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Au premier trimestre de 2020, les ventes du groupe Renault ont baissé de 25,9 %, à 672
962 unités, sur un marché mondial en recul de 24,6 %. Son chiffre d’affaires s’est élevé à
10,125 milliards d’euros (- 19,2 % ; – 18,3 % à taux de change et périmètre constants). Le
Conseil d’administration de Renault SA a décidé le 9 avril de ne plus proposer la
distribution de dividendes à l’Assemblée générale du 19 juin. En raison de la pandémie
de Covid-19, le groupe Renault a suspendu sa guidance 2020 au mois de mars. A ce
jour, l’impact qu’aura cette pandémie sur les résultats du constructeur est toujours
impossible à évaluer. Renault communiquera une nouvelle guidance dès qu’il estimera
être en mesure de le faire.
En Europe, sur un marché en recul de 26,2 %, les ventes du groupe Renault ont diminué
de 36 % sur trois mois, à 321 756 unités, avec une forte accélération de cette baisse en
fin de trimestre en raison de l’arrêt de l’essentiel des activités industrielles et
commerciales du groupe. La marque Dacia, vendant principalement à des clients
particuliers sur un canal en forte baisse notamment en France (- 41,7 %), a subi un fort
impact, enregistrant une baisse de 44,5 % de ses immatriculations. La marque Renault a
quant à elle baissé de 32,3 %.
Sur le segment des véhicules électriques en Europe, la marque Renault a vendu 22 810
véhicules au premier trimestre, occupant une part de marché de 17,3 %, principalement
grâce à la nouvelle Zoé.
Hors d’Europe, les ventes du groupe ont reculé de 13,4 % au premier trimestre. Dans ce
contexte de crise, les nouveaux modèles lancés au second semestre de 2019 permettent
de réaliser de bonnes performances dans certains pays. En Russie, la marque Renault a
enregistré une hausse des ventes de 9,2 % grâce au succès de l’Arkana, sur un marché
en hausse de 1,8 %. En Inde, le Triber a permis au groupe d’augmenter ses ventes de
3,5 % sur un marché en recul de 22,8 %. En Corée du Sud, les ventes du groupe ont
FRANCE
LE GROUPE RENAULT A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 10,125
MILLIARDS D’EUROS AU PREMIER TRIMESTRE
ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 23/04/2020
bondi de 20,1 % grâce au succès de la XM3, lancée en février 2020, sur un marché en
baisse de 6,8 %.
Au premier trimestre de 2020, le chiffre d’affaires de l’Automobile hors AvtoVAZ s’est
établi à 8,6 milliards d’euros, en repli de 21,3 %. Cette variation s’explique
essentiellement par une baisse des volumes (- 14,1 points). L’impact des ventes aux
partenaires est négatif de 6,1 points. Cette variation résulte de la forte baisse de la
production de véhicules et composants pour Nissan, Daimler et Opel. La contribution
d’AvtoVAZ au chiffre d’affaires du groupe a atteint 701 millions d’euros sur le trimestre, en
baisse de 8,6 % tenant compte d’un effet de change positif de 14 millions d’euros.
Les Services de mobilité sont désormais présentés dans un secteur d’activité spécifique
et représentent 6 millions d’euros de chiffre d’affaires sur trois mois.
Le Financement des ventes (RCI Banque) a réalisé un chiffre d’affaires de 827 millions
d’euros ce trimestre, en baisse de 2 % par rapport à 2019, principalement en raison d’un
effet de change négatif de 19 millions d’euros lié au Peso argentin et au Real brésilien. Le
nombre de nouveaux contrats de financement a diminué de 10,4 % suite à la baisse des
volumes de ventes. Compte tenu d’une durée moyenne des contrats de financement en
portefeuille de plus de trois ans et de la bonne performance commerciale sur l’ensemble
de l’année 2019, les actifs productifs moyens ont continué à progresser (+ 6,1 % par
rapport au premier trimestre de 2019), atteignant 49,3 milliards d’euros à fin mars 2020.
Au 31 mars 2020, les stocks totaux (y compris le réseau indépendant) représentaient 660
000 véhicules, contre 656 000 à fin mars 2019.
L’activité Automobile disposait, au 31 mars 2020, de réserves de liquidité de 10,3
milliards d’euros (15,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019).
Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (23/4/20)
Par Alexandra Frutos
Luc Chatel, président de la PFA (Plateforme automobile), demande au gouvernement des
mesures pour accélérer la sortie de crise du secteur automobile. « La filière joue sa
survie, celle d’un fleuron français qui représente 400 000 salariés dans l’industrie et 500
000 dans les services. Il faut bien être conscient de la gravité de la situation : le marché
français a chuté de 72 % le mois dernier , et ce sera sans doute – 100 % en avril. A
l’échelle mondiale, le recul des ventes sera compris entre – 25 % et – 30 % sur l’année.
C’est un grand bond de vingt ans en arrière ! Pour surmonter ce choc, un plan de soutien
a été très rapidement mis en œuvre, grâce à la grande réactivité des pouvoirs publics. La
combinaison du chômage partiel et des prêts garantis a pleinement joué son rôle. Il faut
désormais préparer au mieux la sortie de crise », déclare-t-il.
« La priorité, c’est de permettre le plus rapidement possible la reprise des activités
commerciales, c’est-à-dire la livraison des véhicules et la réouverture des points de vente,
LUC CHATEL DEMANDE DES MESURES AU GOUVERNEMENT POUR
ACCÉLÉRER LA SORTIE DE CRISE DU SECTEUR AUTO
complément indispensable au redémarrage des usines . En Allemagne, les concessions
viennent de reprendre leur activité, et aux Etats-Unis elles n’ont jamais fermé. Nous
avons, avec le CNPA qui représente les services, attiré à plusieurs reprises l’attention du
gouvernement sur ce sujet. Nous avons proposé des voies de reprise progressive avec
toutes les garanties sanitaires requises, en organisant, par exemple, le flux des clients
par le biais de rendez-vous. Nous espérons dans ces conditions que la vente de voitures
soit très rapidement rendue possible », explique le dirigeant.
