay route 401 interface Serial1/0 104
no shutdown
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18
CONFIGURATION DU SITE1
hostname Site1
!
interface Serial1/0
encapsulation frame-relay
no shutdown
!
interface Serial1/0.102 point-to-point
ip address 192.168.1.1 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 102
!
interface Serial1/0.103 point-to-point
ip address 192.168.1.5 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 103
CONFIGURATION DU SITE2
hostname Site2
!
interface Serial1/0
encapsulation frame-relay
no shutdown
!
interface Serial1/0.201 point-to-point
ip address 192.168.1.2 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 201
!
interface Serial1/0.203 point-to-point
ip address 192.168.1.9 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 203
CONFIGURATION DU SITE3
hostname site3
!
interface Serial1/0
encapsulation frame-relay
no shutdown
!
interface Serial1/0.301 point-to-point
ip address 192.168.1.6 255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 301
SUITE SITE3
!
interface Serial1/0.302 point-to-point
ip address 192.168.1.10
255.255.255.252
frame-relay interface-dlci 302
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
19
III) Les Réseaux ATM (Asynchronous Tranfert Mode)
1) Introduction
La normalisation des réseaux ATM, à la fin des années 1980, avait pour ambition de
proposer une solution capable de remplacer tous les autres réseaux et de permettre le passage
de la parole téléphonique et de toutes les applications à fortes contraintes de temps réel. Cette
solution a pris pour nom la commutation de cellules afin de la différencier de la commutation
de trames classique. Avant l’ATM, le relais de trames peut être vu comme une solution pré-
ATM puisque assez similaire mais pas avec toutes les possibilités de qualité de service de
l’ATM.
2) La commutation de cellules
L’ATM introduit une technique de commutation utilisant un circuit virtuel pour acheminer
les cellules, qui ne sont autres que des trames, d’une extrémité à l’autre du réseau. La
commutation de cellules est une commutation de trames assez particulière, puisque toutes les
trames sont de longueur constante, cette longueur étant toute petite. La cellule est formée
d’exactement 53 octets, comprenant 5 octets d’en-tête et 48 octets de données. La cellule
ATM est une trame et non un paquet. Pour retrouver le début et la fin de cette trame lors
d’une transmission, il suffit de compter jusqu’à 424 bits pour déterminer la fin de la trame, le
bit suivant correspondant nécessairement au début de la trame suivante.
3) Terminologie ATM
Interface ATM
Deux interfaces ont été définies dans le monde ATM suivant que la cellule provient de
l’extérieur du réseau ou passe d’un noeud de commutation à un autre à l’intérieur du réseau :
- L’interface NNI (Network Node Interface), qui se situe entre deux noeuds
du réseau.
- L’interface UNI (User Network Interface), qui est utilisée pour entrer dans
le réseau ou pour en sortir
Circuit virtuel et conduit virtuel
Dans ATM, un circuit virtuel est identifié par le couple VCI/VPI (Virtual Channel
Identifier/Virtual Path Identifier). Le rôle des conduits virtuels est de fournir des connexions
semi-permanentes. Le circuit virtuel (VC), la connexion de circuit virtuel (VCC), le conduit
virtuel (VP) et la connexion de conduit virtuel (VPC) se définissent comme suit :
- Le circuit virtuel, ou VC (Virtual Channel), est un terme générique utilisé
pour décrire la capacité de communication pour le transport des cellules
ATM. Un identificateur de circuit virtuel, ou VCI, classiquement appelé
référence de commutation, est affecté à une liaison de VC qui transporte des
cellules ATM entre deux nœuds ATM. Le nœud ATM, dans lequel la valeur
VCI est traduite, s’appelle aussi un commutateur ATM.
- La connexion de circuit virtuel, ou VCC (Virtual Channel Connection),
définit la connexion de bout en bout entre les deux points.
- Le conduit virtuel, ou VP (Virtual Path), est un faisceau de VC. Tous les
VC d’un faisceau ont les mêmes noeuds extrémité.
- La connexion de conduit virtuel, ou VPC (Virtual Path Connection), est
composée de la concaténation d’un ou plusieurs VP. Le noeud ATM est
alors appelé un brasseur.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
20
PT(Payload Type)
Définit le type d’informations transporté dans la cellule, notamment pour la gestion et le
contrôle du réseau.
HEC(header Error Control)
Est réservée à la protection de l’en-tête. Ce champ permet de détecter et de corriger une
erreur en mode standard. Lorsqu’un en-tête en erreur est détecté et qu’une correction n’est pas
possible, la cellule est détruite.
TMS (Traffic Manadgement Spécification) : définit les paramètres et
procédures relatifs à la gestion de trafic ainsi qu’a la qualité de servicce.
- CAC(Coonection Admission Control) : Permet à chaque commutateur de
vérifier qu’il pourra assurer la qualité de service demandée avant d’ouvrir
un Circuit Virtuel
- UPC (Usage Parameter Control) : Permet à chaque commutateur de
vérifier que le flux émit par sur un circuit virtuel respecte bien la qualité de
service demandée. En cas de dépassement les cellules sont marquées avec le
bit CLP positionné à 1 pour signaler un trafic de moindre importance.
- CLP Control (Cell Loss Priority Control): Positionné à 1, Il Signal un
trafic de moindre importance pouvant être supprimer en cas de congestion.
- NRM (Network Ressource Management) : est la utilisé pour la gestion de
la congestion, envoie les bits RM à l’émetteur pour lui signaler la présence
de la collision et lui permettre de faire appel au mécanisme du traffic
shaping TS.
- TS (Traffic Shaping) : Permet aux équipements de réguler le flux de trafic
envoyé (réduction de Débit, régulation du trafic, etc.)
AAL (ATM Adaptation Layer)
La couche AAL (ATM Adaptation Layer) a pour rôle de gérer l’interface avec les couches
de protocole situées chez l’utilisateur. Ses fonctions dépendent des exigences de la couche
supérieure. L’AAL doit supporter les besoins des différents utilisateurs du service d’AAL et
donc des protocoles multiples.
L’AAL est composée de deux sous-couches: la sous-couche de convergence, CS
(Convergence Sublayer), et la sous-couche de segmentation et de réassemblage, SAR
(Segmentation And Reassembly). La fonction essentielle de la couche SAR est de segmenter
les données des couches supérieures en un ensemble de segments de données correspondant à
la taille des cellules. Au niveau du destinataire, la couche SAR rassemble les cellules pour
restituer des données aux couches supérieures. La sous-couche CS dépend du service qui doit
être rendu à l’utilisateur. Elle fournit le service de l’AAL au SAP (Service Access Point), ou
point d’accès au service. Selon le protocole de niveau AAL, les sous-couches peuvent être
vides si la couche ATM est suffisante pour les exigences des utilisateurs.
- Les Classes d’application ATM
 Classe A : Pour les services de classe A, le débit est constant et le
service en mode connecté. Le service de type parole téléphonique à 64
Kbit/s en est un exemple typique. La relation de temps existe entre la
source et la destination.
 Classe B : Pour les services de classe B, le débit est variable. Un
service typique peut être une parole téléphonique ou une vidéo
compressée
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
21
 Classe C et D : Les classes C et D correspondent aux applications de
transfert de données. Le débit est variable, et la relation de temps n’est
pas nécessaire. Les transferts de données des classes C et D sont
respectivement en mode avec connexion et sans connexion.
- Les Protocoles AAL :
 AAL-1 : Supporte les services de la classe A et fournit de ce fait un
service d’émulation de circuit en permettant d’utiliser toute la souplesse
de l’ATM. Cependant, il n’exploite pas toute l’efficacité de l’ATM
résultant du multiplexage statistique. Le service rendu par l’AAL-1
s’appelle CBR (Constant Bit Rate).
 AAL-2 : Il a été défini pour supporter les services de la classe B. Le
service vidéo à débit variable en est un exemple. Il permet d’exploiter
non seulement la flexibilité mais aussi l’efficacité de l’ATM. Le service
rendu par cette classe s’appelle VBR (Variable Bit Rate). L’AAL-2 a
été abandonné au cours des années 95 pour être redéfini dans le cadre
d’applications ayant des contraintes temporelles fortes et un débit
variable.
 AAL-3/4 : Supporte les services de données en mode avec ou sans
connexion, à débit variable et sans relation de temps. Le contrôle de
flux entre les extrémités et la retransmission des fragments perdus ou
altérés sont possibles. Les exemples de services que peut rendre ce type
d’AAL sont nombreux : X.25, relais de trames (FMBS, Frame Mode
Bearer Services), signalisation, etc. Cette classe n’est plus utilisée
depuis 2005.
 AAL-5 : L’autre nom de ce type d’AAL est SEAL (Simple Efficient
Adaptation Layer). Il permet de transporter des trames de données non
superposées en mode avec connexion (service de classe C). Le service
rendu est de type élastique et utilise le service ABR (Available Bit
Rate).
