2. PLAN DU TRAVAIL
• INTRODUCTION
HISTOIRE DU L’URBANISME
• Les instruments de la planification urbaine
• Les facteurs de la localisation industrielles
• La planification urbaine dans les démocraties populaires
• La planification urbaine dons les pays capitalistes
• Éléments et instruments de la planification urbaine en Algérie
•
3. Introduction
• L’homme dans son
environnement
cherche toujours a
exploiter la nature
…avec son génie
l’homme …
réalise ..des grottes
des …villages.. des
cites…des villes …
Gratte-ciel vus depuis la Tour du CN
à Toronto (Canada).
4. Histoire de l’urbanisme
• définition de l’urbanisme
• Urbanisme de composition
• La planification stratégique
• Urbanisme de participation
• Urbanisme de gestion
5. Définition de
l’urbanisme
• La notion d'urbanisme:
• Définitions :
• En tant que champ disciplinaire (ou
scientifique), les théories de
l'urbanisme sont en étroite filiation
avec les sciences humaines
(géographie, aménagement,
économie, science juridique,
écologie, anthropologie,
science politique, sociologie).
• En tant que champ professionnel,
les pratiques et techniques de
l'urbanisme découlent de la mise en
œuvre des politiques urbaines (
logement, transport,
environnement, zones d'activités
économiques et appareil
commercial). Cette deuxième
dimension recoupe la planification
urbaine et la gestion de la cité (au
sens antique du terme), en
maximisant le potentiel
géographique en vue d'une
meilleure harmonie des usages et
du bien-être des utilisateurs
(résidents, actifs, touristes).
6. Définition de la planification urbaine
Fig. 5 Croissance de la ville d’Alger.
2/ LA PLANIFICATION URBAINE :
DEFINITION
C’est le processus de contrôle.
la planification urbaine englobe
les mécanismes conscient des
différents comportements et
mouvements qui contribuent à la
modification de la ville et à la
détermination de son
développement.
7. Le but de la planification urbaine
• Le but de la planification urbaine est de coordonner
le développement et la création des villes, dans le
respect du cadre de vie des habitants actuels ou
futurs, ainsi que de l'équilibre nécessaire entre
population et équipements (espaces publics, espaces
verts, réseaux d'eau potable, d'assainissement,
éclairage public, électricité, gaz, réseaux de
communication).
8. Les documents de la planification urbaine
• Depuis 1967, les plans d'urbanisme s'élabore à deux niveaux principaux,
l'agglomération (échelle de l'ordre du 1/50000) et la commune (échelle de
l'ordre du 1/5000). Les uns et les autres comportent des options
d'aménagement à longue échéance (plans agglomérationnels), ou des
règlements d'utilisation du sol à l'échelle de la commune destinés à une
application immédiate :
• Plan agglomérationnels à longue échéance: Ces plans qui ont été
initialement qualifiés de de "Schémas directeurs d'aménagement et
d'urbanisme" (SDAU), puis, depuis la loi SRU adoptée en 2000 de
"Schémas de cohérence territoriale" (SCOT).
• Ils comportent des options à longue échéance qui s'expriment par des
options à long terme de destination générale des sols et d'implantation ou
maintien des grands équipements.
• Plans communaux ou intercommunaux subordonnés aux précédents, et
dénommés actuellement "Plans locaux d'urbanisme" (PLU), après avoir
porté depuis 1967 l'appellation de "Plans d'occupation des sols" (POS). Ils
se composent d'un zonage fixant la destination des différents quartiers,
d'un réglement adapté à chaque zone et des documents graphiques
appropriés..
•
• le PLU pouvant lui-même dépendre d'un schéma directeur (pour les
communautés urbaines par exemple)
9. Histoire de l’urbanisme
La construction des villes repose sur une histoire pleine
d’événements et de contradictions. les besoins des hommes en
métiers d’habitat et de croissance économique étant souvent
opposés.si les premiers individus ont sans doute pratique l’urbanisme
sans le savoir cette technique nouvelle inventée à la fin du 19 siècle
,a subi depuis quelques décennies de profonds bouleversements
souvent engendrés par l’explosion industrielle et l’exode rural
.
10. Urbanisme de composition
Urbanisme de composition
L’urbanisation de composition a commencé pendant la renaissance avec
des architectes italiens. Il fait du plan l’instrument fondamental de la
planification urbaine.
