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CORRECTION DES EXERCISSES./MUSANZE
LIRE DES REPONSE ET PUIS LIRE AUSSI LESNOTE POUR LA PREPARATION D’UN
EXAMEN.
1. Les transfusions dans des situations urgentes ne laissent pas le temps pour un match croisé complet.
Dans ces circonstances, le choix de sang le plus rapide à utiliser est le suivant:
A. Type O, Rh négatif
B. Type O, Rh positif
C. Type AB, Rh négatif
D. Type A, Rh négatif
Discussion
La notion de donneur universel (O rhésus négatif) et de receveur universel (AB rhésus positif) n'est
plus utilisée, sauf en cas d’extrême urgence. La perfusion d'une poche de sang non compatible peut
entraîner un accident dramatique. Tous les sujets sauf ceux du groupe sanguin AB ont dans leur sang des
molécules – les anticorps – qui détruisent les globules rouges qui ne portent pas le même groupe sanguin
que le leur.
2. Laquelle des procédures chirurgicales suivantes implique le retrait d’un organe du corps?
A. Colostomie
B. Mammoplastie
C. hystérectomie
D. Laparotomie
-stome, -stomie : bouche, ouverture
-ectomie : ablation
3. Lequel des objectifs suivants est l’objectif principal du maintien d’une SNG pendant 6 à 8 heures avant
chirurgie?
A. Prévenir la malnutrition
B. Prévenir le déséquilibre électrolytique
C. Pour prévenir l'obstruction intestinale
D. Pour prévenir l'aspiration
Discussion :Différentes situations peuvent requérir la pose d’une sonde naso-gastrique. En effet, cet acte
est notamment indiqué pour une visée diagnostique (prélèvement, recherche d’une hémorragie). La mise
en place d’une sonde naso-gastrique est aussi prescrite dans le cadre d’une alimentation entérale pour
réalimenter les sujets particulièrement dénutris ou lorsque la bouche et/ou l’œsophage doivent être mis au
repos (après une radiothérapie sur la sphère ORL par exemple).
En cas d’hémorragie ou d’intoxication, cet acte permet d’effectuer des lavages gastriques. La pose d’une
sonde naso-gastrique est également réalisée dans le cadre d’une vidange gastrique en cas de syndrome
occlusif, avant une intubation ou chez les patients comateux afin d’éviter les risques d’inhalation. Après
une chirurgie réalisée sur l’appareil digestif, la pose de ce dispositif permet de faire une vidange gastrique
afin de favoriser le repos du tube digestif.
4. Un consentement éclairé correctement exécuté pour une intervention chirurgicale devrait inclure les
éléments suivants Sauf:
A. Signature du patient ou de son représentant
B. Noms de toutes les personnes qui figureront dans la salle d'opération lors de l'exécution de la
procédure
C. Nom de la personne qui a assisté à la signature
D. Nom spécifique de l'intervention à effectuer.
Discussion :
Bonnes pratiques
 Discuter de la nature des investigations ou du traitement proposés avec le patient mentalement
apte, dont les chances de réussite.
 Expliquer les risques importants et particuliers en termes simples, dont les conséquences de
l'absence de traitement.
5. Quelle intervention chirurgicale est effectuée à des fins esthétiques?
A. Hystérectomie : Ablation de l'utérus
B. Rhinoplastie : La rhinoplastie est une procédure cosmétique faciale généralement utilisée pour
améliorer l'apparence du nez
C. biopsie du sein : un examen d'un tissu prélevé sur un corps vivant pour découvrir la présence, la cause
ou l'étendue d'une maladie.
D. colostomie : une sorte de stomie qui permet de relier l'épithélium du côlon à la paroi de l'abdomen à la
suite d'un acte chirurgical,
6. Le TIME OUT pré-incision doit être effectué par quel (s) membre (s) de l'équipe périopératoire?
A. Tous les membres de l'équipe périopératoire
B. Tous les membres de l'équipe périopératoire sauf les professionnels de l'anesthésie
C. Frotter les infirmières seulement
D. Chirurgiens seulement
Discussion : Le time out ou temps de pause avant incision consiste en une vérification croisée orale de
l’identité du patient, de son positionnement, du site opératoire, de la procédure et de l’implant le cas
échéant, entre tous les membres de l’équipe opératoire et immédiatement avant l’incision.
7. Tous les types de chirurgie impliquant une invasion du corps nécessitent un formulaire de
consentement éclairé (consentement préopératoire) du client ou du représentant légal. Le consentement
éclairé aide à:
A. Pour protéger le client contre toute procédure incorrecte ou indésirable
B. Protéger le chirurgien et l'établissement des poursuites judiciaires, des réclamations liées à une
chirurgie non autorisée ou à un client non informé
C. Pour aider en tant que témoin entre le chirurgien et le client.
D. tout ce qui précède est correct
Discussion : 1.Protection des médecins, avancement de soins sécuritaires.
2. Offre aux médecins la possibilité d’exercer leur travail en toute confiance, sachant qu’ils seront
protégés dans l’éventualité d’un problème médico-légal.
8. Laquelle des causes suivantes est la cause de l’ostéomalacie?
A. Déficit en vitamine B
B. Déficit en vitamine C
C. Déficit en vitamine D
D. Déficit en vitamine A
Discussion: L'ostéomalacie est une ostéopathie généralisée (pathologie osseuse). Cette affection est la
conséquence d'une minéralisation primaire déficiente de la matrice osseuse rendant l'os "mou" et pouvant
engendrer sa déformation. Dans le cas d'une ostéomalacie, la masse osseuse est normale mais la
minéralisation du tissu ostéoïde est déficiente, conséquence d'une accumulation d'ostéoblastes (cellules
sécrétant la matrice osseuse). L'ostéomalacie se différencie de l'ostéoporose au cours de laquelle la masse
osseuse est déficiente mais la minéralisation osseuse est normale.
Dans le cas de l'ostéomalacie, cette trame osseuse est donc de densité normale. Le problème résulte d'une
fixation insuffisante des cristaux de calcium sur cette trame osseuse. Plusieurs cas de figure peuvent
expliquer cette insuffisance calcique :
(1) La fixation de calcium est favorisée par un apport en vitamine D. Cette vitamine entre en jeu dans
l’absorption et dans la métabolisation du calcium. Un apport déficient en Vitamine D peut donc être à
l'origine d'une fixation insuffisante de calcium sur la trame osseuse.
(2) La régulation du taux de calcium dans le sang est régulé, entre autres, par une hormone sécrétée par
les glandes parathyroïdes (situées au niveau du cou) : la parathormone. Un excès de cette hormone peut
également perturber la fixation du minéral au niveau de la matrice osseuse.
(3) Les apports quotidiens en calcium via l'alimentation sont divers selon l'âge et l'état physiologique de la
personne .
Les symptômes spécifiques à l'ostéomalacie sont principalement des douleurs ressenties au niveau des os.
Ces douleurs peuvent être localisées au niveau des jambes (accentuées lors de la marche, course à pieds,
etc.), du rachis, des côtes, des omoplates, du bassin, et autres.
Ce rhumatisme est essentiellement non spécifique et assez diffus.
9. Le cathéter urinaire (Foley) est nécessaire avant, pendant et après la chirurgie pour quelle raison?
A. Pour prévenir les infections des voies urinaires
B. Garder la vessie vide et surveiller la fonction rénale
C. Surveiller de près les signes vitaux
D. Garder la vessie pleine pendant le fonctionnement.
Discussion : Le sondage vésical (ou sondage urinaire) est un acte médical et infirmier (sur prescription
médicale) consistant à introduire une sonde par le méat urinaire et remontant jusqu’à la vessie en suivant
le trajet de l’urètre. Cette sonde est appelée sonde vésicale ou sonde urinaire. Le sondage vésical à
demeure signifie que la sonde vésicale sera laissée en place un certain temps, en fonction de l’indication.
Un sondage vésical en système clos signifie que la sonde forme avec le sac collecteur d’urine un
ensemble qui ne doit pas être dissocié. Le sac collecteur d’urine étant vidangé via un robinet posé sur le
sac lui-même.
De la médecine à la chirurgie en passant l’obstétrique, les indications sont nombreuses et variées. C’est
donc un geste transversal pratiqué régulièrement. Les techniques modernes de récupération rapide après
chirurgie font toutefois que l'utilisation de la sonde vésicale n'est plus systématique. Elle doit donc être
évaluée au cas par cas et limitée dans le temps pour réduire les douleurs, les risques infectieux et faciliter
les déplacements du patient.
Les deux indications principales sont :
 l'impossibilité d'uriner par les voies naturelle (rétention aiguë d'urine ou en préventif, en cas
d'anesthésie générale prolongée) ;
 la nécessité de surveiller la diurèse (ou débit d'urines) lorsqu'on ne peut pas le faire autrement.
C'est souvent le cas des patients hospitalisée en réanimation ou en unité de soins intensifs
10. Quelle activité n'est PAS recommandée pour réduire le risque d'infections chirurgicales?
A. Effectuer un TIME OUT avant de commencer la procédure
B. Administrer les antibiotiques prophylactiques comme indiqué
C. Minimiser les mouvements et la conversation pendant l'opération
D. Effectuer une préparation minutieuse de la peau et un gommage à la main
Discussion : Bien que beaucoup de facteurs de risque d’une infection du site chirurgical aient été établis,
il n’y a pas de certitude concernant la manière de les affronter. Sur la base des données disponibles, il est
recommandé de reporter toute intervention élective jusqu’à ce qu’une infection sur un autre site soit
résolue, de garder le meilleur contrôle glycémique possible et d’encourager l’abstention du tabac au
minimum pendant les 30 jours avant l’opération.
En ce qui concerne les soins d’une plaie chirurgicale, on ne sait pas avec certitude si elle doit être
couverte de manière stérile au-delà de 48 heures postopératoires.1
La prophylaxie antibiotique préopératoire est un traitement antibiotique empirique de courte durée (une
dose une heure avant l’opération ; jusqu’à maximum 48 heures après). Son indication est établie pour des
interventions classées comme contaminées, dans le cas d’implant de matériel étranger ainsi que pour des
interventions sur des sites très délicats lors desquelles une infection aurait des conséquences néfastes
comme le système nerveux central. Il existe de nombreuses recommandations (guidelines) internationales
ainsi qu’institutionnelles concernant les indications, le choix des antibiotiques et les alternatives en cas
d’allergie à la pénicilline.
Encore il faut respecter des Mesures de Base contre l’infection en milieu medical:
1.L’hygiène des mains
2. L’évaluation des risqué
3. utilisation d’un équipement de protection personnelle en plus de l’hygiène des mains.
4. l’hygiène respiratoire et les règles à observer quand on tousse
5. La promotion de conditions propices à la sécurité dans les établissements facilite la mise en place des
mesures recommandées et contribue par conséquent à diminuer le risque infectieux.
11. Qu'est-ce qu'une liste de contrôle de sécurité chirurgicale ?
A. Liste du matériel nécessaire pendant la chirurgie
B. Un outil pour réduire le risque de complications évitables pendant la période périopératoire
C. Outil permettant de s'assurer que tout le personnel de la pratique est prêt à faire face à une situation
d'urgence
D. Document énumérant tous les rôles des membres du personnel en salle d'opération
Discussion : Cfr question 6
12. Marie est admise à l'hôpital avec un diagnostic possible d'appendicite. Lors de l’examen physique,
l’infirmière devrait rechercher la sensibilité au toucher à la palpation au point de McBurney, situé dans:
A. quadrant inférieur droit
B. quadrant inférieur gauche
C. quadrant supérieur gauche
D. quadrant supérieur droit
Discussion :
Le point de Mc Burney (M) est un point situé au tiers externe de la ligne reliant l’épine iliaque antéro-
supérieure droite à l’ombilic.
Il a plusieurs implications cliniques:
 une douleur provoquée (à la palpation) au point de Mc Burney est un signe en faveur
d'une appendicite (sans être pathognomonique, c'est-à-dire suffisant pour affirmer la pathologie) ;
 il ne faut pas faire de ponction du liquide d'ascite à cet endroit, au risque de perforer
le cæcum (partie initiale du côlon) qui est très superficiel.
Localisation du Point de Mc Burney au point 1.
13. La première mesure à prendre par l'infirmière si elle constate que la cliente a une saturation en
oxygène de 68% est la suivante:
A. Élevez la tête.
B. Revérifier la saturation en O2 dans 30 minutes
C. Appliquer de l'oxygène par masque.
D. Évaluez le rythme cardiaque.
Discussion : L’oxygénothérapie vise à corriger l’hypoxémie artérielle.
Elle est administrée sur prescription médicale, par masque ou lunettes connectés à une prise murale
ou à une bouteille d’O2.
INITIER L’ADMINISTRATION D’OXYGÈNE EN CAS D’ABSENCE MÉDICALE
Indications et conditions d’initiation:
1.Présence de dyspnée, associée à un ou plusieurs des signes et symptômes suivants : tachypnée (suivant
la Fréquence respiratoire pédiatrique et adulte normale par minute.);
2.désaturation : usager MPOC : saturation inférieure à 88 %, ; usager pédiatrique et adulte sans MPOC :
saturation inférieure à 94 %,
3.cyanose, pâleur ou extrémités froides;
4. Respiration laborieuse : battements des ailes du nez; , tirage; ,effort à l’inspiration augmenté; , bruits
respiratoires audibles (Wheezing); altération de l’état de conscience potentiellement due à la dyspnée;
difficulté à parler.
OU
Présence d’une situation d’urgence suivante :
 suspicion d’empoisonnement au monoxyde de carbone;
 suspicion d’intoxication médicamenteuse
 suspicion de traumatisme crânien; suspicion d’accident cérébrovasculaire ischémique;
 arrêt cardiorespiratoire (recommandé d’administrer de l’O2 100 % Durant
 la réanimation si disponible).
Alerte : L’administration d’oxygène doit se faire avec prudence à l’usager/résident atteint de MPOC, car
de trop hautes concentrations d’oxygène diminuent le réflexe respiratoire.
Fréquence respiratoire pédiatrique et adulte normale par minute
Concernant l’administration d’oxygène :
 administration d'oxygène en situation d'urgence;
 administration d'oxygène par masque;
 administration d'oxygène par lunette nasale;
 utilisation d'un cylindre d'oxygène;
 utilisation d'un concentrateur d'oxygène
Le masque et les lunettes sont à usage exclusif pour un patient; le réglage de l’oxygène se fait sur le
débitmètre selon la prescription médicale : le matériel sera changé selon nécessité (état du patient,
propreté, etc.)
Attention toutefois à l’oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui
peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales.
Les lunettes à oxygène ne doivent pas être utilisées pour des débits supérieurs à 4 L/minute.
14. Un client de 82 kg a une brûlure de SCT (Surface corporelle totale) de 45%. En utilisant la formule
Parkland, quelle quantité de liquide l'infirmière donnerait-elle à la cliente au cours des huit premières
heures suivant une brûlure?
A. 3690 ml
B. 9225mL
C. 14760mL
D. 7380Ml ( 4 mL × % SCT × poids en kg.)
Discussion :
POUR COMPRENDRE : Les 2 phases d’une brûlure et de son retentissement local et systémique :
1. Phase initiale : déséquilibre hémodynamique, hydro-électrolytique et protidique car augmentation de
la perméabilité capillaire, entrainant phlyctènes, œdèmes et collapses
2. Phase secondaire : à partir de J3-J4 jusqu’à fermeture des lésions, avec hyperactivité métabolique,
favorisant dénutrition et infections
EVALUATION
1. Anamnèse. Elle est importante à connaître pour orienter la prise en charge. Il faut préciser l’existence
d’un incendie en milieu clos, d’une explosion pour les lésions de blast, d’un accident avec risque de
polytraumatisme.
2. Terrain - L’âge > 60 ans ou < 3 ans sont des facteurs de risque de gravité clinique. L'un des scores de
gravité le plus pertinent est le score de Baux, associant l'âge et la surface brûlée totale ( SBT) : score de
Baux = âge + SBT). Un score supérieur à 100 s'accompagne d'une mortalité proche de 50 %
Certaines pathologies associées aggravent le pronostic:
• Insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale antérieure
• Tabagisme, éthylisme
• Diabète
• Hémophilie, trouble de la coagulation (notamment par insuffisance hépatique chronique
3. Examen clinique.
Le brûlé est examiné après déshabillage prudent et doit être mobilisé comme un polytraumatisé potentiel.
Les détresses vitales nécessitant un traitement immédiat doivent être recherchées : détresse respiratoire,
hémodynamique par hémorragie ou détresse neurologique avec coma.
Le bilan lésionnel comprend :
a. Le calcul de la Surface Corporelle Brûlée (SCB)
3 Les outils traditionnels sont les tables représentées ci-dessous:
1. Règle des 9 de Wallace chez l’adulte et table de Lund et Browder chez l’enfant et l’adulte
Pour les brûlures peu étendues et disséminées, on utilise la paume de la main, équivalant à 1%, pour
estimer la SCB.
L’inhalation de fumées et de gaz : La gravité procède de deux mécanismes principaux : d’une part,
l’agression des voies respiratoires par les particules de suie et d’autre part, les toxiques contenus dans les
fumées, le monoxyde de carbone et le cyanure. Le diagnostic est présomptif. Il repose avant tout sur des
circonstances (brûlures par flamme en milieu clos). Il repose éventuellement sur la présence:
• D’une brûlure du visage,
• De suie au niveau des orifices de la face
• D’une atteinte des vibices
• D’une modification de la voix (voix rauque)
Classification des brûlés
a. Brûlés graves :
- Brûlure > 10% SCB chez l’adulte
- Brûlure > 5% SCB chez l’enfant de moins de 3 ans
b. Brûlures graves : même lorsque la surface brûlée est petite, une brûlure est grave si elle est profonde
et/ou située dans une localisation à risque.
c. Les localisations à risque :
- Zones fonctionnelles :
1. la face et le cou, en particulier les zones périorificielles (destruction nez, oreilles, rétraction palpébrale,
microstomie)
2. les mains
3. les plis de flexion articulaire : fosse axillaire, pli du coude, poignet, fosse poplitée, dos du pied 4. Le
périnée, les organes génitaux externes
5. Les seins chez la femme, en particulier chez l’enfant avec risque de destruction
- Brûlures des voies aériennes
- Brûlures circulaires des membres: Par effet de garrot, elles peuvent entrainer une ischémie à l’origine
d’une rhabdomyolyse (« crush syndrome »).
PRISE EN CHARGE
1. Premiers secours - - Interrompre l’action de l’agent brûlant et sécuriser les lieux
- Premiers soins locaux :
 En cas de vêtement enflammé :
 Enlever les vêtements non adhérents, ne pas ôter les vêtements adhérents sauf s’ils
sont imprégnés de liquides chauds et de caustiques provoquant un approfondissement de
la brûlure,
 Couvrir les brûlures avec un linge humide et proper
 Retirer les bagues des doigts avant l’apparition de l’œdème
 Refroidir la brûlure immédiatement.
Le refroidissement par l'eau diminue la douleur et la profondeur de la brûlure. Il doit être
interrompu en cas de sensation de froid. Il faut refroidir la brûlure et non le brûlé.