4) Configuration
Aller en mode de configuration d’interface ATM
Activer la chaine VPI/VCI
Relier ATM à un réseau Ethernet
Sur GNS3, il va falloir ajouter l’interface PA-A1 qui correspond à l’interface ATM
(config)# interface atm n°
(config-if)#pvc n°VPI/n°VCI -- Définit l’identifiant vpi /vci
(config-if-atm-vc)#protocol ip @IP_dst broadcast --Signale à l’équipement avec
l’@IP indiquée d’utiliser le VPI/VCI donné pour joindre le routeur local
(config-if-atm-vc)# encapsulation aal5snap --Définit le type de protocole AAL à
utiliser
(config-subif)#atm route-bridged ip
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
22
5) Mise en Œuvre
- Hub and Spoke :
Configuration du Commutateur ATM
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
23
- Représentation avec un noyau (Core) ATM :
CONFIGURATION DU SITE_CENTRAL
hostname Site_Central
!
interface ATM1/0
no shutdown
!
interface ATM1/0.102 point-to-point
ip address 192.168.1.1 255.255.255.252
pvc 1/102
protocol ip 192.168.1.2 broadcast
encapsulation aal5snap
!
interface ATM1/0.103 point-to-point
ip address 192.168.1.5 255.255.255.252
pvc 1/103
protocol ip 192.168.1.6 broadcast
encapsulation aal5snap
CONFIGURATION DE BOGHE
hostname Boghe
!
interface ATM1/0
ip address 192.168.1.2 255.255.255.252
no shutdown
pvc 2/201
protocol ip 192.168.1.1 broadcast
encapsulation aal5snap
CONFIGURATION DE ATAR
hostname Atar
!
interface ATM1/0
ip address 192.168.1.6 255.255.255.252
no shutdown
pvc 3/301
protocol ip 192.168.1.5 broadcast
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24
- Interconnexion ATM à un réseau Ethernet
Utilisation du Pont ATM pour interconnecter le Réseau ATM au Réseau Ethernet
Configuration du pont ATM
CONFIGURATION DE DAKAR
hostname Dakar
!
interface ATM1/0
no shutdown
!
interface ATM1/0.101 point-to-point
ip address 10.10.1.5 255.255.255.252
pvc 1/101
protocol ip 10.10.1.6 broadcast
encapsulation aal5snap
!
interface ATM1/0.201 point-to-point
ip address 10.10.1.1 255.255.255.252
pvc 2/201
protocol ip 10.10.1.2 broadcast
encapsulation aal5snap
CONFIGURATION DU SITE DE KAOLACK
hostname Kaolack
!
interface ATM1/0
ip address 10.10.1.2 255.255.255.252
pvc 8/801
protocol ip 10.10.1.1 broadcast
encapsulation aal5snap
CONFIGURATION DU SITE DE SAINT LOUIS
hostname SLT
!
interface ATM1/0
ip address 10.10.1.6 255.255.255.252
no shutdown
pvc 7/701
protocol ip 10.10.1.5 broadcast
encapsulation aal5snap
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25
CONFIGURATION DU ROUTEUR
COTE ATM
hostname R1
!
interface ATM1/0
no shutdown
!
interface ATM1/0.101 point-to-point
ip address 192.168.1.1 255.255.255.252
atm route-bridged ip
pvc 1/101
protocol ip 192.168.1.2 broadcast
encapsulation aal5snap
CONFIGURATION DU ROUTEUR
ETHERNET
hostname R2
!
interface FastEthernet0/0
ip address 192.168.1.2 255.255.255.252
no shutdown
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
26
IV) Le WLAN
Pour sa part, le WiFi a été conçu, comme Ethernet dont il s’est inspiré, pour mettre en
oeuvre des réseaux locaux, mais, bien entendu, en s’affranchissant des fils grâce à la magie
des ondes électromagnétiques. On parle donc de Wireless LAN (WLAN), c’est-à-dire « LAN
sans fil », à ne pas confondre avec WAN bien sûr. On parle aussi de Radio LAN (RLAN) si le
support de communication est la radio (et non la lumière infrarouge par exemple). Les stations
du réseau sans fil peuvent communiquer directement entre elles, on parle alors de réseau de
type Ad Hoc, ou par le biais de bornes relais appelées des points d’accès (Access Points, AP) :
il s’agit alors d’un réseau de type Infrastructure. Le second type est de loin le plus fréquent en
entreprise.
Les Variantes du Wifi
Les Canaux
Pour toutes les variantes du WiFi sur la bande de 2,4 GHz, c’est-à-dire le 802.11 DSSS, le
802.11b, le 802.11g et le 802.11n, quatorze canaux de 22 MHz de largeur sont définis,
également numérotés à partir de 2 400 MHz. Leurs centres ne sont espacés que de 5 MHz de
sorte qu’ils se superposent en partie.
Ceci permet de choisir avec une certaine souplesse la bande de fréquence que l’on préfère
utiliser, mais si l’on a deux réseaux au même endroit et qu’ils utilisent des canaux voisins, on
aura beaucoup d’interférences.
Pour éviter les interférences, on recommande un espace de cinq canaux au moins, donc on
ne peut utiliser que trois canaux simultanément au même endroit. Les canaux 1 à 13 sont
utilisables en Europe1, mais en Amérique on ne peut utiliser que les canaux 1 à 11. Quant au
canal 14, seul le Japon y a droit.
En conséquence, on utilise habituellement les canaux 1, 6 et 11 qui sont suffisamment
espacés pour éviter toute interférence et sont autorisés presque partout sur la planète. Au
mieux, avec le 802.11g, on peut donc avoir trois points d’accès indépendants au même
endroit, offrant chacun un débit théorique de 54 Mb/s soit un total de 162 Mb/s
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
27
LE BILAN RADIO
Une émission radio d’un point X à un point Y peut être modélisée de la façon suivante:
- L’émetteur produit le signal sous la forme d’un courant électrique d’une puissance
PX donnée (qui est indiquée sur la documentation du produit, par exemple 15 dBm).
- Le câble d’antenne relaie ce signal électrique jusqu’à l’antenne d’émission, avec
une certaine perte de puissance CX, proportionnelle à la longueur du câble. On perd
en général environ 0,2 à 1 dB de puissance par mètre de câble, selon sa qualité.
- L’antenne d’émission rayonne le signal dans l’espace sous la forme d’ondes
électromagnétiques, en les concentrant plus ou moins dans la direction du récepteur,
d’où un gain de puissance apparent pour le récepteur GX (voire une perte, s’il n’est
pas dans l’axe de l’antenne d’émission). Le gain de l’antenne (par exemple 6 dBi) et
parfois également son diagramme de rayonnement sont fournis par le vendeur.
- La puissance du signal s’atténue de façon proportionnelle au carré de la distance
parcourue, ce qu’on appelle « l’affaiblissement en espace libre A».
- L’antenne de réception capte les ondes électromagnétiques et les transforme en
courant électrique, en offrant encore éventuellement un gain de puissance GY (ou
une perte si l’antenne est mal orientée).
- Le signal électrique est véhiculé par un câble d’antenne vers le récepteur, à nouveau
avec une perte de puissance CY.
- Enfin, le récepteur, selon sa sensibilité SY (par exemple −90 dBm), parvient ou non
à capter le signal électrique qu’il reçoit.
Pour que Y puisse recevoir le signal émis par X, il faut que la formule suivante soit vérifiée
(tout étant exprimé en décibels) :
PX + CX + GX + A + GY + CY > SY
On peut également calculer la marge MXY, qui doit donc être positive:
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
28
MXY = PX + CX + GX + A + GY + CY − SY > 0
Attention : les paramètres CX, A, CY et SY ont chacun une valeur négative.
Sensibilité: Puissance minimal que doit capter le récepteur pour pouvoir interpréter le
signal.
L’atténuation :
Une onde n’est pas envoyée à l’infini, plus on va s’éloigner de la source plus la qualité du
signal diminuera, le phénomène en cause est la dispersion spatiale, qui s’applique lui aussi à
la lumière. Cette perte de puissance du signal est appelée atténuation.
Absorption : On parle d’absorption lorsque le signal rencontre un obstacle sur la route et
en sort affaibli.
Réflexion :
Tout comme la lumière visible, les ondes radio sont réfléchies lorsqu’elles entrent en
contact avec des matériaux qui sont appropriés pour cela: pour les ondes radio, les sources
principales de réflexion sont le métal et les superficies d’eau.
La Diffraction :
La diffraction est une zone d’interférence entre l’onde directe d’une source et l’onde
réfléchie par un obstacle, en quelque sorte l’onde s’interfère elle-même.
La Polarisation :
La polarisation est définie comme étant l’orientation du champ électrique d'une onde
électromagnétique les antennes WiFi entraînent une polarisation du signal qui peut être
horizontale, verticale, selon un axe incliné, ou encore circulaire droite ou gauche (dans le sens
des aiguilles d’une montre ou non). Si l’axe de polarisation est vertical du côté de l’émetteur,
il faudra qu’il soit également vertical pour le récepteur, sinon le signal sera atténué.
Zone de fresnel :
L’idéal pour une connexion de point à point est que les deux stations soient en vision
directe, ou Line of Sight (LOS), avec aussi peu d’interférences multipath que possible. On
peut considérer que l’énergie transmise de l’émetteur radio vers le récepteur se propage
essentiellement au sein d’un ellipsoïde de révolution (c’est-à-dire en forme de ballon de rugby
très allongé) : c’est ce qu’on appelle la « zone de Fresnel », délimitée par la « surface de
Fresnel ». Le rayon de la première zone de Fresnel peut être calculé pour chaque point de
l’axe émetteur/récepteur grâce à la formule suivante :
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
29
λ est la longueur d’onde (0,125 mètre à 2,4 GHz, 0,06 mètre à 5 GHz);
d1 est la distance entre l’émetteur et l’obstacle;
d2 est la distance entre le récepteur et l’obstacle.
Ou : r = 17,31 * √(N(d1*d2)/(f*d))
N : Zone de fresnel
d1 et d2 les distances en mètre.
d distance entre l’émetteur et le recepteur
Et f la fréquence.(Mhz)
Longueur d'onde lambda (λ) = c / f(hz)
C : vitesse de la lumière 3.108
.
