VISION AUJOURD'HUI DE ABASSI MADANI RAHIMAHOU ALLAH .
Mise a niveau des entreprises algeriennes
1. MISE A NIVEAU DES ENTREPRISES ALGERIENNES, UNE APPROCHE
SUBJECTIVE QUI FERA ENCORE PERDRE DU TEMPS ET QUELQUES
MILLIARDS DE DOLLARS A L’ALGERIE.
sadek KHEDDACHE
On relance la mise à niveau des entreprises, après l'échec cuisant du
premier programme. Que pensez-vous de ce programme ? Quelles sont
d'après vous les conditionnalités de sa réussite ?
il y a 1 mois
djilali zenak aime
11 commentaires
Suivre SETTOUTI
SETTOUTI Jihad • Bonjour Sadek,
Merci pour ce sujet qui permettra un échange des plus intéressants pour l'ensemble
des personnes inscrites au groupe.
Afin d'être efficace, je vous propose d'organiser une conférence online spécifiquement
à ce sujet, nous programmerons cela avec nos intervenants et vous communiquerons
la date, nous pouvons éventuellement vous intégrer aux processus de présentation,
qui vous donnera aussi l'occasion d'exposer votre vision.
M. Jihad Settouti
clubexcellencia@free.fr
il y a 1 mois• J'aime
Suivre Arezki
Arezki Medrar • pouvez vous partager le programme pour consultation SVP ?
il y a 1 mois• J'aime
2. Suivre SETTOUTI
SETTOUTI Jihad • Bonjour
Arezki, si vous avez besoin de recevoir la plaquette je vous invite a envoyer un mail à
clubexcellencia@free.fr
Vous pouvez aussi vous inscrire sur le formulaire afin d'être dans le cercle
d'information.
Courtoisement,
M. Jihad Settouti
il y a 1 mois• J'aime
Suivre Arezki
Arezki Medrar • Merci
il y a 1 mois• J'aime
Suivre SETTOUTI
SETTOUTI Jihad • Bonsoir à tous,
A la suite du sujet lancé par Sadek sur la normalisation des sociétés Algériennes, nous
avons sollicité l'intervention de deux experts dans le domaine
M. Frédéric Raballand - Expert Normalisation et Responsable du Pôle Qualification
des entreprises auprès de l'AFNOR et de l'ISO
M. Mohamed Taieb Touhami : Consultant Manager - Auditeur ISO et AFNOR
Nos deux intervenants sont membre du comité consultatif de l'Union Européenne en
charge de la coopération méditerranéenne, ils suivent depuis le début le sujet de la
normalisation dans les pays d'Afrique du Nord.
Nos deux intervenants présenteront leur vision, en faisant un focus sur le cas Algérien
plus particulièrement.
Cette conférence online, nécessite votre inscription, afin de la rendre la plus
interactive pour tous, nous avons décidé de limité les connexions à 30 personnes, je
vous invites donc a vous inscrire en envoyant un mail à clubexcellencia@free.fr
Vous recevrez alors le lien de connexion via le canal Skype.
Restant à votre disposition pour toute information complémentaire,
3. Cordialement,
M. Jihad Settouti
il y a 1 mois• J'aime
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Suivre SETTOUTI
SETTOUTI Jihad • Bonjour à tous,
Nous avons fixé la date d'intervention des nos deux experts pour le lundi 13 février à
19h00.
Il reste encore une place avant clôture des inscriptions, je vous invite donc à envoyer
un mail clubexcellencia@free.fr
Très bonne conférence aux participants,
Courtoisement,
M. Jihad Settouti
il y a 1 mois• J'aime
Suivre Nacib
Nacib Hamida • Bonjour,
Concernant la relance de la mise-à-niveau, le nouveau programme présente bien
évidemment des avantages financiers appréciables. Toutefois, le concept de mise à
niveau en tant que processus évolutif de 5 étapes (voir site de l’ANDPME), toutes les
PME sont mises sur le même pied d’égalité en termes de besoin, ce concept conteste
la capacité de toute entreprise à identifier rationnellement ces besoins et choisir ses
orientations stratégiques.
