1. CHANGEZ VOTRE VIE, CHANGEZ VOTRE MONDE.
LES HOMMES
DE LA MONTAGNE
DES MURMURES QUI
CHANGÈRENT L’HISTOIRE.
L’HOMME QUI
N’EST
QU’AMOUR…
IL S’EST FAIT SEMBLABLE
À NOUS POUR QUE NOUS
DEVENIONS SEMBLABLES
À LUI.
NOUVEAUX
DÉPARTSIL N’EST JAMAIS TROP TARD
POUR COMMENCER À VIVRE.
4. activé numéro 1 3
Jésus n’était pas homme ordinaire, ni
simple maître à penser, rabbin,
gourou ou prophète. En un sens, Il
était tout cela, mais Il était bien plus. En
effet, à la différence des autres grands
maîtres spirituels qui L’ont précédé ou qui
L’ont suivi, Jésus ne s’est pas contenté de
parler de l’amour et de Dieu, Il était
l’amour et Il était le Fils de Dieu. Il savait
donc de quoi Il parlait !
La Bible nous dit que “Dieu est un Esprit”, et
que “Dieu est amour” (cf. Jean 4:24 ; 1 Jean 4:8).
Dieu est l’Esprit d’amour tout puissant, le
créateur de toutes choses. Il est la puissance de
l’univers, si formidable, si extraordinaire, qu’Il
dépasse de loin les limites de notre
entendement.
Dieu est tout puissant, Il sait tout, Il est
présent partout. C’est un concept bien trop vaste
pour qu’on puisse le saisir ! Mais comme Il nous
aime très fort, Il désire que nous soyons à même
de Le connaître et de L’aimer. Alors, pour nous
montrer Son amour, pour nous permettre de Se
faire comprendre, Il a envoyé Son propre Fils,
Jésus-Christ, sur terre, sous la forme d’un
homme ; pour que nous puissions, grâce à Lui,
Jésus, nous représenter Dieu. En Jésus, Dieu s’est
mis à notre niveau.
Rendez-vous compte, il y a 2000 ans, Dieu a
envoyé sur terre Son propre Fils, le Seigneur des
Cieux en personne, le Maître de l’univers, pour
qu’Il devînt l’un d’entre nous ! De façon mira-
culeuse, Il fut conçu dans le sein d’une humble
jeune fille vierge, nommée Marie, et revêtit la
même forme humaine que nous ! Ainsi était-Il à
la fois Fils de l’Homme et Fils de Dieu.
Faisant le bien partout
Jésus s’adapta non seulement à notre forme
humaine, mais aussi à notre mode de vie, à nos
coutumes, à notre façon de parler, de nous
habiller, pour pouvoir nous comprendre et
communiquer avec nous au niveau de notre
pauvre intelligence humaine. Il devint citoyen du
monde, membre de l’humanité, homme de chair
et de sang, pour nous toucher de Son amour,
pour nous témoigner de Sa sollicitude, de Sa
compassion. En un mot, pour mettre Son mes-
sage à notre portée, comme on ferait avec des
enfants !
Il vint parmi nous et adopta la vie d’un
humble charpentier. Puis à l’âge de trente ans, Il
commença Son ministère en tant que prophète
itinérant et maître religieux. Il vécut comme nous,
travailla comme nous. Comme nous également,
Il dût dormir, manger, et Se soumettre à toutes les
1
Ces références indiquent où l’on peut trouver ces
versets dans la Bible : d’abord le livre dans la Bible, suivi
du numéro du chapitre, puis du verset cité.
L’homme
qui n’est
qu’amour
Voici Mon commandement,
que vous vous aimiez les
uns les autres.
5. 4 activé numéro 1
nécessités de la vie. Il Lui
arrivait d’être fatigué,
épuisé, et d’avoir mal aux
pieds. Il connut la faim, la
soif, la tristesse et le
découragement. Il se fit l’un
de nous et, comme le dit la
Bible, Il “a été tenté en tous
points comme nous le
sommes, mais sans
commettre de péché”
(Hébreux 4:15).
Jésus ne cessait de faire
le bien partout où Il allait,
nourrissant les affamés,
guérissant les malades,
réconfortant les affligés, consolant les
désespérés. Il aimait tout le monde sans dis-
crimination, même les exclus de la société.
Il n’eut jamais besoin d’édifices religieux, ni
ne fit partie d’aucune dénomination ou église
officielle. Il allait simplement à la rencontre des
gens dans la rue, au bord de la mer, sur les places
de marché — partout où Il pouvait les trouver —
pour proposer, à ceux qui voulaient bien
l’entendre, Son message d’amour. Il
sympathisait avec ceux qu’on considérait comme
les parias de la société, fussent-ils collecteurs
d’impôts, ivrognes, pécheurs invétérés, ou
prostituées.
Sa religion d’amour était si simple que pour
la comprendre, disait-Il, il fallait devenir comme
un petit enfant (cf. Matthieu 18:3). Jamais Il ne
préconisa cérémonies religieuses compliquées
ni règles difficiles à suivre. Rien d’autre ne
L’intéressait que prêcher et manifester de
l’amour (cf. Matthieu 22:36-40).
Il n’avait pas à mourir
Mais Ses actes et Ses enseignements ne
plaisaient pas à tout le monde. De fait, Sa doc-
trine provoqua la colère des scribes et des
pharisiens — les riches et puissants dirigeants
religieux de l’époque —parce qu’Il libérait le
peuple de leurs traditions, et ce faisant,
s’attaquait au fondement même de leur autorité
et de leur contrôle, lequel était absolu !
Finalement, sur la base de
fausses accusations, Ses
ennemis hypocrites firent
pression sur les autorités
civiles pour qu’Il soit
arrêté, condamné, puis
torturé et cruellement
exécuté par crucifixion.
Jésus n’avait pas à
mourir sur cette croix. Ne
disait-Il pas : “J’ai reçu les
pleins pouvoirs dans le
ciel et sur la terre”
(Matthieu 28:18). Après
tout, Il était le Fils de Dieu
et avait à Son service et à
Ses ordres toutes les puissances de l’univers.
