2. Synopsis
Chez les Dumar, on est
chefs d'orchestre de
père en fils : François
achève une longue et
brillante carrière
internationale tandis que
Denis vient de remporter
une énième Victoire de
la Musique Classique.
Quand François
apprend qu'il a été choisi
pour diriger la Scala,
son rêve ultime, son
Graal, il n'en croit pas
ses oreilles. D'abord
comblé pour son père,
Denis déchante vite
lorsqu'il découvre qu'en
réalité c'est lui qui a été
choisi pour aller à
Milan…
6. Ivan Attal • Né à Tel-Aviv en 1966,elève au Cours Florent
après une enfance à Créteil, Yvan Attal débute en
1988 sur scène, dans la pièce "Biloxi Blues" de
Neil Simon, et dans un téléfilm d'Elie Chouraqui,
Parlez-moi d'amour. Mais c'est sa rencontre avec
Eric Rochant qui va lancer sa carrière. Sa
première apparition à l'écran, en ami squatteur
d'Hippolyte Girardot dans Un monde sans pitié,
lui vaut en 1989 le Prix Michel-Simon et, l'année
suivante, le César du Meilleur espoir masculin.
• Rochant confie à Attal le rôle principal de ses
deux films suivants : Aux Yeux du monde, qui
marque la rencontre du comédien avec celle qui
deviendra sa compagne, Charlotte Gainsbourg, et
Les Patriotes, film d'espionnage tourné sur sa
terre natale, Israël. Jouant volontiers les héros
tourmentés et les mauvais garçons, de Cantique
de la racaille à Bon voyage, Yvan Attal, lauréat du
prix Jean-Gabin en 1997, s'illustre aussi dans un
registre plus sentimental, chez Doillon,
Winterbottom ou Marion Vernoux (Love etc.).
• En 1997, Yvan Attal passe derrière la caméra
avec I got a woman, court métrage décrivant avec
humour les affres d'un homme qui partage la vie
d'une comédienne. Ce sera le point de départ de
son premier long en tant que réalisateur, Ma
femme est une actrice, dans lequel il se met en
scène aux côtés de sa muse Charlotte
Gainsbourg.
7. • Mari trompé dans Partir, amant passionné dans Les
Regrets, Yvan Attal campe un homme d'affaires
kidnappé dans Rapt de Lucas Belvaux. Son goût pour
les rôles physiques se confirme avec des films tels que
R.I.F. ou Dans la tourmente, sorti en 2012. Cette même
année marque également ses retrouvailles avec Lucas
Belvaux (38 témoins et son grand retour au théâtre
dans la pièce "Race" de David Mamet.
• A l'affiche des méconnus Son épouse et Le Dernier
diamant, Yvan Attal campe un méchant burlesque dans
la lucrative comédie de Dany Boon RAID Dingue avant
de réaliser Ils sont partout où il démonte, à travers une
galerie de personnages truculents, les différents clichés
à propos des Juifs. Rapidement après, le cinéaste livre
son cinquième long métrage, la comédie Le Brio, dans
lequel le professeur de droit aux méthodes provocantes
Daniel Auteuil prépare l'étudiante Camélia Jordana à un
concours d’éloquence. Décidément très actif, il signe en
2019 le loufoque Mon chien Stupide, où il fait à nouveau
tourner sa femme et son fils Ben Attal, tout en
s'octroyant le personnage principal, un père de famille
blasé.
• En 2021 il réalise et co-produit Les Choses humaines . Il
s'agit de l'adaptation du roman du même nom de
Karine Tuil, paru en 2019.
• En 2022, il incarne le personnage principal de
Maestro(s), un chef d'orchestre renommé. Pour
l'occasion, il donne la réplique à Pierre Arditi.
8. Pierre Arditi
• Pierre Arditi débute la comédie par l'intermédiaire
de sa sœur Catherine, qui l'encourage à
embrasser cette carrière pour laquelle, au départ,
il ne se sentait pas particulièrement destiné.
• En 1965, il entre dans la compagnie de l'acteur,
metteur en scène et écrivain Marcel Maréchal, et
joue pour la première fois au théâtre dans L'opéra
du monde d'Audiberti. Il joue aussi dans Diderot
à corps perdu, mis en scène par Jean-Louis
Barrault, Trois lits pour huit de Pierre Mondy, ou
encore Tailleur pour dames sous la direction de
Bernard Murat. Il apparaît également à la
télévision, où il est notamment dirigé par Michel
Mitrani et Serge Moati. En 1971, le cinéaste
Roberto Rossellini lui confie le rôle de Blaise
Pascal dans le téléfilm du même nom.
• Comédien de théâtre avant tout, Pierre Arditi
effectue ses véritables débuts devant la caméra
en 1977 avec L'Amour violé de Yannick Bellon.