Puisque l’essentiel de l’énergie du signal est diffusé dans la première zone de Fresnel, il
faut éviter tout obstacle au coeur de cette zone. Dans la pratique, il est suffisant de dégager au
moins 60 % de cette zone (au centre) pour avoir une bonne réception.
Pertes en espace libre : Lfs = 32.5 + 20log(d(m)) + 20log(f(Ghz))
Architecture Sans Fil
Mode Ad-Hoc
Représente un groupe de PC (jusqu'a 5 recommandés) avec chacun un adaptateur sans-fil
connecté entre eux via le signal radio et sur le même canal, sans point d’accès. Dans ce mode,
le réseau fonctionne de façon complètement distribué. La norme désigne l’ensemble des
stations à portée radio mutuelle par l'appellation IBSS (Independent Basic Service Set :
ensemble de service de base Indépendant).
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
30
Mode Infrastructure
Dans ce mode, il existe un point d’accès qui fédère autour de lui les stations sans fil. Ce
point d’accès est généralement connecté au réseau filaire. Il permet aussi à une station radio
de communiquer avec une autre station radio associé à un autrs point d’accès. La norme
désigne l’ensemble des stations radio à portée d’un point d’accès par l'appellation BSS (Basic
Service Set).
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
31
Mode client
Ce mode permet le raccordement de deux réseaux filaires, tout en gardant la possibilité de
connexion sans-fil sur le point d'accès 1 mais pas sur le point d'accès 2. Dans ce mode Client,
le point d'accès 2 est assimilé à un convertisseur de média.
Mode pont/multi-pont
Le mode "pont / multi-pont" permet de connecter deux ou plusieurs points d'accès (4 à 6
selon les modèles) pour relier des réseaux filaires entre eux. Chaque point d'accès configuré
en mode "pont ou multi-pont" doit connaitre l'adresse MAC du ou des autres ponts sans-fil.
Attention, pour que des clients sans-fil puissent s'attacher à un point d'accés, ceux-ci
doivent supporter la fonction Wireless Distibution Systeme (WDS). Cette fonction est
spécifiée par le standard 802.11 pour que deux points d'accès communiquent entre eux.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
32
Mode répéteurs
Le mode "répéteur" permet d'étendre la portée d'un réseau sans-fil en chaînant plusieurs
points d'accès. Cette fonction devient nécessaire lorsque le premier point d'accès à une portée
insuffisante pour connecter un client, ou pour servir de "relais" au signal radio. Selon les
produits on peut chainer jusqu'a 8 points d'accès en mode répéteur.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
33
V) Mise en Œuvre Wlan, Radius et Ldap
Architecture :
Le réseau ressemblera au figure ci-dessous : Toutes les stations (filaire et sans fil) doivent
s’authentifier à l’aide de radius avant de les autoriser à se connecter sur le réseau. Le point
d’accès et le Commutateur doivent communiquer avec radius en indiquant l’adresse IP du
serveur radius et le secret partagé avec lui.
Au niveau du commutateur tous les ports doivent être contrôlés a l’exception du lien avec
le serveur et celui avec le Point d’accès.
1) Installation de radius et ldap :
#yum install openldap openldap-servers freeradius
2) Importer le schema freeradius.chema
#cp /usr/share/doc/freeradius-version/examples/openldap.schema
/etc/openldap/schema/freeradius.schema
3) Inclure le schema freeradius.schema dans slapd.conf
4) Configuration du serveur ldap: /etc/openldap/slapd.conf
5) Configuration du client(Ici le serveur lui-même): /etc/ldap.conf
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
34
6) Fichier /etc/openldap/ldap.conf
7) Alimentation LDAP : fichier user.ldif
Pour générer le mot de passe crypter on utilise la commande :
#smbencrypt mot_de_passe
Démarrer Ldap
Remarque : On utilise l’authentification PEAR alors on est obligé d’utiliser le
mot de passe chiffré.
Radiustunneltype : type de tunnel utilisé : ici VLAN ou 13
Radiustunnelmediumtype : Type de support utilisé : IEEE-802 ou 6
Radiusprivategroupid : Vlan associé a l’utilisateur
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
35
Alimentation :
#ldapadd –x –D ‘’cn=Manager,dc=estm,dc=sn ‘’ –W –f user.ldif
8) Configuration de radius pour l’authentification et l’authorisation ldap :
/etc/raddb/sites-available/default
9) Paramétrage de LDAP : /etc/raddb/modules/ldap
10) Créer les Comptes radius (Les Clients): /etc/raddb/clients.conf
11) Configuration de l’authentification PEAP : /etc/raddb/eap.conf
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
36
Démarrer radius.
12) Configuration du Commutation :
Sur les Ports à contrôler :
13) Sur le point d’accès, utiliser l’authentification WPA2, donner l’adresse IP du
serveur radius avec le secret partagé.
Connecter le Point d’accès à un port non protégé du commutateur.
14) Configuration du Client Windows XP :
Ouvrir Propriétés de Connexion :
Onglet authentification : type EAP protégé PEAP
(config)#aaa new-model --activation de aaa
(config)#aaa authentication dot1x default group radius --Type d’authentification 802.1x
(config)#dot1x system-auth-control
(config)#aaa authorization network default group radius – Activation de l’authorisation
(config)#radius host @IP_du_serveur_Radius auth-port port_d_ecoute(1812) key secret_partagé
(config-if)#switchport mode access
(config-if)#dot1x port-control auto
Sous Windows 7, il va falloir démarrer le service Configuration automatique du réseau câblé.
Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia
37
Cliquer sur Propriétés : Décocher la case :valider le certificat
Cliquer sur configurer et décocher aussi la case.
Valider les opérations effectués, un nom d’utilisateur et un mot de passe vous seront
demandés, donner le nom d’un des utilisateurs créé sous ldap.
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38

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Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs

  • 1. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Les Réseaux Dans ce rapport nous allons parler des différentes solutions de mise en œuvre de réseaux étendus que sont les LS, Les Réseaux FR, ATM, MPLS et pour finir les Réseaux WLan avec l’authentification Radius.
  • 2. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 1 AVANT-PROPOS Pour la réalisation des travaux effectués dans ce document, je demande de bien vouloir mettre en place le même environnement de travail. Nous allons travailler avec le logiciel GNS3 sur lequel on trouve des commutateurs ATM et FR.
  • 3. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 2 SOMMAIRE : I) Les Réseaux Etendus 1) Qu’est-ce qu’un Réseau Etendu ? 2) Terminologie de couche physique de réseau étendu 3) Commutation de Circuits 4) Commutation de Paquets 5) Les Solutions de Réseaux Etendus Disponibles II) Les Réseaux FR (Frame-Relay) 1) Introduction 2) Présentation de Frame Relay o Les équipements d’un réseau Frame Relay o Les circuits virtuels o Terminologie FR o Configuration 3) Mise en Œuvre de FR III) Les Réseaux ATM (Asynchronous Tranfert Mode) 1) Introduction 2) La Commutation de Cellules 3) Terminologie ATM 4) Configuration 5) Mise en Œuvre d’ATM IV) Le WLan V) Mise en Œuvre Wlan, Radius et Ldap
  • 4. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 3 I) Les Réseaux Etendus 1) Qu’est-ce qu’un réseau étendu ? Un réseau étendu est un réseau de communication de données qui fonctionne au-delà de la portée géographique d’un réseau local. Les réseaux étendus diffèrent des réseaux locaux sur plusieurs points. Tandis qu’un réseau local connecte des ordinateurs, des périphériques et d’autres appareils au sein d’un bâtiment unique ou dans une zone géographique limitée, un réseau étendu permet la transmission de données sur des distances géographiques plus étendues. Par ailleurs, une entreprise doit s’abonner auprès d’un fournisseur de services de réseau étendu pour pouvoir utiliser des services de réseau d’opérateur de réseau étendu. Les réseaux locaux sont généralement détenus par l’entreprise ou l’organisation qui les utilise. Les réseaux étendus utilisent les installations fournies par un fournisseur de services, ou opérateur, tel qu’une compagnie de téléphone ou de câble, pour connecter les sites d’une organisation entre eux, les connecter aux sites d’autres organisations, à des services externes ou à des utilisateurs distants. Les réseaux étendus transportent généralement divers types de trafic, tels que la voix, des données et des images vidéo. Les principales caractéristiques des réseaux étendus sont les suivantes :  ils connectent généralement des périphériques séparés par une zone géographique plus étendue que ne peut couvrir un réseau local;  ils utilisent les services d’opérateurs, tels que des compagnies de téléphone ou de câble, des systèmes satellite et des fournisseurs de réseau;  ils utilisent divers types de connexions série pour permettre l’accès à la bande passante sur de vastes zones géographiques. 2) Terminologie de couche physique de réseau étendu Les réseaux étendus et les réseaux locaux ont pour différence principale qu’une organisation ou une entreprise doit s’abonner à un fournisseur de services de réseau étendu
  • 5. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 4 tiers pour utiliser les services de réseau d’un opérateur de réseau étendu. Un réseau étendu utilise les liaisons de données fournies par un opérateur pour accéder à Internet et connecter les sites d’une entreprise entre eux, à des sites d’autres entreprises, à des services externes et à des utilisateurs distants. La couche physique d’accès de réseau étendu décrit la connexion physique entre le réseau d’entreprise et le réseau du fournisseur de services. La figure illustre la terminologie communément utilisée pour décrire des connexions de réseau étendu physiques, notamment :  Équipement d’abonné (CPE) : périphériques et câblage interne situés chez l’abonné et connectés via le canal de télécommunications d’un opérateur. L’abonné est propriétaire de l’équipement ou le loue à son fournisseur de services.  Équipement de communication de données (DCE) : également appelé équipement de terminaison de circuit de données (ETCD), l’équipement de communication de données comprend des périphériques qui placent des données sur la boucle locale. L’équipement de communication de données fournit principalement une interface visant à connecter des abonnés à une liaison de communication sur le nuage de réseau étendu.  Équipement terminal de traitement de données (ETTD) : périphériques de client qui transmettent des données depuis le réseau d’un client ou l’ordinateur hôte pour une transmission sur le réseau étendu. L’équipement terminal de traitement de données se connecte à la boucle locale grâce à l’équipement de communication de données.  Point de démarcation : point établi dans un bâtiment ou un complexe pour séparer l’équipement du client de celui du fournisseur de services.  Boucle locale : câble téléphonique de cuivre ou à fibre optique qui connecte l’équipement d’abonné sur le site de l’abonné au central téléphonique du fournisseur de services. La boucle locale est parfois appelée « last-mile ».  Central téléphonique (CO) : installation ou bâtiment de fournisseur de services local dans lequel des câbles téléphoniques locaux relient des lignes de communications grande distance, entièrement numériques et à fibre optique via un système de commutateurs et d’autres équipements. 3) Commutation de Circuits Un réseau à commutation de circuits établit un circuit (ou canal) dédié entre des nœuds et des terminaux avant que les utilisateurs puissent communiquer. Par exemple, lorsqu’un abonné passe un appel téléphonique, le numéro composé sert à définir des commutateurs dans les échanges effectués sur la route de l’appel, de telle sorte qu’il existe un circuit continu entre l’appelant et l’appelé.