“Vous n’auriez aucun pouvoir sur Moi, s’il ne
vous avait été donné par Mon Père”, déclarait-Il à
Ses ravisseurs. Et encore : “Il me suffirait de lever
le petit doigt pour que des milliers d’anges Me
délivrent de vos mains” (cf. Jean 19:11 et
Matthieu 26:53). Il aurait pu faire appel à toutes
les forces du Ciel pour réduire à néant Ses
ennemis, faire la conquête de Rome et s’emparer
du monde. Il aurait pu forcer tout le monde à se
prosterner sur le champ pour L’adorer ! Mais Il
choisit de donner Sa vie pour vous et moi.
Alors, pourquoi est-Il mort ?
Pourquoi le Seigneur de l’univers, le Dieu
incarné, se serait-Il laissé capturer, accuser à tort,
juger et condamner, flageller, dépouiller de Ses
vêtements, et clouer sur une croix comme un
vulgaire criminel ? La réponse est toute simple :
parce qu’Il nous aime, vous et moi !
Nous avons tous commis des fautes, et il
nous arrive à tous de nous montrer trop durs, de
manquer d’amour à l’égard des autres. Comme
l’affirme la Bible : “Tous ont péché et sont privés
de la glorieuse présence de Dieu” (Romains
3:23). Le malheur avec nos péchés, c’est qu’ils
nous séparent de Dieu, lequel est pureté et
perfection. Pour nous ramener à Dieu, Jésus, le
Fils de Dieu, qui était sans péché, s’est chargé
des péchés de toute l’humanité. Il a accepté de
(Suite page 6.)
Ta foi t’as guérie !
4 activé numéro 1
6. activé numéro 1 5
EEEEE
n général, ceux qui sont réservés et
timides voudraient bien ne pas l’être. Ils
aimeraient pouvoir se sentir libres, sortir
de leur cloisonnement, mais pour cela, ils ont
besoin que quelqu’un les aime assez pour les
comprendre, les aider à s’ouvrir aux autres. Et
c’est quelque chose que vous devez
apprendre à faire si vous vous intéressez à
autrui.
Pour commencer, vous pouvez leur poser
des questions. Par exemple : “Tu as l’air un
peu sombre, est-ce que tout va bien ?” Si on
vous répond : “Non, mais c’est mon problème.
Je préfère ne pas en parler”, vous pourriez
insister :“Ce serait peut-être mieux quand
même d’en parler, parce que j’aimerais
beaucoup t’aider si c’est possible.” Si vous
portez un intérêt sincère à quelqu’un et lui
témoignez de votre affection, il est probable
qu’il finira par s’ouvrir et vous en dire
davantage. C’est peut-être même ce qu’il
désirait secrètement, mais il avait besoin d’un
petit coup de pouce. Pour citer la Bible :“Les
projets que forme un homme dans son cœur
sont comme des eaux profondes, mais
l’homme intelligent sait y puiser.”
(Proverbes 20:5).
Certains, de par leur éducation, croient
que laisser transparaître ses émotions, ou trop
parler de ses sentiments, est une marque de
à vos ?uestions...
faiblesse. Ils souffrent d’un malaise qui n’est
que trop répandu et qui les empêche de
vraiment communiquer : ils sont tout
simplement guindés. N’ayant jamais appris à
parler des choses du cœur, ils ont toutes les
peines du monde à trouver les mots.
D’autres ont peur de manifester leurs
sentiments ou de présenter leurs opinions. Ils
ne veulent pas courir le risque de se voir
rejetés ou blessés, au cas où leur interlocuteur
serait d’un avis contraire.
D’autres encore ont pris le parti de ne
plus s’extérioriser.“En parler n’arrangera rien”,
disent-ils. Ils ont peut-être essayé, à un
moment donné, de se confier à quelqu’un
mais sans résultat, alors ils ont préféré laisser
tomber.
Il peut aussi se faire que certains aient
l’impression de n’avoir rien à apporter aux
autres. Ils minimisent leurs propres idées.
Comme ils se sous-estiment, ils se gardent
bien de faire aucun commentaire ou de livrer
leurs sentiments personnels.
Ce genre d’inhibitions nous confine à un
niveau superficiel de communication. Mais
l’amour, la compréhension, la patience et la
qualité de l’écoute, peuvent nous libérer de
ces attitudes négatives et restrictives, et nous
permettre de progresser vers des niveaux
d’échanges plus profonds, plus constructifs.
— Maria David
Réponses
Comment puis-je surmonter ma timidité ?
Q:
7. 6 activé numéro 1
subir la peine à notre place et d’endurer la mort
horrible d’un crucifié. Il est mort comme un
pécheur, afin qu’à travers Son sacrifice, nous
soyons pardonnés et libérés de nos péchés.
Victorieux de la mort !
Trois jours après Sa mise au tombeau, il se
passa un événement extraordinaire qui jeta la
consternation parmi Ses ennemis et vint prouver à
Ses disciples qu’Il était vraiment le Fils de Dieu : Il
ressuscita d’entre les morts, en vainqueur éternel
de la mort et de l’Enfer !
Après Sa résurrection, Jésus apparut en
personne à plusieurs centaines de Ses disciples,
pour les réconforter, les encourager et les fortifier.
Il leur confia que, même s’Il devait retourner
auprès de Son Père céleste, Il resterait toujours
avec eux en esprit, vivant dans leur cœur pour
toujours. Il leur fit aussi une merveilleuse
promesse : “Un jour, je reviendrai !” (cf. Jean 14:3).
Mais cette fois-ci, non pas sous la forme d’un
homme ordinaire, mais du puissant leader, du
grand Roi qu’Il est. “On verra, dit-Il, le Fils de
l’Homme venir dans les nuées avec beaucoup de
puissance et de gloire” (cf. Luc 21:27).
À vous de faire Sa connaissance!