Règle des « 15 » = refroidir à l’eau à 15° pendant 15 minutes, les 15 premières minutes
2. Mise en condition:
- Mise en place d’une voie veineuse de bon calibre dans une zone cutanée non brûlée si cela est
possible.En cas d’impossibilité de perfusion sur le réseau veineux périphérique, une voie centrale
fémorale est indiquée.
- Monitorage continu (FC, PA, SpO2).
- Le sondage urinaire doit être réalisé précocement s’il existe une brûlure périnéale avant l’apparition
de l’œdème
- La température tympanique est notée, une prise de température centrale est indiquée chez le patient
brûlé grave et/ou inconscient pour prévenir le risque d’hypothermie.
3. Réanimation respiratoire L’oxygénothérapie systématique est débutée à haut débit et ensuite
adaptée à la saturation artérielle ou poursuivie à 15 litres par minute en cas d’intoxication au
monoxyde de carbone. Le diagnostic précoce de l’intoxication cyanhydrique est difficile et sa
gravité est extrême. A la moindre suspicion d’intoxication cyanhydrique, on recommande la
prescription d’un antidote: l’hydroxocobalamine (CYANOKIT®).
Celui-ci doit être administré le plus tôt possible, éventuellement dès la phase pré-hospitalière. La
posologie est de 70mg/kg (soit 5g pour un adulte de 70kg) quel que soit l’âge (enfant ou adulte).
En plus des détresses respiratoires et neurologiques, les indications d’intubation trachéale sont
fréquentes lors de suspicion de lésions d’inhalation (évoquer en cas d’incendie en milieu clos,
brûlure de la face, présence de suie dans les narines, ou d’expectorations noires) ou de brûlures
cervico-faciales par flammes (risque d’œdème rapide et important).
4. Réanimation hydro électrolytique
A la phase initiale, le retard dans la réanimation hydro électrolytique est préjudiciable pour le patient.
Si SCB > 10%, il faut utiliser un soluté cristalloïde de type Ringer Lactate® à la
posologie de 20 ml/kg la première heure, puis, selon la formule du Parkland Hospital, à la
posologie de 4 mL × % SCT × poids en kg.( The Parkland formula, also known as Baxter
formula, is a burn formula developed by Dr. Charles R. Baxter, used to estimate the amount
of replacement fluid required for the first 24 hours in a burn patient so as to ensure they
remain hemodynamically stable)
La moitié de ces volumes est à administrer sur les 6-8 premières heures, l'autre
moitié sur les 16-18 heures restantes.
Chez l’enfant, on utilise la formule de Carjaval (5 000 mL/m2 de surface brûlée + 2
000 mL/m2 ).
Les objectifs sont un hématocrite < 50%, une diurèse > 1 ml/kg/h, une PAM >
70 mmHg, une fréquence cardiaque < 100 bpm.
5. Analgésie
Les antalgiques de palier 1 et 2 sont utilisés ainsi que les morphiniques en titration. 6. Prévention du
risque infectieux - Aucune antibiothérapie systématique n’est prescrite dans les premières heures.
C'est par le traitement local qu'il faut prévenir l'infection locale : lavage des brûlures et mise à plat des
phlyctènes avec un savon antiseptique puis rinçage à l’eau du robinet, rasage des poils sur et en périphérie
de la brûlure, pansement avec un topique prévenant l'infection comme la sulfadiazine d’argent
(Flammazine®).
- Ne pas oublier la prévention antitétanique
- Si le patient est évacué vers un centre spécialisé, il faut éviter les pommades et crèmes qui modifient
l’aspect local et envelopper le patient de champs stériles puis d’une couverture isotherme.
En cas de délais d’évacuation très long (>6h), il faut discuter les escarrotomies afin de restituer une
circulation distale normale lors de brûlures circulaires et profondes.
15. Un patient doit subir une IRM du bassin. Laquelle des actions suivantes l'infirmière prendrait-elle si,
lors de la collecte des données, il était révélé que le patient avait déjà subi une intervention chirurgicale
pour un problème cardiaque?
A. Demandez s'il y a du métal dans le corps du patient
B. Obtenir une commande pour une radiographie pulmonaire
C. Annuler l'IRM
D. Informer le médecin
Discussion :
L'imagerie par Résonance Magnétique (IRM)
Principe
Contrairement au scanner, l'examen IRM n'est pas invasif et n'irradie pas et peu donc être répété sans
danger.
L'appareil se compose d'un « tunnel » comportant un aimant de grande taille qui plongera le corps du
patient dans un champ magnétique intense. Le patient sera ensuite exposé à des ondes de radio-fréquences
émises par une antenne qui sera placée en regard ou autour de la région à examiner.
préparation
L'examen peut provoquer une sensation de « claustrophobie » lorsque le patient se trouve dans le tunnel.
Le patient pourra alors demander un anxiolytique à son médecin traitant en prévention de l'examen.
Le patient doit enlever toute pièce métallique (bijoux, montre, lunettes, prothèses auditives et dentaires,
piercing...)
et déposer ses cartes magnétiques (bancaires...) afin d'éviter tout désagrément
Il n'est pas nécessaire d'être à jeun (sauf examen particulier), ni de cesser de prendre le traitement
médicamenteux habituel.
Durée
L' IRM est un examen qui dure plus ou moins 30 minutes pendant lesquelles il faut rester immobile.
Contre indications
Un examen IRM est strictement interdit si le patient est porteur de certains objets métalliques (implant
cochléaire ....) ou d'un pacemaker (stimulateur cardiaque).
Un examen IRM peut aussi dérégler un système de dérivation pour hydrocéphalie
16. Un patient est admis à l'urgence avec des flammes qui brûlent tout le thorax, l'abdomen, le dos et les
extrémités supérieures. En utilisant la règle des Neuf, quel pourcentage approximatif de brûlures
l’infirmière devrait-elle documenter?
A. 36%
B. 45%
C. 54%
D. 64%
Discussion : Cfr question 14.
17. Dès que le patient entre dans l'unité de soins post anesthésiques, l'infirmière évalue en priorité les
tâches suivantes:
A. Perméabilité des voies aériennes et état respiratoire
B. Débit urinaire
C. Surveillance ECG
D. Niveau de conscience
Discussion: suivre L’évaluation du patient suivant la méthode ABCDEF: l’ABCDEF est un processus
dynamique mieux adapté à la médecine d’urgence (CFR RESUME DE L’EVALUATION DU
PATIENT).
18. L’infirmière prend en charge un patient traumatisé en hémorragie à la suite d’une blessure par
perforation. Laquelle des interventions suivantes l'infirmière devrait-elle utiliser pour contrôler le
saignement artériel?
A. Pression au site de ponction
B. Application du garrot
C. Massage au point de pression
D. Pansement sous pression
Discussion:
Lors d'une hémorragie, l'objectif est d'arrêter le saignement et d'en limiter les conséquences. Il faut donc
arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, Si on doit se libérer
et que l'on n'a pas de téléphone sur soi pour donner l'alerte, la compression manuelle doit être remplacée
par un tampon de tissu ou de papier maintenu en place par un lien large. Ce tampon doit être mis en place
rapidement et recouvrir toute la plaie qui saigne. On applique ensuite un lien large en faisant au moins 2
tours. Le lien doit être suffisamment serré pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et
éviter que le saignement reprenne.
(CFR Comment stopper une hémorragie DOC)
19. L’infirmière participe à la collecte de données sur un patient. L’une des chirurgies passées décrites
dans les antécédents du patient alerterait-elle l’éventualité d’un dysfonctionnement du système
immunitaire lors de la planification des soins?
A. Splénectomie
B. Thyroïdectomie
C. Pneumonectomie
D. Parathyroïdectomie
Discussion: La rate est un organe relativement fragile situé dans le quart supérieur gauche de l'abdomen,
derrière l'estomac. Elle contribue à produire, stocker et filtrer le sang et joue également un rôle important
dans le système immunitaire du corps.
20. La sensibilité de McBurney est couramment observée chez les patients présentant l’une des affections
suivantes?
A. péritonite
B. Appendicite ( déjà vue)
C. pancréatite aiguë
D. cholécystite
21. Les hémorroïdes sont définies comme suit:
A. Lésions malignes de la muqueuse du côlon ou du rectum
B. La dilatation des veines de la région rectale
C. Collecte de pus dans la région de l'anus et du rectum
D. Piste qui se développe à partir de la paroi interne de l'anus
Pour bein comprendre (CFR AUSSI DOC HEMOROIDE)
Quelles sont les causes?
IL n'y a pas de cause précise de la maladie hémorroïdaire.
On identifie toutefois des facteurs de risque :
 Les troubles du transit intestinal : constipation surtout, mais aussi diarrhée.
L’objectif sera de tenter de normaliser au mieux le transit.
 Certains facteurs alimentaires sont classiquement identifiés comme aggravant les
symptômes : alcool, épices, régime pauvre en fibres... (LIRE AUSSI : Pourquoi faut-il manger des
fibres ?)
 La sédentarité, les métiers conduisant à une position assise prolongée (chauffeurs, pilotes
d'avion) ou debout prolongée (cuisiniers...) sont à risque.
 Les sports pratiqués assis comme : équitation, moto, vélo sont identifiés par les pratiquants
comme à risque.
 Certains médicaments : comme les laxatifs, les hypnotiques ou les antidépresseurs, mais surtout
les traitements locaux comme des suppositoires.
 La chaleur.
 Chez la femme : pendant la phase prémenstruelle, mais aussi pendant la grossesseou lors de
l’accouchement
22. Le client présente des douleurs abdominales intenses, des selles sanguines par jour, une hématémèse
et une déshydratation. En raison de ces symptômes, l’infirmière doit être attentive aux autres problèmes
associés à quelle maladie?
A. Maladie de l'ulcère peptique
B. maladie de Chron
C. diverticulose
D. péritonite
Pour bein comprendre:
La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chroniquedu système digestif, qui évolue par
poussées (ou crises) et phases de rémission. Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs
abdominales et de diarrhée, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Fatigue, perte de
poids et même dénutrition peuvent survenir si aucun traitement n’est entrepris.
Diverticulose est la présence de multiples diverticules dans le côlon, résultant probablement d'un régime
alimentaire pauvre en fibres. La plupart des diverticules sont asymptomatiques, mais certains sont
inflammatoires ou saignent.
La péritonite désigne une inflammation aiguë du péritoine, membrane recouvrant la cavité
abdominale. Le plus souvent d’origine infectieuse, la péritonite constitue une urgence médicalecar elle
peut engager le pronostic vital
. La péritonite est caractérisée par la survenue d’une douleur abdominale intense, localisée ou généralisée,
d’apparition brutale ou progressive. Cette douleur abdominale est associée à une contracture des muscles
la ceinture abdominale. Rigide, tonique, permanente et douloureuse, cette contracture abdominale est
souvent qualifiée de « ventre de bois ».
En plus de la douleur au niveau de l’abdomen, la péritonite peut se manifester par d’autres symptômes
tels que :
 des vomissements ;
 l’arrêt des matières fécales ;
 une diarrhée ;
 des signes infectieux comme une fièvre ;
 une grande fatigue ;
 une altération de l’état général.
Comme la péritonite primaire, la péritonite secondaire nécessite une hospitalisation et une antibiothérapie.
Néanmoins, elle repose aussi souvent sur un traitement chirurgical qui consiste à retirer le foyer infectieux
intraabdominal. L’intervention chirurgicale dépend de l’origine et de l’évolution de la péritonite. Elle peut
par exemple être :
 une appendicectomie, qui est une ablation totale de l’appendice ;
 une suture d’un ulcère gastro-duodénal ;
 une gastrectomie, qui est une ablation partielle ou totale de l’estomac ;
 une colectomie, qui est une ablation du côlon.
Le traitement chirurgical de la péritonite secondaire est généralement accompagnée d’une toilette
péritonéale, qui permet d’éliminer le liquide péritonéal infecté.
23. Une indication objective de la maladie qui est évidente pour un observateur est appelée:
A. Un signe
B. Souffrance
C. Syndrome
D. Symptôme
Discussion: Les signes et les symptômes ne sont pas la même chose. Un signe est une caractéristique
clinique d'une maladie ou d'un trouble, que cherche le médecin. C'est quelque chose qui peut être vu ou
évalué. ... Un symptôme est quelque chose que le patient ressent ou dont il se plaint, comme la fatigue ou
la douleur.
24. Un abcès est un:
A. Le processus de production de pus
B. Une collection locale de pus
C. La première réaction du corps à l'infection
D. Collecte de sang sous la muqueuse
Discussion :
Un abcès est une accumulation locale de pus après nécrose dans une cavité néoformée. Un abcès
superficiel peut présenter des symptômes comme rougeur, douleur et chaleur (composantes de
l'inflammation), c'est alors un abcès chaud. Plus rarement, il se forme lentement sans réaction
inflammatoire, c'est alors un abcès froid (tuberculose, mycose…)
l est provoqué par des agents pathogènes, dits pyogènes (producteurs de pus), introduits le plus souvent
par inoculation, comme des bactéries (staphylocoques, streptocoques, pneumocoques…), des parasites,
des virus facilitant une surinfection bactérienne, des corps étrangers, des corps chimiques (caustiques),
etc.
L'abcès se constitue en deux phases :
25. L'inflammation est:
A. La première réaction du corps à une blessure
B. Dommage irréversible aux tissus entraînant la mort cellulaire
C. Dommages réversibles aux cellules entraînant la nécrose
D. La production d'anticorps
26. Quel est le terme qui indique la probabilité de rétablissement ou la probabilité d'autres résultats pour
la santé?
A. Pronostic(Prévision faite par le médecin sur l'évolution et l'aboutissement d'une maladie)
B. Diagnostic
C. Synopsis (Resume)
D. Apoptose(L'apoptose (ou mort cellulaire programmée) est le processus par lequel des cellules
déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signa
27. Laquelle des complications suivantes est la plus dangereuse lors de l'induction d'une anesthésie
rachidienne?
A. Arrêt cardiaque
B. Hypotension
C. Hyperthermie
D. Paralysie respiratoire
Discussion :
Lors de la réalisation de l’anesthésie, les complications suivantes peuvent survenir:
Douleurs fugaces dans le dos ou les jambes stoppées par le repositionnement de l’aiguille.
Chute de tension artérielle fréquente, mais immédiatement traitée
Convulsions, troubles respiratoires et cardiaques : ils surviennent en cas d’injection accidentelle de
l’anesthésique local dans un vaisseau sanguin. Ils sont rares et immédiatement corrigés par des
médicaments et une assistance respiratoire.
Lésion de nerfs : cette complication est rare, majoritairement transitoire.
28. Laquelle des situations suivantes est réelle par le patient sous anesthésie générale?
A. Le patient est inconscient
B. le patient est réveillé
C. Le patient ressent une légère douleur
D. Le patient ressent une perte de sensation dans la moitié inférieure du corps
Discussion :
Une bonne anesthésie est une anesthésie qui bloque la douleur, relâche les muscles pour empêcher tout
mouvement musculaire durant l'intervention. Quand il s'agit d'une anesthésie générale, elle doit aussi
provoquer une perte de conscience tout en permettant un réveil progressif.
Ces trois actions sont possibles grâce à un savant mélange de produits en fonction du type d'anesthésie.
Quand il s'agit d'une anesthésie locale, on utilise des analgésiques qui vont agir au niveau des
terminaisons nerveuses pour bloquer le message de la douleur le long du trajet nerveux. La zone cible
devient alors insensible.
En cas d'anesthésie locorégionale, l'interruption est induite dès l'émergence des nerfs au niveau de la
moelle épinière. Toute une région comme celle des membres inférieurs peut alors être privée
temporairement de sensibilité.
Dans le cas d'une anesthésie générale, l'analgésique doit agir au niveau cérébral, les morphiniques sont
généralement utilisés. On y associe des curares pour permettre le relâchement musculaire préalable
indispensable au geste chirurgical.
29. Quel est le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral?
A. obésité
B. Diabète
C. Hypertension artérielle
D. Antécédents familiaux d'accident vasculaire cérébral
Discussion :
L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque de l’attaque cérébrale. Lorsque les parois
artérielles sont constamment soumises à une pression élevée par le débit sanguin, elles durcissent et
s’épaississent. Par ailleurs, sous l’effet de la pression artérielle, la paroi des vaisseaux se fragilise pouvant
entraîner une hémorragie (AVC hémorragique).
On parle d’hypertension artérielle lorsque la valeur supérieure (systolique) de la tension est égale ou
supérieure à 140 mm Hg (millimètres de mercure) et/ou que la valeur inférieure (diastolique) est égale ou
supérieure à 90 mm Hg lors de mesures répétées.
30. En utilisant un courant électrique à haute fréquence radioélectrique, le chirurgien a recours
systématiquement à l’électrochirurgie pour ………………. Le tissu.
A. Cauterize
B. couper
C. Couper et coaguler
D. coaguler
Discussion
1Aspects généraux de la chirurgie à haute fréquence Au moyen d’énergie électrique transformée en
chaleur, on peut couper des tissus biologiques et arrêter des hémorragies.
31. Un homme de 72 ans doit subir une procédure de réparation d'une fracture de la hanche droite. Il a des
antécédents de tabagisme et de diabète et prend actuellement de la prednisone pour le traitement de sa
polyarthrite rhumatoïde. Sur la base de cette histoire, prévoyez-vous lequel des éléments suivants:
A. Cicatrisation retardée
B. Contrôle de la douleur postopératoire
C. Retour à la normothermie
D. Développement d'une infection du site opératoire
Discussion ;
Lors d’une fracture, la cicatrisation osseuse traverse trois phases distinctes.
La première phase est dite inflammatoire, où la rupture des vaisseaux sanguins provoque un
hématome qui colmate la brèche et apporte des leucocytes et des thrombocytes. Ces cellules sécrètent des
cytokines pro- et anti-inflammatoires.
. Il s’ensuit donc une phase de réparation, qui peut se faire par ossification directe lors de réduction et
immobilisation optimales d’une fracture nette, mais qui souvent passe par un cal cartilagineux.
Suit la phase de remodelage, avec la résorption de l’os fibreux et apposition d’os lamellaire en fonction
des charges mécaniques, jusqu’à rétablir la forme originale de l’os.Il s’agit d’un processus finement
régulé et affecté par plusieurs paramètres.
En chirurgie orthopédique, il a été aussi constaté des retards de cicatrisation cutanée et des complications
infectieuses de la cicatrice chez les fumeurs
Diabète sucré : les expérimentations animales retrouvent une diminution significative de la force et de la
rigidité osseuse
Corticoïdes : l’inhibition de la production de l’IGF-1 (Insulin-like Growth Factor-1) et du TGF-
β (Transforming Growth Factor-β) liée à leur activité anti-inflammatoire contribue au développement
d’une ostéoporose susceptible d’augmenter le risque de fractures.
32. À quelle phase de la cicatrisation se produisent l'hémostase, la phagocytose et l'œdème?
A. Oedème
B. Inflammation
C. Prolifération
D. Réaménagement
(Cfr 31)
33. Parmi les éléments suivants, quels sont les éléments à inclure dans la documentation concernant
l’emplacement des drains chirurgicaux?
A. Date de péremption sur l'emballage stérile
B. Emplacement du drain
C. Fabricant
D. Numéro de série
34. Parmi les données d'évaluation suivantes, laquelle est la plus importante à déterminer lors de la prise
en charge d'un patient qui a reçu une anesthésie de la colonne vertébrale?
