Comprendre la ville comme un dispositif de socialisation et de subjectivation de l'homme contemporain au moment même où nous entrant dans une ère de virtualisation du social.
2. +
Babel
« Et l’Éternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même
langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris ; maintenant rien ne les
empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté. Allons ! descendons,
et là confondons leur langage, afin qu’ils n’entendent plus la langue, les
uns des autres. Et l’Éternel les dispersa loin de là sur la face de toute la
terre et leur donna tous un langage différent ; et ils cessèrent de bâtir la
ville. C’est pourquoi on l’appela du nom de Babel, car c’est là que
l’Éternel confondit le langage de toute la terre, et c’est de là que l’Éternel
les dispersa sur la face de toute la terre » Génèse 11.9
3. +
La ville comme plateforme de la
civilisation (enceinte)
Ville Mythe : La ville est dédiée à une puissance tutélaire. Elle est
comme le totem de civilisation, le lieu de l’élévation vers l’au-delà sous
la protection de la puissance tutélaire. La ville devient aussi un mythe qui
serait reconstruction par l’homme du paradis perdu. De la Jérusalem
céleste à la Ville numérique.
Ville Plateforme : Villa (Maison) – Villages (MaisonS) – Ville. La ville est
le lieu du construit humain cad fruit de la civilisation et de la culture
des hommes vs campagne dans son rapport à la nature : Caen le
sédentaire lutte et tue Abel le pasteur nomade. Division fondamentale
nomades/sédentaires, sauvages/civilisés, nature/construit.
Ville Palimpseste : Pour comprendre la plateforme urbaine, il faut
comprendre le site, l’écosystème, l’infrastructure, la population, l’économie
à travers sa propre histoire.
5. +
De l’inter-tribus au creuset social :
La sédentarisation
1. Histoire de la sédentarisation agricole où on commence à
accumuler le fruit du travail (stock)
2. menacé par la rapine (défense).
3. Le surplus est une monnaie d’échange (commerce)
4. qui va mener à la division du travail (artisans, militaires,
prêtres)
5. puis, face à la complexification, à la gestion (administration).
6. +
De l’inter-tribus au creuset social :
La mutualisation
La ville est un modèle d’organisation humains plus efficace
et puissant pour le collectif humain.
Faible distance entre producteurs/consommateurs,
mutualisation/optimisation des ressources et des
infrastructures,
zones de chalandise dense pour les spécialisations…
facile à protéger
7. +
De l’inter-tribus au creuset social :
Le système
Mais la ville devient vite un système dynamique
d’interaction.
D’abord la défense par une enceinte (à Rome Rémus
dessine d’abord l’enceinte) fonde le dedans/dehors, le
citoyen/bannis(mis au ban, vivant en banlieue) et du barbare.
Elle est aussi l’espace public des biens communs de
l’accumulation des réserves et des ressources avec des
bâtiments et fonctions communes publics.
Mais elle est surtout un système organisé de réseaux de
transport (humains, biens, eau, excréments, etc.)
8. +
De l’inter-tribus au creuset social :
L’identité
Mais la ville est avant tout le creuset d’une culture
commune en partageant des “lieux communs” : le sacré et le
civil.
L’espace public se distingue de l’espace privé comme lieu
d’interaction et du vivre ensemble.
La ville est processus de socialisation. L’identité de la ville
est plus que la somme des maisons.
La ville fait éclater la logique des clans villageois en
individualisant le foyer.
Elle est un opérateur qui fait commun et qui individualise.
9. +
Le boom de l’industrialisation de la
ville
L’industrialisation de l’économie a un triple effet d’explosion
démographique (1) d’attraction des villes dans de vastes bassins
d’emplois(2) et d’exode rural dû à la productivité agricole (3)
Une croissance exponentielle de la part de population (urbaine).