Aimeriez-vous acquérir la certitude que cet
Homme qui n’est qu’amour, Jésus-Christ, est
véritablement le Fils de Dieu, le chemin du salut
et de la vie éternelle ? Il vous suffit de croire que
Jésus est mort pour vous, et de Le recevoir, Lui et
le don gratuit qu’Il vous fait du pardon de vos
péchés. Alors vous serez pardonné, vous serez
mis en communication avec Dieu, notre Père
Céleste, et après cette vie, vous vivrez au Ciel
avec Lui pour toujours ! Pour Le recevoir, ainsi
que le salut qu’Il vous propose, vous pouvez
réciter, du fond du cœur, une simple prière
semblable à celle qui suit :
Je crois, Jésus, que Tu es le Fils de Dieu, que Tu
es mort pour moi et que Tu es ressuscité. J’ai besoin
de Ton amour pour me purifier de mes fautes et de
tout ce que j’ai fait de mal. J’ai besoin de Ta lumière
pour chasser toutes ténèbres. J’ai besoin de Ta paix
qui viendra me remplir et me satisfaire. J’ouvre
maintenant la porte de mon cœur et je Te
demande, Jésus, de bien vouloir entrer dans ma vie
et me donner le don gratuit de la vie éternelle.
Merci d’avoir souffert pour tout le mal que j’ai fait.
Merci d’avoir écouté ma prière et de m’avoir
pardonné. Amen.
(Suite de la page 4.)
UNE SIMPLE VIE
— Qui changea le monde !
IL S’AGIT D’UN HOMME qui est né d’une petite
campagnarde dans un coin perdu. Il grandit dans un
village tout aussi insignifiant. Puis Il travailla comme
charpentier jusqu’à l’âge de 30 ans, avant de devenir,
pendant 3 ans, prédicateur itinérant.
Jamais Il n’écrivit de livre, jamais Il n’occupa de
poste important. Il ne fut jamais propriétaire, ne
fonda jamais de famille.
Il n’étudia jamais non plus à l’université, Il ne mit
8. activé numéro 1 7
Les quatre évangiles dans le Nouveau Testament — Matthieu, Marc, Luc et Jean —
racontent la magnifique histoire de la vie de Jésus sur terre. Si vous lisez en premier
le quatrième évangile, celui de Jean, vous vous rendrez compte que c’est l’un des
plus faciles à comprendre. Il contient aussi le plus grand nombre de paroles de Jésus,
et présente Son plan d’amour pour votre vie ! Vous trouverez ci-dessous certains des
passages et versets clé de ce livre, que vous pourrez lire et étudier. Ils méritent toute
votre attention.
L’ÉVANGILE DE JEAN
Jésus : la Parole de Dieu,
Vraie lumière du monde.
Chapitre 1, versets 1-18
Verset clé : Jean 1:12
“Être né de nouveau”,
Qu’est-ce que ça veut dire ?
Chapitre 3, versets 1-21
Verset clé : Jean 3:16
La femme au puits :
“Il m’a dit tout ce que j’ai fait…”
Chapitre 4, versets 1-30
Verset clé : Jean 4:24
L’abondance !
Jésus nourrit 5000 hommes.
Chapitre 6, versets 1-13, 25-40
Verset clé : Jean 6:35
Le Bon Berger
—Un classique !
Chapitre 10, versets 1-30
Versets clés : Jean 10:27-28
Lazare ressuscité des morts.
L’événement dans ses détails.
Chapitre 11, versets 1-46
Verset clé : Jean 11: 25
Jésus, la vraie Vigne
Chapitre 15 (tout le chapitre)
Versets clés : Jean 15:4-5
La dernière prière de Jésus
pour l’amour et l’unité
Chapitre 17 (tout le chapitre)
Verset clé : Jean 17:23
jamais les pieds dans une grande ville. Jamais Il ne
s’éloigna de plus de 300 km de Son village natal. Il
ne fit jamais rien que la société d’aujourd’hui
pourrait considérer comme mémorable.
Il n’avait pas d’autres références que Lui-même.
Il n’avait rien de ce monde, Il n’avait que la puis-
sance de Son humanité divine. Il était encore jeune
quand la vague de l’opinion publique se retourna
contre Lui.
Ses amis s’enfuirent. L’un d’eux Le renia, un
autre Le trahit. Il fut livré à Ses ennemis pour subir
l’humiliation d’un jugement.
Ensuite Il fut cloué sur une croix entre deux
voleurs. Pendant qu’Il agonisait, Ses bourreaux
tirèrent au sort le seul bien qu’Il eût jamais possédé
sur terre : Sa tunique. Après Sa mort, Il fut
descendu de la croix et placé dans un tombeau
qui n’était même pas le Sien.
Près de deux mille ans se sont écoulés
depuis, et, aujourd’hui, Il est le noyau même de la
race humaine, la source par excellence de
lumière et d’inspiration divine.
Je suis loin d’exagérer en affirmant que
toutes les campagnes militaires et tous les
exploits maritimes, tous les parlements et tous
les monarques réunis, n’ont pas eu, sur la vie de
l’homme ici-bas, l’impact qu’a eu cette simple
vie ! La vie de Jésus !
— James A. Francis
9. 8 activé numéro 1
Nouveaux
départs
F
ils d’un riche avocat de
société, je connus une
enfance facile. Dès le départ,
un grand nombre de commodités,
de possibilités, s’offrirent à moi.
Dans les premières années de
mon adolescence, mes parents
m’inscrivirent dans l’un des
pensionnats privés les plus en vue
du Canada. Mais bientôt, étant
donné le grand intérêt que je
portais aux matières artistiques, je
fus envoyé dans une école
spécialisée qui m’offrait la
possibilité de poursuivre mes
études tout en me perfectionnant
dans ce domaine.
Après avoir brillamment terminé
ces études, je suivis l’Ecole des
Beaux Arts d’Ontario, la plus
prestigieuse des écoles d’arts
plastiques du Canada. Mes
dispositions artistiques et mes
résultats scolaires m’avaient
obtenu une bourse d’études et la
gratuité de l’enseignement. Je fus
“J’ai compris que les choses que je possédais me possédaient ...”