A. Le moment du retour du mouvement et de la sensation dans les jambes et les orteils du patient
B. Le caractère si la respiration du patient
C. Niveau de conscience du patient
D. La quantité de drainage de la plaie
Discussion : On surveille le patient en salle de réveil ou au bloc opératoire jusqu'à la récupération
complète des blocs, sensitif, moteur et la constatation d'une diurèse.
35. Le patient avait subi une anesthésie de la colonne vertébrale pour une appendicectomie. Pour prévenir
les céphalées, l'infirmière doit placer le patient dans laquelle des positions suivantes?
A. Semi-Fowler’s
B. A plat sur le lit pendant 6 à 8 heures
C. Position couchée
D. Position de Trendelenburg modifiée
Discussion :
Les risques graves de la rachianesthésie demeurent exceptionnels.
Il peut s’agir de complications neurologiques (déficit postopératoire), ou de complications infectieuses
(méningites, abcès médullaires).
Il faut bien comprendre que le respect des contre-indications et une technique rigoureuse rendent ces
accidents plus que rarissimes.
Plus fréquemment, la rachianesthésie peut entrainer une baisse de la tension artérielle, ou un
ralentissement de la fréquence cardiaque. Mais ces phénomènes, s’ils se produisent, sont très courts et
aisément contrôlés par l’anesthésiste. Certaines personnes peuvent ressentir des maux de tête (moins de
1%) après une rachianesthésie, du fait d’une légère fuite du liquide céphalorachidien suivant l’injection.
Ce syndrome dit de « brêche de la dure-mère » guérit totalement.
Les céphalées sont secondaires à la fuite de LCR par une brèche dure-mérienne qui peut entraîner
exceptionnellement une paralysie des paires crâniennes (oculo-motrices et auditives). Des aiguilles fines
constituent le meilleur moyen de prévention des céphalées. Leur fréquence et leur intensité diminuent
chez les sujets âgés. Leur traitement repose sur le décubitus dorsal strict qui soulage la céphalée, les
antalgiques (paracétamol et antiinflammatoires non stéroïdiens) et les neuroleptiques et, en dernier
recours, le blood patch (injection dans l'espace péridural de 20 ml de sang immédiatement après l'avoir
prélevé au pli du coude du patient), technique très efficace qui sera faite par un médecin anesthésiste si la
céphalée est persistante.
36. Cochez l’approche principale du traitement de l’ulcère peptique:
A. Neutralisation de l'acide gastrique
B. Eradication de Helicobacter pylori
C. Inhibition de la sécrétion d'acide gastrique
D. Tout ce qui précède
38. Lors de l'examen d'un client malvoyant, l'infirmière remarque que la lentille est trouble. Ce client a
quel trouble de la vue parmi les suivants?
A. Cholestatome :
B. Cellulite orbitale
C. Cataracte
D. Glaucome
Discussion :
Un cholestéatome est une croissance cutanée anormale et non cancéreuse qui peut se développer dans la
partie moyenne de votre oreille, derrière le tympan. Il s’agit peut-être d’une malformation congénitale,
mais elle est le plus souvent causée par des infections répétées de l’oreille moyenne. Un cholestéatome se
développe souvent comme un kyste ou un sac qui jette des couches de vieille peau
La cellulite orbitale est une inflammation des tissus oculaires situés derrière le septum orbital. Il s’agit le
plus souvent d’une propagation aiguë de l’infection dans les orbites, des sinus adjacents ou par le sang.
Cela peut également se produire après un traumatisme. Lorsqu'elle affecte l'arrière de l'œil, on parle de
cellulite rétro-orbitale.
La cataracte est l'opacification partielle ou totale du cristallin, lentille convergente située à l'intérieur de
l'œil. Cette opacification est responsable d'une baisse progressive de la vue, au début accompagnée de
gêne à la lumière (photophobie). Cette baisse de la vision peut être rapide (quelques semaines) si elle est
causée par un traumatisme.
Elles se différencient aussi par leur cause :
la cataracte sénile : l'immense majorité des cataractes apparaît spontanément avec l'âge, après 70 ans, de
façon très progressive, sans cause déclenchante particulière
la cataracte héréditaire, affection familiale, dont la découverte précoce chez le tout jeune enfant fera
porter l'indication d'une intervention chirurgicale plus ou moins rapide selon l'importance de l'opacité du
cristallin ;
la cataracte traumatique est d'évolution le plus souvent rapide ; les traumatismes par objets émoussés
causent des gonflements, des amincissements ou une opacification des fibres de la lentille
les radiations : la lumière ultraviolette, et en particulier les UV-B, est connue pour être la cause de
cataractes et il existe des preuves que le port des lunettes de soleil dès le plus jeune âge peut ralentir le
développement d'une cataracte du sujet âgé
la cataracte secondaire à des affections graves de l'œil (uvéites anciennes, décollement de la
rétine ancien)
les cataractes héréditaires.
La composante génétique est marquée dans le développement des cataractes, principalement à travers les
mécanismes qui protègent et maintiennent l'intégrité du cristallin. La présence de cataractes dès l'enfance
ou les premiers moments de la vie peuvent occasionnellement être à des syndromes particuliers.
39. À la suite d'une fracture des côtes, le patient peut développer:
A. Scoliose
B. Pneumothorax
C. Maladie pulmonaire obstructive
D. Hernie du diaphragme
Discussion ;
Une scoliose désigne une déformation permanente de la colonne vertébrale en trois dimensions. Cette
déviation due à une torsion des vertèbres, survient généralement pendant l’enfance, elle peut être le
résultat d’une malformation, d’une maladie ou idiopathie lorsque la cause demeure inconnue. La
scoliose entraîne une déformation du thorax et des zones proches de la colonne vertébrale.
La facilité du traitement dépend de la gravité de la déviation, c’est pourquoi il est important de traiter la
scoliose à un stade précoce.
Dans le cadre de la hernie diaphragmatique, il s’agit d’un organe de l’abdomen (du ventre) qui remonte (à
cause de la différence de pression) dans le thorax à travers un trou (ou orifice) situé dans le diaphragme,
que ce trou soit congénital (c'est-à-dire que vous naissez avec cette malformation : absence de
développement d’une partie de votre diaphragme) ou qu’il se soit créé de façon accidentelle en général
(accident de la route, avec création d’un orifice lors du choc) : on parle alors d’éventration
diaphragmatique.
40. L’infirmière sait que le terme bradycardie chez l’adulte signifie:
A. un rythme cardiaque extrêmement irrégulier
B. une fréquence cardiaque de plus de 90 par minute
C. Fréquence cardiaque inférieure à 60 par minute
D. un battement de coeur qui a des battements réguliers «sautés»
41. Un diagnostic infirmier représente:
A. Plan de soins proposé
B. Problèmes de santé du patient
C. Évaluation des données du patient
D. Intervention infirmière effective
42. Où la température est réglée?
A. Hypothalamus
B. peau
C. Chaleur et Froid
D. Par quoi une personne porte
Discussion :
L'hypothalamus, qui contient le centre thermorégulateur, reçoit des informations de tous les
thermorécepteurs (cutanés et centraux) ; il analyse la température en permanence, et la compare à une
valeur de consigne (environ 37 °C ).
43. Le patient est admis pour écarter la possibilité d'une maladie cardiaque et doit subir une radiographie
pulmonaire. Il vous demande comment une radiographie pulmonaire aiderait le médecin à examiner son
cœur. La meilleure réponse est:
A. Une radiographie pulmonaire est utilisée pour éliminer le fait qu'une fracture à une côte vous a causé
de la douleur.
B. Une radiographie pulmonaire est utilisée pour détecter la taille et la position du cœur.
C. La radiographie pulmonaire est une erreur. Je vais annuler la commande.
D. Tous les patients admis doivent passer une radiographie pulmonaire.
44. L’artère --------------- située dans la partie supérieure du bras sert à palper pour obtenir un pouls
pendant la prise de BP:
A. carotide
B. fémoral
C. brachial
D. radial
45. L'infirmière administre une injection intramusculaire (IM) à un client. Lorsque l'infirmière aspire, il y
a un retour de sang. Quelle est l'action la plus appropriée pour l'infirmière?
A. Continuer à administrer le médicament
B. Retirez l'aiguille, jetez le médicament et recommencez
C. Retirer l'aiguille et administrer sur un autre site
D. Changer l'aiguille avant d'administrer le médicament dans un autre site
46. Un patient doit subir une chirurgie vasculaire. Le patient prend de la digoxine, du furosémide (Lasix),
du potassium et de l'héparine. Quel médicament l’infirmière poserait-elle la question de la nécessité
éventuelle d’arrêter plusieurs jours avant la chirurgie?
A. Digoxine
B. furosémide
C. héparine
D. potassium
47. Parmi les antifongiques ci-dessous, un est indiqué en cas de traitement de la méningite à cryptocoque:
A. Ketoconazole
B. Fluconazole
C. Miconazole
D. Amphotéricine
48. La biodisponibilité du médicament se réfère à:
A. Pourcentage de la dose administrée atteignant la circulation systémique sous forme inchangée
B. Rapport dose orale / dose parentérale
C. Ratio du médicament administré par voie orale à celui excrété dans les fèces
D. Ratio du médicament excrété sous forme inchangée dans l'urine par rapport à celui excrété sous forme
de métabolites
49. Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne les «placebos»:
A. Placebo est un faux médicament
B. Le placebo est le matériau inerte ajouté au médicament pour la fabrication de comprimés.
C. Les placebos ne produisent aucun effet
D. Tous les patients répondent aux placebos
Discussion :
Les placebos sont des substances qui ressemblent à des medicament mais ne contiennent pas de des
substance active. Un placebo est conçu pour ressembler exactement à un vrai médicament, mais il est
composé d'une substance inactive, telle que de l'amidon ou du sucre. Les placebos sont maintenant utilisés
uniquement dans les études de recherche
50. À quoi servent les autopsies?
A. L'éducation
B. Collecte de statistiques précises
C. Recherche sur les causes et les mécanismes de la maladie
D. Audit de l'exactitude du diagnostic clinique
Discussion ;
L'autopsie (ou nécropsie) consiste en un examen médical des cadavres.
But d’une autopsie
Le but d'une autopsie est de déterminer précisément les causes de la mort d'une victime. Elles sont aussi
pratiquées par les étudiants en médecine pour apprendre l'anatomie humaine.
Déroulement d’une autopsie
L'examen se pratique par un médecin légiste, qui commence par une observation externe attentive du
cadavre. Puis une grande incision du thorax et de l'abdomen est effectuée pour permettre l'observation et
le prélèvement des organes internes. Ils peuvent être pesés, analysés par histologie ou par toxicologie.
51. Le nom générique est:
A. Le nom d'origine attribué au médicament au début du processus d'évaluation
B. Le nom attribué au médicament par l'entreprise pharmaceutique qui le développe
C. Le nom chimique du médicament basé sur sa structure chimique
D. Souvent utilisé dans les campagnes publicitaires
Discussion :
Un nom chimique, un nom générique et un nom de marque... au cours de sa vie, un médicament va
connaître plusieurs dénominations.
Le nom chimique d'un médicament
Le nom chimique (ou scientifique) correspond à celui de la substance qui compose le médicament. Il est
surtout utilisé par les chercheurs.
Nom générique d'un médicament : la DCI
Le nom générique est en fait sa Dénomination commune internationale, la DCI. Celle-ci est attribuée par
l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et non choisie par le fabricant. Elle n'est pas le fruit du hasard.
Elle est composée à partir de segments-clés qui renseignent notamment sur l'origine et le mode d'action
pharmacologique du produit. La DCI n'appartient à personne. Elle doit être prononçable dans toutes les
langues, et c'est elle qui permet d'identifier une substance dans tous les pays.
Le nom de marque d'un médicament
Le nom de marque (qualifié aussi de commercial ou de pharmaceutique) en revanche, est choisi par le
producteur du médicament. Cette appellation est généralement courte et facile à mémoriser. Mais à la
différence du nom commercial, elle pourra différer d'un pays à l'autre.
52. L'évaluation d'un client dans l'unité de soins post-anesthésiques ou dans la salle de réveil est
documentée:
A. Toutes les 5 minutes
B. toutes les 15 minutes
C. Toutes les 30 minutes
D. toutes les heures
53. Quel nerf crânien ne contrôle pas les fonctions de la tête et du cou?
A. olfactif
B. Trochlear
C. glossopharyngeal
D. vagus
Discussion : Douze paires de nerfs crâniens
54. L’anesthésie narcotique utilisée pour la sédation consciente a l’un des effets secondaires suivants:
A. Sédation
B. Confusion
C. Dépression respiratoire
D. Tout ce qui précède
Les narcotique sont certain qu'ils endorment le patient. Ils ne peuvent donc être utilisés
sans anesthésiant antidouleur - de type morphinique - que pour des interventions totalement indolores.
Leur rôle consiste alors plutôt à immobiliser le patient. Les effets secondaires des narcotiques sont
la somnolence et la dépression respiratoire.
55. En quoi la chirurgie palliative diffère-t-elle de tout autre type de chirurgie?
A. Le but principal est de nature esthétique plutôt que de réparation fonctionnelle ou de confort.
B. La chirurgie palliative comporte moins de risques que tout autre type de chirurgie.
C. Les résultats de la chirurgie palliative ne peuvent pas être garantis pour produire l’effet souhaité ou le
rétablissement de la capacité fonctionnelle.
D. La chirurgie palliative a pour but de soulager temporairement les symptômes pénibles plutôt
que de soigner un problème ou une affection.
56. Parmi les actions infirmières suivantes, laquelle devrait recevoir la priorité la plus élevée lors de
l'admission du patient en salle d'opération?
A. Niveau de conscience
B. Signes vitaux
C. Identification du patient et consentement opératoire correct
D. Positionnement et préparation de la peau
57. Lequel des médicaments suivants est administré pour minimiser les sécrétions respiratoires
préoperative?
A. Valium (Diazépam)
B. Nubain (nalbuphine HCL)
C. Phenergan (Prométhazine)
D. Sulfate d'Atropine
Les anticholinergiques diminuent le volume des sécrétions respiratoires en inhibant leur production. Les
nombreux anticholinergiques sont regroupés en deux classes :
– Les amines tertiaires, parmi lesquelles l’atropine (hyoscyamine) et la scopolamine (bromhydrate de
hyoscine). Elles ont des effets un peu différents sur le système nerveux central (sédation pour la
scopolamine, excitation pour l’atropine).
– Les ammoniums quaternaires dont le passage à travers les membranes biologiques est ralenti, avec
comme conséquence une quasi-absence d’effets centraux et une absorption intestinale incomplète. On y
trouve la butylscopolamine (butylbromure de hyoscine) et le glycopyrronium (bromure de
glycopyrronium).
Les anticholinergiques ont de nombreux effets, périphériques (réduction des sécrétions bronchiques,
salivaires, et lacrymales, bronchodilatation, réduction du péristaltisme intestinal, diminution du tonus
vésical, mydriase et cycloplégie) et centraux (bradycardie puis tachycardie, sédation, amnésie, excitation
58. Quelle est la première question que vous devez poser avant de répondre à une situation de premiers
secours?
A. sécurité des lieux
B. personne malade
C. moment de la blessure
D. nature de la blessure
59. Vous remarquez qu'une personne a perdu beaucoup de sang, a la peau pâle et devient confuse. Quelle
est la cause la plus probable?
A. epilepsie
B. AVC
C. Faible taux de sucre dans le sang
D. Choc
Discussion :
L'état de choc est défini comme une insuffisance circulatoire aboutissant à une hypoxie tissulaire. D’un
point de vue physiopathologique, ce défaut de perfusion tissulaire peut être du à :
- Une hypovolémie absolue dont le modèle est le choc hémorragique,
- Une hypovolémie relative par vasoplégie telle qu’on peut la constater dans un choc anaphylactique,
- Une défaillance initiale de la pompe cardiaque, entraînant une chute du débit cardiaque comme c’est le
cas lors d’un choc cardiogènique. Le choc septique répond à une physiopathologie beaucoup plus
complexe, pouvant associer certains des mécanismes précédents à un trouble majeur de la
microcirculation responsable d'une mauvaise distribution et donc d’une mauvaise utilisation de l'oxygène
à l’étage tissulaire.
60. Pourquoi est-il important de se laver les mains entre les patients?
A. Parce que je suis étudiant et que je fais l'évaluation finale
B. De nombreuses études ont montré que les bactéries responsables d'infections nosocomiales
(contractées à l'hôpital) se propagent le plus souvent d'un patient à l'autre par le personnel de
santé.
C. Vous êtes donc en conformité avec les règlements du ministre de la santé.
D. Pour vous assurer de paraître professionnel lorsque vous travaillez avec des résidents.
61. Quel symptom indiqueraiet un saignement interne?
A. Pouls faible et rapide, soif excessive.
B. Une peau qui est fraîche ou humide, ou qui semble pâle ou bleuâtre.
C. Zones tendres, enflées, meurtries ou dures de son corps, telles que son abdomen.
D. Tout ce qui précède.
Discussion:
L'hémorragie
L'hémorragie, c'est l'urgence, le sang coule, il faut arrêter ce saignement et si les pertes de sang ont été
importantes, compenser ces pertes en perfusant le malade et au mieux, en lui transfusant du sang.
C'est simple! Mais le sang ne coule pas toujours sous nos yeux, il peut se vider à l'intérieur du ventre par
exemple, et il faudra alors savoir reconnaître le saignement et apprécier son importance pour très vite
traiter le malade.
I. Les deux types d'hémorragies
Il existe deux types d'hémorragie:
1. L'hémorragie externe:
due à une plaie des parties molles, le sang coule, il est visible. C'est facile.
2. L'hémorragie interne:
le malade saigne d'un point quelconque de son corps sans que le sang s'extériorise. L'affaire est alors plus
difficile, le malade saigne mais ne s'en aperçoit pas, il viendra nous voir tardivement et il faudra savoir
retrouver les signes de l'hémorragie alors que le sang ne coule pas par terre!
Principales causes des hémorragies
Hémorragie externe
Si le sang est rouge, s'écoule par saccade: c'est une plaie artérielle, si le sang est sombre, s'écoule en flot
permanent: c'est une plaie veineuse. Les plaies à l'origine de ces hémorragies sont:
 plaie par arme blanche: couteau, coupe coupe, flèche...
 plaie par balle,
 coup de corne,
 fracture ouverte...
Hémorragie Interne
Le saignement ne s'extériorise pas, soit parce qu'il se produit dans une cavité close (abdomen, thorax ... ),
soit parce qu'il ne s'extériorise qu'incomplètement et avec retard par un orifice naturel (hémorragie
digestive, utérine ... ). Les principales causes sont:
1. Les traumatismes
a. Contusion de l'abdomen entraînant une rupture de rate, du foie, une désinsertion d'un vaisseau
intestinal.
b. Contusion thoracique avec épanchement de sang dans la cavité pleurale.
c. Les plaies de l'abdomen ou du thorax avec un orifice trop petit pour que le sang s'extériorise (couteau,
balle ... ).
d. Les fractures du fémur et du bassin.
e. Les traumatismes du rein avec hématome rétro-péritonéal.
