Observatoire de l'immobilier de l'Isère - mars 2018
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6. La Bièvre, St Marcellin, Vinay, Tullins =
des secteurs similaires en terme de nature
de biens et de structure de marché
Secteurs ruraux et semi ruraux, portés par
les ventes de maisons et de terrains à
bâtir.
Un marché du terrain à bâtir dynamique,
avec des prix plus abordables.
7. Un marché des appartements anciens,
aux prix bas, qui freine le développement
du neuf
Voiron domine en prix pour le neuf, les
maisons et les terrains à bâtir, mais pas
pour les appartements anciens.
Des prix plus élevés avec la proximité de
Grenoble
9. 182 100 193 800 194 500
227 500
262 100
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
St
Marcellin Rives Vinay Voiron Voreppe
25% des ventes de maisons de l’Isère
10.
11. Un secteur durement touché
par la crise de 2009
Une baisse de prix brutale.
Un secteur avec des infrastructures mais un
désavantage majeur : l’éloignement de la ville
centre et de son bassin d’emploi.
Un secteur qui fonctionne si les prix sont attractifs
!
12. 2009 : des prix au plus haut,
qui progressent plus vite !
Concurrence avec des programmes aux « portes
de Grenoble ».
Perte d’attractivité du secteur pour des acquéreu
au revenu moyen
Chute de prix en 1 an : 1 800 € 1 200 € !
14. Aujourd’hui ?
Revente des logements construits en 2008-2009
Avec une perte proche de 40%
*appartement de 130 000 € revendu 80 000 €
Des prix faibles du fait :
de logements vacants, peu réhabilités
D’immeubles avec des prestations moyennes,
3/4 étages sans ascenseur
15. Ces logements sont prisés des primo-accédants
qui achètent de grandes surfaces, à rénover,
pour un prix/m² très abordable : 1260 €/m2
Des investisseurs présents,
qui peuvent acheter à des prix bas
et louer avec un taux de rendement attractif
Prix €/m2 faible : 1000 € à 1700 €
De l’offre et des acquéreurs !
16. Peu de volume sur ces
10 années
Reprise du neuf en 2017 des
projets en cours !
Une demande présente avec
un prix adapté au secteur :
2600 € à 2800 €, pour 70 m²
et avec des prestations !
17. Baisse de prix et taux attractifs
Nouvel attrait pour ces secteurs
Critère d’achat d’un terrain
= proximité de l’autoroute
Une hausse du prix/m2 plus forte que pour les
autre biens
Prix de vente médian : 71 000 € + 12,2%
18. Baisse des surfaces de terrains
Difficultés à venir = fin du PTZ
Discordance entre les milieux urbains et semi-
ruraux
Prix des lotissement en vente :
250 m² / 500 m² - 148 €/m² à 159 €/m²
Terrains non viabilisés : 70 €/m²
19. 25% des ventes de l’Isère
Marché porté par des
acquéreurs actifs, aux revenus
plus importants, attirés par des
prix plus attractifs ou par la
campagne !
20. 2017 : Prix en hausse + 4,3%
(-10% sur 10 ans)
Manque de biens face à une
demande croissante hausse de prix !
Existence d’un marché de maisons et fermes à
rénover avec des prix de 100 000 € à 150 000 €, et
un budget travaux > cout de construction ! Prix
sur 10 ans + 4%
Contre -11% pour les maisons années 70-80
21. Conclusion
2017 est une bonne année grâce au différentiel de
prix retrouvé avec le bassin grenoblois, à
l’amélioration de la desserte avec le doublement de la
voie du train.
Des volumes intéressants et en hausse.
Les prix profitent d’une augmentation saine et
raisonnable et n’ont pas rattrapé les prix d’avant la
crise de 2009.
Toutefois, un prix du terrain à bâtir qui augmente
trop vite(+12 % en un an), avec une baisse de la
surface.
24. Secteur fortement urbanisé aux abords de
GRENOBLE et semi-rural lorsqu'on s'en
éloigne
Habitat hétérogène avec de belles
propriétés, des plans courants ou d'anciens
logements ouvriers.
25. - Composé essentiellement de résidences
principales.
- Des prix qui diminuent en s'éloignant de
l'agglomération Grenobloise, et dichotomie
rive droite / rive gauche.
- Secteur parmi les plus chers de l’Isère
26. • Part de marché : 15%
• Hausse des volumes
• 2 fois plus d’appartements vendus qu’en
2009
28. Un marché de l’ancien important en volume
Un achat par défaut ?
Des prix médians bas dans des communes réputées
car l’habitat n’est plus conforme aux attentes
Exemple de Saint Martin d’Hères
hausse de volume et de prix : 1860 € + 1,5%
Marché qui a trouvé son équilibre
Majorité de 3-4 pièces
29. • 3 fois moins de vente d’appartements neufs que
d’anciens, pour un prix médian/m2 >55%
• Volume stable
• Le secteur détient 20% des parts de marché du
neuf de l’Isère
30. • Resserrement des prix
• Des prix plus élevés en rive droite qu’en rive
gauche, de 1000 à 1500 €
• Prix médian : 3690 €/m² -7%
• + de ventes en rive gauche
• Adaptation de l’offre
• 50% des ventes portent sur des 3 pièces
• Retour des investisseurs
• Présence des primo-accédants avec prêts aidés et
de retraités.