Michael,
Canada
admis d’emblée en troisième
année, dans un cursus qui en
comptait quatre. De toute l’histoire
de cette école, j’étais le deuxième
étudiant auquel on accordait un tel
privilège. Au terme de ma qua-
trième année, je reçus une autre
bourse, à laquelle venait s’ajouter
une importante somme d’argent
qui devait me permettre de
voyager n’importe où à travers le
monde.
J’en profitai pleinement. Peu de
temps après mon retour, on me
proposa un travail à la CBC
(Canadian Broadcasting Corpora-
tion, la compagnie de diffusion
nationale). Pendant quatre ans, je
fus graphiste pour la CBC. Je
réalisai également des illustrations
free-lance pour l’une des princi-
pales agences de publicité de New
York ainsi que pour de grands
journaux et des éditeurs d’ou-
vrages et de magazines. En outre,
je contribuai à créer des anima-
tions pour des séries télévisées.
C’est à ce moment-là que j’ai
commencé à prendre conscience
du changement qui se produisait
dans ma vie.
J’avais grimpé l’échelle du
succès dans le domaine qui était le
mien, mais du haut de cette
échelle, je voyais la vie sous un
jour nouveau. J’étais en train de
réaliser que “la vie d’un homme
ne dépend pas de ses biens” (Luc
12:15). Mon argent, mes voitures
de sport, mes voyages en Europe,
ne suffisaient pas. Quelque chose
d’important me manquait : mon
cœur n’était pas satisfait. C’est là
que je commençai à comprendre
que les choses que je possédais
me possédaient. À tout prix, il
fallait que je trouve le vrai sens de
ma vie, j’y étais déterminé. Je
savais que le plus important, c’était
l’amour, la joie et se sentir
heureux, mais je ne savais pas
comment m’y prendre pour
trouver tout ça.
Par une froide nuit d’hiver, dans
les rues du centre de Toronto, je
rencontrai un inconnu. Or celui-ci,
en moins d’une heure, m’expliqua
des passages de la Bible qui
eurent l’effet de transformer
profondément ma vie. Cette nuit-
là, je demandai à Jésus d’entrer
dans ma vie, et je découvris les
plus formidables de toutes les
richesses, les réalités les plus
précieuses au monde : Jésus et la
Parole de Dieu. Mon nouveau
trésor, la Parole de Dieu dans mon
cœur, est plus grand que toutes les
richesses matérielles, et nul ne
peut me les reprendre.
10. activated issue 1 9activé numéro 1 9
Abandonné par ma famille, recueilli par Jésus !
O
n dit que les enfants sont
les premières victimes des
guerres. Ce fut mon cas,
et ce dès mes premières années.
Mon père participa en tant que
soldat aux guérillas qui
bouleversèrent l’ordre social au
Zimbabwe dans le courant des
années 70. Bien qu’il y survécût, il
ne revint jamais auprès de nous.
Mes parents se remarièrent l’un et
l’autre, et quand j’eus deux ans,
ma mère m’envoya vivre chez ma
grand-mère, parce que mon beau-
père ne voulait pas de moi.
C’est à l’âge de 12 ans que je
fis la connaissance de mon père,
parce que j’avais décidé de partir à
Eddie,
Zimbabwe
J’ai échangé mon amertume et ma confusion contre la paix et l’amour.
E
st-ce que je fais ce qu’il
faut ? Est-ce que cela me
rendra vraiment heureuse ?
Mais que m’arrivera-t-il si… ? Je
me rendais à un entretien en vue
d’obtenir un travail à l’étranger, et
mon esprit était harcelé par toutes
sortes d’incertitudes concernant
mon avenir. Je me remettais à
peine d’une relation brisée, et ma
famille, aussi bien que mes amis,
s’accordaient à dire qu’un
changement me serait bénéfique.
Mes collègues de travail me
reprochaient de chercher à
m’évader de la réalité.
Shirley, Inde On m’avait, dès l’enfance,
inculqué la foi en Dieu, mais
j’éprouvais à Son égard amertume
et ressentiment, et ce depuis que
mon père était mort en dépit de
tous les petits “arrangements” que
j’avais conclu avec Lui. À présent,
devant faire face à cette décision
qui allait engager le reste de ma
vie, je ne savais plus vers qui me
tourner. Je décidai d’accorder à
Dieu une dernière chance de faire
Ses preuves. Sur le chemin de
mon rendez-vous, je priais :
“Dieu, si Tu existes, aide-moi à
prendre la bonne décision.”
Après ma prière, me
retrouvant sur ce trottoir de
Mumbai (Bombay) où se
bousculaient les passants, je
l’aperçus — cet étranger au
sourire lumineux et aux yeux
étincelants. Il m’accosta pour me
demander son chemin. J’étais
frappée par quelque chose en lui
qui était inhabituel. Comment
pouvait-il être aussi décontracté,
demeurer à ce point impassible
au milieu d’une telle cohue ?
Nous nous engageâmes dans
une conversation qui nous
amena bientôt à parler de la
meilleure façon de prendre des
décisions, de Dieu, de la Bible...
Il me montra à partir de la Bible
comment, moi aussi, je pouvais
avoir la paix qu’il avait trouvée,
en invitant le Prince de paix,
Jésus, dans mon cœur. En pleine
rue, je priai donc avec cet
étranger, et, immédiatement, je
ressentis une merveilleuse paix
intérieure. J’en oubliai complète-
ment mon entretien !
Ce fut le début d’une relation
plus profonde et plus personnelle
avec mon Créateur, mon Ami, et
mon Compagnon. Ayant appris à
mieux Le connaître, je ne voulais
pas Le garder pour moi toute
seule. À présent, tel est le but de
ma vie : amener les autres à
expérimenter l’amour, la joie, le
bonheur et l’espérance que Jésus
m’a donnés.
sa recherche. Il était heureux de
faire la connaissance de son fils,
mais sa nouvelle femme ne
m’aimait pas pour la simple raison
qu’étant le fils aîné de son mari,
j’étais l’héritier de ses biens. Par
conséquent, au bout de trois mois,
mon père me pria de partir. À moi
de me débrouiller tout seul.