2. Chez la femme
La rupture de grossesse extra-utérine est la cause la plus fréquente.
3. Hémorragie digestive
 au niveau de l'estomac ou du duodénum par ulcère; le sang s'extériorise alors sous forme de
vomissements rouges (hématémèse) et de selles noires faites de sang digéré (méIéna),
 par rupture de varices oesophagiennes chez le cirrhotique,
 lors d'une typhoïde.
4. Hémorragie obstétricale
Placenta praevia, hématome rétroplacentaire, rupture utérine, rétention placentaire...
Comment reconnaître l'hémorragie
La perte de sang circulant dans les vaisseaux va entraîner un certain nombre de signes si elle est
importante, tous ces signes reflètent le choc dû au saignement. Lorsque le sang s'extériorise, ces signes
sont importants à rechercher pour apprécier la gravité de l'hémorragie. Lorsqu'il s'agit d'une hémorragie
interne, seuls ces signes nous permettront de faire le diagnostic d'hémorragie.
1. La pâleur
Le sang, responsable de la coloration rosée des muqueuses, est en train de quitter les vaisseaux, il est
moins abondant, et les petits vaisseaux périphériques ont tendance à se contracter pour diminuer le
volume circulant dans certains territoires afin de privilégier d'autres organes plus nobles (cerveau, reins
...). La pâleur se recherche au niveau des conjonctives en abaissant la paupière inférieure, à la face interne
des lèvres, sous les ongles.
2. Le pouls est rapide (tachycardie)
Le volume de sang disponible pour le coeur devient moins important, le coeur essaie de pallier ce manque
en battant plus vite. Le pouls, habituellement battant à 60 ou 80/minute s'accélère à 100, 120 et plus, Il
devient plus faiblement perçu, il est "petit", filant dans les hémorragies graves, il peut même disparaître
pratiquement. On le recherchera au niveau des grosses artères: pouls radial, mais aussi au niveau de
l'artère fémorale, de la carotide.
3. La tension artérielle
Il faut la prendre devant ces signes dès que l'on pense à l'hémorragie ou au choc. Habituellement, la
maxima est supérieure à 10, aux environs de 14 à 11. La minima est aux alentours de 7-8. Lorsque
l'hémorragie est importante, des modifications tensionnelles apparaissent: la maxima baisse, alors que la
minima reste encore stable: on dit que la tension est pincée, 10-7 par exemple. Il est important de
connaître la pression artérielle habituelle du sujet et d'interpréter les résultats en fonction des
circonstances cliniques, car certaines personnes ont la tension naturellement basse à 10, et lorsque cette
petite tension s'accompagne de pâleur, de tachycardie et de cause éventuelle de saignement, cela n'a bien
sûr pas la même valeur qu'une tension à 10-7 découverte chez une femme habituellement bien portante et
bien colorée.
De même, lorsque le malade est hypertendu avec des chiffres habituels élevés (17-10, 20-11, etc.) une
tension découverte à 12 chez lui est une hypotension alors que ce chiffre serait normal chez d'autres.
Lorsque l'hémorragie est très importante, la tension s'abaisse alors franchement avec une maxima
inférieure à 10, elle est parfois si basse qu'elle devient imprenable.
4. D'autres signes sont possibles
lors des hémorragies importantes:
 la soif,
 la froideur des doigts et des mains,
 les sueurs froides,
 l'anxiété et l'agitation du malade,
 les vertiges, lipothymie (malaise).
5. Lorsque l'hémorragie se fait doucement
pendant plusieurs jours, le sang épanché est résorbé par l'organisme en partie et donne lieu à d'autres
petits signes:
 fièvre à 38 °C, subictère conjonctival.
6. Chaque cause d'hémorragie
enfin donne ses propres signes:
 Douleur abdominale, pertes vaginales sanglantes, douleur au toucher vaginal lors d'une grossesse
extra-utérine.
 Volumineux hématome de la cuisse lors des fractures du fémur.
 Troubles respiratoires lors des hémothorax
 (saignement dans la cavité pleurale).
Comment reconnaître la gravité de l'hémorragie
C'est-à-dire la quantité de sang perdu par le malade.
Chez un adulte, la quantité de sang présente dans les vaisseaux (masse sanguine) est de quatre à cinq
litres, les premiers signes cliniques d'hémorragie apparaîtront pour des pertes supérieures à un demi-litre
et seront très franches pour des pertes supérieures à un litre. Mais la rapidité avec laquelle la perte s'est
faite joue aussi. Si l'hémorragie se fait en quelques minutes ou heures, les signes seront francs, rapidement
perçus par le malade.
Si au contraire, la perte se fait en plusieurs jours, comme dans certaines grossesses extra-utérines, le
saignement est compensé peu à peu par l'organisme et les signes seront moins brutalement installés et
plus difficiles à reconnaître.
L'hémorragie de grande abondance est souvent facile à reconnaître, le tableau est dramatique:
1. grande pâleur, lèvres décolorées,
2. pouls filant, très faible,
3. pression artérielle effondrée, parfois imprenable,
4. soif intense, agitation.
L'hémorragie de moyenne abondance peut être plus difficile à reconnaître si le saignement ne s'extériorise
pas, le malade peut venir consulter pour des signes qui peuvent égarer si on ne pense pas à l'hémorragie et
à vérifier pâleur, pouls et tension artérielle. Le malade peut venir pour:
 des douleurs liées à l'hémorragie,
 une extériorisation incomplète de son hémorragie: pertes vaginales brunâtres d'une grossesse
extra-utérine, selles noires et liquides d'un méléna,
 une fatigue brutale, des vertiges, un malaise
 sur la voie publique,
 une petite fièvre avec douleur abdominale chez une femme saignant petit à petit d'une grossesse
extra-utérine.
Il faut savoir enfin, que le malade ou l'entourage, s'ils ont vu le saignement, sont souvent mauvais juges
pour apprécier l'importance de la perte sanguine en la surestimant toujours. Fiez-vous aux signes
objectifs: pâleur, pouls, tension.
Cas particulier: l'enfant
Les meilleurs signes d'hémorragie chez lui sont: la pâleur et la tachycardie, il ne faut pas attendre la chute
de la tension artérielle pour faire le diagnostic, car elle reste longtemps stable et, quand elle s'effondre, il
est souvent trop tard.
Les examens complémentaires
Le diagnostic d'hémorragie est clinique, il ne doit pas attendre des examens compliqués pour être affirmé.
Si on dispose d'un laboratoire suffisant, deux examens sont utiles:
1. Le groupe sanguin du malade et de ses accompagnants, afin de pouvoir transfuser le malade au besoin
grâce aux prélèvements effectués sur les gens présentant le même groupe sanguin et le même rhésus.
2. La numération formule sanguine, qui permet de chiffrer la perte sanguine en montrant l'anémie.
 Nombre de globules rouges diminués (normal: 4 à 5 millions): hémorragie de moyenne
abondance: aux environs de 3 millions, hémorragie de grande abondance: moins de 2 millions.
 Hématrocrite bas.
Mais il faut savoir que dans les hémorragies vues tôt, la numération ne sera pas le reflet immédiat de
l'hémorragie. Elle peut être normale alors que la perte est importante dans les premières heures. Il faut
attendre six heures pour commencer à voir apparaître l'anémie.
Dans les cas difficiles, des numérations répétées permettront de suivre l'état du patient en montrant la
chute progressive du nombre des globules rouges en cas d'hémorragie. Le signe le plus précoce de
l'hémorragie à la numération est l'hyperleucocytose.
Conduite à tenir devant une hémorragie
1. La reconnaître quand il s'agit d'une hémorragie interne.
2. Arrêter le saignement s'il s'agit d'une hémorragie externe en comprimant l'artère en amont de la plaie en
faisant un pansement compressif de beaucoup préférable à un garrot au niveau des membres. Si le garrot
s'impose, il faut noter l'heure de son installation, car s'il se prolonge au-delà de quelques heures, le
membre est perdu et l'ablation du garrot peut être dangereuse pour le malade (en libérant des produits
toxiques dans la circulation sanguine en provenance du membre en voie de nécrose).
Dans certaines hémorragies d'origine utérine, un traitement d'urgence en brousse peut consister à mettre
une pince (si possible triangulaire) sur le col utérin afin que le sang ne s'écoule plus et caillote à l'intérieur
de l'utérus en arrêtant le saignement. Ceci avant le transport d'urgence de la malade à l'hôpital.
3. Apprécier rapidement l'importance du saignement: pâleur, pouls, tension artérielle.
4. Mettre en place une voie veineuse et perfuser par ordre de préférence et dans l'attente d'une transfusion
de sang si elle est possible:
 des macromolécules: plasmion, rhéomacrodex, dextran,
 du sérum physiologique,
 du glucosé.
Cette perfusion doit passer à grand débit, son efficacité sera jugée sur le ralentissement du pouls et la
remontée de la pression artérielle. Mais, si cela est possible, le sang reste le meilleur produit à perfuser.
Les autres médicaments antichoc ou antihémorragique (cortisone, adrénoxyl, vitamine K ... ) n'arrêterons
pas le saignement, ne remplaceront pas le sang perdu, feront perdre du temps au malade et de l'argent à la
famille. Ils sont inutiles, en tout cas ils ne remplacent pas la perfusion, qui est fondamentale.
5. Rechercher la cause de l'hémorragie si elle n'était pas évidente au départ:
 interroger le malade et la famille (notion de traumatisme, de grossesse),
 palper le ventre, ausculter le thorax, faites le toucher rectal à la recherche de méléna, et vaginal à
la recherche de métrorragie et d'une douleur.
6. Diriger le plus rapidement possible vers un centre chirurgical en s'assurant que la perfusion ne se
débranchera pas pendant le transport, que le malade sera surveillé tout au long du trajet avec le nécessaire
pour continuer à le perfuser.
C'est là-bas que pourront être faits tous les gestes d'hémostase nécessaires. L'hémorragie, c'est l'urgence
parmi les urgences. Il faut savoir la reconnaître quand le sang ne s'extériorise pas: pouls, pâleur, pression
artérielle et rapidement arrêter le saignement quand c'est possible, perfuser le malade et le diriger sur un
centre chirurgical en surveillant le malade pendant le transport.
Hémorragie :
 Pâleur
 Pouls
 Pression
 Perfusion
62. L'infirmière responsable identifie les réponses d'un patient à des problèmes de santé réels ou
potentiels au cours de quelle étape du processus de soins infirmiers (demarche des soins infirmier)?
A. Collection des données
B. Diagnostic
C. Planification
D. évaluation
63. Si un patient a une température élevée 72 heures après une chirurgie, quelle est la cause probable?
A. Inflammation
B. Augmentation du drainage
C. Réponse normale à la chirurgie
D. Infection
64. Une infirmière qui joue un rôle dans le formulaire de consentement doit:
A. Un chirurgien
B. Témoin de la signature volontaire
C. Conseiller le patient sur le meilleur choix à faire
D. Plus proche parent du patient
65. Quelle partie de la clavicule s'articule avec le manubrium?
A. arbre
B. fin sternale
C. extrémité acromiale
D. processus coracoïde
Discussion : En anatomie, le manubrium désigne la partie supérieure du sternum sur laquelle s'articulent
les clavicules
66. TOUS, MAIS UN des éléments suivants sont des indicateurs précoces d'hypovolémie. Indiquez
l'exception:
A. Tachycardie
B. Augmenter le débit urinaire
C. Diminution du débit urinaire
D. augmenter la pression artérielle
Discussion :
Pression artérielle Le paramètre le plus communément utilisé pour diagnostiquer une hypovolémie est la
PA. Dans la plupart des études cliniques, un seuil de PAS inférieur à 90 mm Hg (ou une baisse de 40 mm
Hg ou de 30 % de la PAS chez le patient hypertendu) est défini pour décider d’un remplissage vasculaire,
notamment dans des contextes septiques [2,20]. Un signe précoce qui suit une hémorragie est la
diminution de la pression artérielle pulsée (ou différentielle : PP = PAS−PAD), initialement en rapport
avec une augmentation de la PAD liée à une vasoconstriction [5]. La baisse de la PAS n’apparaît que plus
tard, après une réduction plus importante du volume sanguin. En situation de stress, comme lors d’un
traumatisme sévère, la sécrétion de catécholamines endogènes peut retarder ainsi, la baisse de la PA en
dépit de la perte volumique. L’hypotension artérielle peut être ainsi un signe tardif d’hypovolémie chez le
sujet conscient et une PAS normale n’exclut pas la possibilité d’une efficacité du remplissage vasculaire
67. La région cervicale de la colonne vertébrale est composée de________:
A. Sept vertèbres
B. 12 vertèbres
C. Cinq vertèbres
D. Un seul os dérivé de la fusion de cinq vertèbres
Discussion :
68. Laquelle des substances suivantes est la moins apte à franchir la barrière hémato-encéphalique?
A.De l'eau
B. ions sodium
C. glucose
D. globules blancs
69. Les structures trouvées dans la région iliaque droite comprennent:
A. La vessie.
B. Foie.
C. Appendice .
D. estomac.
70. Laquelle des sources suivantes est la principale source d’énergie pour les cellules du corps?
A. protéines
B. glucides
C. minéraux
D. vitamines
71. Quel est le rapport correct entre les compressions thoraciques et les respirations de secours pour une
utilisation en RCP chez un adulte?
A. 2 compressions: 30 respirations de secours.
B. 5 compressions: 1 souffle de sauvetage.
C. 15 compressions: 2 respirations de secours.
D. 30 compressions: 2 respirations de secours
72. L'injection de médicaments dans le système circulatoire, qui permet souvent une administration et une
absorption des médicaments les plus rapides, décrit les éléments suivants:
A. Voie médicamenteuse entérale et per os.
B. Voie médicamenteuse parentérale.
C. Voie percutanée.
D. Voie endotrachéale
73. Lequel des événements suivants s'est produit lorsque le ventriculaire est en état de «repos» et / ou de
remplissage sanguin ventriculaire?
A. Son S2
B. Diastole
C. S4 Sound
D. Systole
74. D'après vos connaissances en matière d'évaluation de l'état de santé, indiquez l'emplacement de
l'auscultation du son aortique.
A. Aortic est situé au 2ème espace intercostal et à la frontière sternale gauche
B. Aortic est situé au 2ème espace intercostal et à la frontière sternale droite
C. Aortic est situé au 3ème espace intercostal et à la frontière sternale droite
D. Aortic est situé au 3ème espace intercostal et à la frontière sternale gauche
Le 2e
espace intercostal D, le 2e
et 3e
espace intercostal G sont appelés BASE DU CŒUR, par opposition
à la POINTE DU CŒUR au 5e
espace intercostal gauche.
Le foyer mitral : siège à l’endroit où la main palpe le choc systolique de la pointe au
niveau du 4e ou ,5e espace intercostal gauche un peu en dedans de la ligne médioclaviculaire.
75. La couleur, la taille, la forme, la position et la symétrie peuvent être évaluées en utilisant:
A. Palpation
B. Auscultation
C. Inspection
D. Percussions
76. Le diagnostic infirmier differe du diagnostique medical en ce qu’il:
a. depend du diagnostique medicale pour la direction de l’intervention appropriee
b. Le diagnostique infirmier es concerne par la dispensation des soins, alors que le diagnostique
medicale est concerne par le traitement des maladie
c. Le diagnostique infirmier est concerne par la reponse humaine face a la pathologie tandisque le
diagnostique medical est principalement concerne par le traitement de la pathologie
d.Le diagnostique infirmier es concerne par les parameters psychosociaux tandisque le diagnostique
medical est principalement concerne par les parameters physiologiques.
78. La complication la plus courante mais evitable de la chirurgie abdominal est:
a.Atelectasie
b.Desequilibre hydrique et electrolytique
c.Thrombophlebite ( est une complication a toute chururgie)
d.Retention urinaire
79.Quel enonce indique qu’un patient souffrant de diabetes sucre a une bonne comprehension de
l’insuline lente
a. l’insuline lente provoque la perte de poid
b. L’insuline lente est utilisee seulement la nuit
c.la duree de l’insuline lente est de six heures
d.Il n’y a aucune heure de point pour l’insuline lente
Il existe un grand nombre de différents types d'insulines et ils se distinguent par la variabilité de leur
rapidité d'absorption et de leur durée d'action. L'insuline glargine est une insuline lente d'action
prolongée.Elle commence à agir 90 minutes après l'injection et son effet peut durer pendant environ 24
heures. Après l'injection, l'insuline glargine est libérée lentement et constamment dans la circulation
sanguine.
L'insuline asparte est une insuline d'action rapide. Il lui faut 10 à 20 minutes pour commencer à agir
après l'injection. Elle atteint son pic d'action entre 60 et 180 minutes et cesse d'agir après un intervalle de
3 à 5 heures
80. Quel reponse physiologique est souvent associee au stress liee a la chirurgie?
a.constriction bronchique
b.une diminution des niveaux de cortisol
c. Vasodilatation peripherique
d.La retention du sodium et de l’eau
81. Un client est amene dans le service d’urgence avec une contusion cerebrale. Deux jour après
l’admission, le client elimine une grande quantite d’urine et une grande quantite plasmatique de sodium
de 155mEq/dl. Laquelles des pathologies suivantes est en cours de se developer?
a. Diabete insipid
b. Coma myxoedeme:
c.Diabete de type 1
d. Syndrome secretoire d’hormone antidiuretique inappropriee: Le syndrome de sécrétion inappropriée
d'hormone anti-diurétique (SIADH), ou syndrome de Schwartz-Bartter, est un syndrome responsable
d'hyponatrémie de dilution. Il se caractérise par une libération excessive d'hormone antidiurétique (ADH
ou vasopressine) de l'hypophyse postérieure
Discussion:
Le sodium (sous forme d’ion Na+) est essentiel dans le maintien de l’équilibre hydrique de l’organisme.
Il joue un rôle crucial dans la régulation des mouvements d’eau entre l’intérieur et l’extérieur des cellules,
et donc dans le maintien de la pression artérielle et de l’hydratation. La natrémie, c'est-à-dire la
concentration de sodium dans le plasma, est donc finement régulée : les apports en sodium se font
principalement par l’alimentation, et l’excrétion se fait par les reins (et en faible quantité par la
transpiration et les fèces).
À titre indicatif, les valeurs normales de la natrémie sont comprises entre 133 et 143 mmol/L
(millimoles par litre). Elles peuvent varier légèrement selon les sources (entre 135 et 150 mmol/L
environ).
Si la natrémie est trop basse (< 135 mmol/L), on parle d’hyponatrémie ; si elle est trop élevée
(supérieure à 145 ou 150 mmol/L), on parle d’hypernatrémie.
Les causes d’hyponatrémie chronique sont, entre autres :
 Causes rénales (insuffisance rénale chronique avancée, néphropathie avec perte de sel, etc.)
 Insuffisance surrénale
 Prise de certains diurétiques (thiazidiques)
 Complication du diabète (hyponatrémie associée à une hyperglycémie)
 Syndrome néphrotique, ictère cholostatique, etc.
 Insuffisance cardiaque
 Cirrhose
 Hypothyroïdie
 Ingestion d’eau excessive (potomanie)
Les causes d’hypernatrémie sont elles aussi multiples, dénotant le plus souvent une déshydratation :
 pertes d’eau (diabète, etc.)
 pertes rénales (prise de diurétiques)
 pertes digestives (vomissements, diarrhées, etc.)
 pertes cutanées (brûlures, sudation excessive, etc.)
 apport excessif de sodium (perfusion de NaCl, ingestion d’eau de mer, dialyse hypertonique,
syndrome de Cushing, etc.)

