Weitere Àhnliche Inhalte
Ăhnlich wie Apres leplat (6)
KĂŒrzlich hochgeladen (16)
Apres leplat
- 1. RĂ©flexions
sur
le
hiatus
entre
rĂšgle
et
ac4vité
Toulouse,
RESACT,
8
Juin
2012
Jacques
Leplat
1
- 2. âą Introduc)on
La
place
des
rĂšgles
dans
les
travaux
de
G.
de
Terssac
Les
grandes
lignes
de
ceGe
présenta4on
-Ââ RĂšgle
et
ac4vité:
quelques
défini4ons
-Ââ De
la
rĂšgle
Ă
lâac4vitĂ©
-Ââ La
nature
du
hiatus
-Ââ Les
sources
du
hiatus
-Ââ Les
limites
des
rĂšgles
dans
la
ges4on
de
la
sécurité
-Ââ Le
renouvellement
des
perspec4ves
dâĂ©tudes
- 3. RĂšgle
et
ac)vité:
quelques
défini)ons
âą La
rĂšgle
Ă©nonce
ce
quâil
faut
faire
(ou
ne
pas
faire):
aspect
prescrip4f.
«
Ce
qui
définit
une
rĂšgle,
ce
qui
prouve
sa
réalité,
câest
la
contrainte
quâelle
exerce
sur
lâindividu
»
(Reynaud,
1997).
âą En
psychologie,
on
parle
de
tĂąche:
but
Ă
aGeindre
dans
des
condi4ons
déterminées.
âą Autres
no4ons
voisines:
procédure,
consigne,
âŠ
âą Lâac4vitĂ©:
ce
que
lâopĂ©rateur
met
en
oeuvre
pour
réaliser
la
tĂąche
prescrite,
pour
répondre
Ă
la
rĂšgle.
âą Ătapes
et
condi4ons
de
ce
passage
- 4. ⹠«
Confondre
la
rĂšgle
de
sécurité
avec
une
recommanda4on
formelle,
câest
considérer
quâil
suffit
de
produire
des
rĂšgles
sur
le
papier
pour
sâacquiGer
de
ce
travail
dâorganisa4on
de
la
sécurité.
(âŠ)
Une
rĂšgle
effec4ve
est
lâobliga4on
partagée
dâagir
dans
un
certain
sens
et
cela
passe
dâabord
par
lâengagement
dans
le
projet
dâamĂ©liora4on
de
la
sécurité.
»
(de
Terssac
&
Mignard,
p.13)
- 6. âą De
la
rĂšgle
prescrite
Ă
la
rĂšgle
appliquée
- 8. âą De
la
rĂšgle
prescrite
(ou
ini4ale
ou
formelle)
Ă
la
rĂšgle
réalisée
(ou
effec4ve
ou
requalifiée)
âą Le
problĂšme
dâopĂ©ra4onnalisa4on
de
la
rĂšgle:
lié
Ă
lâexpression
de
la
rĂšgle
et
Ă
la
compétence
de
lâopĂ©rateur.
Selon
la
qualité
du
couplage,
le
passage
Ă
lâac4on
sera
plus
ou
moins
rapide.
âą CaractĂšre
dynamique
du
trio
«
opérateur
x
tĂąche
x
ac4vité.
- 9. âą Sources
du
hiatus
entre
rĂšgle
et
ac4vité
-Ââ AccessibilitĂ©
des
rĂšgles
-Ââ Formula4on
des
rĂšgles
prescrites:
lisibilité,
intelligibilité,
degré
dâexplicita4on
-Ââ Champ
dâu4lisa4on
des
rĂšgles
-Ââ Appropria4on
des
rĂšgles:
type
de
mémorisa4on
(interne/
externe),
niveau
dâadhĂ©sion
-Ââ
conflits
entre
les
requalifica4ons
individuelles
des
rĂšgles
- 10. Limites
du
rĂŽle
des
rĂšgles
dans
la
ges4on
de
lâac4vitĂ©
Est-Ââil
possible
de
modéliser
une
ac4vité
sûre
Ă
par4r
dâun
systĂšme
de
rĂšgles
?
Un
systĂšme
de
rĂšgles
est
toujours
réducteur.
Cf.
G.de
Terssac
et
I.
Gaillard
(2009)
dans
un
livre
«
La
sécurité
en
ac4on
»,
chap.«
RĂšgle
et
sécurité:
par4r
des
pra4ques
pour
définir
les
rĂšgles
».
«
Les
systĂšmes
ne
sont
pas
totalement
réglés
et/ou
comportent
des
âfaillesâ
»
(p.
15).
Ils
relĂšvent
dâune
ra4onalité
limitée,
inachevée,
voire
imparfaite.
(id.);
Dans
les
situa4ons
complexes,
le
maillage
par
les
rĂšgles
devient
donc
insuffisant
pour
pour
couvrir
lâensemble
des
cas
que
lâopĂ©rateur
est
amené
Ă
traiter.