  • 6. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 5 4) Commutation de Paquets Contrairement à la commutation de circuits, la commutation de paquets fractionne les données de trafic en paquets acheminés sur un réseau partagé. Les réseaux à commutation de paquets ne requièrent pas l’établissement d’un circuit et permettent à de nombreuses paires de nœuds de communiquer sur le même canal.  Circuits virtuels : Les réseaux à commutation de paquets peuvent établir des routes via les commutateurs pour des connexions de bout en bout spécifiques. Ces routes sont appelées des circuits virtuels. Un circuit virtuel est un circuit logique établi au sein d’un réseau entre deux périphériques réseau. Il existe deux types de circuits virtuels : o Circuit virtuel permanent (PVC) : circuit virtuel établi de façon permanente constitué d’un mode : le transfert de données. Les circuits virtuels permanents s’utilisent pour effectuer des transmissions de données constantes entre les périphériques. o Circuit virtuel commuté (SVC) : circuit virtuel établi de façon dynamique sur demande et qui se ferme une fois la transmission terminée. La communication sur un circuit virtuel commuté s’effectue en trois phases : l’établissement du circuit, le transfert des données et la fermeture du circuit. La phase d’établissement implique la création du circuit virtuel entre les périphériques d’origine et de destination. Le transfert de données implique la transmission des données entre les périphériques via le circuit virtuel et la phase de fermeture du circuit implique le démantèlement du circuit virtuel entre les périphériques d’origine et de destination. 5) Les Solutions de Réseaux Etendus Disponibles Options de connexion de réseau étendu privé Les connexions de réseau étendu privé incluent des options de liaison de communication dédiée et commutée
  • 7. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 6 Liaisons de communication dédiées Une liaison point à point fournit un chemin de communication de réseau étendu préétabli entre les locaux du client et une destination distante par l’intermédiaire du réseau du fournisseur d’accès. Liaisons de communication commutées Les liaisons de communication commutées peuvent être à commutation de circuits ou de paquets.  Liaisons de communication à commutation de circuits : la commutation de circuits établit de façon dynamique une connexion virtuelle dédiée pour la voix ou les données entre un expéditeur et un récepteur. Avant que la communication ne soit établie, il est nécessaire d’établir la connexion via le réseau du fournisseur de services. Les connexions commutées analogiques (RTPC) et les lignes RNIS sont des exemples de liaisons de communication à commutation de circuits.  Liaisons de communication à commutation de paquets : Dans ces réseaux à commutation de paquets, les données sont transmises dans des trames, des cellules ou des paquets libellés. Le relais de trames, ATM, X.25 et Metro Ethernet sont des exemples de liaisons de communication à commutation de paquets. Options de connexion de réseau étendu publique Avec le développement de la technologie de réseau privé virtuel(VPN), Internet est devenu une option peu coûteuse et sécurisée permettant de connecter des télétravailleurs et des bureaux distants pour lesquels les garanties en termes de performances ne sont pas essentielles. Les liaisons de connexion de réseau étendu Internet s’effectuent via des services à large bande tel que DSL, modem câble et les connexions sans fil à large bande, et sont associées à la technologie de réseau privé virtuel pour garantir la confidentialité sur Internet.
  • 8. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 7 Relais de trames (Frame Relay) : FR est un protocole qui fonctionne au niveau de la couche liaison de données. Le relais de trames n’implémente aucun contrôle d’erreur ou de flux. La gestion simplifiée des trames entraîne une réduction de la latence et des mesures prises pour éviter l’accumulation des trames sur les commutateurs intermédiaires permettent de réduire les phénomènes de gigue. Le relais de trames offre des débits de données pouvant aller jusqu’à 4 Mbits/s, certains fournisseurs proposant même des débits supérieurs. Les circuits virtuels de relais de trames sont identifiés de manière unique par un DLCI, qui garantit une communication bidirectionnelle entre le périphérique ETTD et un autre appareil. La plupart des connexions de relais de trames sont des circuits virtuels permanents et non des circuits virtuels commutés. Le relais de trames fournit un débit partagé moyen pouvant transporter du trafic vocal et de données. La technologie de relais de trames s’avère idéale pour connecter les réseaux locaux d’entreprise. Le routeur du réseau local ne nécessite qu’une interface, même avec plusieurs circuits virtuels. ATM (Asynchronous Transfer Mode, mode de transfert asynchrone) ATM (Asynchronous Transfer Mode, mode de transfert asynchrone) est capable de transférer la voix, la vidéo et les données par des réseaux privés et publics. Elle est fondée sur une architecture à cellules, et non une architecture à trames. Les cellules ATM présentent toujours une longueur fixe de 53 octets. La cellule ATM de 53 octets contient un en-tête ATM de 5 octets, suivi de 48 octets de données utiles ATM. Les petites cellules de longueur fixe sont bien adaptées au transport du trafic vocal et vidéo, car ce trafic ne tolère pas les délais. En effet, le trafic vidéo et vocal n’a pas à attendre la fin de transmission d’un paquet de données de plus grande taille. Conçue pour être hautement extensible, la technologie ATM peut prendre en charge des vitesses de liaison de T1/E1 à OC-12 (622 Mbits/s), voire plus.
  • 9. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 8 ATM offre des circuits virtuels permanents et des circuits virtuels commutés, bien que les PVC soient plus courants avec les réseaux étendus. Tout comme les autres technologies partagées, ATM accepte plusieurs circuits virtuels sur une seule connexion par ligne louée vers la périphérie du réseau.
  • 10. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 9 II) Les Réseaux FR (Frame-Relay) 1) Introduction La technologie Frame Relay dispose des caractéristiques suivantes : - Destinée à des équipements numériques haut de gamme et à haut débit. - Fonctionne au niveau des couches 1 et 2 du modèle OSI. - Utilise des circuits virtuels dans un environnement commuté. - Technologie à commutation de paquets, et à accès multiples. - L’ETTD et l’ETCD sont respectivement généralement le routeur client et le commutateur de l’opérateur. - Remplace des réseaux point-à-point, trop coûteux. - Se base sur l’encapsulation HDLC. - Utilise le multiplexage pour partager la bande passante totale du nuage Frame Relay. Les réseaux Frame Relay sont multi accès, dans ce type de réseaux plusieurs équipements peuvent s’interconnecter et communiquer simultanément, de plus contrairement au LAN, les broadcast de couche liaison de données ne sont pas diffusés à travers un réseau Frame relay car les réseaux Frame Relay sont appelés Non-Broadcast Multiaccess (NBMA). 2) Présentation de Frame Relay Les équipements d’un réseau Frame Relay Frame Relay se charge de transporter les données entre l’ETTD (DTE: Equipement Terminal de Traitement des Données) et L’ETCD (DCE: Equipement Terminal de Circuit des Données); L’ETTD correspond à la partie «client » de la communication c’est lui qui fournit les données, c’est généralement un routeur. L’ETCD est la partie fournisseur c’est généralement un commutateur, il se charge de délivrer les données fournies par l’ETTD à l’opérateur. Frame Relay ne se charge pas de spécifier comment les données traverse le nuage de l’opérateur. Il faut savoir q’un réseau Frame Relay correspond à un ensemble de switch interconnectés. Comme nous l’avons vu dans l’introduction, Frame Relay est souvent utilisé
  • 11. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 10 pour interconnecter des réseaux LAN. Considérons par exemple un LAN A connecté au routeur A (ETTD A) et un LAN B connecté au routeur B (ETTD B); lorsque que l’ETTD A souhaite communiquer avec l’ETTD B la communication se passe de la façon suivante : 1. L’ETTD A envoie la trame à l’ETCD A. 2. La trame est transmise à l’intérieur du nuage et passe de switch en switch jusqu’à ce qu'elle arrive à L’ETCD B. 3. L’ETCD B transmet la trame à l’ETTD B. Les circuits virtuels Frame Relay relie deux DTE ou plus via une connexion appelée circuits virtuels. Les circuits virtuels permettent une connexion point à point et point à multipoint. Les circuits virtuels permettent d’avoir une connectivité vers chaque destination à partir d’une connexion physique. Il existe deux types de circuits virtuels:  les circuits virtuels permanents (PVC)  les circuits virtuels commutés (SVC) Circuit virtuel au travers d’un réseau commuté - Les SVC (Switched Virtual Circuit) Les SVC sont dynamiquement établis à la demande par l’envoi de messages de signalisation dans le réseau et sont supprimés lorsque la transmission est terminée. Les SVC ne sont pas très utilisés, les PVC sont préférés.