a. DIABETE INSPIDE
Le diabète insipide est provoqué par une anomalie de sécrétion ou d'action d'une hormone secrétée au
niveau de l'hypothalamus (ADH). On distingue le diabète insipide central et le diabète insipide
néphrogénique.
Causes du diabète insipide
Les causes du diabète insipide sont le plus souvent acquises :
Séquelles de traumatisme crânien ;
Méningite ;
Encéphalite ;
Intervention neurochirurgicale dans la région hypothalamo-hypophysaire ;
Tumeur du cerveau (craniopharyngiome, métastase de cancers bronchique, mammaire, colique) ;
Tuberculose ;
Sarcoïdose ;
Histiocytose X ;
Maladie de Schuller-Christian ;
Granulomatose de Wegener ;
Parfois une maladie de système (collagénose) avec localisation hypophyso-hypothalamique.
Characteristique clinique
Une polyurie (augmentation du volume des urines) importante et permanente. Le volume des urines est
augmenté et peut atteindre 8 à 10 litres par jour, et même parfois 15 à 20 litres. Ces urines sont pâles
comme de l'eau, peu concentrées, et ne contiennent aucun élément pathologique: ni sucre, ni albumine ;
Une polydipsie, c'est à dire que le malade a toujours soif, de manière impérieuse, permanente et
insatiable. Il boit sans cesse, beaucoup, le jour, la nuit, et n'arrive jamais à étancher sa soif
Bilan biologique
Le bilan biologique comprend un dosage plasmatique du Na+
, K+
, Ca+
, urée, créatinine, glucose et une
mesure de l’osmolalité plasmatique et urinaire. Une osmolalité urinaire < 200-300 mOsm/kg suggère un
DI ou une polydipsie et, inversement, une osmolalité > 300 mOsm/kg oriente vers une diurèse osmotique.
Une natrémie > 143 mmol/l parle plutôt en faveur d’un diabète insipide et une natrémie < 137 mmol/l
évoque plutôt une polydipsie primaire. Il faut cependant noter qu’en cas d’intégrité des osmorécepteurs et
du centre de la soif, la natrémie est souvent normale. Un recueil d’urine sur 24 heures est utile pour
quantifier la diurèse.
B..Coma myxoedeme:
C'est un oedème du visage et du cou caractéristique d'une insuffisance de fonctionnement de la thyroïde et
qu'on appelle hypothyroïdie
C. Syndrome secretoire d’hormone antidiuretique inappropriee: Le syndrome de sécrétion
inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH), ou syndrome de Schwartz-Bartter, est
un syndrome responsable d'hyponatrémie de dilution. Il se caractérise par une libération excessive
d'hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine) de l'hypophyse postérieure
82. La resection prostatectomique transuretrale est effectuee aa Mr G, 60 ans, en raison de l’elargissement
de la prostate. En post-operatoire, il a une irrigation continue. Laquel des indications siuvantes explique la
raison de l’irrigation continue de la vessie?
a.Pour maintenir la permeabilite du catheter
b. Pour maintenir la permeabilite de la vessie
c.pour diluer l’urine
d. pour retirer un caillot de la vessie
Discussion:
L’irrigation est un lavage mécanique de la vessie qui consiste à faire passer, en continu, un courant de
liquide dans la vessie par l’intermédiaire d’une sonde à 3 voies et à l’évacuer aussitôt dans un sac de
drainage spécifique. L’irrigation se pratique sur ordre médical.
BUTS
Eviter et/ou évacuer des caillots sanguins dans la vessie.
INDICATIONS
Sur prescription médicale, en cas de : - post-op de certaines interventions chirurgicales urologiques
(résection endoscopique de vessie RTUV, résection endoscopique de prostate RTUP, prostatectomie
totale…) - hémorragies vésicales et prostatiques (tumeurs….) - hématurie avec caillots…
83. les complications possible après une prostatectomy sont les suivant a l’exception de:
a. l’urine residuelle
b.l’atresie uretrale
c.la dysfunction erectile
d.interruption de drainage
Discussion:
COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES PRÉCOCES (<1MOIS)
Les complications médicales sont dominées par les infections urinaires et la maladie thromboembolique
veineuse (phlébite, embolie pulmonaire).
COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES TARDIVES (>1MOIS)
L’INCONTINENCE URINAIRE
L’incontinence urinaire après PT touche la majorité des patients durant les premières semaines qui suivent
l’intervention
LA DYSFONCTION ÉRECTILE (DE)
La DE après PT demeure un problème très important et nécessite une prise en charge spécifique. Il faut
donc informer les futurs opérés de manière très claire du risque de DE ainsi que la suppression définitive
de l’éjaculation en postopératoire.
STÉNOSE DE L’ANASTOMOSE URÉTROVÉSICALE
La survenue d’une sténose urétrovésicale, c’est à dire un rétrécissement de l’anastomose entre la vessie et
l’urètre survient entre 1 et 15 % des cas suivant les études. Il s’agit en fait d’une fibrose de cette
anastomose
84. un patient avec un tumeur au cerveau a ete programme pour une craniotomie. Pour empecher un
developpement de l’oedeme cerebral après la chirurgie, l’infirmiere doit s’attendrer l’utilisation de:
a. Diuretique
b. Antihypertenseur
C. Steroides
d. Anticonvulsivants
Discussion:
Les diurétiques représentent une des classes de médicaments les plus prescrites. Leurs indications
principales concernent l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque mais il existe d’autres
indications telles que le traitement de l’hypokaliémie, des oedèmes, de l’hypertension portale. Les
diurétiques sont des substances qui inhibent la réabsorption rénale du sodium et provoquent donc une
élimination urinaire d’eau et de chlorure de sodium. En cas de craniectomie pour evite l’eodeme celebral.
85. L’objectif de la fermeture optimal de la plaie est de:
a.pour garder la plaie proper
b. pour eviter la penetration des micro-organismes
c. pour obtainer une ligne fine cicatricielle qui maintient la forme et l’apparence du tissue
d. pour prevenir l’anxiete des personnes regardant la plaie ouverte
Discussion:
Une plaie correspond à une interruption du revêtement cutané; on distingue deux types de plaies : aiguë et
chronique.
Le potentiel de guérison d’une plaie va dépendre des conditions locales et de l’état général du patient ; le
processus de cicatrisation est décrit en 4 phases :
1) inflammatoire – détersive, 2) proliférative – angiogénétique, 3) épidermisation, 4) remodelage
Le traitement des plaies vise à :
1.Préserver la couche cornée de l’épiderme du pourtour de plaie
2.Prévenir l’infection ou la colonisation critique
3.Prévenir la douleur induite occasionnée par la plaie ou le pansement
4.Limiter l’usage d’antiseptique, particulièrement en cas de plaies chroniques à potentiel de
cicatrisation réduit
5.Veiller à ce que le patient reçoive une hydratation et un apport protéino-calorique suffisants
6.Eviter les frottements et les appuis tout au long de la cicatrisation
86. Lors de la preparation pour une suture des plaies, une anesthesia locale est administree. Lequel
medicaments suivant est le plus approprie pour diminuer les saignements?
a.lidocaine
b. Bupivacaine 0,25% ou 0.5%
c.la lidocaine et bupivacaine mixtees de moitie
d. Epinephrine et lidocaine
Discussion:
Deux études ont signalé une réduction des saignements pendant la chirurgie avec l'utilisation
de l'adrénaline (Epinephrine) associée à la lidocaïne
87. lequel des medicaments suivants est responsible de l’anesthesie et de la reduction des movement
musculaire?
a. diazepam
b.lidocaine
c.Bupivacaine
d. Ethychloride
88.Ci dessous sont les types de sutures a l’exception de:
a. Suture interrompues simples
b. Sutures continues
c. Vertical continu
d. Points en U horizontal
Discussion: tout sont des types de suture
Ablation des fils
89. Lors de la conception d’une sale de chururgie, il faut considerer les points suivants a l’exception de:
a. Une bonne ventilation
b. Forme et la taille
c.Temperature et la source de lumiere artificielle
d. L’isolement sterile
100. Lors de l’evaluation d’une brulure d’epaisseur partielle, l’infirmiere pourrait s’attendre a trouver:
a. Facia expose
b. sec, aspect cireux
c. Aspect rouge, brilliant, humide
d. Absence de blanchiment de pression
Discussion:
Les brûlures sont classées selon leur importance, de légère à grave.
Une brûlure superficielle, aussi nommée brûlure du premier degré, est le type de brûlure le moins grave. Il
n’y a que la couche supérieure de la peau qui est légèrement brûlée.
Une brûlure superficielle peut provoquer l’apparition d’une coloration rose ou rouge de la peau, de la
douleur et une légère enflure. Elle ne provoque pas la formation d’ampoules. Habituellement, les brûlures
superficielles guérissent en cinq à six jours. La peau endommagée peut peler après quelques jours. Il n’y
aura pas normalement de cicatrice à moins qu’il y ait infection.
Une brûlure d’épaisseur partielle, aussi nommée brûlure du deuxième degré, est plus grave qu’une brûlure
superficielle parce qu’elle a atteint une couche de peau plus profonde. La peau prend une couleur rouge
brillante, devient douloureuse et présente des ampoules. Les ampoules prennent habituellement une
couleur blanche. Il peut y avoir enflure. Une brûlure d’épaisseur partielle guérit habituellement dans un
délai de deux semaines. Les brûlures d’épaisseur partielle importantes peuvent prendre entre trois et
quatre semaines pour guérir. Si la brûlure n’est pas trop importante et qu’aucune infection ne s’y
développe, il est possible qu’elle ne laisse aucune cicatrice.
Les brûlures superficielles et les brûlures d’épaisseur partielle sont habituellement le résultat d’une trop
longue exposition au soleil ou d’un bref contact avec une source de chaleur ou un produit chimique. Les
sources fréquentes de chaleur sont les liquides chauds, la vapeur, les flammes, les objets chauds comme
les poêles ou l’électricité. Les produits chimiques fréquents qui peuvent causer des brûlures sont les
produits nettoyants pour la céramique, l’acide de batterie de voiture, les produits de débouchage,
l’essence, le ciment sec ou mouillé, la chaux et le chlore.
Les traitements habituels pour les brûlures superficielles et les brûlures d’épaisseur partielle incluent :
· Enlever les bijoux ou les vêtements serrés de la zone brûlée avant l’apparition d’une enflure. Ne pas
retirer les vêtements si ceux-ci adhèrent à la brûlure.
· Placer la brûlure sous l’eau courante fraîche ou placer une compresse humide et fraîche sur la brûlure
sauf si sa surface atteint plusieurs centimètres. Ne pas refroidir la brûlure avec de la glace ou de l’eau
glacée puisqu’elle peut endommager la peau davantage.
· Recouvrir la brûlure avec un bandage sec non pelucheux comme une gaze, sans serrer, si vous vous
sentez mieux ainsi qu’en la laissant à l’air libre. Ne pas appliquer de bandage ou de pansement adhésif sur
la brûlure.
Ne pas appliquer de graisse, de gelée de pétrole (vaseline), de beurre ou des remèdes maison sur la
brûlure. Ne pas appliquer d’onguent sur la brûlure sauf si votre professionnel de la santé vous demande de
le faire.
Si une ampoule se développe sur la brûlure, demandez conseil à votre professionnel de la santé au sujet
du traitement de la brûlure.
Si votre brûlure a été causée par des produits chimiques, téléphonez au centre antipoison de votre région.
Les responsables du centre pourront vous renseigner sur les gestes à poser pour traiter une brûlure due à
un produit spécifique. Il est utile d’avoir sous la main le contenant du produit chimique en question
lorsque vous les appelez afin de leur donner le nom précis du produit.
Les brûlures d’épaisseur totale, ou brûlures du troisième degré, sont des blessures très graves qui
atteignent toutes les couches de la peau. Elle peuvent endommager le muscle ou d’autres tissus sous la
peau. Elles sont habituellement provoquées par des vêtements enflammés, une immersion dans de l’eau
chaude ou un contact avec des flammes, des objets brûlants, de l’électricité ou des produits chimiques
corrosifs La peau brûlée peut prendre une coloration blanche ou noire et l’apparence du cuir. Il est
possible qu’il n’y ait presque aucune douleur dans la zone brûlée, mais la zone adjacente à la brûlure peut
être très douloureuse. Toutes les brûlures d’épaisseur totale exigent des traitements médicaux d’urgence.
Les brûlures d’épaisseur totale peuvent exiger une hospitalisation de plusieurs jours et même plusieurs
semaines. Les brûlures d’épaisseur totale sont si profondes que la guérison ne s’effectue qu’à leur
périphérie. Il se peut qu’un chirurgien plastique doive faire plusieurs interventions ou greffes selon la
sévérité de la brûlure. Avec le temps, des cicatrices recouvriront le reste de la surface atteinte si aucune
greffe de peau n’est pratiquée.
Les brûlures électriques doivent aussi être soignées immédiatement. Même si une brûlure électrique
semble mineure, il se peut qu’elle ait causé des dommages importants sous la peau. Il se peut que les
dommages deviennent évidents après quelques heures seulement, voire le jour suivant. Si les soins sont
retardés, les dommages peuvent devenir encore plus graves.
101.L’etendue de brulures est evaluee par:
a. Evaluation de brulure selon des sites specifiques du corps
b. Determination de la presence de facteurs de risqué preexistants
c.l’estimation de la proportion de pleine epaisseur a des blurures d’epaisseur partielle
d. utilisation des guides pour indiquer la brulure par rapport a la surface total du corps
102.un client de 82 kg a 45% desurface total corporelle brulee. En utilisant 4 ml/kg pour cent de STC au
cours des douze premieres heurs après une brulure , l’infirmiere aurait administer un remplacement de
liquid de:
a.3690 ml
b.7380 ml
c.9225ml
d.14760 ml ( déjà vue)
103. L e changement hydro-electrique qui se produit au cours de la phase d’emergence precoce est de:
a. l’adherence de l’albumine aux parois vasculaires
b. Mouvement de potassium dans l’espace vasculaire
c. Sequestration de sodium et de l’eau dans le liquid interstitial
d. L’hemolyse des globules rouges a partir de grands volumes de liquid administer rapidement
Discussion:
On distingue deux phases de blurure :
Première phase qui couvre les 48 premières heures : phase hydro-électrolytique.
Deuxième phase qui dure jusqu’à la cicatrisation complète des lésions : phase métabolique.
phase hydro-électrolytique
: caractérisée par deux phénomènes :
- fuite vasculaire : eau, Na, protides … : phénomène du trou capillaire.
- Augmentation de la perméabilité cellulaire au Na.
Comporte 3 conséquences :
- hypovolémie
- œdème qui va lui même entraîner des compressions vasculo-nerveuses et va gêner la vascularisation des
tissus adjacents à la brûlure. Puis au bout de 36 à 48h, cet œdème va être restitué et une polyurie. -
exsudats +++ (eau +protéines).
Donc il y a 2 sortes de pertes : l’œdème qui est une perte temporaire car il se restitue, et une perte
définitive qui se fait par l’exsudat.
Phase métabolique due à :
- réaction neuro-endocrinienne à l’agression,
- augmentation très importante des besoins métaboliques ++ auquel se rajoutent les besoins importants
pour la cicatrisation.
104.. le processus d’elimination de l’exces de liquidee a partir de la cavite peritoneale est connu comme:
a. Purification
b.Rehydratation
c. Dialyse
d.Paracentese:
Discussion:
c.La dialyse péritonéale est un type de dialyse qui a pour objectif d'éliminer les déchets tels que l'urée,
la créatinine, l'excès de potassium ou de liquide que les reins ne parviennent pas ou plus à épurer du
plasma sanguin. Ce traitement médical est indiqué en cas d'insuffisance rénale chronique terminale.
d. La paracentèse abdominale est un prélèvement de liquide de la cavité péritonéale
105. Un client qui a subi une oesophagectomie pour cancer de l’oesophage presente une augmentation de
la douleur, la fievre et dyspnee quand une diete liquid complete est introduite en post-operatoire.
L’infirmiere reconnait que ces symptoms sont le plus revelateur de:
a.Une intolerance aux aliments
b. Extension de la tumeur dans l’aorte
c. Fuites de fluids ou des aliments dans le mediastin
d. Perforation de l’oesophage avec la formation de fistule pulmonaire
106. Apres une operation chirurgicale, un client se plaint de douleurs incisionnellles legeres pendant la
respiration profonde et quand il tousse. La meilleure intervention infirmiere serait:
a. Rassurer le client et lui dire que la douleur va cesser peu a peu
b.Ceci est une reaction normale après la chirurgie
c. Avec un oreiller, appliquer une pression contre l’incision ( surtout si insicion abdominal)
d. Administrer les antalgiquescomme prescript par le medecin
107. un patient a recu Atropine S04 en pre-medication, 30 minutes après elle se plaint de la secheresse
buccale, et son pouls est eleve. Le patient a probablement:
a.une reaction alergique au medicament
b.Besoins d’une dose plus elevee de ce medicament
c. Est inquiet de l’operation chirurgicale a venir
d. Ceci est un etffet secondaire normal d’atropine S04 ( déjà vue)
Discussion:
Atropine S04
Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus de 1 personne sur 10)
troubles visuels (dilatation des pupilles, difficultés à voir net, vision trouble, incapacité à tolérer la
lumière),
sécrétions bronchiques réduites,
sécheresse buccale (difficulté à avaler et à parler, sensation de soif),
constipation et brûlures d’estomac (reflux),
diminution de la sécrétion d’acide gastrique,
perte du goût,
nausées,
vomissements,
sensation de ballonnement,
absence de transpiration,
sécheresse de la peau,
urticaire,
éruption cutanée.
Effets secondaires fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10)
excitation (en particulier à des doses plus élevées),
perte de coordination (en particulier à des doses plus élevées),
confusion (en particulier à des doses plus élevées),
hallucinations (en particulier à des doses plus élevées),
température du corps élevée,
certaines pathologies cardiaques (battements cardiaques rapides, battements cardiaques irréguliers,
ralentissement temporaire accru des battements cardiaques),
bouffées vasomotrices,
difficulté à uriner.
Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100)
réactions psychotiques.
Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000)
réactions allergiques,
crises épileptiques (crises convulsives),
somnolence.
Effets indésirables très rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000)
réaction d’hypersensibilité grave,
battement cardiaque irrégulier dont fibrillation ventriculaire,
douleurs thoraciques,
hausse rapide de la tension artérielle.
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles)
maux de tête,
agitation,
démarche instable et problèmes d’équilibre,
insomnie.
108. lequel des termes suivants decrit la capacite de l’organisme a maintenir son etat interne normal?
a. Anabolisme
b. catabolism
c. Tolerance
d. Homeostasie
Discussion:
L'anabolisme est l'ensemble des réactions chimiques de synthèse moléculaire de l'organisme considéré. Il
est le contraire du catabolisme, ensemble des réactions de dégradation. Le catabolisme et
l'anabolisme sont les deux composantes du métabolisme.