31. • 12% des parts de
marché de l’Isère
• Volume en hausse
33. Conclusion pour les biens existants
Les volumes augment mais les prix sont stables
Le marché a trouvé son équilibre.
Certains secteurs ont un parc immobilier en
inadéquation avec la demande actuelle (plan courant,
habitat ancien).
34. Les acquéreurs recherchent
des biens de qualité
la performance énergétique
des biens modernes
Les vendeurs
Ne sont plus attentistes
Certains ont fait le deuil d'une partie de leur
investissement pour les biens acquis 2005/2008
35. Le marché s’est retourné au profit des acquéreurs
Le critère de la commune ne suffit plus. L'échelle de
décision est souvent le quartier, la rue voire la
copropriété en elle-même.
Les acquéreurs d'aujourd'hui ont clairement assimilé
qu'ils seront les vendeurs de demain et qu'un achat de
qualité conditionnera une bonne revente.
Durée de détention 2007 2017
Dans le Grésivaudan 10,5 ans 14,1 ans
36. • Rareté des terrains
• Compensée par les nouvelles
dispositions d’urbanisme
autorisant une plus grande
densification
• Le détachement d’une propriété
bâtie est devenu courant.
• On achète un droit à construire
38. Volume de vente 11%
Prix/m² médian 254 €/m²
Prix de vente médian 164 300 €
39. 146 €
300 €
341 €
369 €
460 €
530 €
0 100 200 300 400 500 600
Barraux
Tencin
St Nazaire les Eymes
St Ismier
Meylan
Monbonnot
570 m²
460 m²
810 m²
490 m²
330 m²
540 m²
40. Les cadres supérieurs sont dominants sur le marché des
maisons (37%) et des terrains.
30-39 ans : 32% tous biens confondus
40% sur les maisons
51 % sur les terrains
60 ans et + : majoritaire sur les appartements neufs
41. 44% des vendeurs sont âgés de plus de 60 ans
Ils représentent 61% pour les terrains et 47% pour les
maisons.
Cela traduit un phénomène très courant dans le
GRESIVAUDAN.
Arrivé à un certain âge, on vend sa maison en détachant
une ou plusieurs parcelles de terrain à bâtir puis on achète
un appartement de préférence neuf.
42. 2005 à 2009 : augmentation de prix
puis une baisse et actuellement une stabilisation.
Appartement existant - 12%
Maisons existant - 6%
Un marché immobilier moins cher qu’en 2007
Appartement neuf +10,6%
Terrains à bâtir (€/m²) +40 %
43.
44. C’est un marché de résidences secondaires
Inadéquation de l’offre et de la demande
Abondance des studios / 1-2 pièces
Villard de Lans 75%
Alpe d’Huez-2 Alpes 90%
Chamrousse 80%
Les 7 Laux 85%
(absence de 3 pièces)
Mais il existe une demande pour les moyennes ou grandes surfaces
avec des prix qui augmentent avec la surface !
47. L'ALPE D'HUEZ : arrivée de programmes neufs avec des
prix au m² de 7.000 à 12.000 € faisant augmenter le prix de
l'ancien.
CHAMROUSSE : politique communale de redynamisation
de la station avec le programme CHAMROUSSE 2020-
2030.
12% d’acquéreurs étrangers
Problématique du trop plein de petites surfaces et des lits
froids.
Développement de la surélévation d’immeubles
48.
49.
50. • Secteur sous influence lyonnaise, « vase
d’expansion », en étant plus abordable
• Accueille une population qui n’a pas les moyens de se
loger dans le bassin lyonnais, dont la hausse des prix
est supérieure à la moyenne nationale !
• Volume en hausse
• Des taux d’intérêt attractifs
• Une remontée des prix maîtrisée
• Début de pénurie de biens
67. •Grenoble = 16ème place des villes les plus
chères contre 4ème en 2006.
•Solde migratoire : +0,7%
•444 000 habitants
•6 000 logements vacants
•230 000 logements
68. Grenoble n’est plus chère !
Une hausse des prix très raisonnable
Marché fluide, équilibré avec le retour
des primo-accédants
69. 7%
12%
8%
4% 4% 4% 4%
2%
-1%
1%
3%
5%
7%
9%
11%
13%
Lyon Bordeaux Paris Toulouse Nice Strasbourg Lille Grenoble
Hausse des prix en 2017
70. Taux de logements sociaux : 22,4%
14500 demandes pour 3700 attributions et
20 mois d’attente…
Entre 2010 et 2016, 2800 logements neufs
construits dans l’agglomération,
Et une population en hausse de +0,6%
Besoin de nouveaux logements
71. Hausse raisonnable et taux attractifs, *on
se loge plus facilement et mieux
Hausse du pouvoir d’achat des
acquéreurs : 20 m2 de surface gagnée par
rapport à 2007 !
Baisse des prix de -13% sur 10 ans
74. • La stigmatisation du marché immobilier et la
pénalisation fiscale (IFI, hausse des taxes locales)
• Les déséquilibres qui s’annoncent dans le parc locatif
privé, au détriment de la fonction sociale
• Des impératifs de la rénovation urbaine qui tardent à se
préciser
75. 1. Contre la stigmatisation de l’investissement
immobilier
2. Simplifier la vente d’un lot de copropriété après la
loi ALUR
3. Pour un rééquilibrage des relations locatives et la
création d’un statut du bailleur privé social