Il s’appuie sur le principe que la création ou la transformation d’un
quartier, d’une ville appelle une démarche de projet au sens que les
ingénieurs et les architectes donnent à ce terme ainsi sur la base
d’études préalables (enquête), la structure et la forme future de la
ville sont définies à l’avance par la réflexion d’un homme de l’art, qui
les traduites ensuite avec précisions sur un ensemble de plans
Dans cette approche urbanistique, la ville est imaginée dans l’abstrait
avant d’être aménagé et livrée à ses habitants. Ce style de
planification a été largement utilisé dans les années qui ont suivi la
dernière guerre.
Il a mis en exergue la profession d’urbaniste : un homme synthèse
capable d’organiser l’apport de différentes disciplines et de proposer
un plan.
La philosophie qui soutend l’urbanisme de composition est la suivante :
l’espace aménagé est un facteur primordial de l’équilibre psychique et
social des habitants ; un espace aménagé avec talent et un juste sens
des proportions exerce sur les habitants une influence bénéfique, leur
apporte des satisfactions profondes même s’ils ne savent pas
l’exprimer, facilite de ce fait la vie sociale dans la ville.
Mais aujourd’hui, il est démontré que cette vision idyllique est battue en
brèche.
11. La planification stratégique
Planification stratégique
Ce style de planification a connu un mode intense mais éphémère
au cours des années 1960.
il correspond à l’entrée en masse des ingénieurs et économistes
sur le terrain de la planification urbaine.
C’est une approche qui adapte la planification économique à la
planification spatiale.
Elle met l’accent sur le rôle des pouvoirs publics en cherchant à
optimiser leurs décisions.
Les méthodes utilisées ici sont l’économétriques qui cherche à
expliquer comment les agents économiques choisissent
l’implantation des lieux de logement et les lieux d’activités, à
prévoir la demande de déplacements.
Cette approche constitue un des rôles majeurs dans les systèmes
où le gouvernement décide de l’affectation des ressources aux
différents secteurs d’activités.
L’apport essentiel de la planification stratégique est d’introduire la
référence au long terme dans les réflexions sur la ville et
particulièrement dans la détermination des programmes
d’investissements publics.
12. Urbanisme de communication
• Urbanisme de communication
• Elle est également une fille de la crise économique qui a
éclatée en 1973.
• Elle se fonde sur l’idée, que pour qu’une ville vienne à bout du
chômage, elle doit attirer des entreprises performantes et
dynamiques.
• Pour ce faire, elle ne doit plus se contenter réserver aux
entreprises des zones industrielles et des services
complémentaires ; elle doit pratiquer une politique
d’urbanisme volontairement conçue pour produire une image
de modernité et de créativité à la ville.
• Cette approche fait appel à la créativité architecturale en
privilégiant des concours sur le thème du projet urbain.
• Cette mode favorisera nombre de réalisations d’équipements
publics de grandes qualités architecturales.
13. Urbanisme de gestion
• Cette approche est une réponse urbanistique aux effets de la crise
économique de 1973 qui s’est amplifiée dans les années 1990 (chômage
et son corollaire l’accélération de la ségrégation urbaine, notamment la
dévalorisation, la marginalisation, l’appauvrissement de la vie sociale et la
difficulté d’insertion des jeunes dans les quartiers ouvriers souvent de
grands ensembles récents où prédomine l’habitat social).
• Elle vise la reconstruction de nouveau lien, à travers la réhabilitation des
espaces.
• L’urbanisme de gestion est marquée par :
• la mise en place d’une politique intervention pluridisciplinaire ;
• le travaille collégial entre collectivités et services publics ;
• l’inscription de l’action dans le temps ;
• un travail d’organisation et de fonctionnement du quartier en même
temps qu’un travail pour favoriser l’insertion du quartier dans la ville.
• L’apport de l’urbanisme de gestion est d’obliger l’urbaniste à traiter la
question social avant d’envisager la transformation de l’espace.
15. L'urbanisme opérationnel
• Les pouvoirs publics ne se sont pas limités en matière d'urbanisme à un
encadrement passif des interventions des constructeurs et
équipementiers. Ils ont aussi pratiqué l'urbanisme opérationnel, en
stimulant les interventions privées ou en pratiquant eux-mêmes des
interventions publiques. Ces opérations d'urbanisme ont visé, soit à créer
du tissu urbain neuf, soit à rénover le tissu urbain dégradé (Rénovation,
réhabilitation). Pour ce faire ils ont principalement utilisé soit le cadre
juridique des Zones d'aménagement concerté (ZAC), tenu de respecter les
plans d’agglomération et de prolonger leur action de planification, soit
celui des Lotissements, tenus de respecter les plans communaux. Il faut
observer que, dans le cadre même de ces opérations, le droit de
l'urbanisme est toujours resté présent et s'exprime par les plans
d'aménagement de zone (PAZ), ou les règlements de lotissements.