  • 12. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 11 - Les PVC (Permanent Virtual Circuit) Un PVC est un circuit virtuel établi de manière permanente. Les PVC sont plus utilisés, ils économisent de la bande passante associée à l’établissement du circuit et à son arrêt. Terminologie FR Bande passante et congestion dans un réseau Frame Relay Généralement il existe plusieurs VC qui opèrent sur la ligne dédiée, les circuits virtuels partagent la bande passante et chaque VC à un débit garanti pour l’acheminement des données appelé CIR (Commited Information Rate). Lorsque des trames arrivent dans un switch elles sont stockées dans un tampon en attendant d’être commutées. Si le réseau est congestionné le commutateur place dans le champ adresse de la trame un bit ECN (Explicit Congestion notification) afin de réduire le flux de trame jusqu'à ce la congestion soit terminée. Il existe 2 types de bit ECN: - FECN (Forward Explicit Congestion Notification) : le bit ECN est placé sur une trame qui se dirige vers l’équipement de destination, pour indiquer l’origine de la congestion. - BECN (Backward Explicit Congestion Notification) : le bit ECN est placé sur une trame qui se dirige vers l’équipement source, afin de lui demander de réduire son débit d’envoi pour ne pas aggraver la congestion. Les DLCI Pour pouvoir distinguer chaque circuit virtuel entre le routeur (ETTD) et le commutateur Frame Relay (ETCD) un identifiant est attribué à chaque VC appelé DLCI (Data Link Channel Identifier). Les DLCI ont une portée locale puisque l’identifiant renvoie au point situé entre le routeur local et le commutateur auquel il est connecté. Les équipements placés à la fin de la connexion peuvent identifier un même circuit virtuel par un DLCI différent. Les DLCI identifient le Circuit virtuel en rouge ARP inverse Le protocole de résolution d’adresse inverse (Inverse Address Resolution Protocol, ARP) obtient les adresses de couche 3 d’autres stations à partir des adresses de couche 2, comme le DLCI dans les réseaux Frame Relay. Ce protocole est principalement utilisé dans les réseaux Frame Relay et ATM, où les adresses de couche 2 des circuits virtuels sont parfois obtenues par la signalisation de couche 2. Les adresses correspondantes de couche 3 doivent être disponibles pour pouvoir utiliser ces circuits virtuels. Alors que l’ARP traduit les adresses de couche 3 en adresses de couche 2, l’ARP inverse effectue l’opération dans l’autre sens.
  • 13. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 12 Mappage dynamique Le mappage d’adresse dynamique s’appuie sur l’ARP inverse pour résoudre l’adresse de protocole réseau du saut suivant en une valeur DLCI locale. Le routeur Frame Relay envoie des demandes d’ARP inverse sur son circuit virtuel permanent pour détecter l’adresse de protocole du périphérique distant connecté au réseau Frame Relay. Le routeur utilise les réponses obtenues pour compléter une table de mappage d’adresse en DLCI sur le routeur Frame Relay ou sur le serveur d’accès. Le routeur établit et entretient cette table de mappage qui contient toutes les demandes d’ARP inverse résolues, y compris les entrées de mappage statique et dynamique. Mappage statique L’utilisateur peut décider de remplacer le protocole de résolution inverse dynamique par un mappage manuel statique entre l’adresse de protocole du saut suivant et un DLCI local. Ce mappage statique fonctionne comme la résolution inverse dynamique en associant une adresse de protocole de saut suivant à un DLCI Frame Relay local. Vous ne pouvez pas utiliser le protocole de résolution d’adresse inverse et une instruction de mappage pour le même DLCI et le même protocole. FRAD Est un équipement d’accès Frame Relay (FRAD) qui agit en tant qu’ETTD. Le FRAD est parfois appelé assembleur / désassembleur Frame Relay. Il s’agit d’un équipement dédié ou d’un routeur configuré pour la prise en charge du protocole Frame Relay. Il se trouve dans les locaux du client et se connecte au port d’un commutateur sur le réseau du fournisseur de services. De son côté, le fournisseur de services interconnecte les commutateurs Frame Relay. La signalisation LMI La signalisation LMI (Local Management Interface) est un standard qui gère la connexion et le maintien du statut entre l’ETTD et l’ETCD. Il existe trois types de LMI. Le tableau suivant les présentes: LMI Standard Lmi-type sur le routeur Cisco Cisco Cisco Ansi Ansi T1.617 Ansi Ietf ITU-T Q933 a LMI informe sur l’état des VC grâce à des " message status". Les VC peuvent avoir trois états: - Etat actif (active state) indique que la connexion est active et que les équipements peuvent échanger des données. - Etat inactif (inactive state) indique que la connexion locale au commutateur frame relay fonctionne mais que la connexion du routeur distant au commutateur Frame-Relay ne fonctionne pas. - Etat supprimé (deleted) state indique qu’aucun LMI n’est reçu du commutateur Frame Relay
  • 14. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 13 La signalisation LMI fournit aussi une fonction de maintien en vie (Keepalive), si une liaison entre le retour et l'ETCD à un problème, l’absence de keepalive signifie que le lien est "mort". Rafales Le gros avantage de Frame Relay est de mettre à la disposition des clients ou de partager entre eux toute la capacité inutilisée du réseau, en général sans coût supplémentaire. Comme les circuits physiques du réseau Frame Relay sont partagés entre les abonnés, il arrive souvent qu’un surplus de bande passante soit disponible. Frame Relay permet à des clients d’accéder de manière dynamique à cette bande passante supplémentaire et d’envoyer gratuitement des « rafales » de données supérieures à leur CIR. La transmission en rafale permet à des périphériques d’emprunter, sans frais supplémentaire, de la bande passante à d’autres qui n’en ont pas besoin temporairement. Par exemple, si un circuit virtuel permanent 102 doit transmettre un gros fichier, il peut utiliser les 16 Kbits/s non utilisés par un autre circuit virtuel permanent 103. Un périphérique peut transmettre avec succès des rafales de données dépassant le débit d’accès. La durée de la rafale doit être courte, moins de trois à quatre secondes. Différents termes sont utilisés pour décrire les débits de rafale, comme le débit garanti en rafale (CBIR ou Committed Burst Information Rate) et le débit garanti en excès (Be ou Excess Burst). Les trames transmises à un débit supérieur au CIR sont identifiées par le bit d’éligibilité à la suppression (DE ou Discard Eligible) dans l’en-tête de trame, ce qui indique qu’elles peuvent être abandonnées en cas d’encombrement ou de bande passante insuffisante du réseau. Les trames dans les limites du CIR négocié ne sont pas sujettes à l’abandon (DE = 0). Les trames dont le débit est supérieur au CIR ont leur bit DE fixé à 1, ce qui les rend éligibles à la suppression en cas d’encombrement du réseau. Découpage d’horizon
  • 15. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 14 R1 est connecté à plusieurs circuits virtuels permanents par une même interface physique. La règle de découpage d’horizon empêche donc R1 de réacheminer les mises à jour du routage par la même interface physique vers d’autres routeurs distants situés sur un rayon (R3). La désactivation du mécanisme de découpage d’horizon peut paraître une solution simple, car elle permet le réacheminement des mises à jour du routage par la même interface physique d’où elles proviennent. Toutefois, seul le protocole IP permet de désactiver le découpage d’horizon. Les protocoles IPX et Apple Talk ne le permettent pas. Le fait de désactiver le découpage d’horizon augmente donc le risque de boucles de routage dans le réseau. Il pourrait être désactivé dans le cas d’interfaces physiques à un seul circuit virtuel permanent. L’autre méthode évidente pour résoudre le problème de découpage d’horizon consiste à utiliser une topologie à maillage global. En revanche, cette solution est coûteuse car elle requiert un plus grand nombre de circuits virtuels permanents. La meilleure solution consiste à utiliser des sous-interfaces. Sous-interfaces Frame Relay Frame Relay peut partitionner une interface physique en plusieurs interfaces virtuelles appelées sous-interfaces. Une sous-interface est tout simplement une interface logique directement associée à une interface physique. Il est donc possible de configurer une sous- interface Frame Relay pour chaque circuit virtuel permanent connecté à une interface physique série. Les sous-interfaces Frame Relay peuvent être configurées en mode point à point ou multipoint : - Point à point : une sous-interface point à point établit une connexion par circuit virtuel permanent à une interface physique ou à une sous-interface d’un routeur distant. Dans ce cas, chaque paire de routeurs point à point réside sur son propre sous-réseau et chaque sous-interface point à point ne dispose que d’un identificateur DLCI. Dans un environnement point à point, chaque sous- interface agit comme une interface point à point. En général, chaque circuit virtuel point à point correspond à un sous-réseau séparé. Par conséquent, le trafic des mises à jour du routage n’est pas soumis à la règle du découpage d’horizon. - Multipoint : une seule sous-interface établit plusieurs connexions de circuit virtuel permanent à plusieurs interfaces physiques ou sous-interfaces sur des routeurs distants. Toutes les interfaces participantes se trouvent dans le même sous-réseau. La sous-interface fonctionne comme une interface Frame Relay NBMA, de telle sorte que le trafic des mises à jour du routage est soumis à la règle du découpage d’horizon. Tous les circuits virtuels multipoint appartiennent généralement au même sous-réseau. Configuration Activation de l’encapsulation frame-relay Définir la signalisation Lmi Cette commande n’est plus nécessaire à partir de la version d’IOS 11.2 car le lmi type est automatiquement géré. routeur(config-if)#encapsulation frame relay [ietf|cisco] routeur(config-if)# frame-relay lmi-type [ansi | cisco | q933a]