L’établissement d’un diagnostic pour une TPE ou une petite PME n’est pas une tache
difficile (surtout avec l’avènement du SCF). Il est donc inutile de simplifier une tache
déjà simple avec l’introduction du Pré diagnostic et du diagnostic flash. Les
entreprises plus complexes quant à elles, ne peuvent pas être évaluées sans un
diagnostic mené dans les règles de l’art. Le programme de mise à niveau ne devrait
pas s’encombrer avec cette étape supplémentaire qui n’est vraisemblablement qu’une
seconde vérification administrative (voir note préliminaire, Guide de la réalisation du
4. diagnostic, EDPme, Sept.2007). Cet aspect me donne le sentiment que le programme
favorise la quantité fictive au détriment de la qualité réelle.
Les entreprises peuvent être de taille réduite avec un système d’information simple.
Cette catégorie ne rencontre pas nécessairement de difficulté dans la gestion ; la mise
à niveau à caractère organisationnelle pour combler l’absence des procédures
internes, du contrôle de gestion, de la fonction marketing n’est pas nécessairement
une urgence mais pourrait constituer un facteur de cout qui risque de nuire à
l’équilibre financier de la Pme/Tpe. D’autre part, certaines Pme plus évoluées
maitrisent leur gestion. Elles peuvent toujours améliorer encore plus cet aspect mais
le programme leur serait encore plus bénéfique s’il intervenait (après diagnostic)
dans le développement fonctionnel de celles-ci et l’aide à l’investissement.
Les mesures d’accompagnement qui se résument au financement du matériel
informatique et logiciel sont conditionnées à l’avancement dans le programme de
mise à niveau. Pourtant, la mise en place du matériel et de logiciel bouleverse le
système d’information donc, l’organisation de l’entreprise. Je pense que cette mesure
devrait s’intégrer dans la troisième étape : action à caractère organisationnel, afin
d’accompagner l’entreprise dans le déploiement de ces nouveaux outils et non pas
comme un cadeau de fin de programme qui neutralise les efforts, les frais et le temps
consacré à une organisation sans outil informatique. Cet aspect conforte notre
sentiment évoqué ci-dessus concernant la favorisation de la quantité fictive.
il y a 8 jours• J'aime
sadek KHEDDACHE • Bonjour,
Merci pour votre analyse administrative de ce qui existe .Si vous permettez je vous
dirais qu'elle focalise sur l’opérationnel et les démarches, sans réflexion sur la
pertinence du choix de la démarche ni des contraintes qui s’y opposent , alors que ce
programme nécessaire a l’économie algérienne ;et bien subjectif , car il a mis de coté
les caractéristiques moribondes de l’entreprise algérienne publique ou privée , ainsi
que le cadre législatif et la bureaucratie ankylosante qui le rendrait caduc ..
La première question pertinente est qu'on est entrain de relancer le
programme avec les mêmes approches et pratiques que celles du début des années
2000.
Donc il est aussi voué à l’échec.
Deuxièmement, lancer ce programme alors que les préalables et les
conditions de sa réussite ne sont pas réunis, n'est il pas un autre fiasco
programmé ?
Troisièmement, attribuer de telles missions à des cabinets comptables, et
des consultants n'ayant ni expérience en management ni compétences, n'est
il pas aussi un programme bâclé au départ, sans aussi réguler le marché, planifier un
protectionnisme, lutter contre l’informel , préparer par les ambassades un plan
5. marketing a l’export , etc.….c’est une preuve irréfutable que nous avons affaire à la
crème de la médiocrité dans le gouvernement ? Forcer la voie vers l’export ou vers
qualité des produits par les efforts des opérateurs seulement, c’est une fuite en avant,
et encore de la perte de temps et de l’argent public.