Sa première vraie rencontre avec la cinéma se
produit trois ans plus tard, lorsqu'il fait la
connaissance décisive d'Alain Resnais, qui le
dirige pour son Oncle d'Amérique. Entre les deux
hommes, c'est le début d'une très longue et
prolifique collaboration
9. • Depuis plusieurs années, à la télévision, Pierre
Arditi en 2007, il interprète en direct la pièce de
Sacha Guitry, Faisons un rêve, sur la scène du
théâtre Edouard-VII et poursuit sur sa lancée avec
diverses représentations comme L'Eloignement,
Les Fausses confidences, vaudeville
marivaudesque, ou encore La Vérité, adaptée de
l’œuvre contemporaine de Florian Zeller.
• En 2009, Didier Bourdon lui offre un rôle dans
Bambou. Mari trompeur dans Ensemble c'est trop
(2010), paternel d'un magicien dans Adieu Berthe
ou l'enterrement de mémé (2012), il se trouve un
père en la personne de Jean-Pierre Marielle, de
douze ans son aîné, dans La fleur de l'âge (2013).
Il apparaît ensuite dans des films comme
Monsieur et Madame Adelman, Les Estivants, La
Belle Époque, Adieu Paris et Les Choses
humaines de Yvan Attal. Dans ce dernier, il campe
un célèbre et détestable présentateur radio dont le
fils est accusé de viol.
• Il retrouve ensuite Attal devant la caméra de Bruno
Chiche pour Maestro(s), un film sur le milieu de la
musique classique.
• Parallèlement, à presque 80 ans, le natif de Paris
poursuit sa carrière théâtrale (Compromis de
Philippe Claudel, Fallait pas le dire ! de Salomé
Lelouch, etc.), et télévisuelle (Le Sang de la vigne,
série dans laquelle il incarne le personnage
principal.
10. Miou-Miou • Miuo-Miou est née à Paris en 1.950.Au lendemain de
Mai 68, la jeune Sylvette Herry, apprentie tapissière,
intègre la bande du Café de la Gare, qui prône un
théâtre spontané, dégagé des contraintes
commerciales. Membre de la troupe fait ses débuts sur
grand écran en 1971 dans La Cavale. Vive et délurée,
elle tourne dans plusieurs films imprégnés de l'esprit
contestataire de l'époque (La Marche triomphale de
Bellocchio, Themroc, Jonas qui aura 20 ans en l'an
2000), mais c'est le trio libéré et frondeur qu'elle forme
avec son compagnon Patrick Dewaere et Gérard
Depardieu en 1974 dans Les Valseuses de Bertrand
Blier, qui fait d'elle une vedette et marque durablement
les spectateurs.
• Dès lors, Miou-Miou enchaîne les succès, incarnant les
différents visages de la femme moderne. Femme flic
chez Boisset, artiste affranchie dans Coup de foudre,
Miou-Miou décroche en 1980 un César de la Meilleure
actrice pour sa composition de prostituée dans La
Dérobade - une récompense que la comédienne, dix
fois nommée au cours de sa carrière, ne viendra pas
chercher. A la même période, celle qui jouit d'une forte
popularité auprès du grand public tourne avec des
cinéastes aussi différents que Claude Miller (Dites-lui
que je l'aime), Losey (Les Routes du Sud), et
Comencini (Le Grand embouteillage).
• Dans les années 80 et 90, Miou-Miou figure au
générique de nombreuses comédies : Deux de ses
prestations les plus marquantes, la bourgeoise de Milou
en mai de Malle, et la sensuelle Lectrice de Deville,
témoignent cependant de l'étendue de son répertoire.
Attachée à ses origines ouvrières, elle prend part en
1993 au Germinal de Berri, réalisateur qu'elle retrouve
douze ans plus tard pour L'Un reste, l'autre part.
11. • Après avoir marqué une courte pause dans
sa carrière cinématographique, amorcée
début 2010, Miou-Miou participe, deux ans
plus tard, à deux comédies dramatiques :
Bienvenue parmi nous du vétéran Jean
Becker et Quand je serai petit, seconde
réalisation du comédien Jean-Paul Rouve.
• En 2013, elle joue Arrêtez-moi . La
comédienne revient ensuite à un registre
plus léger avec La Monnaie de leur pièce
d'Anne Le Ny et Larguées d'Éloïse Lang,
où elle incarne une mère fraîchement
larguée par son mari dont les deux filles
tentent de lui remonter le moral dans un
club de vacances sur l’Ile de la Réunion.
Elle apparaît ensuite dans Pupille puis
trouve un rôle plus conséquent dans Belle-
Fille aux côté d'Alexandra Lamy.
• En 2021, Miou-Miou joue l'héroïne de la
série Nona et ses filles créée par Valérie
Donzelli, une retraitée mère de trois
grandes filles et très indépendante qui
tombe enceinte. L'année suivante, on la
retrouve dans Murder Party, une sorte de
mélange entre A couteaux tirés de Rian
Johnson et Ils étaient 10 d'Agatha Christie,
avec Alice Pol.
13. Caroline Anglade
• Caroline Anglade, née à Châlons-en-Champagne en
1.982, passe sa jeunesse à Paris.