L’un de mes maîtres d’école
offrit de s’occuper de moi. Je
passai donc les deux années
suivantes à travailler pour lui,
tandis qu’il me payait mes études.
Mais lorsqu’il fut transféré dans
une autre région du Zimbabwe, je
me retrouvai, à 14 ans, de
nouveau tout seul.
Comme je n’avais pas de quoi
payer mes études, je m’adressai au
Service Social. Au lieu de m’aider,
on m’envoya en maison de
redressement. La plupart des
garçons avaient été placés là pour
avoir commis des délits, car ils
étaient trop jeunes pour la prison.
J’y restai quatre ans pour étudier la
mécanique et la soudure, mais
j’étais parfaitement malheureux
et sans amis. Les autres garçons,
en effet, ne pensaient qu’à
fumer, voler, et à d’autres
activités du même genre.
C’est alors qu’un jour, j’ai
rencontré Alain, Patricia et leurs
enfants, des missionnaires de La
Famille, qui avaient entrepris de
venir visiter notre établissement
chaque semaine. À la fin d’une
conversation, ils m’expliquèrent
comment je pouvais demander à
Jésus d’entrer dans mon cœur.
Ce que je fis.
Nous sommes devenus amis.
Plus tard, ils m’ont invité à vivre
et travailler avec eux dans le
cadre d’un projet qu’ils avaient
d’aider les aveugles. Je suis
maintenant missionnaire à temps
plein, moi aussi, et j’appartiens à
une nouvelle famille, celle
d’Alain et Patricia ! “Si mon père
et ma mère devaient
m’abandonner, l’Eternel me
recueillerait.” (Psaume 27:10).
11. 10 activé numéro 1
À
l’aube de ce nouveau millénaire, on ne
peut s’empêcher de s’interroger sur ce
que nous réserve l’avenir. Sommes-nous
au seuil d’un formidable nouvel ordre mondial,
fait de paix et d’abondance pour tous ? Ou bien,
sommes-nous sur le point de sombrer dans un
chaos sans précédent ? — Ou peut-être... est-ce
les deux à la fois ?
Cette série d’articles fournira des réponses
qui vous permettront de vous préparer à
affronter ce qui nous attend.
Il convient de faire remarquer que les
descriptions du monde d’aujourd’hui contenues
dans ces articles remontent, pour la plupart, à
des milliers d’années. Nous examinerons des
prédictions spécifiques, données il y a deux ou
trois mille ans, dépeignant avec exactitude des
conditions ou des événements dont nous avons
été, ou dont nous serons bientôt, les témoins.
Nous étudierons, entre autres, certaines
prophéties se rapportant à nos moyens
modernes de transport, à l’accroissement sans
précédent des déplacements internationaux,
sans oublier l’explosion des connaissances dans
tous les domaines.
Ont également été prédits les effets néfastes
du réchauffement de la planète, ainsi que
l’apparition de nouvelles maladies meurtrières
comme le cancer et le SIDA.
Prendre en compte ces prédictions, c’est
acquérir une perspective nouvelle sur les
transformations radicales qui secouent le monde
actuel, et c’est aussi se préparer aux
changements cataclysmiques à venir.
La grande question
Il y a deux mille ans, sur une colline aux
abords de la Jérusalem antique, un petit groupe
d’hommes en quête de vérité s’était rassemblé
autour de leur maître, un charpentier devenu
prédicateur, appelé Jésus de Nazareth. Leur
question incita Celui-ci à formuler une réponse
qui allait survoler les siècles de l’Histoire, puis
se concentrer sur notre époque.
Comme Jésus était assis sur le Mont des
Oliviers, Ses disciples Lui demandèrent : “Dis-
nous, quel signe annoncera Ta venue et la fin
du monde?” (Matthieu 24:3).
La question que Ses disciples Lui posent se
rapporte à ce qu’on a coutume d’appeler la
seconde venue de Jésus, où Il reviendra en
personne de façon glorieuse pour instaurer le
Royaume de Dieu sur terre. L’expression “la fin
du monde” ne signifie pas ici la fin de la planète,
mais la fin du règne inhumain et injuste des
hommes.
Pour leur répondre, Jésus ne se contente pas
de leur donner un signe annonciateur de la fin,
mais Il leur fournit des dizaines d’indices précis
dont ils devaient guetter l’apparition. Nous
PREMIÈRE PARTIE
La fin du monde,
c’est pour quand ?
12. activé numéro 1 11
ferons aussi appel à des prédictions bibliques
importantes provenant d’autres auteurs, qui
viendront compléter le tableau. Examinons à
présent les “signes” qui font l’objet de ces
prophéties.
Les grandes réponses
(Jésus dit :) “Vous entendrez parler de guerres et
de menaces de guerres…, on verra se dresser une
nation contre une nation, un royaume contre un
autre. Il y aura des famines et des tremblements de
terre en divers lieux. Mais ce ne seront que les
premières douleurs de l’enfantement” (Matthieu
24:6-7).
Chacun sait que le monde connaît les
guerres, les famines, les épidémies et les
tremblements de terre depuis des millénaires.
Cependant, vous serez peut-être étonné
d’apprendre que, dans un passé récent, la
sévérité et la fréquence de ces phénomènes se
sont considérablement accrues. Revenons par
exemple à la première partie de la citation :
Un monde en guerre
“Vous entendrez parler de guerres et de
menaces de guerres…, on verra se dresser une
nation contre une nation, un royaume contre un
autre.”
Bien que le fléau de la guerre n’ait jamais
totalement épargné le monde, aucune période de
l’Histoire n’a connu une escalade de conflits
comparable à celle du vingtième siècle. La Croix
Rouge Internationale estime que les guerres du
vingtième siècle ont fait plus de 100 millions de
morts.
Jusqu’en 1914, la guerre n’avait jamais pris la
dimension universelle qu’on allait connaître au
vingtième siècle dans les deux dernières guerres
mondiales. Seules 12 petites nations n’ont pas été
engagées, militairement ou de quelque autre
manière, dans la Seconde Guerre mondiale.