M. Chatel confirme travailler sur un plan de relance avec le gouvernement. « Pour qu’il
soit efficace, ce plan devra être coordonné avec les autres pays européens. Tout d’abord,
il importe de stimuler la demande à court terme. Nous préconisons de nous appuyer sur
les dispositifs existants, en particulier la prime à la conversion. Il ne s’agit pas d’avancer
des montants dès maintenant, mais nous proposons d’élargir le public potentiel et l’impact
de la prime, sur une durée limitée, de quelques mois par exemple, avec une sortie en
sifflet », explique-t-il.
L’ancien ministre estime par ailleurs qu’il faut faire de la transition écologique un levier de
relance. « Il conviendrait de réévaluer et d’amplifier les dispositifs d’aide à l’achat de
véhicule électrifié en ramenant par exemple à 6 000 euros le bonus pour l’achat d’un
véhicule électrique pour les flottes, un montant qui était en vigueur il y a encore quelques
mois. Nous demandons également l’élargissement de ces aides aux véhicules hybrides
rechargeables », déclare-t-il.
M. Chatel estime en revanche qu’une remise en cause des réglementations et objectifs
CO2 « n’aurait aucun sens », car « les constructeurs français ont réalisé des
investissements considérables pour préparer ces échéances » et qu’ils « sont prêts ».
« Nous venons de transmettre nos propositions aux ministres concernés. Il nous faut des
décisions rapides, dans les jours à venir, afin que l’on soit prêt pour le 11 mai. Notre tissu
de PME a jusqu’à présent tenu le choc grâce aux aides gouvernementales. Mais nous
risquons une vague de défaillances s’il n’y a pas une reprise de l’activité rapide et forte
pour leur garder la tête hors de l’eau lorsque les mesures de chômage partiel ne seront
plus effectives », conclut le dirigeant de la PFA.
Source : ECHOS (23/4/20)
Par Alexandra Frutos
Les ventes de véhicules ont chuté de 72 % en France au mois de mars, et avec le
confinement imposé en raison du coronavirus, les premiers chiffres pour avril sont encore
plus alarmants, avec une baisse de 96,3 % enregistrée sur la première semaine du mois.
Le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire réfléchit à des incitations fiscales pour relancer
l’activité automobile. « [Pour] quelqu’un qui voudrait changer sa voiture, […] s’il n’y a pas
une incitation à la demande et à la consommation d’un certain nombre de ménages, il y a
fort à parier que les ménages seront prudents, garderont leur argent […] et ne seront pas
incités à renouveler leur véhicule », a expliqué M. Le Maire sur BFM TV. « Pourquoi ne
BRUNO LE MAIRE ENVISAGE DES AIDES FISCALES POUR RELANCER
LE SECTEUR AUTOMOBILE
pas envisager, par exemple, une incitation à acheter un véhicule électrique, pour qu’il y
ait à la fois redémarrage de l’économie, relance de la croissance mais une croissance
durable, verte, qui soit plus protectrice de notre environnement », s’est-il interrogé.
« Le gouvernement étudie des aides fiscales pour plusieurs secteurs. Les mesures
doivent encore être définies, notamment pour l’automobile, mais de premières décisions
ont déjà été prises autour du bonus écologique moins généreux pour l’année 2020 qu’en
2019. Le barème 2019 du bonus écologique a été prolongé de trois mois pour les
entreprises, en raison des difficultés économiques engendrées par le confinement. Des
mesures pour les particuliers pourraient prendre une forme similaire », a expliqué le
ministre. « Les aides fiscales devraient se concentrer sur les véhicules les plus vertueux
dans les émissions de CO2. Depuis le 1er mars, la grille du malus écologique se base sur
la norme d’homologation WLTP et les véhicules les plus polluants sont plus durement
pénalisés. Les constructeurs demandent un aménagement des objectifs CO2 pour
l’année 2020, puisqu’il est plus difficile de faire évoluer les gammes dans la période
actuelle », a-t-il ajouté.
Source : AUTOPLUS.FR (22/4/20)
Par Alexandra Frutos
Renault a commencé à relancer sa production en France, après une interruption depuis le
16 mars dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris mercredi
auprès de la direction. « La reprise va se faire de manière extrêmement progressive, avec
des effectifs limités, qui vont augmenter progressivement » afin de pouvoir vérifier la
bonne application du protocole sanitaire, a expliqué le directeur des ressources
humaines, Tristan Lormeau, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
Trois usines du groupe, Cléon (Seine-Maritime) qui fabrique des moteurs, Le Mans
(Sarthe) qui produit des châssis, et Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) qui produit des pièces
détachées de réemploi, ont déjà entamé une reprise cette semaine, a indiqué Patrice
Haettel, directeur industriel du groupe pour la France.
La reprise se poursuivra la semaine prochaine, avec l’usine de Flins (Yvelines), qui
assemble notamment la citadine électrique Zoé.
« Les autres sites suivront jusqu’à début mai », a précisé M. Haettel, soulignant qu’au
démarrage, il n’était pas question de faire des volumes importants, mais de reprendre
avec des effectifs très limités. « Aujourd’hui, on se prépare. Il faut qu’on montre qu’on sait
travailler avec le protocole sanitaire, et donc cela va demander beaucoup de temps pour
être prêt le jour où nos concessions vont rouvrir », a-t-il expliqué.