- 11. La
perspec)ve
de
lâingĂ©nierie
de
la
résilience:
une
perspec)ve
nouvelle
pour
lâĂ©tude
du
hiatus
Développée
autour
des
travaux
de
Hollnagel
et
Woods,
elle
se
réclame
différente
des
précédentes
âą Une
défini4on:
«
Un
systĂšme
résilient
est
défini
par
sa
capacité
Ă
ajuster
efficacement
son
fonc4onnement
avant
ou
aprĂšs
ces
changements
ou
perturba4ons
afin
quâil
puisse
con4nuer
Ă
fonc4onner
aprĂšs
une
interrup4on
ou
un
incident
(âŠ).
»
(Hollnagel
et
al.,
2008,
p.xii)
LâidĂ©e
de
base:
«
Puisque
la
performance
est
Ă
la
fois
normale
et
nécessaire,
la
sécurité
doit
ĂȘtre
recherchée
en
contrĂŽlant
la
variabilité
de
lâac4vitĂ©
plutĂŽt
quâen
la
réduisant.
»
(Hollnagel
et
al.,
2008,
p.
xii).
âą Ainsi,
«
câest
la
variabilité
de
lâac4vitĂ©
plutĂŽt
que
la
défaillance
de
celle-Ââci
qui
cons4tue
le
point
de
départ
de
lâanalyse
»(
id.
p.xiii)
- 12. âą Dans
ceGe
perspec4ve,
le
hiatus
entre
rĂšgle
et
ac4vité
sera
interprété
en
meGant
en
rela4on
lâac4vitĂ©
qui
conduit
au
succĂšs
avec
celle
qui
conduit
Ă
la
défaillance.
Considérer
que
«
les
défaillances
et
le
succĂšs
sont
des
phénomÚnes
liés
et
non
des
phénomÚnes
opposés
et
incompa4bles
»,
les
deux
faceGes
possibles
dâun
mĂȘme
processus.
âą Se
rappeler
que
«
«
LâĂ©cart
entre
la
procédure
et
la
pra4que
ne
conduit
pas
nécessairement
Ă
lâaccident
et
que
des
résultats
sûrs
peuvent
ĂȘtre
précédés
par
autant
de
dévia4ons
de
la
procédure
que
les
accidents
le
sont
»
(Dekker,
2008,
p.
133).
- 13. âą En
résumé,
dans
la
perspec4ve
de
la
résilience,
lâhypothĂšse
est
que
la
défaillance,
de
lâindividu
ou
du
systĂšme,
représente
«
lâinap4tude
temporaire
du
systĂšme
Ă
affronter
efficacement
la
complexité.
Le
succĂšs
appar4ent
aux
organisa4ons,
groupes
et
individus
qui
sont
résilients
au
sens
oĂč
ils
reconnaissent,
adaptent
et
absorbent
les
varia4ons,
les
changements,
les
perturba4ons,
les
ruptures
et
les
surprises,
en
par4culier
les
perturba4ons
qui
tombent
en
dehors
de
celles
que
le
systĂšme
est
supposé
traiter.
(Woods
et
Hollnagel,
2006,
p.3).
âą Face
aux
incer4tudes
irréduc4bles
et
aux
mul4ples
buts
en
conflit,
la
sécurité
est
créée
par
des
processus
résilients
proac4fs
plutĂŽt
que
par
des
barriĂšres
et
des
défenses
réac4ves.
(id.)
- 14. âą Bibliographie
âą Dekker,
S.W.A.
(2005).
Ten
ques(ons
about
human
error.
A
new
view
on
human
factors
and
system
safety.
New
York
:
Lawrence
Erlbaum.
âą Hollnagel,
E.,
Woods,
D.D.,
Leveson,
N.
(Eds).
(2006).
Resilience
engineering.
Concepts
et
precepts.
Aldershot,
Hampshire:
Ashgate
âą Hollnagel,
E.,
Nemeth,
C.P.
&
Dekker,
S.
(Eds.).
(2008).
Remaining
sensi(ve
to
the
possibility
of
failure.
Hampshire
:
Ashgate.
332
p.
âą Hollnagel,
E.
(2004).
Barriers
and
accident
preven(on.
Aldershot,
UK:
Ashgate.
226
p.
âą Hollnagel,
E.
&
Woods,
D.D.
(2005).
Joint
Cognitve
Systems.
Founda(ons
of
Cogni(ve
Systems
Engineering.
London:
Taylor
&
Francis.
223
p.
âą Leplat,
J.
(2011).
MĂ©langes
ergonomiques
:
ac(vité,
compétence
erreur.
Toulouse
:
OctarĂšs.
âą Leplat,
J.
&
de
Terssac,
G.
(Eds).
(1990).
Les
facteurs
humains
de
la
fiabilité
dans
les
systĂšmes
complexes,
Marseille:
Ed.
Octares.
âą Terssac,
G.de,
boissiĂšres,
I.
&
Gaillard,
I.
(2009)..
Toulouse:
OctarĂšs.