2. Influences de la cuisine Lyonnaise La cuisine lyonnaise se situe au carrefour de deux courants d'influences majeurs celui du Sud, provençal et méditerranéen celui du Nord, lorrain et alsacien Plusieurs terroirs autour de Lyon apportent leur savoir-faire : Au Nord-Est, la Bresse fournit les volailles le Bugey voisin, outre son vin, apporte ses écrevisses, péchées dans le lac de Nantua La Dombes, avec plus de milles étangs, fournit le poisson : brochet, tanche, sandre, carpe, grenouille Au Nord, le Charolais fournit la viande de bœuf La Saône délivre sa friture À l'Ouest, les Monts du Lyonnais délivrent cochonnaille lyonnaise et produits de la ferme Le sud de la région apporte les fruits, les légumes et les vins de la vallée du Rhône.
3. Les Traditions Les Bouchons Le bouchon est un restaurant typique où l'on mange des spécialités Cité par de nombreux auteurs, ce lieu traditionnel se doit d'être simple et convivial. Pour n’en citer qu’un, Félix Benoît a écrit : « Dans ces bouchons, s'épanouit une ambiance qui ne souffre pas l'exportation, et dont la fortune fugace procède de critères impondérables qui tiennent à la fois de la qualité du vin servi au comptoir, de la tête du patron, et des pieds de cochon présentés sur la table ! » Traditions culinaires Le mâchon, repas traditionnel du matin, est servi dans les bouchons. On peut y trouver la « cochonnaille lyonnaise », les plats à base de porc comme le lard chaud, les grattons, le paquet de couenne (appelé ironiquement « pigeons ficelés »), le Jésus et la rosette, les rillettes et pâtés de campagne. Le tout est arrosé d'un verre de vin rouge.
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5. Les entrées font la part belle aux spécialités à base de porc. La cochonnaille lyonnaise est ici, comme pour les plats principaux, très présente comme la « rosette de Lyon », saucisson de viande de porc noble
6. Plat principal :La volaille s'exprime dans la « poularde demi-deuil », la recette créée par la Mère Filloux, formatrice de la Mère Brazier. Des morceaux de truffe sont incrustés sous la peau de la poularde avant de la faire cuire à l'étouffée La cochonnaille est aussi présente que dans les entrées. On la retrouve dans le boudin aux pommes, l'andouillette (une sorte de haché de fraise de porc dans un boyau de panse), le sabodet (saucisson à cuire à base de tête de porc entière hachée, entre autres, les oreilles et le museau), ou encore les « tripes à la lyonnaise ». Le poisson d'eau douce est à l'honneur avec les quenelles de brochet sauce Nantua, boudin de semoule ou farine de blé, soufflé au four, accompagné d'une sauce aux écrevisses. Fromages : Le plateau de fromage lyonnais se compose du saint-marcellin, le saint-félicien, la rigotte (de Condrieu et de Pélussin), la fourme de Montbrison et la tomme du Beaujolais. La cervelle de canut n'est pas à proprement parler un fromage, mais une spécialité à base de fromage blanc frais battu qu'on assaisonne avec du sel, du poivre, de la ciboulette, de l’ail, des échalotes, du vinaigre et de l'huile. Dessert : Les boulangeries proposent la pogne, brioche à la praline originaire de la ville de Romans, dans la Drôme, la tarte à la praline et les bugnes, sortes de beignets consommés à l'occasion de Mardi gras.