M. Haettel a souligné que cette reprise intervenait après plusieurs semaines de
préparation avec la médecine du travail pour préparer ce protocole, en dialogue avec les
organisations syndicales. Les mesures de sécurité sanitaire incluent notamment la prise
de température des salariés à l’entrée de l’usine, le port d’équipements de protection, le
RENAULT RELANCE PROGRESSIVEMENT SA PRODUCTION EN
FRANCE
nettoyage et la désinfection des postes de travail, et la réorganisation des salles
collectives.
Joint par l’AFP, le délégué CFDT Franck Daoût a expliqué que « les usines devraient
redémarrer avec 25 % des salariés sur place », par « demi-équipes ou quart d’équipes »,
après « une formation sur les postes pour respecter les gestes barrière ». Concernant le
site de Flins, « les carnets de commandes pour Zoé sont pleins, les clients attendent
leurs véhicules », a-t-il souligné.
Source : AFP (22/4/20)
Par Alexandra Frutos
La nouvelle génération de l’Opel Mokka, qui abandonnera le suffixe X, est en phase finale
de développement. Le véhicule de loisir urbain sera décliné en version 100 % électrique.
« Je peux vous promettre que le nouveau Mokka sera l’une des voitures les plus
intéressantes de notre longue histoire. Nos ingénieurs ont encore un travail important à
faire, mais je me réjouis de présenter bientôt le nouveau Mokka », indique le président
d’Opel Michael Lohscheller. Le nouveau Mokka a été, aux dires du constructeur, «
complètement repensé » tout en conversant « des dimensions mesurées et une allure
affirmée ». L’habitacle sera quant à lui entièrement numérique.
La production du Mokka débutera au quatrième trimestre de 2020 pour une
commercialisation début 2021. Opel annonce que la version électrique sera disponible
dès le lancement, en même temps que les motorisations thermiques.
Source : JOURNALAUTO.COM (22/4/20)
Par Alexandra Frutos
OPEL FINALISE LE NOUVEAU MOKKA ET SA DÉCLINAISON
ÉLECTRIQUE
Volkswagen redémarre aujourd’hui une première usine d’assemblage en Allemagne, celle
de Zwickau, qui fabrique depuis novembre dernier la Volkswagen ID3, premier modèle
d’une nouvelle génération de véhicules électriques abordables à grande autonomie du
constructeur allemand. Le site était à l’arrêt depuis plus de cinq semaines en raison de
l’épidémie de coronavirus.
Volkswagen a transformé l’usine de Zwickau pour y produire des modèles compacts
électriques basés sur sa nouvelle architecture MEB pour ses marques VW, Audi et Seat.
Un porte-parole du constructeur a indiqué à Automotive News Europe que ce dernier
comptait toujours lancer l’ID3 cet été comme prévu en Europe, en dépit de l’interruption
de la production due au coronavirus. L’objectif est de livrer au même moment à tous les
clients les 30 000 exemplaires de la première édition de l’ID3 qui ont été précommandés,
ALLEMAGNE
VW ROUVRE SA PREMIÈRE USINE D’ASSEMBLAGE EN ALLEMAGNE
a-t-il ajouté.
Peu avant que l’usine de Zwickau n’interrompe son activité, un dirigeant de Volkswagen
avait indiqué que plus de 100 ID3 étaient produites quotidiennement sur la ligne
d’assemblage principale du site. D’autres véhicules électriques seront mis en fabrication
sur la deuxième ligne d’assemblage, lorsque la production d’une version à moteur
thermique de la Golf aura cessé d’ici à début juin. Le site devrait atteindre sa pleine
capacité (330 000 unités par an) au plus tard d’ici à l’année prochaine.
Le prochain modèle qui sera fabriqué à Zwickau sera l’ID4. L’usine assemblera
également les versions de série du concept Audi Q4 e-tron et du concept Seat el-Born.
La première usine d’assemblage de Volkswagen à rouvrir ses portes en Europe a été
celle de Bratislava, en Slovaquie, le lundi 20 avril. La production doit en principe
reprendre la semaine prochaine dans les autres usines en Europe, ainsi qu’en Russie et
aux Etats-Unis, puis dans le courant du mois de mai dans les dernières usines encore à
l’arrêt dans le monde en raison du coronavirus.
Source : AUTOMOBILWOCHE (23/4/20), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20)
Par Frédérique Payneau
Selon des chiffres préliminaires, Daimler a vu son bénéfice d’exploitation ajusté reculer de
près de 80 % au premier trimestre, à 719 millions d’euros, en raison de la pandémie de
coronavirus. Le constructeur allemand publiera ses résultats définitifs pour cette période
le 29 avril.
Bien qu’il soit impossible d’estimer de façon précise et certaine l’impact de l’épidémie sur
la demande, les chaînes d’approvisionnement et la production de véhicules, et donc
difficile de faire des prévisions pour l’ensemble de l’année, Daimler anticipe une baisse de
ses ventes, de son chiffre d’affaires et de son bénéfice avant intérêts et impôts en 2020.
Le constructeur s’estime toutefois bien armé financièrement pour surmonter la crise
actuelle, grâce aux mesures qu’il a prises pour protéger ses liquidités et améliorer sa
flexibilité financière.
La production reprend progressivement cette semaine dans les usines de l’entreprise,
après quatre semaines d’arrêt. Au premier trimestre, les ventes de voitures de la marque
Mercedes dans le monde ont baissé de près de 15 %, à 477 400 unités, et celles
d’utilitaires légers ont diminué dans des proportions identiques.
Source : AUTOMOBILWOCHE (23/4/20), AFP (23/4/20)
Par Frédérique Payneau
LE BÉNÉFICE OPÉRATIONNEL DE DAIMLER A PLONGÉ AU PREMIER
TRIMESTRE
CORÉE DU SUD
Hyundai Motor a fait état pour le premier trimestre d’une baisse de 42 % de son bénéfice
net, à 552,68 milliards de wons (415 millions d’euros), recul qu’il a imputé à l’impact de
l’épidémie de coronavirus sur la production et les ventes de véhicules.