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  • 1. CORRECTION DES EXERCISSES./MUSANZE LIRE DES REPONSE ET PUIS LIRE AUSSI LESNOTE POUR LA PREPARATION D’UN EXAMEN. 1. Les transfusions dans des situations urgentes ne laissent pas le temps pour un match croisé complet. Dans ces circonstances, le choix de sang le plus rapide à utiliser est le suivant: A. Type O, Rh négatif B. Type O, Rh positif C. Type AB, Rh négatif D. Type A, Rh négatif Discussion La notion de donneur universel (O rhésus négatif) et de receveur universel (AB rhésus positif) n'est plus utilisée, sauf en cas d’extrême urgence. La perfusion d'une poche de sang non compatible peut entraîner un accident dramatique. Tous les sujets sauf ceux du groupe sanguin AB ont dans leur sang des molécules – les anticorps – qui détruisent les globules rouges qui ne portent pas le même groupe sanguin que le leur. 2. Laquelle des procédures chirurgicales suivantes implique le retrait d’un organe du corps? A. Colostomie B. Mammoplastie C. hystérectomie D. Laparotomie -stome, -stomie : bouche, ouverture -ectomie : ablation
  • 2. 3. Lequel des objectifs suivants est l’objectif principal du maintien d’une SNG pendant 6 à 8 heures avant chirurgie? A. Prévenir la malnutrition B. Prévenir le déséquilibre électrolytique C. Pour prévenir l'obstruction intestinale D. Pour prévenir l'aspiration Discussion :Différentes situations peuvent requérir la pose d’une sonde naso-gastrique. En effet, cet acte est notamment indiqué pour une visée diagnostique (prélèvement, recherche d’une hémorragie). La mise en place d’une sonde naso-gastrique est aussi prescrite dans le cadre d’une alimentation entérale pour réalimenter les sujets particulièrement dénutris ou lorsque la bouche et/ou l’œsophage doivent être mis au repos (après une radiothérapie sur la sphère ORL par exemple). En cas d’hémorragie ou d’intoxication, cet acte permet d’effectuer des lavages gastriques. La pose d’une sonde naso-gastrique est également réalisée dans le cadre d’une vidange gastrique en cas de syndrome occlusif, avant une intubation ou chez les patients comateux afin d’éviter les risques d’inhalation. Après une chirurgie réalisée sur l’appareil digestif, la pose de ce dispositif permet de faire une vidange gastrique afin de favoriser le repos du tube digestif. 4. Un consentement éclairé correctement exécuté pour une intervention chirurgicale devrait inclure les éléments suivants Sauf: A. Signature du patient ou de son représentant B. Noms de toutes les personnes qui figureront dans la salle d'opération lors de l'exécution de la procédure C. Nom de la personne qui a assisté à la signature D. Nom spécifique de l'intervention à effectuer. Discussion : Bonnes pratiques  Discuter de la nature des investigations ou du traitement proposés avec le patient mentalement apte, dont les chances de réussite.  Expliquer les risques importants et particuliers en termes simples, dont les conséquences de l'absence de traitement.
  • 3. 5. Quelle intervention chirurgicale est effectuée à des fins esthétiques? A. Hystérectomie : Ablation de l'utérus B. Rhinoplastie : La rhinoplastie est une procédure cosmétique faciale généralement utilisée pour améliorer l'apparence du nez C. biopsie du sein : un examen d'un tissu prélevé sur un corps vivant pour découvrir la présence, la cause ou l'étendue d'une maladie. D. colostomie : une sorte de stomie qui permet de relier l'épithélium du côlon à la paroi de l'abdomen à la suite d'un acte chirurgical, 6. Le TIME OUT pré-incision doit être effectué par quel (s) membre (s) de l'équipe périopératoire? A. Tous les membres de l'équipe périopératoire B. Tous les membres de l'équipe périopératoire sauf les professionnels de l'anesthésie C. Frotter les infirmières seulement D. Chirurgiens seulement Discussion : Le time out ou temps de pause avant incision consiste en une vérification croisée orale de l’identité du patient, de son positionnement, du site opératoire, de la procédure et de l’implant le cas échéant, entre tous les membres de l’équipe opératoire et immédiatement avant l’incision.
  • 4.
  • 5. 7. Tous les types de chirurgie impliquant une invasion du corps nécessitent un formulaire de consentement éclairé (consentement préopératoire) du client ou du représentant légal. Le consentement éclairé aide à: A. Pour protéger le client contre toute procédure incorrecte ou indésirable B. Protéger le chirurgien et l'établissement des poursuites judiciaires, des réclamations liées à une chirurgie non autorisée ou à un client non informé C. Pour aider en tant que témoin entre le chirurgien et le client. D. tout ce qui précède est correct Discussion : 1.Protection des médecins, avancement de soins sécuritaires. 2. Offre aux médecins la possibilité d’exercer leur travail en toute confiance, sachant qu’ils seront protégés dans l’éventualité d’un problème médico-légal. 8. Laquelle des causes suivantes est la cause de l’ostéomalacie? A. Déficit en vitamine B B. Déficit en vitamine C C. Déficit en vitamine D D. Déficit en vitamine A Discussion: L'ostéomalacie est une ostéopathie généralisée (pathologie osseuse). Cette affection est la conséquence d'une minéralisation primaire déficiente de la matrice osseuse rendant l'os "mou" et pouvant engendrer sa déformation. Dans le cas d'une ostéomalacie, la masse osseuse est normale mais la minéralisation du tissu ostéoïde est déficiente, conséquence d'une accumulation d'ostéoblastes (cellules sécrétant la matrice osseuse). L'ostéomalacie se différencie de l'ostéoporose au cours de laquelle la masse osseuse est déficiente mais la minéralisation osseuse est normale. Dans le cas de l'ostéomalacie, cette trame osseuse est donc de densité normale. Le problème résulte d'une fixation insuffisante des cristaux de calcium sur cette trame osseuse. Plusieurs cas de figure peuvent expliquer cette insuffisance calcique : (1) La fixation de calcium est favorisée par un apport en vitamine D. Cette vitamine entre en jeu dans l’absorption et dans la métabolisation du calcium. Un apport déficient en Vitamine D peut donc être à l'origine d'une fixation insuffisante de calcium sur la trame osseuse. (2) La régulation du taux de calcium dans le sang est régulé, entre autres, par une hormone sécrétée par les glandes parathyroïdes (situées au niveau du cou) : la parathormone. Un excès de cette hormone peut également perturber la fixation du minéral au niveau de la matrice osseuse. (3) Les apports quotidiens en calcium via l'alimentation sont divers selon l'âge et l'état physiologique de la personne .
  • 6. Les symptômes spécifiques à l'ostéomalacie sont principalement des douleurs ressenties au niveau des os. Ces douleurs peuvent être localisées au niveau des jambes (accentuées lors de la marche, course à pieds, etc.), du rachis, des côtes, des omoplates, du bassin, et autres. Ce rhumatisme est essentiellement non spécifique et assez diffus. 9. Le cathéter urinaire (Foley) est nécessaire avant, pendant et après la chirurgie pour quelle raison? A. Pour prévenir les infections des voies urinaires B. Garder la vessie vide et surveiller la fonction rénale C. Surveiller de près les signes vitaux D. Garder la vessie pleine pendant le fonctionnement. Discussion : Le sondage vésical (ou sondage urinaire) est un acte médical et infirmier (sur prescription médicale) consistant à introduire une sonde par le méat urinaire et remontant jusqu’à la vessie en suivant le trajet de l’urètre. Cette sonde est appelée sonde vésicale ou sonde urinaire. Le sondage vésical à demeure signifie que la sonde vésicale sera laissée en place un certain temps, en fonction de l’indication. Un sondage vésical en système clos signifie que la sonde forme avec le sac collecteur d’urine un ensemble qui ne doit pas être dissocié. Le sac collecteur d’urine étant vidangé via un robinet posé sur le sac lui-même. De la médecine à la chirurgie en passant l’obstétrique, les indications sont nombreuses et variées. C’est donc un geste transversal pratiqué régulièrement. Les techniques modernes de récupération rapide après chirurgie font toutefois que l'utilisation de la sonde vésicale n'est plus systématique. Elle doit donc être évaluée au cas par cas et limitée dans le temps pour réduire les douleurs, les risques infectieux et faciliter les déplacements du patient. Les deux indications principales sont :  l'impossibilité d'uriner par les voies naturelle (rétention aiguë d'urine ou en préventif, en cas d'anesthésie générale prolongée) ;  la nécessité de surveiller la diurèse (ou débit d'urines) lorsqu'on ne peut pas le faire autrement. C'est souvent le cas des patients hospitalisée en réanimation ou en unité de soins intensifs
  • 7. 10. Quelle activité n'est PAS recommandée pour réduire le risque d'infections chirurgicales? A. Effectuer un TIME OUT avant de commencer la procédure B. Administrer les antibiotiques prophylactiques comme indiqué C. Minimiser les mouvements et la conversation pendant l'opération D. Effectuer une préparation minutieuse de la peau et un gommage à la main Discussion : Bien que beaucoup de facteurs de risque d’une infection du site chirurgical aient été établis, il n’y a pas de certitude concernant la manière de les affronter. Sur la base des données disponibles, il est recommandé de reporter toute intervention élective jusqu’à ce qu’une infection sur un autre site soit résolue, de garder le meilleur contrôle glycémique possible et d’encourager l’abstention du tabac au minimum pendant les 30 jours avant l’opération. En ce qui concerne les soins d’une plaie chirurgicale, on ne sait pas avec certitude si elle doit être couverte de manière stérile au-delà de 48 heures postopératoires.1 La prophylaxie antibiotique préopératoire est un traitement antibiotique empirique de courte durée (une dose une heure avant l’opération ; jusqu’à maximum 48 heures après). Son indication est établie pour des interventions classées comme contaminées, dans le cas d’implant de matériel étranger ainsi que pour des interventions sur des sites très délicats lors desquelles une infection aurait des conséquences néfastes comme le système nerveux central. Il existe de nombreuses recommandations (guidelines) internationales ainsi qu’institutionnelles concernant les indications, le choix des antibiotiques et les alternatives en cas d’allergie à la pénicilline. Encore il faut respecter des Mesures de Base contre l’infection en milieu medical: 1.L’hygiène des mains 2. L’évaluation des risqué 3. utilisation d’un équipement de protection personnelle en plus de l’hygiène des mains. 4. l’hygiène respiratoire et les règles à observer quand on tousse 5. La promotion de conditions propices à la sécurité dans les établissements facilite la mise en place des mesures recommandées et contribue par conséquent à diminuer le risque infectieux.
  • 8. 11. Qu'est-ce qu'une liste de contrôle de sécurité chirurgicale ? A. Liste du matériel nécessaire pendant la chirurgie B. Un outil pour réduire le risque de complications évitables pendant la période périopératoire C. Outil permettant de s'assurer que tout le personnel de la pratique est prêt à faire face à une situation d'urgence D. Document énumérant tous les rôles des membres du personnel en salle d'opération Discussion : Cfr question 6 12. Marie est admise à l'hôpital avec un diagnostic possible d'appendicite. Lors de l’examen physique, l’infirmière devrait rechercher la sensibilité au toucher à la palpation au point de McBurney, situé dans: A. quadrant inférieur droit B. quadrant inférieur gauche C. quadrant supérieur gauche D. quadrant supérieur droit Discussion : Le point de Mc Burney (M) est un point situé au tiers externe de la ligne reliant l’épine iliaque antéro- supérieure droite à l’ombilic. Il a plusieurs implications cliniques:  une douleur provoquée (à la palpation) au point de Mc Burney est un signe en faveur d'une appendicite (sans être pathognomonique, c'est-à-dire suffisant pour affirmer la pathologie) ;  il ne faut pas faire de ponction du liquide d'ascite à cet endroit, au risque de perforer le cæcum (partie initiale du côlon) qui est très superficiel. Localisation du Point de Mc Burney au point 1.
  • 9. 13. La première mesure à prendre par l'infirmière si elle constate que la cliente a une saturation en oxygène de 68% est la suivante: A. Élevez la tête. B. Revérifier la saturation en O2 dans 30 minutes C. Appliquer de l'oxygène par masque. D. Évaluez le rythme cardiaque. Discussion : L’oxygénothérapie vise à corriger l’hypoxémie artérielle. Elle est administrée sur prescription médicale, par masque ou lunettes connectés à une prise murale ou à une bouteille d’O2. INITIER L’ADMINISTRATION D’OXYGÈNE EN CAS D’ABSENCE MÉDICALE Indications et conditions d’initiation: 1.Présence de dyspnée, associée à un ou plusieurs des signes et symptômes suivants : tachypnée (suivant la Fréquence respiratoire pédiatrique et adulte normale par minute.); 2.désaturation : usager MPOC : saturation inférieure à 88 %, ; usager pédiatrique et adulte sans MPOC : saturation inférieure à 94 %, 3.cyanose, pâleur ou extrémités froides;
  • 10. 4. Respiration laborieuse : battements des ailes du nez; , tirage; ,effort à l’inspiration augmenté; , bruits respiratoires audibles (Wheezing); altération de l’état de conscience potentiellement due à la dyspnée; difficulté à parler. OU Présence d’une situation d’urgence suivante :  suspicion d’empoisonnement au monoxyde de carbone;  suspicion d’intoxication médicamenteuse  suspicion de traumatisme crânien; suspicion d’accident cérébrovasculaire ischémique;  arrêt cardiorespiratoire (recommandé d’administrer de l’O2 100 % Durant  la réanimation si disponible). Alerte : L’administration d’oxygène doit se faire avec prudence à l’usager/résident atteint de MPOC, car de trop hautes concentrations d’oxygène diminuent le réflexe respiratoire. Fréquence respiratoire pédiatrique et adulte normale par minute Concernant l’administration d’oxygène :  administration d'oxygène en situation d'urgence;  administration d'oxygène par masque;  administration d'oxygène par lunette nasale;  utilisation d'un cylindre d'oxygène;  utilisation d'un concentrateur d'oxygène
  • 11. Le masque et les lunettes sont à usage exclusif pour un patient; le réglage de l’oxygène se fait sur le débitmètre selon la prescription médicale : le matériel sera changé selon nécessité (état du patient, propreté, etc.) Attention toutefois à l’oxygénothérapie continue à des débits élevés : > 4L minute par lunettes qui peut avoir un effet desséchant important sur les muqueuses nasales. Les lunettes à oxygène ne doivent pas être utilisées pour des débits supérieurs à 4 L/minute.
  • 12. 14. Un client de 82 kg a une brûlure de SCT (Surface corporelle totale) de 45%. En utilisant la formule Parkland, quelle quantité de liquide l'infirmière donnerait-elle à la cliente au cours des huit premières heures suivant une brûlure? A. 3690 ml B. 9225mL C. 14760mL D. 7380Ml ( 4 mL × % SCT × poids en kg.) Discussion : POUR COMPRENDRE : Les 2 phases d’une brûlure et de son retentissement local et systémique : 1. Phase initiale : déséquilibre hémodynamique, hydro-électrolytique et protidique car augmentation de la perméabilité capillaire, entrainant phlyctènes, œdèmes et collapses 2. Phase secondaire : à partir de J3-J4 jusqu’à fermeture des lésions, avec hyperactivité métabolique, favorisant dénutrition et infections
  • 13. EVALUATION 1. Anamnèse. Elle est importante à connaître pour orienter la prise en charge. Il faut préciser l’existence d’un incendie en milieu clos, d’une explosion pour les lésions de blast, d’un accident avec risque de polytraumatisme. 2. Terrain - L’âge > 60 ans ou < 3 ans sont des facteurs de risque de gravité clinique. L'un des scores de gravité le plus pertinent est le score de Baux, associant l'âge et la surface brûlée totale ( SBT) : score de Baux = âge + SBT). Un score supérieur à 100 s'accompagne d'une mortalité proche de 50 % Certaines pathologies associées aggravent le pronostic: • Insuffisance respiratoire, cardiaque ou rénale antérieure • Tabagisme, éthylisme • Diabète • Hémophilie, trouble de la coagulation (notamment par insuffisance hépatique chronique 3. Examen clinique. Le brûlé est examiné après déshabillage prudent et doit être mobilisé comme un polytraumatisé potentiel. Les détresses vitales nécessitant un traitement immédiat doivent être recherchées : détresse respiratoire, hémodynamique par hémorragie ou détresse neurologique avec coma. Le bilan lésionnel comprend : a. Le calcul de la Surface Corporelle Brûlée (SCB) 3 Les outils traditionnels sont les tables représentées ci-dessous: 1. Règle des 9 de Wallace chez l’adulte et table de Lund et Browder chez l’enfant et l’adulte
  • 14. Pour les brûlures peu étendues et disséminées, on utilise la paume de la main, équivalant à 1%, pour estimer la SCB. L’inhalation de fumées et de gaz : La gravité procède de deux mécanismes principaux : d’une part, l’agression des voies respiratoires par les particules de suie et d’autre part, les toxiques contenus dans les fumées, le monoxyde de carbone et le cyanure. Le diagnostic est présomptif. Il repose avant tout sur des circonstances (brûlures par flamme en milieu clos). Il repose éventuellement sur la présence: • D’une brûlure du visage, • De suie au niveau des orifices de la face • D’une atteinte des vibices • D’une modification de la voix (voix rauque)
  • 15. Classification des brûlés a. Brûlés graves : - Brûlure > 10% SCB chez l’adulte - Brûlure > 5% SCB chez l’enfant de moins de 3 ans b. Brûlures graves : même lorsque la surface brûlée est petite, une brûlure est grave si elle est profonde et/ou située dans une localisation à risque. c. Les localisations à risque : - Zones fonctionnelles : 1. la face et le cou, en particulier les zones périorificielles (destruction nez, oreilles, rétraction palpébrale, microstomie) 2. les mains 3. les plis de flexion articulaire : fosse axillaire, pli du coude, poignet, fosse poplitée, dos du pied 4. Le périnée, les organes génitaux externes 5. Les seins chez la femme, en particulier chez l’enfant avec risque de destruction - Brûlures des voies aériennes - Brûlures circulaires des membres: Par effet de garrot, elles peuvent entrainer une ischémie à l’origine d’une rhabdomyolyse (« crush syndrome »). PRISE EN CHARGE 1. Premiers secours - - Interrompre l’action de l’agent brûlant et sécuriser les lieux - Premiers soins locaux :  En cas de vêtement enflammé :  Enlever les vêtements non adhérents, ne pas ôter les vêtements adhérents sauf s’ils sont imprégnés de liquides chauds et de caustiques provoquant un approfondissement de la brûlure,  Couvrir les brûlures avec un linge humide et proper  Retirer les bagues des doigts avant l’apparition de l’œdème  Refroidir la brûlure immédiatement. Le refroidissement par l'eau diminue la douleur et la profondeur de la brûlure. Il doit être interrompu en cas de sensation de froid. Il faut refroidir la brûlure et non le brûlé. Règle des « 15 » = refroidir à l’eau à 15° pendant 15 minutes, les 15 premières minutes
  • 16. 2. Mise en condition: - Mise en place d’une voie veineuse de bon calibre dans une zone cutanée non brûlée si cela est possible.En cas d’impossibilité de perfusion sur le réseau veineux périphérique, une voie centrale fémorale est indiquée. - Monitorage continu (FC, PA, SpO2). - Le sondage urinaire doit être réalisé précocement s’il existe une brûlure périnéale avant l’apparition de l’œdème - La température tympanique est notée, une prise de température centrale est indiquée chez le patient brûlé grave et/ou inconscient pour prévenir le risque d’hypothermie. 3. Réanimation respiratoire L’oxygénothérapie systématique est débutée à haut débit et ensuite adaptée à la saturation artérielle ou poursuivie à 15 litres par minute en cas d’intoxication au monoxyde de carbone. Le diagnostic précoce de l’intoxication cyanhydrique est difficile et sa gravité est extrême. A la moindre suspicion d’intoxication cyanhydrique, on recommande la prescription d’un antidote: l’hydroxocobalamine (CYANOKIT®). Celui-ci doit être administré le plus tôt possible, éventuellement dès la phase pré-hospitalière. La posologie est de 70mg/kg (soit 5g pour un adulte de 70kg) quel que soit l’âge (enfant ou adulte). En plus des détresses respiratoires et neurologiques, les indications d’intubation trachéale sont fréquentes lors de suspicion de lésions d’inhalation (évoquer en cas d’incendie en milieu clos, brûlure de la face, présence de suie dans les narines, ou d’expectorations noires) ou de brûlures cervico-faciales par flammes (risque d’œdème rapide et important). 4. Réanimation hydro électrolytique A la phase initiale, le retard dans la réanimation hydro électrolytique est préjudiciable pour le patient. Si SCB > 10%, il faut utiliser un soluté cristalloïde de type Ringer Lactate® à la posologie de 20 ml/kg la première heure, puis, selon la formule du Parkland Hospital, à la posologie de 4 mL × % SCT × poids en kg.( The Parkland formula, also known as Baxter formula, is a burn formula developed by Dr. Charles R. Baxter, used to estimate the amount of replacement fluid required for the first 24 hours in a burn patient so as to ensure they remain hemodynamically stable) La moitié de ces volumes est à administrer sur les 6-8 premières heures, l'autre moitié sur les 16-18 heures restantes. Chez l’enfant, on utilise la formule de Carjaval (5 000 mL/m2 de surface brûlée + 2 000 mL/m2 ).