  • 16. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 15 Définir la bande passante La bande passante est utilisée par certains protocoles de routage comme métrique (IGRP, EIGRP).Il est donc nécessaire de la configurer et non garder les paramètres par défaut. La commande à utiliser est : Activer Inverse Arp Par défaut inverse Arp est activé sur les routeurs cisco. Toutefois la commande pour activer/désactiver Inverse ARP est la suivante Configurer le mappage statique Pour configurer le mappage statique il faut utiliser au mode de configuration des interfaces la commande : Protocole : identifie le protocole supporté (ip, ipx…). Prochain saut : Correspond à l’adresse du prochain saut dlci : Correspond au DLCI local Broadcast : option qui autorise les broadcast sur le VC. Configuration des sous-interfaces Faire correspondre la sous interface à un DLCI en tapant la commande : Au niveau de l’interface physique il ne faut pas configurer d’adresse IP par contre il faut activer l’encapsulation Frame Relay. Configuration Côté Operateur Activer la commutation FR sur le Routeur Le commutateur est le DCE Transferer tout trafic entrant par l’interface serial 0/0/0 avec le DLCI 101 vers l’interface S0/0/1 avec le DLCI 201 routeur(config-if)# bandwith valeur routeur(config-if)# [no] frame-relay inverse Arp routeur(config)# frame-relay map protocole prochain_saut dlci [broadcast] routeur(config)# interface nom_insterface {numéro.sous-interface} {point-to- point|multipoint} routeur(config-subif)# ip address {adresse_ip}{masque de sous-réseau} routeur(config-subif)# frame-relay interfaces-dlci {dlci} [ietf|cisco] (config)#frame-relay switching (config)# interface serial N° (config-if)#clock rate n° (config-if)#encapsultation frame-relay (config-if)#frame-relay intf-type dce (config-if)#frame-relay route 101 interface serial 0/0/01 201
  • 17. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 16 3) Mise en Œuvre de FR - Topologie Hub and Spoke Dans cette topologie, nous disposons d’un site central auquel viennent se connecter plusieurs sites secondaire. Remarque : Je vais utiliser directement un routeur avec un IOS contenant les commandes de configuration du cœur du réseau pour cet exemple. Pour le reste on utilisera les Switch FR et ATM disponibles sur le GNS3 CONFIGURATION DU SITE CENTRAL hostname Site_Central interface Serial1/0 no shutdown encapsulation frame-relay ! interface Serial1/0.102 point-to-point ip address 192.168.1.1 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 102 ! interface Serial1/0.103 point-to-point ip address 192.168.1.5 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 103 ! interface Serial1/0.104 point-to-point ip address 192.168.1.9 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 104 CONFIGURATION DE BOGHE hostname Boghe ! interface Serial1/0 ip address 192.168.1.2 255.255.255.252 encapsulation frame-relay frame-relay interface-dlci 201 no shutdown CONFIGURATION DE NDB hostname NDB ! interface Serial1/0 ip address 192.168.1.6 255.255.255.252 encapsulation frame-relay frame-relay interface-dlci 301 no shutdown ! CONFIGURATION DE ATAR hostname Atar ! interface Serial1/0 ip address 192.168.1.10 255.255.255.252 encapsulation frame-relay frame-relay interface-dlci 401 no shutdown
  • 18. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 17 Configuration du Cœur du Réseau (core) 1) Topologie Maillée Complète Tous les sites sont interconnectés entre eux Configuration du commutateur FR hostname core ! frame-relay switching ! interface Serial1/0 encapsulation frame-relay clock rate 64000 frame-relay intf-type dce frame-relay route 102 interface Serial1/1 201 frame-relay route 103 interface Serial1/2 301 frame-relay route 104 interface Serial1/3 401 no shutdown ! interface Serial1/1 encapsulation frame-relay clock rate 64000 frame-relay intf-type dce frame-relay route 201 interface Serial1/0 102 no shutdown SUITE ! interface Serial1/2 encapsulation frame-relay clock rate 64000 frame-relay intf-type dce frame-relay route 301 interface Serial1/0 103 no shutdown ! interface Serial1/3 encapsulation frame-relay clock rate 64000 frame-relay intf-type dce frame-relay route 401 interface Serial1/0 104 no shutdown
  • 19. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 18 CONFIGURATION DU SITE1 hostname Site1 ! interface Serial1/0 encapsulation frame-relay no shutdown ! interface Serial1/0.102 point-to-point ip address 192.168.1.1 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 102 ! interface Serial1/0.103 point-to-point ip address 192.168.1.5 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 103 CONFIGURATION DU SITE2 hostname Site2 ! interface Serial1/0 encapsulation frame-relay no shutdown ! interface Serial1/0.201 point-to-point ip address 192.168.1.2 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 201 ! interface Serial1/0.203 point-to-point ip address 192.168.1.9 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 203 CONFIGURATION DU SITE3 hostname site3 ! interface Serial1/0 encapsulation frame-relay no shutdown ! interface Serial1/0.301 point-to-point ip address 192.168.1.6 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 301 SUITE SITE3 ! interface Serial1/0.302 point-to-point ip address 192.168.1.10 255.255.255.252 frame-relay interface-dlci 302
  • 20. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 19 III) Les Réseaux ATM (Asynchronous Tranfert Mode) 1) Introduction La normalisation des réseaux ATM, à la fin des années 1980, avait pour ambition de proposer une solution capable de remplacer tous les autres réseaux et de permettre le passage de la parole téléphonique et de toutes les applications à fortes contraintes de temps réel. Cette solution a pris pour nom la commutation de cellules afin de la différencier de la commutation de trames classique. Avant l’ATM, le relais de trames peut être vu comme une solution pré- ATM puisque assez similaire mais pas avec toutes les possibilités de qualité de service de l’ATM. 2) La commutation de cellules L’ATM introduit une technique de commutation utilisant un circuit virtuel pour acheminer les cellules, qui ne sont autres que des trames, d’une extrémité à l’autre du réseau. La commutation de cellules est une commutation de trames assez particulière, puisque toutes les trames sont de longueur constante, cette longueur étant toute petite. La cellule est formée d’exactement 53 octets, comprenant 5 octets d’en-tête et 48 octets de données. La cellule ATM est une trame et non un paquet. Pour retrouver le début et la fin de cette trame lors d’une transmission, il suffit de compter jusqu’à 424 bits pour déterminer la fin de la trame, le bit suivant correspondant nécessairement au début de la trame suivante. 3) Terminologie ATM Interface ATM Deux interfaces ont été définies dans le monde ATM suivant que la cellule provient de l’extérieur du réseau ou passe d’un noeud de commutation à un autre à l’intérieur du réseau : - L’interface NNI (Network Node Interface), qui se situe entre deux noeuds du réseau. - L’interface UNI (User Network Interface), qui est utilisée pour entrer dans le réseau ou pour en sortir Circuit virtuel et conduit virtuel Dans ATM, un circuit virtuel est identifié par le couple VCI/VPI (Virtual Channel Identifier/Virtual Path Identifier). Le rôle des conduits virtuels est de fournir des connexions semi-permanentes. Le circuit virtuel (VC), la connexion de circuit virtuel (VCC), le conduit virtuel (VP) et la connexion de conduit virtuel (VPC) se définissent comme suit : - Le circuit virtuel, ou VC (Virtual Channel), est un terme générique utilisé pour décrire la capacité de communication pour le transport des cellules ATM. Un identificateur de circuit virtuel, ou VCI, classiquement appelé référence de commutation, est affecté à une liaison de VC qui transporte des cellules ATM entre deux nœuds ATM. Le nœud ATM, dans lequel la valeur VCI est traduite, s’appelle aussi un commutateur ATM. - La connexion de circuit virtuel, ou VCC (Virtual Channel Connection), définit la connexion de bout en bout entre les deux points. - Le conduit virtuel, ou VP (Virtual Path), est un faisceau de VC. Tous les VC d’un faisceau ont les mêmes noeuds extrémité. - La connexion de conduit virtuel, ou VPC (Virtual Path Connection), est composée de la concaténation d’un ou plusieurs VP. Le noeud ATM est alors appelé un brasseur.