Les ventes du premier constructeur coréen ont baissé de 11 % sur le trimestre, à 904 746
unités. Son chiffre d’affaires a toutefois progressé de 5,6 %, à 25 320 milliards de wons
(19 milliards d’euros), et son bénéfice d’exploitation a augmenté de 4,7 %, à 863,78
milliards de wons (650 millions d’euros).
Hyundai a dix-sept usines au total dans le monde, dont dix à l’étranger. Ses usines aux
Etats-Unis, en Inde et au Brésil sont actuellement fermées.
Source : YONHAP (23/4/20)
Par Frédérique Payneau
LE BÉNÉFICE NET TRIMESTRIEL DE HYUNDAI A FORTEMENT RECULÉ
Hyundai et sa société soeur Kia ont annoncé qu’ils allaient suspendre temporairement la
production dans certaines de leurs usines en Corée du Sud au cours des prochaines
semaines, afin d’ajuster leurs stocks en réponse à la baisse de la demande à l’étranger
provoquée par la pandémie de coronavirus.
Hyundai a indiqué que l’activité serait interrompue dans la plupart de ses usines locales
du 30 avril au 5 mai.
Kia, de son côté, arrêtera la production dans deux usines à Sohari du 27 avril au 10 mai,
puis à nouveau du 22 au 25 mai. Il est également en pourparlers avec les représentants
des salariés de son usine de Gwangju, en vue de mettre en place des mesures similaires,
a indiqué un porte-parole du constructeur.
A l’étranger, Hyundai a suspendu l’activité dans ses usines aux Etats-Unis, en Inde et au
Brésil. Les usines de Kia aux Etats-Unis, au Mexique et en Inde sont à l’arrêt.
Au premier trimestre, les ventes de véhicules de Hyundai ont reculé de 11 %, à 904 746
unités. Celles de Kia ont pour leur part diminué de 0,9 %, à 644 102 unités.
Source : YONHAP (23/4/20)
Par Frédérique Payneau
HYUNDAI ET KIA VONT RÉDUIRE LEUR PRODUCTION EN CORÉE DU
SUD
ESPAGNE
SEAT TESTERA TOUS SES EMPLOYÉS POUR REDÉMARRER LA
PRODUCTION
Seat a annoncé qu’il allait pratiquer des tests sur l’ensemble de ses 15 000 salariés afin
de redémarrer progressivement la production, à l’arrêt depuis mi-mars.
“Seat réalisera des tests PCR à ses 15 000 employés pour garantir leur santé et éviter les
contagions de Covid-19”, a expliqué le constructeur. “L’entreprise redémarrera
progressivement la production le 27 avril et réalisera plus de 3 000 tests hebdomadaires”,
a précisé Seat, soulignant avoir obtenu l’accord des syndicats pour cette opération.
Les premiers tests ont commencé mercredi 22 avril au matin sur trois sites du groupe.
Les résultats des tests, “anonymes et confidentiels, serviront de base à une étude
scientifique”, a ajouté Seat.
Outre les tests, les lignes de production seront réorganisées afin de pouvoir maintenir une
distance de sécurité de deux mètres entre les ouvriers. Les installations seront
désinfectées et des masques et gels désinfectants seront fournis aux salariés.
Le constructeur espère retrouver le rythme de production antérieur à la crise “à partir de
juin”, en fonction de l’évolution de la pandémie.
Source : AFP (22/4/20)
Par Juliette Rodrigues
Nissan va redémarrer la production dans son usine de Barcelone en Espagne le 4 mai.
“L’équipe de direction en Espagne travaille avec les comités d’entreprise locaux sur les
nouvelles mesures et procédures requises pour assurer un redémarrage en toute
sécurité”, a déclaré Nissan.
La production du constructeur en Espagne a été suspendue le 13 mars en raison de
l’épidémie de coronavirus.
Nissan a passé ces dernières semaines à effectuer des évaluations de risques
approfondies et à effectuer des comparaisons avec d’autres constructeurs mondiaux pour
mettre en place des mesures de sécurité strictes.
Par ailleurs, Nissan indique que son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, arrêtée
depuis le 17 mars, bénéficierait également de ces nouveaux protocoles. “A Sunderland,
où nous produisons des Qashqai, Juke et Leaf, les nouveaux protocoles vont être testés
cette semaine par 50 employés de l’unité de moteurs”, ajoute Nissan.
Aucune date n’a encore été fixée pour la reprise de la production à Sunderland, où
travaillent 6 000 personnes, a toutefois précisé Nissan.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20)
Par Juliette Rodrigues
NISSAN REPRENDRA SA PRODUCTION À BARCELONE LE 4 MAI
ITALIE
Fiat Chrysler Automobiles va utiliser une ligne de crédit de 6,25 milliards d’euros pour
renforcer ses réserves de liquidités pendant la crise sanitaire liée au coronavirus.
Les fonds de ce crédit renouvelable s’ajoutent aux 1,5 milliard d’euros que Fiat Chrysler a
prélevés sur d’autres lignes de crédit.
L’épidémie a fait chuter les ventes et la production de véhicules de tous les constructeurs
automobiles à travers le monde, contraignant beaucoup d’entre eux à contracter de
nouveaux prêts de plusieurs milliards d’euros pour faire face à cette crise sans précédent.
Début avril, Fiat Chrysler a conclu un accord avec deux banques pour une ligne de crédit
de 3,5 milliards d’euros. Cette nouvelle ligne de crédit reste disponible.
Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20)
Par Juliette Rodrigues
FCA UTILISE UNE FACILITÉ DE CRÉDIT DE 6,25 MILLIARDS D’EUROS

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  • 1. Au premier trimestre de 2020, les ventes du groupe Renault ont baissé de 25,9 %, à 672 962 unités, sur un marché mondial en recul de 24,6 %. Son chiffre d’affaires s’est élevé à 10,125 milliards d’euros (- 19,2 % ; – 18,3 % à taux de change et périmètre constants). Le Conseil d’administration de Renault SA a décidé le 9 avril de ne plus proposer la distribution de dividendes à l’Assemblée générale du 19 juin. En raison de la pandémie de Covid-19, le groupe Renault a suspendu sa guidance 2020 au mois de mars. A ce jour, l’impact qu’aura cette pandémie sur les résultats du constructeur est toujours impossible à évaluer. Renault communiquera une nouvelle guidance dès qu’il estimera être en mesure de le faire. En Europe, sur un marché en recul de 26,2 %, les ventes du groupe Renault ont diminué de 36 % sur trois mois, à 321 756 unités, avec une forte accélération de cette baisse en fin de trimestre en raison de l’arrêt de l’essentiel des activités industrielles et commerciales du groupe. La marque Dacia, vendant principalement à des clients particuliers sur un canal en forte baisse notamment en France (- 41,7 %), a subi un fort impact, enregistrant une baisse de 44,5 % de ses immatriculations. La marque Renault a quant à elle baissé de 32,3 %. Sur le segment des véhicules électriques en Europe, la marque Renault a vendu 22 810 véhicules au premier trimestre, occupant une part de marché de 17,3 %, principalement grâce à la nouvelle Zoé. Hors d’Europe, les ventes du groupe ont reculé de 13,4 % au premier trimestre. Dans ce contexte de crise, les nouveaux modèles lancés au second semestre de 2019 permettent de réaliser de bonnes performances dans certains pays. En Russie, la marque Renault a enregistré une hausse des ventes de 9,2 % grâce au succès de l’Arkana, sur un marché en hausse de 1,8 %. En Inde, le Triber a permis au groupe d’augmenter ses ventes de 3,5 % sur un marché en recul de 22,8 %. En Corée du Sud, les ventes du groupe ont FRANCE LE GROUPE RENAULT A RÉALISÉ UN CHIFFRE D’AFFAIRES DE 10,125 MILLIARDS D’EUROS AU PREMIER TRIMESTRE ANALYSE DE PRESSE DE 14H00 23/04/2020
  • 2. bondi de 20,1 % grâce au succès de la XM3, lancée en février 2020, sur un marché en baisse de 6,8 %. Au premier trimestre de 2020, le chiffre d’affaires de l’Automobile hors AvtoVAZ s’est établi à 8,6 milliards d’euros, en repli de 21,3 %. Cette variation s’explique essentiellement par une baisse des volumes (- 14,1 points). L’impact des ventes aux partenaires est négatif de 6,1 points. Cette variation résulte de la forte baisse de la production de véhicules et composants pour Nissan, Daimler et Opel. La contribution d’AvtoVAZ au chiffre d’affaires du groupe a atteint 701 millions d’euros sur le trimestre, en baisse de 8,6 % tenant compte d’un effet de change positif de 14 millions d’euros. Les Services de mobilité sont désormais présentés dans un secteur d’activité spécifique et représentent 6 millions d’euros de chiffre d’affaires sur trois mois. Le Financement des ventes (RCI Banque) a réalisé un chiffre d’affaires de 827 millions d’euros ce trimestre, en baisse de 2 % par rapport à 2019, principalement en raison d’un effet de change négatif de 19 millions d’euros lié au Peso argentin et au Real brésilien. Le nombre de nouveaux contrats de financement a diminué de 10,4 % suite à la baisse des volumes de ventes. Compte tenu d’une durée moyenne des contrats de financement en portefeuille de plus de trois ans et de la bonne performance commerciale sur l’ensemble de l’année 2019, les actifs productifs moyens ont continué à progresser (+ 6,1 % par rapport au premier trimestre de 2019), atteignant 49,3 milliards d’euros à fin mars 2020. Au 31 mars 2020, les stocks totaux (y compris le réseau indépendant) représentaient 660 000 véhicules, contre 656 000 à fin mars 2019. L’activité Automobile disposait, au 31 mars 2020, de réserves de liquidité de 10,3 milliards d’euros (15,8 milliards d’euros au 31 décembre 2019). Source : COMMUNIQUE DE PRESSE RENAULT (23/4/20) Par Alexandra Frutos Luc Chatel, président de la PFA (Plateforme automobile), demande au gouvernement des mesures pour accélérer la sortie de crise du secteur automobile. « La filière joue sa survie, celle d’un fleuron français qui représente 400 000 salariés dans l’industrie et 500 000 dans les services. Il faut bien être conscient de la gravité de la situation : le marché français a chuté de 72 % le mois dernier , et ce sera sans doute – 100 % en avril. A l’échelle mondiale, le recul des ventes sera compris entre – 25 % et – 30 % sur l’année. C’est un grand bond de vingt ans en arrière ! Pour surmonter ce choc, un plan de soutien a été très rapidement mis en œuvre, grâce à la grande réactivité des pouvoirs publics. La combinaison du chômage partiel et des prêts garantis a pleinement joué son rôle. Il faut désormais préparer au mieux la sortie de crise », déclare-t-il. « La priorité, c’est de permettre le plus rapidement possible la reprise des activités commerciales, c’est-à-dire la livraison des véhicules et la réouverture des points de vente, LUC CHATEL DEMANDE DES MESURES AU GOUVERNEMENT POUR ACCÉLÉRER LA SORTIE DE CRISE DU SECTEUR AUTO