En France 1850 (26%) – 1914 (44%) – 1960 (61%) – 2016 (81%)
La ville est prise dans un réseau mondialisé et hiérarchisé où
l’attractivité des villes les plus dynamiques étendent leurs zones
d’achalandise (qui croît en fonction de la puissance urbaine) en
désertifiant les alentours
Naissance des mégalopoles mondialisées (un retour des Cités
Etats) de plus de 10 millions d’habitants et multiplication des
métropoles.
10. +
La différentiation (ou spécialisation)
des villes
La ville moyenne est intégrée dans des réseaux plus vastes (régional, national ou
international) dans lesquelles elle joue des rôles spécifiques (excepté les Villes Mondes)
On distingue les villes selon leurs tailles. Selon l’INSEE, une ville (constructions continues
de moins de 200m) est petite à partir de 5000 jusque 20000, moyenne de 20000 à 50000,
grande de 50000 à 200000, métropole de 200000 à 1millions et Mégalopoles à plus de 1
million
Corrélé à cette taille (et au budget de la ville), on va voir se développer des infrastructures
publiques et privées spécifiques. En effet c’est la part des utilisateurs qui en font des
infrastructures viables.
La ville a longtemps été déterminée par sa fondation alors qu’aujourd’hui elle est
déterminée bien plus par sa position dans le réseau urbain. Pour autant cette position
historique fonde cette spécification des fonctions urbaines.
Au bord d’un fleuve ou d’une mer (fonction marchande), sur une position militaire facile
à défendre (fonction défensive), à proximité de gisements de ressources (fer, charbon,
bois), à un carrefour ou à la croisée des routes (villes étapes entre de grandes capitales),
comme centre administratif en gestion d’un territoire (fonction de service public et
universitaire), comme centre économique spécialisé (fonction de production) et enfin
comme centre culturel, historique et touristique.
Le fort développement des réseaux de transports modifie profondément la notion de
position (ex. carte isochrone) en jouant sur les distances
11. +
La Cité - Etat
De la Mésopotamie au Moyen-Âge
12. + Les cercles de pierres des cultures
nomades : Cromlech de StoneHenge
-3500 Monuments mégalithiques en cercle (cromlech) avec en
son centre, un menhir. On retrouve des cromlech partout sur la
surface du globe. Fonction religieuse
Le plus célèbre des Cromlechs est celui de l’ensemble de
Stonehenge et Avebury
- 8000 3 totem en bois que l’on brulait
- 2800 StoneHenge I : 1er cercle et fossés profonds avec deux entrées
symétriques. Au centre cimetière à crémation. Centre de soin
(squelettes malades ou blessés).
-2100 Stonehenge II : Pierres bleues volcaniques apportées du Pays de
Galles
Orientation Nord Est vers lever du soleil en solstice d’été
On y retrouve des tombes, des poteries qui font du lieu un centre
religieux majeur
17. +
Les premiers villages : Catal Hoyuk
ou la naissance du foyer
- 7000 Sur le plateau anatolien, plat et fertile [Tcha-tal Heu-yuk] se
déploie sur deux tel séparé d’une rivière, le village primitif (à
l’Est) et son extension à l’Ouest dans une seconde période.
5000 à 8000 personnes en foyers collés les uns aux autres
sans rues (circulation sur les toits) et quelques fosses septiques
entre les blocs. Aucun plan défini
Individualisations progressives du bâti qui passe
progressivement au foyer de 4 murs et deux étages. Un four
individuel dans la pièce principale et un bucrane en guise de
divinité. Peinture murale de fertilité.
Dans le tell primitif, inhumation dans le foyer alors que dans le
tell Ouest, inhumation dans un cimetière commun. Pourtant
aucun bâtiment commun et aucun espace public.
22. +
Les premières villes Ur, Urik et
Babylone
On distingue une ville d’un milieu « proto-urbain » quand ses habitants ne vivent plus en majorité du
travail de la terre (artisanat, commerce, militaire et administratif). Situées entre un cours d’eau et une
butte défensive, les villes mésopotamiennes (Uruk, Ur, Babylone, etc.) sont « fondées par les dieux »
pour bâtir une civilisation d’ordre contre le chaos environnant.