• Le droit est donc toujours présent en matière d'urbanisme, et si, bien
souvent, les règlements élaborés ont manqué de cohérence, c'est en
raison de l'absence de juristes qui persiste encore dans bien des équipes
pluridisciplinaires d'urbanisme.
16. Les instruments de la planification
urbaine
POS: plan d’occupation du sol
PDAU :Le plan directeur d’aménagement et d’urbanisme
SDAU : Le schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme
SRAT: Le schéma régional de l’aménagement du territoire
SNAT: Le schéma national de l’aménagement du territoire
17. Le schéma directeur d’aménagement et
d’urbanisme
SDAU:
• Avant le SDAU il existe deux types de plans, d’échelles différentes : le plan
de groupements d’urbanisme G.U et le plan d’urbanisme de détail P.U.D.
• Ils définissaient un état futur souhaitable
• De la ville ou du quartier concerne. Pour
• Atteindre cet état futur, les plans prévoyaient, d’une part les grandes
opérations à lancer à l’initiative de la puissance publique –perces de
• Voiries, construction d’équipements,définition
• Des zones à rénover et des zones d’expansion.
• Et d’autre part, ils fixaient les règles précis a respecte,parcelle par
parcelle,pour la délivrance des permis de construire.mais ces deux modes
d’action correspondant à des rythmes dans le temps et à des échelles de
précision très différentes, de sorte
• Que leur coexistence dans un même document conduit à de nombreuses
difficultés .
18. Les facteurs de la localisation
industrielles
• L’industrialisation commande le processus évolutif
des sociétés contemporaines .plus souple que
l’agriculture aux injonction organisatrices
• ,l’industrie est plus qu’elle source de puissance. Les
économistes l’ont démontre en opposant leurs taux
de rationalisation. Leurs rythmes de croissance
biologique d’un cote et mécanique de l’autre ,leurs
incidences sur la valorisation du travail humain et
l’aptitude a l’échange .
19. Exemple de la planification urbaine
• 1) La planification urbaine dons les
démocraties populaires ex URSS.
• 2) La planification urbaine dons les pays
capitalistes.
• 3) Éléments de et instruments de la
planification urbaine en Algérie.
20. 1) La planification urbaine dons les
démocraties populaires ex URSS.
Une planification urbaine reconnue mais décalée
Fortement inspiré du mouvement moderne et des concepts de ville socialiste, le système de développement urbain –dans lequel s’inscrit cette
politique du logement– s’approprie successivement les concepts de ville fonctionnelle et de mixité urbaine et sociale.
Les premières grandes résidences construites sont en effet des zones strictement dédiées au logement, comme la ville nouvelle de Salaspils, créée
dans les années 1950 à 15 km de Riga, entre un barrage hydraulique et des instituts de recherche scientifique. Apparaît ensuite, à la fin des années
1950, sous influence de l’Occident, le «mikrorajons» (voir photo 2 du reportage). C’est un îlot autonome et équipé, alliant proximité et mixité des
fonctions, d’environ 10.000 habitants, lié à une activité économique donnée, et qui s’imposera dès lors dans toutes les agglomérations [3]
(Agenskalna Priedes en est le premier exemple à Riga vers 1960).
Le développement de Riga doit retenir notre attention. Les immeubles d’habitation sont relativement épargnés par la guerre et l’agglomération
devient très vite un pôle important de développement de l’URSS: sa population de 500.000 habitants en 1950 dépasse largement celle de 1935.
Cependant, le peu de logements construits, au regard de l’afflux démographique, impose rapidement les appartements communautaires (la surface
de logement produite durant la période de reconstruction représente en 1955 seulement 5% des surfaces habitables) (voir photo 3 du reportage).