Depuis cette guerre, laquelle devait être, disait-
on, “la der des der” (la dernière des dernières), on
a compté plus de 150 conflits majeurs (un conflit
majeur étant défini comme faisant plus de 1000
morts par an). Sans parler des centaines de conflits
mineurs, soulèvements armés et révolutions. Le
bilan des morts dus aux luttes armées se chiffre à
plus de 23 millions.1
Depuis la chute du mur
Le monde espérait que la chute du mur de
Berlin, survenue en novembre 1989, signifierait
non seulement la fin de la guerre froide entre les
superpuissances, mais aussi l’avènement de la
paix universelle. Malheureusement, il n’en fut rien.
Dans son rapport annuel pour 1995, la
Fondation Américaine du Conseil National de la
Défense, groupe de réflexion et de pression,
recensait 71 guerres pour l’année écoulée.2
“Purifications ethniques” et terreur tribale
Le mot grec employé dans le texte original de
cette prophétie, qui est ici traduit par “nation”,
est le mot “ethnos”, qui signifie plus précisément
“race” ou “tribu”. Autrement dit, Jésus indiquait
ici que des groupes ethniques se dresseraient les
uns contre les autres. On a pu le constater de
façon tragique ces dernières années.
Au cours du vingtième siècle, les guerres
intestines ont fait davantage de victimes que les
conflits entre pays ennemis. Nous ne citerons
pour exemple que les purges de Staline, la
Révolution Culturelle chinoise, les champs de la
mort au Cambodge, les soi-disant purifications
ethniques en Bosnie, les horreurs du Rwanda.
N’est-ce pas le vingtième siècle qui a forgé le
terme de “génocide”.3
S’il est vrai que l’avenir paraît sombre, le
jour est proche où Dieu interviendra en
personne dans notre monde de violence pour y
abolir à jamais la guerre. (cf. Esaïe 2:4)
(Suite aux prochains numéros d’Activé. Vous y
découvrirez d’étonnantes prédictions bibliques sur certains
phénomènes actuels comme le virus du SIDA, le
développement phénoménal des moyens de locomotion et
de la connaissance scientifique, ou l’apparition d’une
économie mondiale sans argent !)
Extraits du Futur dévoilé, de Michael Roy
1. AP, 10 Nov 1993
2. “Il y a 71 guerres dans le monde”, AP, 2 Janvier 96
3. Levinson, Arlene. “Le bain de sang du vingtième siècle”, AP, 16
Septembre 95.
13. 12 activé numéro 1
Sur la montagne, il y a
davantage de lumière.
Quand Jésus gravit la montagne, Il laissa derrière
Lui les multitudes. “Or, voyant les foules, Il monta
sur la montagne ; et lorsqu’Il se fut assis, Ses
disciples s’approchèrent de Lui.” (Matthieu 5:1, version
DARBY). Il n’y a jamais foule au sommet des montagnes.
Pourquoi ? Parce que ça demande un effort de grimper.
Rares sont ceux qui cherchent à grimper les montagnes.
Sur la montagne, il y a davantage de lumière. Après
que les ténèbres aient envahi la vallée, de là-haut, on peut
encore voir le soleil, et pour un bon moment. La vallée est
presque toujours sombre. Peuplée de toutes sortes de
gens et de choses, certes, mais généralement dans
l’obscurité. La montagne est balayée par les vents, il y fait
froid, mais c’est palpitant.
Pour entreprendre l’escalade d’une montagne, il faut
avoir au cœur le sentiment qu’elle
vaut la peine qu’on meure pour elle!
Qu’il s’agisse de la montagne de cette
vie, la montagne des réalisations, des
obstacles, des difficultés, il faut qu’elle
vaille la peine qu’on brave le vent, le
froid, la tempête, symboles des
difficultés.
Seuls les pionniers gravissent les
montagnes, ceux qui ont à cœur de
réaliser ce qui n’a jamais encore été
réalisé, ceux qui cherchent à s’élever
au-dessus de la multitude pour
dépasser le déjà-fait. Les pionniers
doivent avoir une vision : la vision
pour voir ce que nul autre ne peut
voir. Une foi : la foi de croire en ce que
nul autre ne croit. De l’initiative :
l’initiative d’être le premier à tenter
l’exploit. Du courage : le courage de
mener à bien la tâche !
Sur la montagne, on a l’impres-
sion de vivre dans l’éternité, tandis
qu’en bas dans la vallée, on vit dans le
temps. Là-haut, on peut contempler le
monde dans sa véritable perspective,
avec des chaînes de montagnes qui se
succèdent et qu’il faudra conquérir, un
monde qui transcende la vision et
l’horizon du commun des mortels. On
y aperçoit des sommets lointains
jamais escaladés, des vallées reculées
jamais traversées. On voit des choses
que les habitants des vallées ne
pourront jamais percevoir, des choses
qui les dépassent.
Dans la vallée, les gens sont
tellement empêtrés dans la monda-
nité, la tromperie du matérialisme,
qu’ils ne peuvent voir que le temps,
les créatures et les choses du temps,
David Brandt Berg
14. activated issue 1 13activé numéro 1 13
lesquelles bientôt ne seront plus. Mais pour peu
que vous vous éleviez au-dessus de la masse,
vous vous plantez comme une montagne au
milieu des gens de la vallée, et ça les gène. Alors
ils vous résistent, ils vous combattent, parce
qu’ils sont incapables de vous comprendre. Ils
ne veulent pas de vous.
Ils ne veulent même pas savoir qu’il existe
des montagnes! Ils ne veulent pas qu’on sache
qu’il existe des montagnes. Ils ne veulent pas
qu’on puisse respirer l’air frais qui vient des
sommets cristallins. Ce qu’ils veulent, c’est
garder tout le monde prisonnier de la vallée, du
marais et du bourbier. Ils veulent taire qu’il
existe une alternative à la vallée, et, pour vous
dissuader de gravir la montagne, ils ne
reculeront devant rien.