Ne considérez pas l'ANDPME comme agence solvable et compétente dans la
matière, c'est des bureaucrates et des administratifs qui la gère, et ils ne font qu’un
travail administratif sous une autorité bien plus myope en matière de stratégies de
développement... Ce n'est pas du tout une référence.
Sadek KHEDDACHE
il y a 8 jours
Suivre Nacib
Nacib Hamida • Je ne peux m'empêcher de focaliser sur l'opérationnel car j'ai été
administrateur adjoint de EDPme. Je ne suis pas totalement d'accord pour dire que
l’ancien programme fut un échec. C'était un programme qui non seulement a fait la
promotion de la culture de mise à niveau (à une époque ou le consultant souffrait de
la disette) mais il a aussi mis en contacte des consultants étrangers expérimentés avec
nos compétences locales. Les entreprises qui y ont pris part ont un nom aujourd'hui,
elles sont parmi les rares entreprises qui exportent aujourd'hui.
Des études de filières intéressantes ont été établies jusqu'en 2007. Le programme de
mise à niveau actuel a seulement copié la méthode statistique mais n’a pas contribué
à éclairer les chefs d’entreprise sur les donnés économiques par secteur
d’activité/région et n'a pas apporté des informations financières pouvant par exemple
identifier les ratios standard. Les seuls rapports sectoriels disponibles datent de 2007
(EDPme) et la base de donné n’a pas été enrichie depuis. Le nombre important de
rapport élaborés par les experts dans le cadre de ce programme devrait être exploité
afin de permettre aux entreprises de connaitre sa position sur le marché national ou
local, comparer ces donnés financières avec les ratios de son secteur et contribuer à
l’amélioration de la compétitivité avec précision et transparence.
Il est vrai que le programme est pauvre en compétence mais pas pour toutes les
actions des mises-à-niveau. Nos consultant sont généralement bien aptes à faire des
diagnostics profonds et des audit intéressants mais, lorsqu'on parle de mise à niveau,
c'est par rapport à un autre environnement: l'environnement international. Il est
regrettable que l'expertise étrangère dans les domaines que l'on ne maitrise pas assez
est été abandonnée. Spécialement pour le benchmarking les coaching spécifiques et
tout ce qui est process industriels. On ne peut pas créer un programme pour mettre
l'entreprise algérienne au niveau du standards national!
Quand à la sélection des cabinets et experts nationaux, c'est une autre père de
manche. Il faut déjà commencer par assurer le paiement de leur prestation pour
exiger la qualité. Ensuite, il faut bien commencer par un grand nombre pour filtrer et
6. reconnaitre les meilleurs sur le marché (j'espère!)
De toute façon, le programme a réellement besoin d'une mise à niveau même si j'ai
des doutes dans l’appellation de programme national.
Quelles sont les préalables et conditions de réussite à réunir d'après vous?
il y a 5 jours• J'aime
sadek KHEDDACHE • Attribuer 3 millions de dinars pour un diagnostic, dont la
principale partie est donnée par le manuel de diagnostic de mise à niveau, c’est
vraiment de l'argent public jeté par la fenêtre. Une mise a niveau sans cahier de
charges explicite ou les résultats seront exigés, c'est vraiment de l'ignorance dans le
domaine et de l'improvisation .Les diagnostics que font les bureaux comptables, ne
valent pas plus de 300 000, 00 DA au plus et je parle bien en connaissances de cause.
il y a 5 jours
sadek KHEDDACHE • Merci Nacib pour votre excellente intervention .Vous avez
exercez en tant qu'administrateur et je comprend bien votre approche. Je voudrais
bien savoir d'abord si la conférence sur le net promise par Jihad a eu bien lieu le 13
février, car je n'ai pas participé ? J'ai relevé 4 points intéressants dans votre dernière
intervention.