L’expansion urbaine concentrique de Riga répond ensuite aux phases politiques et économiques de l’URSS, selon les plans de développement de
1955 et 1969. Reconnue parfois comme exemplaire (cohérente, dense, en continuité avec la vieille ville), cette croissance est cependant démesurée
à l’échelle de la Lettonie (l’agglomération possède encore aujourd’hui presque dix fois plus d’habitants que la seconde ville du pays, Daugavpils), et
le nombre d’habitants dépasse souvent les objectifs du plan [4]. Le dernier plan de développement de la ville de 1984 et les évolutions des années
1980, au-delà de l’augmentation de la surface habitable jusqu’à 20m2 par personne en 1990 (prise en compte des désirs des habitants,
développement du commerce comme à Moscou) seront en revanche à peine mis en œuvre du fait de la perestroïka.
Aujourd’hui à Riga, la zone d’habitat dense d’environ 80 km2 se décompose en 25 km2 d’urbanisation ancienne, 30 km2 de grands ensembles de la
période soviétique (soit plus de la moitié des surfaces habitables), et 25 km2 de zone d’habitat individuel périurbain (construit avant 1962 ou après
1985).
Un système d’attribution du logement au service de la soviétisation
Encore plus que l’autorité du système d’aménagement du territoire et de production d’habitat, c’est la mise en place progressive –au gré des
différentes phases d’occupation– d’un système d’aliénation de la population civile par l’attribution du logement qui a marqué durablement la Lettonie
soviétique.
L’immigration, en 45 ans, d’au moins 700.000 personnes auprès d’une population de 1,5 million (en 1945), affaiblie et en mal d’accroissement
naturel [6], aboutit en 1989 à la proportion de 42% de «Russes» en Lettonie. Ces migrants sont ouvriers, ingénieurs ou militaires, attirés par le
développement industriel et la relative facilité à trouver un logement. Leur arrivée est justifiée alors par la reconstruction et le repeuplement, et se
fait dans un contexte global d’exode rural. Néanmoins, avec l’imposition du russe comme langue administrative, le démarrage du tourisme en 1956
(Jurmala est l’une des stations balnéaires soviétiques les plus réputées), la purge du Parti en 1959 et l’ampleur des migrations, il est clair que la
soviétisation passe par la russification massive de la société.
Dans le contexte des listes d’attente pour l’attribution d’un logement, c’est un plafond de surface habitable qui donne droit au relogement. Or le
21. La planification urbaine en Algérie
• Quelques caractéristiques des instruments d’urbanisme
•
• Parmi tous les dispositifs territoriaux, le PUD est celui dont l’histoire est sans doute la plus révélatrice.
• Il a joué un rôle très important, même s’il a été grandement critiqué pour sa supposée inefficacité.
• En tant qu’instrument, on expliquait qu’il ne permettait pas la maîtrise de la croissance urbaine,
• ni le contrôle de l’urbanisation anarchique. Il n’assurait pas, non plus, un urbanisme de qualité,
• c’est-à-dire offrant un cadre vie, pour le moins, décent. Sa procédure montre que les gestionnaires
• interviennent au terme de toutes les études dont la durée dépasse parfois trois années, ce qui place
• le plan « idéal », une fois élaboré, dans une position de déphasage par rapport au rythme réel de la
• dynamique urbaine.
• D’autres défauts affectent le PUD. Ils ont trait aux méthodologies de son élaboration qui présentent
• un caractère uniforme, dans la mesure où il s’agit de transplantation mécanique de plans élaborés
• dans des conditions socio-économiques particulières et ne s’intégrant pas dans la planification
• nationale . Le caractère spécifique d’une ville est la plupart du temps ignoré, instaurant ainsi une
• méthodologie unique pour l’ensemble des entités urbaines qui restent détachées de leur contexte
• régional, dès lors que la connaissance de ce dernier demeure fondamentale pour les perspectives de
• développement. La ville est également traitée comme une unité coupée de l’espace rural, alors que
• l’équilibre du cadre de vie implique une intégration des deux ensembles.
• Mais du point de vue opérationnel, il a joué un rôle prééminent dans la production de l’urbain.
• Il a servi, en effet, à la création des ZHUN pour la réalisation des grands programmes de logements
22. ConClusion :
Cette exposé nous a doté d’éléments clés nous
permettons de déceler et de mesurer les carences entre les
pratiques urbaines et les politiques prônées. Elle nous
permet de repérer les défaillances résident essentiellement
dans la mise en œuvre du plan (quelle que soit sa portée par
des organismes urbains), et aussi la mise en cause des
instruments d’urbanisme, car devant infléchir les points forts
de la gestion urbaine et les conditions d’un développement
urbain durable.il convient de prendre en charge les
problèmes urbains, qui demandent une certaine flexibilité, en
raison de leur caractère local ou leur spécificité propre
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