  • 3. complément indispensable au redémarrage des usines . En Allemagne, les concessions viennent de reprendre leur activité, et aux Etats-Unis elles n’ont jamais fermé. Nous avons, avec le CNPA qui représente les services, attiré à plusieurs reprises l’attention du gouvernement sur ce sujet. Nous avons proposé des voies de reprise progressive avec toutes les garanties sanitaires requises, en organisant, par exemple, le flux des clients par le biais de rendez-vous. Nous espérons dans ces conditions que la vente de voitures soit très rapidement rendue possible », explique le dirigeant. M. Chatel confirme travailler sur un plan de relance avec le gouvernement. « Pour qu’il soit efficace, ce plan devra être coordonné avec les autres pays européens. Tout d’abord, il importe de stimuler la demande à court terme. Nous préconisons de nous appuyer sur les dispositifs existants, en particulier la prime à la conversion. Il ne s’agit pas d’avancer des montants dès maintenant, mais nous proposons d’élargir le public potentiel et l’impact de la prime, sur une durée limitée, de quelques mois par exemple, avec une sortie en sifflet », explique-t-il. L’ancien ministre estime par ailleurs qu’il faut faire de la transition écologique un levier de relance. « Il conviendrait de réévaluer et d’amplifier les dispositifs d’aide à l’achat de véhicule électrifié en ramenant par exemple à 6 000 euros le bonus pour l’achat d’un véhicule électrique pour les flottes, un montant qui était en vigueur il y a encore quelques mois. Nous demandons également l’élargissement de ces aides aux véhicules hybrides rechargeables », déclare-t-il. M. Chatel estime en revanche qu’une remise en cause des réglementations et objectifs CO2 « n’aurait aucun sens », car « les constructeurs français ont réalisé des investissements considérables pour préparer ces échéances » et qu’ils « sont prêts ». « Nous venons de transmettre nos propositions aux ministres concernés. Il nous faut des décisions rapides, dans les jours à venir, afin que l’on soit prêt pour le 11 mai. Notre tissu de PME a jusqu’à présent tenu le choc grâce aux aides gouvernementales. Mais nous risquons une vague de défaillances s’il n’y a pas une reprise de l’activité rapide et forte pour leur garder la tête hors de l’eau lorsque les mesures de chômage partiel ne seront plus effectives », conclut le dirigeant de la PFA. Source : ECHOS (23/4/20) Par Alexandra Frutos Les ventes de véhicules ont chuté de 72 % en France au mois de mars, et avec le confinement imposé en raison du coronavirus, les premiers chiffres pour avril sont encore plus alarmants, avec une baisse de 96,3 % enregistrée sur la première semaine du mois. Le Ministre de l’Economie Bruno Le Maire réfléchit à des incitations fiscales pour relancer l’activité automobile. « [Pour] quelqu’un qui voudrait changer sa voiture, […] s’il n’y a pas une incitation à la demande et à la consommation d’un certain nombre de ménages, il y a fort à parier que les ménages seront prudents, garderont leur argent […] et ne seront pas incités à renouveler leur véhicule », a expliqué M. Le Maire sur BFM TV. « Pourquoi ne BRUNO LE MAIRE ENVISAGE DES AIDES FISCALES POUR RELANCER LE SECTEUR AUTOMOBILE
  • 4. pas envisager, par exemple, une incitation à acheter un véhicule électrique, pour qu’il y ait à la fois redémarrage de l’économie, relance de la croissance mais une croissance durable, verte, qui soit plus protectrice de notre environnement », s’est-il interrogé. « Le gouvernement étudie des aides fiscales pour plusieurs secteurs. Les mesures doivent encore être définies, notamment pour l’automobile, mais de premières décisions ont déjà été prises autour du bonus écologique moins généreux pour l’année 2020 qu’en 2019. Le barème 2019 du bonus écologique a été prolongé de trois mois pour les entreprises, en raison des difficultés économiques engendrées par le confinement. Des mesures pour les particuliers pourraient prendre une forme similaire », a expliqué le ministre. « Les aides fiscales devraient se concentrer sur les véhicules les plus vertueux dans les émissions de CO2. Depuis le 1er mars, la grille du malus écologique se base sur la norme d’homologation WLTP et les véhicules les plus polluants sont plus durement pénalisés. Les constructeurs demandent un aménagement des objectifs CO2 pour l’année 2020, puisqu’il est plus difficile de faire évoluer les gammes dans la période actuelle », a-t-il ajouté. Source : AUTOPLUS.FR (22/4/20) Par Alexandra Frutos Renault a commencé à relancer sa production en France, après une interruption depuis le 16 mars dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, a-t-on appris mercredi auprès de la direction. « La reprise va se faire de manière extrêmement progressive, avec des effectifs limités, qui vont augmenter progressivement » afin de pouvoir vérifier la bonne application du protocole sanitaire, a expliqué le directeur des ressources humaines, Tristan Lormeau, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes. Trois usines du groupe, Cléon (Seine-Maritime) qui fabrique des moteurs, Le Mans (Sarthe) qui produit des châssis, et Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) qui produit des pièces détachées de réemploi, ont déjà entamé une reprise cette semaine, a indiqué Patrice Haettel, directeur industriel du groupe pour la France. La reprise se poursuivra la semaine prochaine, avec l’usine de Flins (Yvelines), qui assemble notamment la citadine électrique Zoé. « Les autres sites suivront jusqu’à début mai », a précisé M. Haettel, soulignant qu’au démarrage, il n’était pas question de faire des volumes importants, mais de reprendre avec des effectifs très limités. « Aujourd’hui, on se prépare. Il faut qu’on montre qu’on sait travailler avec le protocole sanitaire, et donc cela va demander beaucoup de temps pour être prêt le jour où nos concessions vont rouvrir », a-t-il expliqué. M. Haettel a souligné que cette reprise intervenait après plusieurs semaines de préparation avec la médecine du travail pour préparer ce protocole, en dialogue avec les organisations syndicales. Les mesures de sécurité sanitaire incluent notamment la prise de température des salariés à l’entrée de l’usine, le port d’équipements de protection, le RENAULT RELANCE PROGRESSIVEMENT SA PRODUCTION EN FRANCE