Au centre de la ville, un double cœur du palais militaro administratif et du quartier sacré avec un
temple principal et une Ziggurat où réside le dieu de la ville. La ville « haute » séparée par un mur
interne dans une cité plus ou moins interdite où se joue l’impôt sacré : le sacrifice.
On ajoute hors des murailles le marché et les quais à entrepôts. Les rues sont ensuite jonchées de
boutiques artisanales. Hiérarchie sociale : le foyer – les quartiers avec assemblées de marchands ou de
corps de métiers - Assemblées des Anciens : persistence de la tribus sous autorité du pater familia
D’énormes murailles forment frontières percées par des portes gardées par la garnison. Un réseau
hiérarchique de routes (allant jusqu’à l’avenue dallées portant un nom) et de circulation de canaux
(pour l’eau potable et usée). La ville est ainsi divisée en quartier rassemblant tous les niveaux sociaux
d’une tribu (quartier marchand au port et le long des quais)
Le foyer moyen fait environ 100 m2 (certaines maisons peuvent atteindre 1000 m2) avec un espace
central et une division à étage entre vie publique et vie privée. On enterre encore ses morts dans les
grandes maisons. Ces maisons de briques et de bois abritent une famille nucléaire (sauf pour les
« grandes » famille)
27. +
Les villes républicaines de
l’antiquité : Athènes et Rome
Noyau fondateur sur un promontoire au cœur d’une vallée fertile fortement irriguée:
Forteresse de l’Acropole [Mont Palatin pour Rome], fonction religieuse. A l’origine une série
de villages antiques de 4 tribus/clans [3 gentes à Rome] transformées en cité par la culture
ionienne [Troyenne] (synœcisme légendaire ex. Romulus et Rémus).
À l’origine l’aristocratie [Patricien à Rome] se réunissait sur la colline d’Ares, dieu de la guerre,
l’Aeropages [Curie des sénateurs à Rome]. On y élisait les archontes (ex-rois) administratif et
les polémarques [Consuls à Rome] guerrier. Le pouvoir exécutif des tribus originelles sera
toujours symbolisé par ces deux fonctions.
Mais la nouveauté c’est que la ville se double du Pnyx (sur une seconde colline) où se réunit
l’Ecclesia [Comices Curiates à Rome très mineures] face à l’Agora [Forum à Rome] nouveau
cœur de la cités où se rassemblent les citoyens après la réforme démocratique de
Solon/Clisthènes entre -564 et -510 [Guerre des ordres à Romes]. La Polis [Res Publica] est
née : « le Sénat et le peuple romain » symbolisé par l’avènement des tribuns de la Plèbe et de
la constitution écrite (Les 12 Tables).
Monté en puissance des guildes d’artisans, puissance du port de Pirée [Ostie à Rome]
comme centre du pouvoir marchand. Une plèbe se constitue avec la croissance de la ville
comme client des grandes familles ou se libèrent.
Explosion des fonctions des jeux sportifs et artistiques : émergence des théâtres et
amphithéatres (théâtre de Dyonisos), Stades et Cirques…et les thermes. La fonction guerrière
et religieuse remise en cause par le peuple (ordre/désordre)
32. + La ville du moyen âge : la difficile
émergence du fait urbain en
France
Naissance de la ville de Paris
33. +
Lutèce : Les fondations romaines
Présence néolithique(-40000) à Bercy(-8000) puis Oppodum Celtes de la tribu
des Parisii sur l’île saint Louis : Forêt+ marécages + îles + Seine = Point de
passage obligé des grandes routes de commerces
- 54 av JC – Fondation de la colonie romaine de Lutèce à la frontière nord de
la Gaule Lyonnaise. Ville limitrophe et limitée à un plan essentiel de point de
relais vers les limes barbares (Ponts)
Plan géométrique (Cardo Maximus- Decumanus) sur la rive gauche vers
l’empire avec en son centre le Forum (Basilique – Temple) Théâtres et
Arènes, 3 Thermes, Un Aqueduc, des insulae et quelques villae
Ile de la Cité fortifiée avec la garnison, son [Palais du] gouverneur et ses
temples et une basilique (futur Notre Dame).