  • 21. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 20 PT(Payload Type) Définit le type d’informations transporté dans la cellule, notamment pour la gestion et le contrôle du réseau. HEC(header Error Control) Est réservée à la protection de l’en-tête. Ce champ permet de détecter et de corriger une erreur en mode standard. Lorsqu’un en-tête en erreur est détecté et qu’une correction n’est pas possible, la cellule est détruite. TMS (Traffic Manadgement Spécification) : définit les paramètres et procédures relatifs à la gestion de trafic ainsi qu’a la qualité de servicce. - CAC(Coonection Admission Control) : Permet à chaque commutateur de vérifier qu’il pourra assurer la qualité de service demandée avant d’ouvrir un Circuit Virtuel - UPC (Usage Parameter Control) : Permet à chaque commutateur de vérifier que le flux émit par sur un circuit virtuel respecte bien la qualité de service demandée. En cas de dépassement les cellules sont marquées avec le bit CLP positionné à 1 pour signaler un trafic de moindre importance. - CLP Control (Cell Loss Priority Control): Positionné à 1, Il Signal un trafic de moindre importance pouvant être supprimer en cas de congestion. - NRM (Network Ressource Management) : est la utilisé pour la gestion de la congestion, envoie les bits RM à l’émetteur pour lui signaler la présence de la collision et lui permettre de faire appel au mécanisme du traffic shaping TS. - TS (Traffic Shaping) : Permet aux équipements de réguler le flux de trafic envoyé (réduction de Débit, régulation du trafic, etc.) AAL (ATM Adaptation Layer) La couche AAL (ATM Adaptation Layer) a pour rôle de gérer l’interface avec les couches de protocole situées chez l’utilisateur. Ses fonctions dépendent des exigences de la couche supérieure. L’AAL doit supporter les besoins des différents utilisateurs du service d’AAL et donc des protocoles multiples. L’AAL est composée de deux sous-couches: la sous-couche de convergence, CS (Convergence Sublayer), et la sous-couche de segmentation et de réassemblage, SAR (Segmentation And Reassembly). La fonction essentielle de la couche SAR est de segmenter les données des couches supérieures en un ensemble de segments de données correspondant à la taille des cellules. Au niveau du destinataire, la couche SAR rassemble les cellules pour restituer des données aux couches supérieures. La sous-couche CS dépend du service qui doit être rendu à l’utilisateur. Elle fournit le service de l’AAL au SAP (Service Access Point), ou point d’accès au service. Selon le protocole de niveau AAL, les sous-couches peuvent être vides si la couche ATM est suffisante pour les exigences des utilisateurs. - Les Classes d’application ATM  Classe A : Pour les services de classe A, le débit est constant et le service en mode connecté. Le service de type parole téléphonique à 64 Kbit/s en est un exemple typique. La relation de temps existe entre la source et la destination.  Classe B : Pour les services de classe B, le débit est variable. Un service typique peut être une parole téléphonique ou une vidéo compressée
  • 22. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 21  Classe C et D : Les classes C et D correspondent aux applications de transfert de données. Le débit est variable, et la relation de temps n’est pas nécessaire. Les transferts de données des classes C et D sont respectivement en mode avec connexion et sans connexion. - Les Protocoles AAL :  AAL-1 : Supporte les services de la classe A et fournit de ce fait un service d’émulation de circuit en permettant d’utiliser toute la souplesse de l’ATM. Cependant, il n’exploite pas toute l’efficacité de l’ATM résultant du multiplexage statistique. Le service rendu par l’AAL-1 s’appelle CBR (Constant Bit Rate).  AAL-2 : Il a été défini pour supporter les services de la classe B. Le service vidéo à débit variable en est un exemple. Il permet d’exploiter non seulement la flexibilité mais aussi l’efficacité de l’ATM. Le service rendu par cette classe s’appelle VBR (Variable Bit Rate). L’AAL-2 a été abandonné au cours des années 95 pour être redéfini dans le cadre d’applications ayant des contraintes temporelles fortes et un débit variable.  AAL-3/4 : Supporte les services de données en mode avec ou sans connexion, à débit variable et sans relation de temps. Le contrôle de flux entre les extrémités et la retransmission des fragments perdus ou altérés sont possibles. Les exemples de services que peut rendre ce type d’AAL sont nombreux : X.25, relais de trames (FMBS, Frame Mode Bearer Services), signalisation, etc. Cette classe n’est plus utilisée depuis 2005.  AAL-5 : L’autre nom de ce type d’AAL est SEAL (Simple Efficient Adaptation Layer). Il permet de transporter des trames de données non superposées en mode avec connexion (service de classe C). Le service rendu est de type élastique et utilise le service ABR (Available Bit Rate). 4) Configuration Aller en mode de configuration d’interface ATM Activer la chaine VPI/VCI Relier ATM à un réseau Ethernet Sur GNS3, il va falloir ajouter l’interface PA-A1 qui correspond à l’interface ATM (config)# interface atm n° (config-if)#pvc n°VPI/n°VCI -- Définit l’identifiant vpi /vci (config-if-atm-vc)#protocol ip @IP_dst broadcast --Signale à l’équipement avec l’@IP indiquée d’utiliser le VPI/VCI donné pour joindre le routeur local (config-if-atm-vc)# encapsulation aal5snap --Définit le type de protocole AAL à utiliser (config-subif)#atm route-bridged ip
  • 23. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 22 5) Mise en Œuvre - Hub and Spoke : Configuration du Commutateur ATM
  • 24. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 23 - Représentation avec un noyau (Core) ATM : CONFIGURATION DU SITE_CENTRAL hostname Site_Central ! interface ATM1/0 no shutdown ! interface ATM1/0.102 point-to-point ip address 192.168.1.1 255.255.255.252 pvc 1/102 protocol ip 192.168.1.2 broadcast encapsulation aal5snap ! interface ATM1/0.103 point-to-point ip address 192.168.1.5 255.255.255.252 pvc 1/103 protocol ip 192.168.1.6 broadcast encapsulation aal5snap CONFIGURATION DE BOGHE hostname Boghe ! interface ATM1/0 ip address 192.168.1.2 255.255.255.252 no shutdown pvc 2/201 protocol ip 192.168.1.1 broadcast encapsulation aal5snap CONFIGURATION DE ATAR hostname Atar ! interface ATM1/0 ip address 192.168.1.6 255.255.255.252 no shutdown pvc 3/301 protocol ip 192.168.1.5 broadcast
  • 25. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 24 - Interconnexion ATM à un réseau Ethernet Utilisation du Pont ATM pour interconnecter le Réseau ATM au Réseau Ethernet Configuration du pont ATM CONFIGURATION DE DAKAR hostname Dakar ! interface ATM1/0 no shutdown ! interface ATM1/0.101 point-to-point ip address 10.10.1.5 255.255.255.252 pvc 1/101 protocol ip 10.10.1.6 broadcast encapsulation aal5snap ! interface ATM1/0.201 point-to-point ip address 10.10.1.1 255.255.255.252 pvc 2/201 protocol ip 10.10.1.2 broadcast encapsulation aal5snap CONFIGURATION DU SITE DE KAOLACK hostname Kaolack ! interface ATM1/0 ip address 10.10.1.2 255.255.255.252 pvc 8/801 protocol ip 10.10.1.1 broadcast encapsulation aal5snap CONFIGURATION DU SITE DE SAINT LOUIS hostname SLT ! interface ATM1/0 ip address 10.10.1.6 255.255.255.252 no shutdown pvc 7/701 protocol ip 10.10.1.5 broadcast encapsulation aal5snap
  • 26. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 25 CONFIGURATION DU ROUTEUR COTE ATM hostname R1 ! interface ATM1/0 no shutdown ! interface ATM1/0.101 point-to-point ip address 192.168.1.1 255.255.255.252 atm route-bridged ip pvc 1/101 protocol ip 192.168.1.2 broadcast encapsulation aal5snap CONFIGURATION DU ROUTEUR ETHERNET hostname R2 ! interface FastEthernet0/0 ip address 192.168.1.2 255.255.255.252 no shutdown
  • 27. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 26 IV) Le WLAN Pour sa part, le WiFi a été conçu, comme Ethernet dont il s’est inspiré, pour mettre en oeuvre des réseaux locaux, mais, bien entendu, en s’affranchissant des fils grâce à la magie des ondes électromagnétiques. On parle donc de Wireless LAN (WLAN), c’est-à-dire « LAN sans fil », à ne pas confondre avec WAN bien sûr. On parle aussi de Radio LAN (RLAN) si le support de communication est la radio (et non la lumière infrarouge par exemple). Les stations du réseau sans fil peuvent communiquer directement entre elles, on parle alors de réseau de type Ad Hoc, ou par le biais de bornes relais appelées des points d’accès (Access Points, AP) : il s’agit alors d’un réseau de type Infrastructure. Le second type est de loin le plus fréquent en entreprise. Les Variantes du Wifi Les Canaux Pour toutes les variantes du WiFi sur la bande de 2,4 GHz, c’est-à-dire le 802.11 DSSS, le 802.11b, le 802.11g et le 802.11n, quatorze canaux de 22 MHz de largeur sont définis, également numérotés à partir de 2 400 MHz. Leurs centres ne sont espacés que de 5 MHz de sorte qu’ils se superposent en partie. Ceci permet de choisir avec une certaine souplesse la bande de fréquence que l’on préfère utiliser, mais si l’on a deux réseaux au même endroit et qu’ils utilisent des canaux voisins, on aura beaucoup d’interférences. Pour éviter les interférences, on recommande un espace de cinq canaux au moins, donc on ne peut utiliser que trois canaux simultanément au même endroit. Les canaux 1 à 13 sont utilisables en Europe1, mais en Amérique on ne peut utiliser que les canaux 1 à 11. Quant au canal 14, seul le Japon y a droit. En conséquence, on utilise habituellement les canaux 1, 6 et 11 qui sont suffisamment espacés pour éviter toute interférence et sont autorisés presque partout sur la planète. Au mieux, avec le 802.11g, on peut donc avoir trois points d’accès indépendants au même endroit, offrant chacun un débit théorique de 54 Mb/s soit un total de 162 Mb/s