• Elle s'inscrit au cours Florent et commence à travailler
comme actrice dans la publicité mais joue aussi au
théâtre et, notamment, en 2010 au Théâtre des Blancs
Manteaux dans la pièce d'Olivier Maille La Mort en
échec (devenue par la suite Si je t'attrape je te Mort!) ,
et en 2011, dans la pièce Les Bonobos de Laurent Baffie
au Théâtre du Palais-Royal . En 10 ans, elle joue dans
une vingtaine de pièces . De 2015 à 2016, elle joue dans
la pièce de théâtre Sans filtre de Laurent Baffie .
• À la télévision, elle commence, en 2009, par des rôles
secondaires dans des séries telles que Père et Maire,
Section de recherches ou encore Scènes de ménages.
• Le cinéma fait appel à elle, pour la première fois, pour
On ne choisit pas sa famille de Christian Clavier, en
2011. Elle est, ensuite, remarquée dans Joséphine
d'Agnès Obadia, en 2013, où elle interprète Alexandra,
la directrice des ressources humaines. Elle varie ensuite
les rôles, au cinéma et à la télévision .
• Entre 2016 et 2018, elle joue le rôle d'Irène Lebowitz
dans la série Lebowitz contre Lebowitz aux côtés de
Clémentine Célarié.
• En 2019, elle joue dans le film Netflix, La Grande
Classe.
• Parallèlement, elle est également active dans le
doublage et est notamment la voix française régulière de
l'actrice américaine Megan Fox.
14. Pascale Arbillot
• Pascale Arbillot est une actrice française née en 1970.
Après des études à Sciences Po, elle s'oriente vers la
comédie d'abord par le biais du théâtre, puis du cinéma et
de la télévision.
• Pascale Arbillot a passé sa jeunesse à Paris, Porte de
Champerret.
• Peu après, elle quitte son poste de journaliste dans un
magazine de finances, pour suivre des cours à l’École d'art
dramatique de Jean Périmony , et prend un travail de «
documentaliste à mi-temps.
• Elle débute à 23 ans, en 1993, au théâtre et à la télévision,
et l'année suivante au cinéma, dans L'Affaire de Sergio
Gobbi. La même année, elle joue une pièce coécrite et
mise en scène par Robert Hossein.
• Elle joue dans de nombreux courts métrages, entre autres
réalisés par son compagnon d'alors, Artus de Penguern, et
dans son premier long métrage en 2001 Grégoire Moulin
contre l'humanité. Entre 2005 et 2009, elle tient un des
rôles principaux de la série télévisée de 12 épisodes Merci,
les enfants vont bien.
• Elle rencontre Agnès Jaoui qui la fera tourner un de ses
premiers grands rôles, dans son film Parlez-moi de la pluie
en 2008 .
•
• En 2014, elle joue aux côtés de Valérie Lemercier dans la
pièce de théâtre Un temps de chien de Brigitte Buc
• En septembre 2020, elle est à l'affiche du film Les
Apparences, réalisé par Marc Fitoussi.
15. Tournage de Maestro(s)
• Bruno Chiche est passionné de musique classique depuis de nombreuses années. Pour le scénario, il s'est
inspiré de plusieurs biographies. Le metteur en scène a également lu un livre d’entretiens entre Haruki
Murakami et Seiji Ozawa, De la musique.
• "C’est là-dedans que j’ai trouvé l’anecdote racontée dans le film sur les sifflements à la Scala. Et il est vrai
que Seiji Ozawa, qu’on aperçoit dans Maestro(s), est devenu un fil rouge dans le film. Et puis, grâce à
Pascale, j’ai rencontré Anne Gravoin pour coacher Caroline Anglade et Caterina Murino au violon."
• "Ça a été le début d’une collaboration magnifique dans laquelle nous a rejoint Nicolas Guiraud. Nous
avons passé des soirées entières à parler Musique. C’est Anne et Nicolas qui ont composé les orchestres
qui sont filmés, Nicolas a fait tous les arrangements musicaux de Maestro(s)", explique-t-il.
16. Critiques
« L’art de la simplicité :
sans fanfare, sans effets,
sans trucs, l’histoire des
rapports de deux chefs
d’orchestre, l’un étant le
fils de l’autre.
Concurrence amicale,
rapports orageux, quand
le plus jeune apprend qu’il
y a erreur : ce n’est pas
son père qui a été sollicité
pour la Scala, mais lui-
même. Bruno Chiche
touche juste, avec des
acteurs qui sont portés
par la grâce. C’est drôle,
touchant, jamais relou, et
joliment adapté d’un
roman de Joseph Cedar.
L’un de ces films dont on
sort avec le sourire et
émotion, comme un
présent inattendu. »
François Forestier. L’obs
17. Derrières
Nouvelles d’Alsace
« Yvan Attal trouve le
ton juste dans
l’interprétation de la
petite musique des
conflits intérieurs, face à
l’éruption féroce et
impétueuse de Pierre
Arditi, alourdi dans son
jeu jusqu’à ce qu’il
dépasse la figure
imposante et pathétique
du monstre sardonique,
jaloux et rapace,
devienne vulnérable et
consente à reconnaître
l’apogée du fils. »
Nathalie Chifflet