Dès le départ les marchands et bateliers jouent un rôle prépondérant dans le
développement de la ville économique (Temple de Jupiter sur Ile de la Cité).
39. +
Paris au haut Moyen Âge (Vème au
Xième) : la ville Francs
Du Vème au Xième – Face à l’effondrement de l’empire romain, les grandes
invasions nomades (Goth – Huns - Viking) font des villes des cibles de choix
> les populations et leurs élites quittent les villes pour les campagnes.
La ville est sale, anarchique et insalubre est désertée. Les rues sont
encombrées et dangereuses. On démonte la ville romaine et son Forum pour
se cloitrer dans l’île de la Cité.
508 - Les francs (Clovis) s’installent mais la très grande instabilité et un
centre de gravité plus à l’Est empêchent la ville de connaître un
développement même si elle garde un rôle stratégique de 1er choix. Mais le
développement se fait Rive Droite (la gauche étant en ruine) vers le cœur du
royaume.
La ville est laissée aux mains des prêtres (anciennes élites romaines) dans
une époque de grandes incertitudes et de sentiment de fin du monde
(Guerres, Pestes, Choléra, Désorganisation commerciale): syncrétisme Gallo
Romain
44. + Paris à la fin du Moyen Age (XIième au
XVIème) : Capitale de la France ?
Avec une relative stabilité, la ville connaît un essor économique
fulgurant sous l’impulsion des marchands (bateau) et des
corporations d’artisans sur la rive droite (1137 – Les Halles de
Paris et 1357 Hotel de Ville).
Pouvoir et Église restent le cœur bicéphale de la cité et
profitent de cet enrichissement pour en reprendre le
développement, mais les rois de France se méfient de la capitale
où ils restent très peu (La Forteresse du Louvre et notre Dame
de Paris) puis la Bastille (1328)
Les métiers sont organisés (1268 – Livre des métiers du prévôt de
Paris) et le palais de la Cité abrite l’administration royale (police
et justice).
Une corporation particulière se développe sur les ruines de la
civilisation romaines et des terres ecclésiastiques de la rive
gauche : L’Université de Paris en Sorbonne (1210)
49. +
Paris, Ville Royale Rationalisée
(1550 – 1650 - 1750)
Les symboles et la méfiance de la puissance royale. Le Louvre est
reconstruit (1546). Mais plus tard Louis XIV fait disparaître les remparts
pour les remplacer par les grands boulevards avec des arches à sa
gloire.
La reprise en main du savoir et des sciences à l’Église Gallicane passe
par la création du « Collège de France » contre la Sorbonne, et la
multiplication des Académies.
Les Hôtels particuliers de la cour se multiplient et d’énormes terrains
vacants sont bâtis par la noblesse.
La grande rationalisation de la ville royale. Le souci de la santé publique.
Le peuple est une ressource économique. Hôtel de Ville(1542) et places
publiques aérées à la gloire du roi (Place Vendôme). On rase les
quartiers pour y installer les administrations du roi autour de grandes
places vides
Au coeur de la ville populaire qui reste encore très dangereuse (la Cour
des Miracles), mais l’on multiplie des Hôpitaux et autre centre
d’enferment pour nécessiteux en dehors de la ville (le Val de Grâce,
Hopital de la Salpétrière, Hopital des Invalides)
54. +
Paris sous la révolution industrielle
(1750 – 1850 - 1950)
[Boulo] L’industrialisation des manufactures : l’usine affecte le salarié à ses conditions de
production tout en le séparant de son lieu de vie. Les ateliers et les grands marchés(MIN,
abattoirs) sont progressivement satellisés. On satellise d’abord les ouvriers avant de satelliser les
lieux de production. Développement des infrastructures énergétiques (usine à gaz puis central
électrique)
Un souci hygiéniste (choléra) et contre-révolutionnaire face à l’explosion démographique
satellise les métiers et le peuple « sales », fait venir l’eau courante et évacue par les égouts,
multiplie les parcs de la ville sur le modèle des places royales. Destruction des taudis.