  • 28. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 27 LE BILAN RADIO Une émission radio d’un point X à un point Y peut être modélisée de la façon suivante: - L’émetteur produit le signal sous la forme d’un courant électrique d’une puissance PX donnée (qui est indiquée sur la documentation du produit, par exemple 15 dBm). - Le câble d’antenne relaie ce signal électrique jusqu’à l’antenne d’émission, avec une certaine perte de puissance CX, proportionnelle à la longueur du câble. On perd en général environ 0,2 à 1 dB de puissance par mètre de câble, selon sa qualité. - L’antenne d’émission rayonne le signal dans l’espace sous la forme d’ondes électromagnétiques, en les concentrant plus ou moins dans la direction du récepteur, d’où un gain de puissance apparent pour le récepteur GX (voire une perte, s’il n’est pas dans l’axe de l’antenne d’émission). Le gain de l’antenne (par exemple 6 dBi) et parfois également son diagramme de rayonnement sont fournis par le vendeur. - La puissance du signal s’atténue de façon proportionnelle au carré de la distance parcourue, ce qu’on appelle « l’affaiblissement en espace libre A». - L’antenne de réception capte les ondes électromagnétiques et les transforme en courant électrique, en offrant encore éventuellement un gain de puissance GY (ou une perte si l’antenne est mal orientée). - Le signal électrique est véhiculé par un câble d’antenne vers le récepteur, à nouveau avec une perte de puissance CY. - Enfin, le récepteur, selon sa sensibilité SY (par exemple −90 dBm), parvient ou non à capter le signal électrique qu’il reçoit. Pour que Y puisse recevoir le signal émis par X, il faut que la formule suivante soit vérifiée (tout étant exprimé en décibels) : PX + CX + GX + A + GY + CY > SY On peut également calculer la marge MXY, qui doit donc être positive:
  • 29. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 28 MXY = PX + CX + GX + A + GY + CY − SY > 0 Attention : les paramètres CX, A, CY et SY ont chacun une valeur négative. Sensibilité: Puissance minimal que doit capter le récepteur pour pouvoir interpréter le signal. L’atténuation : Une onde n’est pas envoyée à l’infini, plus on va s’éloigner de la source plus la qualité du signal diminuera, le phénomène en cause est la dispersion spatiale, qui s’applique lui aussi à la lumière. Cette perte de puissance du signal est appelée atténuation. Absorption : On parle d’absorption lorsque le signal rencontre un obstacle sur la route et en sort affaibli. Réflexion : Tout comme la lumière visible, les ondes radio sont réfléchies lorsqu’elles entrent en contact avec des matériaux qui sont appropriés pour cela: pour les ondes radio, les sources principales de réflexion sont le métal et les superficies d’eau. La Diffraction : La diffraction est une zone d’interférence entre l’onde directe d’une source et l’onde réfléchie par un obstacle, en quelque sorte l’onde s’interfère elle-même. La Polarisation : La polarisation est définie comme étant l’orientation du champ électrique d'une onde électromagnétique les antennes WiFi entraînent une polarisation du signal qui peut être horizontale, verticale, selon un axe incliné, ou encore circulaire droite ou gauche (dans le sens des aiguilles d’une montre ou non). Si l’axe de polarisation est vertical du côté de l’émetteur, il faudra qu’il soit également vertical pour le récepteur, sinon le signal sera atténué. Zone de fresnel : L’idéal pour une connexion de point à point est que les deux stations soient en vision directe, ou Line of Sight (LOS), avec aussi peu d’interférences multipath que possible. On peut considérer que l’énergie transmise de l’émetteur radio vers le récepteur se propage essentiellement au sein d’un ellipsoïde de révolution (c’est-à-dire en forme de ballon de rugby très allongé) : c’est ce qu’on appelle la « zone de Fresnel », délimitée par la « surface de Fresnel ». Le rayon de la première zone de Fresnel peut être calculé pour chaque point de l’axe émetteur/récepteur grâce à la formule suivante :
  • 30. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 29 λ est la longueur d’onde (0,125 mètre à 2,4 GHz, 0,06 mètre à 5 GHz); d1 est la distance entre l’émetteur et l’obstacle; d2 est la distance entre le récepteur et l’obstacle. Ou : r = 17,31 * √(N(d1*d2)/(f*d)) N : Zone de fresnel d1 et d2 les distances en mètre. d distance entre l’émetteur et le recepteur Et f la fréquence.(Mhz) Longueur d'onde lambda (λ) = c / f(hz) C : vitesse de la lumière 3.108 . Puisque l’essentiel de l’énergie du signal est diffusé dans la première zone de Fresnel, il faut éviter tout obstacle au coeur de cette zone. Dans la pratique, il est suffisant de dégager au moins 60 % de cette zone (au centre) pour avoir une bonne réception. Pertes en espace libre : Lfs = 32.5 + 20log(d(m)) + 20log(f(Ghz)) Architecture Sans Fil Mode Ad-Hoc Représente un groupe de PC (jusqu'a 5 recommandés) avec chacun un adaptateur sans-fil connecté entre eux via le signal radio et sur le même canal, sans point d’accès. Dans ce mode, le réseau fonctionne de façon complètement distribué. La norme désigne l’ensemble des stations à portée radio mutuelle par l'appellation IBSS (Independent Basic Service Set : ensemble de service de base Indépendant).
  • 31. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 30 Mode Infrastructure Dans ce mode, il existe un point d’accès qui fédère autour de lui les stations sans fil. Ce point d’accès est généralement connecté au réseau filaire. Il permet aussi à une station radio de communiquer avec une autre station radio associé à un autrs point d’accès. La norme désigne l’ensemble des stations radio à portée d’un point d’accès par l'appellation BSS (Basic Service Set).
  • 32. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 31 Mode client Ce mode permet le raccordement de deux réseaux filaires, tout en gardant la possibilité de connexion sans-fil sur le point d'accès 1 mais pas sur le point d'accès 2. Dans ce mode Client, le point d'accès 2 est assimilé à un convertisseur de média. Mode pont/multi-pont Le mode "pont / multi-pont" permet de connecter deux ou plusieurs points d'accès (4 à 6 selon les modèles) pour relier des réseaux filaires entre eux. Chaque point d'accès configuré en mode "pont ou multi-pont" doit connaitre l'adresse MAC du ou des autres ponts sans-fil. Attention, pour que des clients sans-fil puissent s'attacher à un point d'accés, ceux-ci doivent supporter la fonction Wireless Distibution Systeme (WDS). Cette fonction est spécifiée par le standard 802.11 pour que deux points d'accès communiquent entre eux.
  • 33. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 32 Mode répéteurs Le mode "répéteur" permet d'étendre la portée d'un réseau sans-fil en chaînant plusieurs points d'accès. Cette fonction devient nécessaire lorsque le premier point d'accès à une portée insuffisante pour connecter un client, ou pour servir de "relais" au signal radio. Selon les produits on peut chainer jusqu'a 8 points d'accès en mode répéteur.
  • 34. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 33 V) Mise en Œuvre Wlan, Radius et Ldap Architecture : Le réseau ressemblera au figure ci-dessous : Toutes les stations (filaire et sans fil) doivent s’authentifier à l’aide de radius avant de les autoriser à se connecter sur le réseau. Le point d’accès et le Commutateur doivent communiquer avec radius en indiquant l’adresse IP du serveur radius et le secret partagé avec lui. Au niveau du commutateur tous les ports doivent être contrôlés a l’exception du lien avec le serveur et celui avec le Point d’accès. 1) Installation de radius et ldap : #yum install openldap openldap-servers freeradius 2) Importer le schema freeradius.chema #cp /usr/share/doc/freeradius-version/examples/openldap.schema /etc/openldap/schema/freeradius.schema 3) Inclure le schema freeradius.schema dans slapd.conf 4) Configuration du serveur ldap: /etc/openldap/slapd.conf 5) Configuration du client(Ici le serveur lui-même): /etc/ldap.conf
  • 35. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 34 6) Fichier /etc/openldap/ldap.conf 7) Alimentation LDAP : fichier user.ldif Pour générer le mot de passe crypter on utilise la commande : #smbencrypt mot_de_passe Démarrer Ldap Remarque : On utilise l’authentification PEAR alors on est obligé d’utiliser le mot de passe chiffré. Radiustunneltype : type de tunnel utilisé : ici VLAN ou 13 Radiustunnelmediumtype : Type de support utilisé : IEEE-802 ou 6 Radiusprivategroupid : Vlan associé a l’utilisateur
  • 36. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 35 Alimentation : #ldapadd –x –D ‘’cn=Manager,dc=estm,dc=sn ‘’ –W –f user.ldif 8) Configuration de radius pour l’authentification et l’authorisation ldap : /etc/raddb/sites-available/default 9) Paramétrage de LDAP : /etc/raddb/modules/ldap 10) Créer les Comptes radius (Les Clients): /etc/raddb/clients.conf 11) Configuration de l’authentification PEAP : /etc/raddb/eap.conf
  • 37. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 36 Démarrer radius. 12) Configuration du Commutation : Sur les Ports à contrôler : 13) Sur le point d’accès, utiliser l’authentification WPA2, donner l’adresse IP du serveur radius avec le secret partagé. Connecter le Point d’accès à un port non protégé du commutateur. 14) Configuration du Client Windows XP : Ouvrir Propriétés de Connexion : Onglet authentification : type EAP protégé PEAP (config)#aaa new-model --activation de aaa (config)#aaa authentication dot1x default group radius --Type d’authentification 802.1x (config)#dot1x system-auth-control (config)#aaa authorization network default group radius – Activation de l’authorisation (config)#radius host @IP_du_serveur_Radius auth-port port_d_ecoute(1812) key secret_partagé (config-if)#switchport mode access (config-if)#dot1x port-control auto Sous Windows 7, il va falloir démarrer le service Configuration automatique du réseau câblé.
  • 38. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 37 Cliquer sur Propriétés : Décocher la case :valider le certificat Cliquer sur configurer et décocher aussi la case. Valider les opérations effectués, un nom d’utilisateur et un mot de passe vous seront demandés, donner le nom d’un des utilisateurs créé sous ldap.
  • 39. Réséaux Eténdus ét Réséaux d’Opératéurs Amadou Daouda Dia 38