1 - Vous considérez que le premier programme n'est pas un échec
2 - Vous reconnaissez que le programme est pauvre en compétences
3 - Vous révélez que l'état n'a pas payé les consultants.
4 -Vous estimez nécessaire l'intervention des consultants étrangers pour
uniquement le benchmarking et le coaching
Je ne suis pas d'accord avec vous sur les résultats du premier programme,
car j'ai été moi-même engagé pour prendre en charge une PME de prestation
de services dans le domaine des foires et expositions par le patron de cette dernière et
dans le cadre de la convention signé avec le cabinet d’un expert comptable , pour le
diagnostic et le plan de mise à niveau en 2004.D'abord , elle n'ouvrait pas droit et
7. elle avait obtenu le financement rien que pour acheter des équipements , et je ne vois
pas comment une telle PME puisse exporter ses services à l'étranger ? Allait-elle
concurrencer les allemands pour monter des stands d'exposition dans leurs foires ?
Attribuer la mise à niveau a une telle PME prouve la médiocrité de gestion de ce
dossier par les pouvoirs publics .Je considère qu'il n' y a pas de raisons valables pour
ne pas réussir ces programmes , si on avait les compétences qu'il faut au niveau du
Gouvernement , du Ministère de l'industrie et de l'ANDPME . Il fallait une
étude approfondie du projet au préalable, laquelle auraient bien permis
d'obtenir de meilleures résultats dés le premier programme. J'ai connu 3
PME privées qui exportaient sans mise à niveau, mais pour des montants
insignifiants .Pour que le résultat soit acceptable, il faut qu'il soit
traduit en % sur le montant global de nos exportations (actuellement les
exportations hors hydrocarbures sont environ de l'ordre de 1, 5 %).
L'une des conditions primordiales c'est bien le choix des consultants
compétents pour la prise en charge des diagnostics et des accompagnements
de mise à niveau, un bon Expert peut prendre jusqu’à 10 PME à accompagner
sur 2 à 3 ans. Donc je disais, que le choix des consultants était essentiel
.L'opération faite par le Ministère de création du catalogue des bureaux
d’études, n'a pas été malheureusement suivie de l'évaluation des
compétences de ces consultants et de leurs agréments, et je crois plus aux
compétences des consultants Algériens que ceux étrangers. Donc là aussi il
y 'a eu un travail bâclé.
En ce qui concerne l’engagement de l'état non respecté pour le paiement des
consultant , ceci prouve encore d'une part ou la non satisfaction des
autorités du travail fourni et donc on a bloqué les paiements sciemment (
le bruit a couru dans les coulisses que c'était ça ) , ou d'autres part ,
ce blocage est une démotivation des bons consultants qui vont être perdus
au profit des étrangers faite sciemment ( insouciance professionnelle ou
incompétence ) ou par corruption , lesquels n'apporteront rien de concret pour les
entreprises nationales. Eux ils ont une vision par rapport à leurs pays
développés et le cadre environnemental très favorable à la compétition et
les performances. Je suis d'accord pour l'apport des consultants étrangers
pour le benchmarking et le coaching, pour le premier ils ont des banques
de données fiables et pour le second ça permettra à nos managers de hisser
leurs comportements, leurs styles de managements et leurs visions a celles
des dirigeants des pays développés.
Mais je vous dis que même si ces points que nous avons discutés soient réglés
(règlement a temps des consultants, apports des consultants étrangers, facilités
administratives, etc.) ceci ne permettra jamais d’avoir de bons résultats , ni d’avancer
dans ce sens là , vous verrez….le mal est bien plus grave et il est ailleurs…ce ni le
concept de mise à niveau , ni les financements , ni le consultants même s’ils sont
compétents , qui régleront ce grave problème de l’industrie , de l’agriculture , du
tourisme , des services , etc. algériens…
Les conditions, nous les discuterons plus tard, car j'ai posé la
question , et je voudrais bien recueillir et partagé plusieurs avis , laissons les
autres intervenants donner leurs avis .