La bourgeoisie triomphante s’installe en centre-ville. La ville loisir est d’abord une ville de
nouveaux riches. La ville est ouverte et dépeuplée (grandes avenues et berges vidées,
exposition universelle), l’éclairage public sur les grands axes. La bourgeoisie se dote
d’infrastructure pour ses plaisirs (Opéras et Théâtres, grands magasins et passages couverts,
cafés et restaurants)
[Dodo] La naissance des banlieues-dortoirs sérialisées : Les néo-espaces du dodo. Des
quartiers entiers sont créés. Une explosion démographique entraîne une gestion en masse de
la force de travail. Processus d’expropriation (loi 1810) et développement des lotissements
immobiliers neufs sur les expropriations des biens nationaux (immeuble « de rapport ») et des
taudis populaires. Hiérarchisation des quartiers par classes dans l’usine. Exclusion en
banlieue pour les plus pauvres (Montmartre, Belleville, Goutte d’or, etc) près des usines
polluantes.
[Metro] Les grands mouvements pendulaires des transports. Les centres-ville sont vidés de
leur population ouvrière. Les infrastructures de transports deviennent la structure vitale d’une ville
(Canaux maritimes et ponts, rails/gares, routes/avenues et airs/aeroports) d’abord pour la
marchandise puis plus tard pour les forces de travail.
59. +
De la ville consumériste à la ville
spectacularisée (1950 - 2050)
La société de consommation est une massification de la société de loisir bourgeois. Le
temps « libre » est un temps de consommation au service de la production de soi
(individu). La ville devient une grande déambulation marchande et de loisir.
La ville est séparée par une nouvelle muraille [division du périphérique] où l’on
repousse la production et ses ouvriers. La consommation y est fonctionnelle et
utilitaire (Hypermarchés et ZAC)
L’industrialisation des bons moments : résurgence de la fête comme processus de
socialisation urbaine (groupe). Le centre-ville devient un lieu où le festivalier est en quête
de lieux exotiques et s’oublie dans les grandes messes de l’entairtenement (salles de
spectacle, place de rassemblement, sports, etc).
Les industries créatives du tertiaire à forte valeur ajoutée (cadres supérieurs et
profession libérales) et propres réinvestissent le centre-ville inventant une nouvelle
socialisation bobo au cœur de la ville qui vient renforcée la bourgeoisie du centre.
Gentrification des quartiers historiques et patrimoniaux
Paris en 2050 : http://parisfutur.com/projets/
https://www.ateliergrandparis.fr/territoires/grandsprojets/
64. +
De la ville numérique à la ville
virtuelle (2050 - 2150)
La ville virtualisée : Une ville de capteurs qui transforme la
réalité en une virtualité peuplée d’avatars dans un océan de data.
La ville cybernétique : Une ville de la surveillance et de contrôle
par des tableaux de bord embarqués. Une ville en réalité
augmentée/simplifiée et modulaire qui se donne a voir dans une
visualisation orientée action/intention.
Une ville androïde: Une ville qui dirige automatiquement les
infrastructures intelligentes et modulaires autonomes
(transports, énergies renouvelable, éclairage, déchets, etc).
La ville immobile et polycentrique: La numérisation de
l’économie de service et la consommation à distance ajoutée à
une socialisation virtuelle (Jeux vidéos, Réseaux sociaux, VOD…)
rendent les déplacements et donc la
territorialisation…obsolète.