  • 17. Les objectifs sont un hématocrite < 50%, une diurèse > 1 ml/kg/h, une PAM > 70 mmHg, une fréquence cardiaque < 100 bpm. 5. Analgésie Les antalgiques de palier 1 et 2 sont utilisés ainsi que les morphiniques en titration. 6. Prévention du risque infectieux - Aucune antibiothérapie systématique n’est prescrite dans les premières heures. C'est par le traitement local qu'il faut prévenir l'infection locale : lavage des brûlures et mise à plat des phlyctènes avec un savon antiseptique puis rinçage à l’eau du robinet, rasage des poils sur et en périphérie de la brûlure, pansement avec un topique prévenant l'infection comme la sulfadiazine d’argent (Flammazine®). - Ne pas oublier la prévention antitétanique - Si le patient est évacué vers un centre spécialisé, il faut éviter les pommades et crèmes qui modifient l’aspect local et envelopper le patient de champs stériles puis d’une couverture isotherme. En cas de délais d’évacuation très long (>6h), il faut discuter les escarrotomies afin de restituer une circulation distale normale lors de brûlures circulaires et profondes. 15. Un patient doit subir une IRM du bassin. Laquelle des actions suivantes l'infirmière prendrait-elle si, lors de la collecte des données, il était révélé que le patient avait déjà subi une intervention chirurgicale pour un problème cardiaque? A. Demandez s'il y a du métal dans le corps du patient B. Obtenir une commande pour une radiographie pulmonaire C. Annuler l'IRM D. Informer le médecin Discussion : L'imagerie par Résonance Magnétique (IRM) Principe Contrairement au scanner, l'examen IRM n'est pas invasif et n'irradie pas et peu donc être répété sans danger. L'appareil se compose d'un « tunnel » comportant un aimant de grande taille qui plongera le corps du patient dans un champ magnétique intense. Le patient sera ensuite exposé à des ondes de radio-fréquences émises par une antenne qui sera placée en regard ou autour de la région à examiner.
  • 18. préparation L'examen peut provoquer une sensation de « claustrophobie » lorsque le patient se trouve dans le tunnel. Le patient pourra alors demander un anxiolytique à son médecin traitant en prévention de l'examen. Le patient doit enlever toute pièce métallique (bijoux, montre, lunettes, prothèses auditives et dentaires, piercing...) et déposer ses cartes magnétiques (bancaires...) afin d'éviter tout désagrément Il n'est pas nécessaire d'être à jeun (sauf examen particulier), ni de cesser de prendre le traitement médicamenteux habituel. Durée L' IRM est un examen qui dure plus ou moins 30 minutes pendant lesquelles il faut rester immobile. Contre indications Un examen IRM est strictement interdit si le patient est porteur de certains objets métalliques (implant cochléaire ....) ou d'un pacemaker (stimulateur cardiaque). Un examen IRM peut aussi dérégler un système de dérivation pour hydrocéphalie 16. Un patient est admis à l'urgence avec des flammes qui brûlent tout le thorax, l'abdomen, le dos et les extrémités supérieures. En utilisant la règle des Neuf, quel pourcentage approximatif de brûlures l’infirmière devrait-elle documenter? A. 36% B. 45% C. 54% D. 64% Discussion : Cfr question 14. 17. Dès que le patient entre dans l'unité de soins post anesthésiques, l'infirmière évalue en priorité les tâches suivantes: A. Perméabilité des voies aériennes et état respiratoire B. Débit urinaire C. Surveillance ECG D. Niveau de conscience Discussion: suivre L’évaluation du patient suivant la méthode ABCDEF: l’ABCDEF est un processus dynamique mieux adapté à la médecine d’urgence (CFR RESUME DE L’EVALUATION DU PATIENT).
  • 19. 18. L’infirmière prend en charge un patient traumatisé en hémorragie à la suite d’une blessure par perforation. Laquelle des interventions suivantes l'infirmière devrait-elle utiliser pour contrôler le saignement artériel? A. Pression au site de ponction B. Application du garrot C. Massage au point de pression D. Pansement sous pression Discussion: Lors d'une hémorragie, l'objectif est d'arrêter le saignement et d'en limiter les conséquences. Il faut donc arrêter l'hémorragie immédiatement en comprimant directement l'endroit qui saigne, Si on doit se libérer et que l'on n'a pas de téléphone sur soi pour donner l'alerte, la compression manuelle doit être remplacée par un tampon de tissu ou de papier maintenu en place par un lien large. Ce tampon doit être mis en place rapidement et recouvrir toute la plaie qui saigne. On applique ensuite un lien large en faisant au moins 2 tours. Le lien doit être suffisamment serré pour garder une pression suffisante sur l'endroit qui saigne et éviter que le saignement reprenne. (CFR Comment stopper une hémorragie DOC) 19. L’infirmière participe à la collecte de données sur un patient. L’une des chirurgies passées décrites dans les antécédents du patient alerterait-elle l’éventualité d’un dysfonctionnement du système immunitaire lors de la planification des soins? A. Splénectomie B. Thyroïdectomie C. Pneumonectomie D. Parathyroïdectomie Discussion: La rate est un organe relativement fragile situé dans le quart supérieur gauche de l'abdomen, derrière l'estomac. Elle contribue à produire, stocker et filtrer le sang et joue également un rôle important dans le système immunitaire du corps. 20. La sensibilité de McBurney est couramment observée chez les patients présentant l’une des affections suivantes? A. péritonite B. Appendicite ( déjà vue) C. pancréatite aiguë D. cholécystite
  • 20. 21. Les hémorroïdes sont définies comme suit: A. Lésions malignes de la muqueuse du côlon ou du rectum B. La dilatation des veines de la région rectale C. Collecte de pus dans la région de l'anus et du rectum D. Piste qui se développe à partir de la paroi interne de l'anus Pour bein comprendre (CFR AUSSI DOC HEMOROIDE) Quelles sont les causes? IL n'y a pas de cause précise de la maladie hémorroïdaire. On identifie toutefois des facteurs de risque :  Les troubles du transit intestinal : constipation surtout, mais aussi diarrhée. L’objectif sera de tenter de normaliser au mieux le transit.  Certains facteurs alimentaires sont classiquement identifiés comme aggravant les symptômes : alcool, épices, régime pauvre en fibres... (LIRE AUSSI : Pourquoi faut-il manger des fibres ?)
  • 21.  La sédentarité, les métiers conduisant à une position assise prolongée (chauffeurs, pilotes d'avion) ou debout prolongée (cuisiniers...) sont à risque.  Les sports pratiqués assis comme : équitation, moto, vélo sont identifiés par les pratiquants comme à risque.  Certains médicaments : comme les laxatifs, les hypnotiques ou les antidépresseurs, mais surtout les traitements locaux comme des suppositoires.  La chaleur.  Chez la femme : pendant la phase prémenstruelle, mais aussi pendant la grossesseou lors de l’accouchement 22. Le client présente des douleurs abdominales intenses, des selles sanguines par jour, une hématémèse et une déshydratation. En raison de ces symptômes, l’infirmière doit être attentive aux autres problèmes associés à quelle maladie? A. Maladie de l'ulcère peptique B. maladie de Chron C. diverticulose D. péritonite Pour bein comprendre: La maladie de Crohn est une maladie inflammatoire chroniquedu système digestif, qui évolue par poussées (ou crises) et phases de rémission. Elle se caractérise principalement par des crises de douleurs abdominales et de diarrhée, qui peuvent durer plusieurs semaines ou plusieurs mois. Fatigue, perte de poids et même dénutrition peuvent survenir si aucun traitement n’est entrepris. Diverticulose est la présence de multiples diverticules dans le côlon, résultant probablement d'un régime alimentaire pauvre en fibres. La plupart des diverticules sont asymptomatiques, mais certains sont inflammatoires ou saignent. La péritonite désigne une inflammation aiguë du péritoine, membrane recouvrant la cavité abdominale. Le plus souvent d’origine infectieuse, la péritonite constitue une urgence médicalecar elle peut engager le pronostic vital . La péritonite est caractérisée par la survenue d’une douleur abdominale intense, localisée ou généralisée, d’apparition brutale ou progressive. Cette douleur abdominale est associée à une contracture des muscles la ceinture abdominale. Rigide, tonique, permanente et douloureuse, cette contracture abdominale est souvent qualifiée de « ventre de bois ». En plus de la douleur au niveau de l’abdomen, la péritonite peut se manifester par d’autres symptômes tels que :
  • 22.  des vomissements ;  l’arrêt des matières fécales ;  une diarrhée ;  des signes infectieux comme une fièvre ;  une grande fatigue ;  une altération de l’état général. Comme la péritonite primaire, la péritonite secondaire nécessite une hospitalisation et une antibiothérapie. Néanmoins, elle repose aussi souvent sur un traitement chirurgical qui consiste à retirer le foyer infectieux intraabdominal. L’intervention chirurgicale dépend de l’origine et de l’évolution de la péritonite. Elle peut par exemple être :  une appendicectomie, qui est une ablation totale de l’appendice ;  une suture d’un ulcère gastro-duodénal ;  une gastrectomie, qui est une ablation partielle ou totale de l’estomac ;  une colectomie, qui est une ablation du côlon. Le traitement chirurgical de la péritonite secondaire est généralement accompagnée d’une toilette péritonéale, qui permet d’éliminer le liquide péritonéal infecté. 23. Une indication objective de la maladie qui est évidente pour un observateur est appelée: A. Un signe B. Souffrance C. Syndrome D. Symptôme Discussion: Les signes et les symptômes ne sont pas la même chose. Un signe est une caractéristique clinique d'une maladie ou d'un trouble, que cherche le médecin. C'est quelque chose qui peut être vu ou évalué. ... Un symptôme est quelque chose que le patient ressent ou dont il se plaint, comme la fatigue ou la douleur. 24. Un abcès est un: A. Le processus de production de pus B. Une collection locale de pus C. La première réaction du corps à l'infection D. Collecte de sang sous la muqueuse Discussion : Un abcès est une accumulation locale de pus après nécrose dans une cavité néoformée. Un abcès superficiel peut présenter des symptômes comme rougeur, douleur et chaleur (composantes de l'inflammation), c'est alors un abcès chaud. Plus rarement, il se forme lentement sans réaction inflammatoire, c'est alors un abcès froid (tuberculose, mycose…)
  • 23. l est provoqué par des agents pathogènes, dits pyogènes (producteurs de pus), introduits le plus souvent par inoculation, comme des bactéries (staphylocoques, streptocoques, pneumocoques…), des parasites, des virus facilitant une surinfection bactérienne, des corps étrangers, des corps chimiques (caustiques), etc. L'abcès se constitue en deux phases : 25. L'inflammation est: A. La première réaction du corps à une blessure B. Dommage irréversible aux tissus entraînant la mort cellulaire C. Dommages réversibles aux cellules entraînant la nécrose D. La production d'anticorps 26. Quel est le terme qui indique la probabilité de rétablissement ou la probabilité d'autres résultats pour la santé? A. Pronostic(Prévision faite par le médecin sur l'évolution et l'aboutissement d'une maladie) B. Diagnostic C. Synopsis (Resume) D. Apoptose(L'apoptose (ou mort cellulaire programmée) est le processus par lequel des cellules déclenchent leur auto-destruction en réponse à un signa 27. Laquelle des complications suivantes est la plus dangereuse lors de l'induction d'une anesthésie rachidienne? A. Arrêt cardiaque B. Hypotension C. Hyperthermie D. Paralysie respiratoire Discussion : Lors de la réalisation de l’anesthésie, les complications suivantes peuvent survenir: Douleurs fugaces dans le dos ou les jambes stoppées par le repositionnement de l’aiguille. Chute de tension artérielle fréquente, mais immédiatement traitée Convulsions, troubles respiratoires et cardiaques : ils surviennent en cas d’injection accidentelle de l’anesthésique local dans un vaisseau sanguin. Ils sont rares et immédiatement corrigés par des médicaments et une assistance respiratoire. Lésion de nerfs : cette complication est rare, majoritairement transitoire.
  • 24. 28. Laquelle des situations suivantes est réelle par le patient sous anesthésie générale? A. Le patient est inconscient B. le patient est réveillé C. Le patient ressent une légère douleur D. Le patient ressent une perte de sensation dans la moitié inférieure du corps Discussion : Une bonne anesthésie est une anesthésie qui bloque la douleur, relâche les muscles pour empêcher tout mouvement musculaire durant l'intervention. Quand il s'agit d'une anesthésie générale, elle doit aussi provoquer une perte de conscience tout en permettant un réveil progressif. Ces trois actions sont possibles grâce à un savant mélange de produits en fonction du type d'anesthésie. Quand il s'agit d'une anesthésie locale, on utilise des analgésiques qui vont agir au niveau des terminaisons nerveuses pour bloquer le message de la douleur le long du trajet nerveux. La zone cible devient alors insensible. En cas d'anesthésie locorégionale, l'interruption est induite dès l'émergence des nerfs au niveau de la moelle épinière. Toute une région comme celle des membres inférieurs peut alors être privée temporairement de sensibilité. Dans le cas d'une anesthésie générale, l'analgésique doit agir au niveau cérébral, les morphiniques sont généralement utilisés. On y associe des curares pour permettre le relâchement musculaire préalable indispensable au geste chirurgical. 29. Quel est le principal facteur de risque d'accident vasculaire cérébral? A. obésité B. Diabète C. Hypertension artérielle D. Antécédents familiaux d'accident vasculaire cérébral Discussion : L’hypertension artérielle est le principal facteur de risque de l’attaque cérébrale. Lorsque les parois artérielles sont constamment soumises à une pression élevée par le débit sanguin, elles durcissent et
  • 25. s’épaississent. Par ailleurs, sous l’effet de la pression artérielle, la paroi des vaisseaux se fragilise pouvant entraîner une hémorragie (AVC hémorragique). On parle d’hypertension artérielle lorsque la valeur supérieure (systolique) de la tension est égale ou supérieure à 140 mm Hg (millimètres de mercure) et/ou que la valeur inférieure (diastolique) est égale ou supérieure à 90 mm Hg lors de mesures répétées. 30. En utilisant un courant électrique à haute fréquence radioélectrique, le chirurgien a recours systématiquement à l’électrochirurgie pour ………………. Le tissu. A. Cauterize B. couper C. Couper et coaguler D. coaguler Discussion 1Aspects généraux de la chirurgie à haute fréquence Au moyen d’énergie électrique transformée en chaleur, on peut couper des tissus biologiques et arrêter des hémorragies. 31. Un homme de 72 ans doit subir une procédure de réparation d'une fracture de la hanche droite. Il a des antécédents de tabagisme et de diabète et prend actuellement de la prednisone pour le traitement de sa polyarthrite rhumatoïde. Sur la base de cette histoire, prévoyez-vous lequel des éléments suivants: A. Cicatrisation retardée B. Contrôle de la douleur postopératoire C. Retour à la normothermie D. Développement d'une infection du site opératoire Discussion ; Lors d’une fracture, la cicatrisation osseuse traverse trois phases distinctes. La première phase est dite inflammatoire, où la rupture des vaisseaux sanguins provoque un hématome qui colmate la brèche et apporte des leucocytes et des thrombocytes. Ces cellules sécrètent des cytokines pro- et anti-inflammatoires. . Il s’ensuit donc une phase de réparation, qui peut se faire par ossification directe lors de réduction et immobilisation optimales d’une fracture nette, mais qui souvent passe par un cal cartilagineux. Suit la phase de remodelage, avec la résorption de l’os fibreux et apposition d’os lamellaire en fonction des charges mécaniques, jusqu’à rétablir la forme originale de l’os.Il s’agit d’un processus finement régulé et affecté par plusieurs paramètres.