L’homme contrôle la vallée, mais Dieu seul
contrôle la montagne, et les hommes de la
montagne le savent bien. Mais les hommes de
la vallée se prennent pour Dieu, parce qu’ils se
contrôlent eux-mêmes. Ils se sont installés dans
une telle sécurité qu’ils pensent ne plus avoir
besoin de Dieu. Ils ont oublié qu’il y a un Dieu,
car ils ne peuvent plus voir le ciel.
Les sentiers battus sont faits pour les
hommes battus, mais les sommets de montagne
sont réservés aux vrais pionniers.
Qu’entendez-vous sur la montagne ? Des
choses qui vont faire écho tout autour du
monde. Qu’entendez-vous dans le silence ? Des
murmures qui vont changer le cours de
l’Histoire! Les lois les plus fondamentales, celles
qui régissent encore le monde moderne, ont été
données à un homme seul sur une montagne.
Moïse descendit de la montagne avec les Dix
Commandements, et la nation des Hébreux en
fut, à tout jamais, changée. Ainsi que le monde
entier!
Le plus célèbre de tous les sermons, le
“Sermon sur la montagne”, fut donné à une
poignée de montagnards par le plus grand de
tous les montagnards, Jésus, qui, pour finir,
gravit Sa dernière montagne — le Mont Calvaire,
le Golgotha — et mourut seul pour les péchés
du monde. C’était une montagne que Lui seul
pouvait gravir, pour vous et moi, mais Il a
réussi!
Après que les disciples de Jésus eussent
entendu Son Sermon sur la montagne, ils en
descendirent et changèrent le monde. Eux-
mêmes, changés à tout jamais. Qu’est-ce qui les
avait changés qui fit changer le monde ? C’est
qu’ils avaient entendu la voix de Dieu leur
enseignant des choses totalement contraires à
ce qu’on disait dans la vallée! Dans la vallée on
disait par exemple : “Heureux les Romains, les
fiers et les puissants. Regardez comme ils ont
réussi! Ils ont conquis le monde!” Mais sur le
Mont, c’est tout le contraire que Jésus disait :
“Heureux ceux qui se reconnaissent
spirituellement pauvres, car le Royaume des cieux
leur appartient” (Matthieu 5:3). D’humbles
pêcheurs illettrés écoutaient un charpentier leur
dire des choses qui allaient faire d’eux de plus
grands leaders que les Césars de Rome!
“Heureux ceux qui ont faim et soif de justice,
car ils seront rassasiés” (Matthieu 5:6). Les gens de
la montagne ont faim et soif de vérité, et Dieu
seul peut les satisfaire. Les gens de la vallée ne
peuvent pas voir plus loin que le bout de leur
nez et sont satisfaits d’eux-mêmes, ils sont
rassasiés — et c’est pourquoi Dieu les renvoie
les mains vides. (cf. Luc 1:53)
“Heureux ceux dont le cœur est pur, car ils
verront Dieu”(Matthieu 5:8). Il n’y a pas de
pollution sur la montagne. L’air, l’eau, y sont
purs. Les habitants eux-mêmes y ont le cœur
pur. Ils voient Dieu.
La vie est sur la montagne! Sortez de la
vallée ! “Prends ton vol, comme un passereau,
afin de fuir dans les montagnes” (Psaume 11:1).
(Extraits de l’article Les hommes de la montagne de David
Brandt Berg)
Les sentiers battus sont
pour les hommes battus,
mais les sommets, pour
les vrais pionniers !
15. 14 activé numéro 1
D
ave et Anne se sont rencontrés
dans une agence de voyages.
Dave s’était adressé à Anne
pour acheter un billet d’avion, quand
s’engagea entre eux une conversation
de ce genre…
ANNE : Je suis désolée que ça
prenne tout ce temps. Je suis trop
fatiguée pour penser ! Je sors de
maladie et j’ai pris des médicaments,
mais j’en arrive à me demander si les
médicaments ne sont pas pires que la
maladie ! Je suis loin d’avoir fini ma
journée !
DAVE : Je comprends ce que vous
dites à propos de la médecine.
Personnellement, je me porte bien
mieux en suivant les conseils de santé
qu’on trouve dans la Bible. Cela me
donne la foi que Dieu me gardera en
bonne santé, ou, si je tombe malade,
qu’Il me guérira.
ANNE : Vraiment ? Cela me semble
intéressant, mais comment est-ce que
je peux croire en Dieu si je ne suis
même pas sûre qu’Il existe ?
DAVE : Si vous recherchez des
preuves de l’existence de Dieu, il suffit
de regarder autour de vous. Cela me
rappelle la réponse que donnait
Robert Millikan, le célèbre physicien
en physique nucléaire, à un sceptique
qui lui demandait comment un
homme de science pouvait croire en
Dieu : “Tout comme derrière une
montre, il faut un horloger, derrière la
précision, la synchro-nisation
méticuleuse de l’univers, il a fallu un
grand Créateur , un grand Inventeur !”
ANNE : Mais alors, comment savoir
à quoi Il ressemble ? Personne ne L’a
jamais vu.
DAVE : On ne sait pas à quoi Dieu
ressemble, parce qu’Il est Esprit. Rien à
voir avec ce vieillard à la barbe
blanche qu’on imagine quelque part
dans l’univers. Mais Il est l’Énergie
même et le Guide de l’univers. L’Esprit
tout puissant, qui sait tout et qui
imprègne toutes choses. Il est partout !
ANNE : Mais si Dieu existe, pourquoi
y a t-il tant de mal, tant de souffrance
dans le monde ? Pourquoi aurait-Il
permis Hitler et toutes ces atrocités ? Il
aurait pu empêcher tout ça, s’Il est tout
puissant.
DAVE: Tout d’abord, ce n’est pas
Dieu qui est à l’origine de tout cela,
c’est l’homme. Et si Dieu interdisait
aux malfaisants de mettre en œuvre
leurs plans diaboliques, il faudrait
aussi qu’Il interdise le libre arbitre.
Mais tout ça fait partie de Son Plan.
L’homme a été créé pour décider entre
le bien et le mal. Et c’est ainsi que Dieu
lui donne l’occasion de découvrir les
avantages qu’il y a à L’aimer et à
respecter les règles d’amour qu’Il a
établies pour notre bien.