  • 5. nettoyage et la désinfection des postes de travail, et la réorganisation des salles collectives. Joint par l’AFP, le délégué CFDT Franck Daoût a expliqué que « les usines devraient redémarrer avec 25 % des salariés sur place », par « demi-équipes ou quart d’équipes », après « une formation sur les postes pour respecter les gestes barrière ». Concernant le site de Flins, « les carnets de commandes pour Zoé sont pleins, les clients attendent leurs véhicules », a-t-il souligné. Source : AFP (22/4/20) Par Alexandra Frutos La nouvelle génération de l’Opel Mokka, qui abandonnera le suffixe X, est en phase finale de développement. Le véhicule de loisir urbain sera décliné en version 100 % électrique. « Je peux vous promettre que le nouveau Mokka sera l’une des voitures les plus intéressantes de notre longue histoire. Nos ingénieurs ont encore un travail important à faire, mais je me réjouis de présenter bientôt le nouveau Mokka », indique le président d’Opel Michael Lohscheller. Le nouveau Mokka a été, aux dires du constructeur, « complètement repensé » tout en conversant « des dimensions mesurées et une allure affirmée ». L’habitacle sera quant à lui entièrement numérique. La production du Mokka débutera au quatrième trimestre de 2020 pour une commercialisation début 2021. Opel annonce que la version électrique sera disponible dès le lancement, en même temps que les motorisations thermiques. Source : JOURNALAUTO.COM (22/4/20) Par Alexandra Frutos OPEL FINALISE LE NOUVEAU MOKKA ET SA DÉCLINAISON ÉLECTRIQUE Volkswagen redémarre aujourd’hui une première usine d’assemblage en Allemagne, celle de Zwickau, qui fabrique depuis novembre dernier la Volkswagen ID3, premier modèle d’une nouvelle génération de véhicules électriques abordables à grande autonomie du constructeur allemand. Le site était à l’arrêt depuis plus de cinq semaines en raison de l’épidémie de coronavirus. Volkswagen a transformé l’usine de Zwickau pour y produire des modèles compacts électriques basés sur sa nouvelle architecture MEB pour ses marques VW, Audi et Seat. Un porte-parole du constructeur a indiqué à Automotive News Europe que ce dernier comptait toujours lancer l’ID3 cet été comme prévu en Europe, en dépit de l’interruption de la production due au coronavirus. L’objectif est de livrer au même moment à tous les clients les 30 000 exemplaires de la première édition de l’ID3 qui ont été précommandés, ALLEMAGNE VW ROUVRE SA PREMIÈRE USINE D’ASSEMBLAGE EN ALLEMAGNE
  • 6. a-t-il ajouté. Peu avant que l’usine de Zwickau n’interrompe son activité, un dirigeant de Volkswagen avait indiqué que plus de 100 ID3 étaient produites quotidiennement sur la ligne d’assemblage principale du site. D’autres véhicules électriques seront mis en fabrication sur la deuxième ligne d’assemblage, lorsque la production d’une version à moteur thermique de la Golf aura cessé d’ici à début juin. Le site devrait atteindre sa pleine capacité (330 000 unités par an) au plus tard d’ici à l’année prochaine. Le prochain modèle qui sera fabriqué à Zwickau sera l’ID4. L’usine assemblera également les versions de série du concept Audi Q4 e-tron et du concept Seat el-Born. La première usine d’assemblage de Volkswagen à rouvrir ses portes en Europe a été celle de Bratislava, en Slovaquie, le lundi 20 avril. La production doit en principe reprendre la semaine prochaine dans les autres usines en Europe, ainsi qu’en Russie et aux Etats-Unis, puis dans le courant du mois de mai dans les dernières usines encore à l’arrêt dans le monde en raison du coronavirus. Source : AUTOMOBILWOCHE (23/4/20), AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20) Par Frédérique Payneau Selon des chiffres préliminaires, Daimler a vu son bénéfice d’exploitation ajusté reculer de près de 80 % au premier trimestre, à 719 millions d’euros, en raison de la pandémie de coronavirus. Le constructeur allemand publiera ses résultats définitifs pour cette période le 29 avril. Bien qu’il soit impossible d’estimer de façon précise et certaine l’impact de l’épidémie sur la demande, les chaînes d’approvisionnement et la production de véhicules, et donc difficile de faire des prévisions pour l’ensemble de l’année, Daimler anticipe une baisse de ses ventes, de son chiffre d’affaires et de son bénéfice avant intérêts et impôts en 2020. Le constructeur s’estime toutefois bien armé financièrement pour surmonter la crise actuelle, grâce aux mesures qu’il a prises pour protéger ses liquidités et améliorer sa flexibilité financière. La production reprend progressivement cette semaine dans les usines de l’entreprise, après quatre semaines d’arrêt. Au premier trimestre, les ventes de voitures de la marque Mercedes dans le monde ont baissé de près de 15 %, à 477 400 unités, et celles d’utilitaires légers ont diminué dans des proportions identiques. Source : AUTOMOBILWOCHE (23/4/20), AFP (23/4/20) Par Frédérique Payneau LE BÉNÉFICE OPÉRATIONNEL DE DAIMLER A PLONGÉ AU PREMIER TRIMESTRE CORÉE DU SUD
  • 7. Hyundai Motor a fait état pour le premier trimestre d’une baisse de 42 % de son bénéfice net, à 552,68 milliards de wons (415 millions d’euros), recul qu’il a imputé à l’impact de l’épidémie de coronavirus sur la production et les ventes de véhicules. Les ventes du premier constructeur coréen ont baissé de 11 % sur le trimestre, à 904 746 unités. Son chiffre d’affaires a toutefois progressé de 5,6 %, à 25 320 milliards de wons (19 milliards d’euros), et son bénéfice d’exploitation a augmenté de 4,7 %, à 863,78 milliards de wons (650 millions d’euros). Hyundai a dix-sept usines au total dans le monde, dont dix à l’étranger. Ses usines aux Etats-Unis, en Inde et au Brésil sont actuellement fermées. Source : YONHAP (23/4/20) Par Frédérique Payneau LE BÉNÉFICE NET TRIMESTRIEL DE HYUNDAI A FORTEMENT RECULÉ Hyundai et sa société soeur Kia ont annoncé qu’ils allaient suspendre temporairement la production dans certaines de leurs usines en Corée du Sud au cours des prochaines semaines, afin d’ajuster leurs stocks en réponse à la baisse de la demande à l’étranger provoquée par la pandémie de coronavirus. Hyundai a indiqué que l’activité serait interrompue dans la plupart de ses usines locales du 30 avril au 5 mai. Kia, de son côté, arrêtera la production dans deux usines à Sohari du 27 avril au 10 mai, puis à nouveau du 22 au 25 mai. Il est également en pourparlers avec les représentants des salariés de son usine de Gwangju, en vue de mettre en place des mesures similaires, a indiqué un porte-parole du constructeur. A l’étranger, Hyundai a suspendu l’activité dans ses usines aux Etats-Unis, en Inde et au Brésil. Les usines de Kia aux Etats-Unis, au Mexique et en Inde sont à l’arrêt. Au premier trimestre, les ventes de véhicules de Hyundai ont reculé de 11 %, à 904 746 unités. Celles de Kia ont pour leur part diminué de 0,9 %, à 644 102 unités. Source : YONHAP (23/4/20) Par Frédérique Payneau HYUNDAI ET KIA VONT RÉDUIRE LEUR PRODUCTION EN CORÉE DU SUD ESPAGNE SEAT TESTERA TOUS SES EMPLOYÉS POUR REDÉMARRER LA PRODUCTION
  • 8. Seat a annoncé qu’il allait pratiquer des tests sur l’ensemble de ses 15 000 salariés afin de redémarrer progressivement la production, à l’arrêt depuis mi-mars. “Seat réalisera des tests PCR à ses 15 000 employés pour garantir leur santé et éviter les contagions de Covid-19”, a expliqué le constructeur. “L’entreprise redémarrera progressivement la production le 27 avril et réalisera plus de 3 000 tests hebdomadaires”, a précisé Seat, soulignant avoir obtenu l’accord des syndicats pour cette opération. Les premiers tests ont commencé mercredi 22 avril au matin sur trois sites du groupe. Les résultats des tests, “anonymes et confidentiels, serviront de base à une étude scientifique”, a ajouté Seat. Outre les tests, les lignes de production seront réorganisées afin de pouvoir maintenir une distance de sécurité de deux mètres entre les ouvriers. Les installations seront désinfectées et des masques et gels désinfectants seront fournis aux salariés. Le constructeur espère retrouver le rythme de production antérieur à la crise “à partir de juin”, en fonction de l’évolution de la pandémie. Source : AFP (22/4/20) Par Juliette Rodrigues Nissan va redémarrer la production dans son usine de Barcelone en Espagne le 4 mai. “L’équipe de direction en Espagne travaille avec les comités d’entreprise locaux sur les nouvelles mesures et procédures requises pour assurer un redémarrage en toute sécurité”, a déclaré Nissan. La production du constructeur en Espagne a été suspendue le 13 mars en raison de l’épidémie de coronavirus. Nissan a passé ces dernières semaines à effectuer des évaluations de risques approfondies et à effectuer des comparaisons avec d’autres constructeurs mondiaux pour mettre en place des mesures de sécurité strictes. Par ailleurs, Nissan indique que son usine de Sunderland, au Royaume-Uni, arrêtée depuis le 17 mars, bénéficierait également de ces nouveaux protocoles. “A Sunderland, où nous produisons des Qashqai, Juke et Leaf, les nouveaux protocoles vont être testés cette semaine par 50 employés de l’unité de moteurs”, ajoute Nissan. Aucune date n’a encore été fixée pour la reprise de la production à Sunderland, où travaillent 6 000 personnes, a toutefois précisé Nissan. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20) Par Juliette Rodrigues NISSAN REPRENDRA SA PRODUCTION À BARCELONE LE 4 MAI ITALIE
  • 9. Fiat Chrysler Automobiles va utiliser une ligne de crédit de 6,25 milliards d’euros pour renforcer ses réserves de liquidités pendant la crise sanitaire liée au coronavirus. Les fonds de ce crédit renouvelable s’ajoutent aux 1,5 milliard d’euros que Fiat Chrysler a prélevés sur d’autres lignes de crédit. L’épidémie a fait chuter les ventes et la production de véhicules de tous les constructeurs automobiles à travers le monde, contraignant beaucoup d’entre eux à contracter de nouveaux prêts de plusieurs milliards d’euros pour faire face à cette crise sans précédent. Début avril, Fiat Chrysler a conclu un accord avec deux banques pour une ligne de crédit de 3,5 milliards d’euros. Cette nouvelle ligne de crédit reste disponible. Source : AUTOMOTIVE NEWS EUROPE (22/4/20) Par Juliette Rodrigues FCA UTILISE UNE FACILITÉ DE CRÉDIT DE 6,25 MILLIARDS D’EUROS