ANNE : Alors, si Dieu existe, d’où
est-ce qu’Il vient ? Qui L’a créé, où se
trouve-t-Il, et depuis combien de
temps existe-t-Il ?
DAVE : Si vous pouviez répondre à
ces questions, vous seriez Dieu Lui-
même. La Bible se contente d’affirmer
que Dieu a toujours existé : Il est le
grand “Je suis”, qui vit dans l’éternel
présent, où il n’y a ni passé ni futur, et
où le temps n’existe pas. Puis-je me
permettre de vous poser une question?
Que savez-vous de l’électricité ?
ANNE : Pas grand-chose.
DAVE : À vrai dire, vous n’êtes pas la
seule. Même les savants ne peuvent
pas très bien l’expliquer. Mais est-ce
que ça veut dire que vous ne vous en
servez pas ?
Hé !
Minute !
Comment
puis-je
croire en
Dieu quand
je ne sais
même
pas s’Il
existe ?
16. activé numéro 1 15
ANNE : Bien sûr que non !
DAVE : Donc vous vous servez de
l’électricité même si vous ne pouvez
pas l’expliquer ?
ANNE : Oui, je n’ai qu’à appuyer sur
le bouton.
DAVE : Exactement ! Vous appuyez
sur le bouton, vous allumez, et ça
marche ! Vous profitez de l’électricité
sans pour autant savoir l’expliquer.
Tout ce que vous savez, c’est que ça
marche ! Vous établissez le contact
avec l’énergie électrique, et celle-ci fait
le travail à votre place. Il en est de
même avec Dieu. On ne sait pas d’où Il
vient, ni comment Il est arrivé là, on
sait seulement qu’Il existe et qu’Il est
toujours présent, qu’Il sait tout et qu’Il
est tout puissant. Il est omniprésent,
omniscient et omnipotent, comme on
dit. Dieu existe, vous pouvez en être
assurée, tout comme l’électricité. Et ces
deux formidables énergies peuvent
nous rendre des services
inappréciables, alors que nous ne
pouvons même pas très bien les
comprendre. Un simple petit geste
pour allumer, pour établir le contact
avec Dieu, et notre vie s’en trouve
facilitée.
ANNE : Facilitée par Dieu ?
DAVE : Oui ! Il vous suffit d’établir
un contact personnel avec l’énergie de
Dieu pour qu’Il fasse le travail, celui de
vous apporter joie, santé et bonheur
dans votre vie quotidienne. Il vous
donnera aussi la foi, le réconfort et la
paix de l’esprit.
ANNE :Et comment exactement
est-ce que je peux établir ce genre de
contact ?
DAVE : Vous pouvez vous mettre en
contact avec Son énergie à travers la
prière, qui est précisément une re-
cherche spirituelle de contact avec Son
Esprit. Pour écouter votre radio, vous
allumez et vous vous branchez sur une
certaine longueur d’onde : vous
pouvez en faire autant avec Dieu. Et
alors, Il vous parlera, à travers Sa
Parole écrite, et aussi directement à
votre cœur, à votre esprit, quand vous
êtes en prière.
ANNE : Autrement dit, je n’ai pas à
comprendre Dieu pour pouvoir croire
en Lui ?
DAVE : Tout à fait ! Il nous suffit
d’établir la connexion qui va permettre
à l’énergie de Dieu de pénétrer notre
vie quotidienne. On allonge
simplement la main de la foi pour
appuyer sur le bouton de la décision,
et celle-ci fait le contact. Le courant de
l’énergie de Dieu se met alors à couler
dans notre vie pour nous illuminer,
nous guider, nous réchauffer, pour
nous nourrir, nous protéger, nous
servir, subvenir à nos besoins et nous
apporter le bien-être. Essayez-Le ! Vous
n’avez pas à savoir d’où Il vient, faites
simplement Sa connaissance !
ANNE : D’accord, je n’ai rien à
perdre à essayer, n’est-ce pas ?
DAVE : Exact ! Pas la peine de
L’expliquer. Laissez-Le entrer tout
simplement ! Donnez-Lui une chance !
Vous verrez que vous L’aimerez !
Comme l’électricité, Il “marche”, et
vous n’avez pas à vous en faire !
Sait-on
vraiment
grand-
chose de
l’électricité?
Jésus …
Parfois, quand je me sens faible et
découragé, quand je suis confus et que je ne
trouve pas les mots pour exprimer ce que je
ressens, je Te présente une prière silencieuse.
Je sais que Tu comprends, parce que Tu
dissipes mes craintes et mes soucis, et que
d’un baiser, Tu sèches mes larmes.
Prière du jour
17. 16 activé numéro 1
Mon amour pour toi
Mon cher enfant,
Tu es Mon enfant et Je t’aime. C’est aussi simple que
ça. Peu importe ce que tu as fait, ou n’as pas fait, Je t’aime !
Tu es sur terre, tu vis ta vie, tu cherches à faire de ton
mieux — pour vivre, survivre. Et ce n’est pas toujours
évident, Je sais. Je comprends ta difficulté, car c’est le dur
combat de la vie. Mais tout cela peut s’arranger si tu entres
en contact avec Moi.
Ta vie ne s’arrête jamais, tu vieillis et tu finiras par
mourir, mais ton esprit, lui, est toujours aussi jeune. Il ne
mourra jamais. Ton vrai moi, c’est l’esprit qui vit
maintenant à l’intérieur de ton corps, et qui vivra
éternellement.
C’est pourquoi il est inutile de courir après les choses
matérielles de ce monde, parce qu’un jour, tu devras les
abandonner. Ce qui compte vraiment, ce sont les choses de
l’esprit: l’amour, la gentillesse, la compassion, la
sympathie, la générosité.
Alors fais le bien autour de toi. Aime ta famille. Aime
tes amis. Aime tes voisins. Aime ceux que tu rencontres.
Fais preuve de gentillesse, de miséricorde et de compassion.
En témoignant aux autres de l’amour, tu leur témoignes
de Moi, car Moi, Dieu, Je suis amour.
Avec Mon amour éternel,
Ton Père du Ciel