  • 26. En chirurgie orthopédique, il a été aussi constaté des retards de cicatrisation cutanée et des complications infectieuses de la cicatrice chez les fumeurs Diabète sucré : les expérimentations animales retrouvent une diminution significative de la force et de la rigidité osseuse Corticoïdes : l’inhibition de la production de l’IGF-1 (Insulin-like Growth Factor-1) et du TGF- β (Transforming Growth Factor-β) liée à leur activité anti-inflammatoire contribue au développement d’une ostéoporose susceptible d’augmenter le risque de fractures. 32. À quelle phase de la cicatrisation se produisent l'hémostase, la phagocytose et l'œdème? A. Oedème B. Inflammation C. Prolifération D. Réaménagement (Cfr 31) 33. Parmi les éléments suivants, quels sont les éléments à inclure dans la documentation concernant l’emplacement des drains chirurgicaux? A. Date de péremption sur l'emballage stérile B. Emplacement du drain C. Fabricant D. Numéro de série 34. Parmi les données d'évaluation suivantes, laquelle est la plus importante à déterminer lors de la prise en charge d'un patient qui a reçu une anesthésie de la colonne vertébrale? A. Le moment du retour du mouvement et de la sensation dans les jambes et les orteils du patient B. Le caractère si la respiration du patient C. Niveau de conscience du patient D. La quantité de drainage de la plaie Discussion : On surveille le patient en salle de réveil ou au bloc opératoire jusqu'à la récupération complète des blocs, sensitif, moteur et la constatation d'une diurèse. 35. Le patient avait subi une anesthésie de la colonne vertébrale pour une appendicectomie. Pour prévenir les céphalées, l'infirmière doit placer le patient dans laquelle des positions suivantes? A. Semi-Fowler’s B. A plat sur le lit pendant 6 à 8 heures C. Position couchée D. Position de Trendelenburg modifiée
  • 27. Discussion : Les risques graves de la rachianesthésie demeurent exceptionnels. Il peut s’agir de complications neurologiques (déficit postopératoire), ou de complications infectieuses (méningites, abcès médullaires). Il faut bien comprendre que le respect des contre-indications et une technique rigoureuse rendent ces accidents plus que rarissimes. Plus fréquemment, la rachianesthésie peut entrainer une baisse de la tension artérielle, ou un ralentissement de la fréquence cardiaque. Mais ces phénomènes, s’ils se produisent, sont très courts et aisément contrôlés par l’anesthésiste. Certaines personnes peuvent ressentir des maux de tête (moins de 1%) après une rachianesthésie, du fait d’une légère fuite du liquide céphalorachidien suivant l’injection. Ce syndrome dit de « brêche de la dure-mère » guérit totalement. Les céphalées sont secondaires à la fuite de LCR par une brèche dure-mérienne qui peut entraîner exceptionnellement une paralysie des paires crâniennes (oculo-motrices et auditives). Des aiguilles fines constituent le meilleur moyen de prévention des céphalées. Leur fréquence et leur intensité diminuent chez les sujets âgés. Leur traitement repose sur le décubitus dorsal strict qui soulage la céphalée, les antalgiques (paracétamol et antiinflammatoires non stéroïdiens) et les neuroleptiques et, en dernier recours, le blood patch (injection dans l'espace péridural de 20 ml de sang immédiatement après l'avoir prélevé au pli du coude du patient), technique très efficace qui sera faite par un médecin anesthésiste si la céphalée est persistante. 36. Cochez l’approche principale du traitement de l’ulcère peptique: A. Neutralisation de l'acide gastrique B. Eradication de Helicobacter pylori C. Inhibition de la sécrétion d'acide gastrique D. Tout ce qui précède 38. Lors de l'examen d'un client malvoyant, l'infirmière remarque que la lentille est trouble. Ce client a quel trouble de la vue parmi les suivants? A. Cholestatome : B. Cellulite orbitale C. Cataracte D. Glaucome Discussion : Un cholestéatome est une croissance cutanée anormale et non cancéreuse qui peut se développer dans la partie moyenne de votre oreille, derrière le tympan. Il s’agit peut-être d’une malformation congénitale, mais elle est le plus souvent causée par des infections répétées de l’oreille moyenne. Un cholestéatome se développe souvent comme un kyste ou un sac qui jette des couches de vieille peau
  • 28. La cellulite orbitale est une inflammation des tissus oculaires situés derrière le septum orbital. Il s’agit le plus souvent d’une propagation aiguë de l’infection dans les orbites, des sinus adjacents ou par le sang. Cela peut également se produire après un traumatisme. Lorsqu'elle affecte l'arrière de l'œil, on parle de cellulite rétro-orbitale. La cataracte est l'opacification partielle ou totale du cristallin, lentille convergente située à l'intérieur de l'œil. Cette opacification est responsable d'une baisse progressive de la vue, au début accompagnée de gêne à la lumière (photophobie). Cette baisse de la vision peut être rapide (quelques semaines) si elle est causée par un traumatisme. Elles se différencient aussi par leur cause : la cataracte sénile : l'immense majorité des cataractes apparaît spontanément avec l'âge, après 70 ans, de façon très progressive, sans cause déclenchante particulière la cataracte héréditaire, affection familiale, dont la découverte précoce chez le tout jeune enfant fera porter l'indication d'une intervention chirurgicale plus ou moins rapide selon l'importance de l'opacité du cristallin ; la cataracte traumatique est d'évolution le plus souvent rapide ; les traumatismes par objets émoussés causent des gonflements, des amincissements ou une opacification des fibres de la lentille les radiations : la lumière ultraviolette, et en particulier les UV-B, est connue pour être la cause de cataractes et il existe des preuves que le port des lunettes de soleil dès le plus jeune âge peut ralentir le développement d'une cataracte du sujet âgé la cataracte secondaire à des affections graves de l'œil (uvéites anciennes, décollement de la rétine ancien) les cataractes héréditaires. La composante génétique est marquée dans le développement des cataractes, principalement à travers les mécanismes qui protègent et maintiennent l'intégrité du cristallin. La présence de cataractes dès l'enfance ou les premiers moments de la vie peuvent occasionnellement être à des syndromes particuliers. 39. À la suite d'une fracture des côtes, le patient peut développer: A. Scoliose B. Pneumothorax C. Maladie pulmonaire obstructive D. Hernie du diaphragme Discussion ; Une scoliose désigne une déformation permanente de la colonne vertébrale en trois dimensions. Cette déviation due à une torsion des vertèbres, survient généralement pendant l’enfance, elle peut être le résultat d’une malformation, d’une maladie ou idiopathie lorsque la cause demeure inconnue. La scoliose entraîne une déformation du thorax et des zones proches de la colonne vertébrale.
  • 29. La facilité du traitement dépend de la gravité de la déviation, c’est pourquoi il est important de traiter la scoliose à un stade précoce. Dans le cadre de la hernie diaphragmatique, il s’agit d’un organe de l’abdomen (du ventre) qui remonte (à cause de la différence de pression) dans le thorax à travers un trou (ou orifice) situé dans le diaphragme, que ce trou soit congénital (c'est-à-dire que vous naissez avec cette malformation : absence de développement d’une partie de votre diaphragme) ou qu’il se soit créé de façon accidentelle en général (accident de la route, avec création d’un orifice lors du choc) : on parle alors d’éventration diaphragmatique. 40. L’infirmière sait que le terme bradycardie chez l’adulte signifie: A. un rythme cardiaque extrêmement irrégulier B. une fréquence cardiaque de plus de 90 par minute C. Fréquence cardiaque inférieure à 60 par minute D. un battement de coeur qui a des battements réguliers «sautés» 41. Un diagnostic infirmier représente: A. Plan de soins proposé B. Problèmes de santé du patient C. Évaluation des données du patient D. Intervention infirmière effective
  • 30. 42. Où la température est réglée? A. Hypothalamus B. peau C. Chaleur et Froid D. Par quoi une personne porte Discussion : L'hypothalamus, qui contient le centre thermorégulateur, reçoit des informations de tous les thermorécepteurs (cutanés et centraux) ; il analyse la température en permanence, et la compare à une valeur de consigne (environ 37 °C ). 43. Le patient est admis pour écarter la possibilité d'une maladie cardiaque et doit subir une radiographie pulmonaire. Il vous demande comment une radiographie pulmonaire aiderait le médecin à examiner son cœur. La meilleure réponse est: A. Une radiographie pulmonaire est utilisée pour éliminer le fait qu'une fracture à une côte vous a causé de la douleur. B. Une radiographie pulmonaire est utilisée pour détecter la taille et la position du cœur. C. La radiographie pulmonaire est une erreur. Je vais annuler la commande. D. Tous les patients admis doivent passer une radiographie pulmonaire. 44. L’artère --------------- située dans la partie supérieure du bras sert à palper pour obtenir un pouls pendant la prise de BP: A. carotide B. fémoral C. brachial D. radial 45. L'infirmière administre une injection intramusculaire (IM) à un client. Lorsque l'infirmière aspire, il y a un retour de sang. Quelle est l'action la plus appropriée pour l'infirmière? A. Continuer à administrer le médicament B. Retirez l'aiguille, jetez le médicament et recommencez C. Retirer l'aiguille et administrer sur un autre site D. Changer l'aiguille avant d'administrer le médicament dans un autre site
  • 31. 46. Un patient doit subir une chirurgie vasculaire. Le patient prend de la digoxine, du furosémide (Lasix), du potassium et de l'héparine. Quel médicament l’infirmière poserait-elle la question de la nécessité éventuelle d’arrêter plusieurs jours avant la chirurgie? A. Digoxine B. furosémide C. héparine D. potassium 47. Parmi les antifongiques ci-dessous, un est indiqué en cas de traitement de la méningite à cryptocoque: A. Ketoconazole B. Fluconazole C. Miconazole D. Amphotéricine 48. La biodisponibilité du médicament se réfère à: A. Pourcentage de la dose administrée atteignant la circulation systémique sous forme inchangée B. Rapport dose orale / dose parentérale C. Ratio du médicament administré par voie orale à celui excrété dans les fèces D. Ratio du médicament excrété sous forme inchangée dans l'urine par rapport à celui excrété sous forme de métabolites 49. Lequel des énoncés suivants est vrai en ce qui concerne les «placebos»: A. Placebo est un faux médicament B. Le placebo est le matériau inerte ajouté au médicament pour la fabrication de comprimés. C. Les placebos ne produisent aucun effet D. Tous les patients répondent aux placebos Discussion : Les placebos sont des substances qui ressemblent à des medicament mais ne contiennent pas de des substance active. Un placebo est conçu pour ressembler exactement à un vrai médicament, mais il est composé d'une substance inactive, telle que de l'amidon ou du sucre. Les placebos sont maintenant utilisés uniquement dans les études de recherche 50. À quoi servent les autopsies? A. L'éducation B. Collecte de statistiques précises C. Recherche sur les causes et les mécanismes de la maladie D. Audit de l'exactitude du diagnostic clinique
  • 32. Discussion ; L'autopsie (ou nécropsie) consiste en un examen médical des cadavres. But d’une autopsie Le but d'une autopsie est de déterminer précisément les causes de la mort d'une victime. Elles sont aussi pratiquées par les étudiants en médecine pour apprendre l'anatomie humaine. Déroulement d’une autopsie L'examen se pratique par un médecin légiste, qui commence par une observation externe attentive du cadavre. Puis une grande incision du thorax et de l'abdomen est effectuée pour permettre l'observation et le prélèvement des organes internes. Ils peuvent être pesés, analysés par histologie ou par toxicologie. 51. Le nom générique est: A. Le nom d'origine attribué au médicament au début du processus d'évaluation B. Le nom attribué au médicament par l'entreprise pharmaceutique qui le développe C. Le nom chimique du médicament basé sur sa structure chimique D. Souvent utilisé dans les campagnes publicitaires Discussion : Un nom chimique, un nom générique et un nom de marque... au cours de sa vie, un médicament va connaître plusieurs dénominations. Le nom chimique d'un médicament Le nom chimique (ou scientifique) correspond à celui de la substance qui compose le médicament. Il est surtout utilisé par les chercheurs. Nom générique d'un médicament : la DCI Le nom générique est en fait sa Dénomination commune internationale, la DCI. Celle-ci est attribuée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), et non choisie par le fabricant. Elle n'est pas le fruit du hasard. Elle est composée à partir de segments-clés qui renseignent notamment sur l'origine et le mode d'action pharmacologique du produit. La DCI n'appartient à personne. Elle doit être prononçable dans toutes les langues, et c'est elle qui permet d'identifier une substance dans tous les pays. Le nom de marque d'un médicament Le nom de marque (qualifié aussi de commercial ou de pharmaceutique) en revanche, est choisi par le producteur du médicament. Cette appellation est généralement courte et facile à mémoriser. Mais à la différence du nom commercial, elle pourra différer d'un pays à l'autre.
  • 33. 52. L'évaluation d'un client dans l'unité de soins post-anesthésiques ou dans la salle de réveil est documentée: A. Toutes les 5 minutes B. toutes les 15 minutes C. Toutes les 30 minutes D. toutes les heures 53. Quel nerf crânien ne contrôle pas les fonctions de la tête et du cou? A. olfactif B. Trochlear C. glossopharyngeal D. vagus Discussion : Douze paires de nerfs crâniens
  • 34. 54. L’anesthésie narcotique utilisée pour la sédation consciente a l’un des effets secondaires suivants: A. Sédation B. Confusion C. Dépression respiratoire D. Tout ce qui précède Les narcotique sont certain qu'ils endorment le patient. Ils ne peuvent donc être utilisés sans anesthésiant antidouleur - de type morphinique - que pour des interventions totalement indolores. Leur rôle consiste alors plutôt à immobiliser le patient. Les effets secondaires des narcotiques sont la somnolence et la dépression respiratoire. 55. En quoi la chirurgie palliative diffère-t-elle de tout autre type de chirurgie? A. Le but principal est de nature esthétique plutôt que de réparation fonctionnelle ou de confort. B. La chirurgie palliative comporte moins de risques que tout autre type de chirurgie. C. Les résultats de la chirurgie palliative ne peuvent pas être garantis pour produire l’effet souhaité ou le rétablissement de la capacité fonctionnelle. D. La chirurgie palliative a pour but de soulager temporairement les symptômes pénibles plutôt que de soigner un problème ou une affection. 56. Parmi les actions infirmières suivantes, laquelle devrait recevoir la priorité la plus élevée lors de l'admission du patient en salle d'opération? A. Niveau de conscience B. Signes vitaux C. Identification du patient et consentement opératoire correct D. Positionnement et préparation de la peau
  • 35. 57. Lequel des médicaments suivants est administré pour minimiser les sécrétions respiratoires préoperative? A. Valium (Diazépam) B. Nubain (nalbuphine HCL) C. Phenergan (Prométhazine) D. Sulfate d'Atropine Les anticholinergiques diminuent le volume des sécrétions respiratoires en inhibant leur production. Les nombreux anticholinergiques sont regroupés en deux classes : – Les amines tertiaires, parmi lesquelles l’atropine (hyoscyamine) et la scopolamine (bromhydrate de hyoscine). Elles ont des effets un peu différents sur le système nerveux central (sédation pour la scopolamine, excitation pour l’atropine). – Les ammoniums quaternaires dont le passage à travers les membranes biologiques est ralenti, avec comme conséquence une quasi-absence d’effets centraux et une absorption intestinale incomplète. On y trouve la butylscopolamine (butylbromure de hyoscine) et le glycopyrronium (bromure de glycopyrronium). Les anticholinergiques ont de nombreux effets, périphériques (réduction des sécrétions bronchiques, salivaires, et lacrymales, bronchodilatation, réduction du péristaltisme intestinal, diminution du tonus vésical, mydriase et cycloplégie) et centraux (bradycardie puis tachycardie, sédation, amnésie, excitation 58. Quelle est la première question que vous devez poser avant de répondre à une situation de premiers secours? A. sécurité des lieux B. personne malade C. moment de la blessure D. nature de la blessure 59. Vous remarquez qu'une personne a perdu beaucoup de sang, a la peau pâle et devient confuse. Quelle est la cause la plus probable? A. epilepsie B. AVC C. Faible taux de sucre dans le sang D. Choc
  • 36. Discussion : L'état de choc est défini comme une insuffisance circulatoire aboutissant à une hypoxie tissulaire. D’un point de vue physiopathologique, ce défaut de perfusion tissulaire peut être du à : - Une hypovolémie absolue dont le modèle est le choc hémorragique, - Une hypovolémie relative par vasoplégie telle qu’on peut la constater dans un choc anaphylactique, - Une défaillance initiale de la pompe cardiaque, entraînant une chute du débit cardiaque comme c’est le cas lors d’un choc cardiogènique. Le choc septique répond à une physiopathologie beaucoup plus complexe, pouvant associer certains des mécanismes précédents à un trouble majeur de la microcirculation responsable d'une mauvaise distribution et donc d’une mauvaise utilisation de l'oxygène à l’étage tissulaire. 60. Pourquoi est-il important de se laver les mains entre les patients? A. Parce que je suis étudiant et que je fais l'évaluation finale B. De nombreuses études ont montré que les bactéries responsables d'infections nosocomiales (contractées à l'hôpital) se propagent le plus souvent d'un patient à l'autre par le personnel de santé. C. Vous êtes donc en conformité avec les règlements du ministre de la santé. D. Pour vous assurer de paraître professionnel lorsque vous travaillez avec des résidents.
  • 37. 61. Quel symptom indiqueraiet un saignement interne? A. Pouls faible et rapide, soif excessive. B. Une peau qui est fraîche ou humide, ou qui semble pâle ou bleuâtre. C. Zones tendres, enflées, meurtries ou dures de son corps, telles que son abdomen. D. Tout ce qui précède. Discussion: L'hémorragie L'hémorragie, c'est l'urgence, le sang coule, il faut arrêter ce saignement et si les pertes de sang ont été importantes, compenser ces pertes en perfusant le malade et au mieux, en lui transfusant du sang. C'est simple! Mais le sang ne coule pas toujours sous nos yeux, il peut se vider à l'intérieur du ventre par exemple, et il faudra alors savoir reconnaître le saignement et apprécier son importance pour très vite traiter le malade. I. Les deux types d'hémorragies Il existe deux types d'hémorragie: 1. L'hémorragie externe: due à une plaie des parties molles, le sang coule, il est visible. C'est facile. 2. L'hémorragie interne: le malade saigne d'un point quelconque de son corps sans que le sang s'extériorise. L'affaire est alors plus difficile, le malade saigne mais ne s'en aperçoit pas, il viendra nous voir tardivement et il faudra savoir retrouver les signes de l'hémorragie alors que le sang ne coule pas par terre! Principales causes des hémorragies Hémorragie externe Si le sang est rouge, s'écoule par saccade: c'est une plaie artérielle, si le sang est sombre, s'écoule en flot permanent: c'est une plaie veineuse. Les plaies à l'origine de ces hémorragies sont:  plaie par arme blanche: couteau, coupe coupe, flèche...  plaie par balle,  coup de corne,  fracture ouverte...
  • 38. Hémorragie Interne Le saignement ne s'extériorise pas, soit parce qu'il se produit dans une cavité close (abdomen, thorax ... ), soit parce qu'il ne s'extériorise qu'incomplètement et avec retard par un orifice naturel (hémorragie digestive, utérine ... ). Les principales causes sont: 1. Les traumatismes a. Contusion de l'abdomen entraînant une rupture de rate, du foie, une désinsertion d'un vaisseau intestinal. b. Contusion thoracique avec épanchement de sang dans la cavité pleurale. c. Les plaies de l'abdomen ou du thorax avec un orifice trop petit pour que le sang s'extériorise (couteau, balle ... ). d. Les fractures du fémur et du bassin. e. Les traumatismes du rein avec hématome rétro-péritonéal. 2. Chez la femme La rupture de grossesse extra-utérine est la cause la plus fréquente. 3. Hémorragie digestive  au niveau de l'estomac ou du duodénum par ulcère; le sang s'extériorise alors sous forme de vomissements rouges (hématémèse) et de selles noires faites de sang digéré (méIéna),  par rupture de varices oesophagiennes chez le cirrhotique,  lors d'une typhoïde. 4. Hémorragie obstétricale Placenta praevia, hématome rétroplacentaire, rupture utérine, rétention placentaire... Comment reconnaître l'hémorragie La perte de sang circulant dans les vaisseaux va entraîner un certain nombre de signes si elle est importante, tous ces signes reflètent le choc dû au saignement. Lorsque le sang s'extériorise, ces signes sont importants à rechercher pour apprécier la gravité de l'hémorragie. Lorsqu'il s'agit d'une hémorragie interne, seuls ces signes nous permettront de faire le diagnostic d'hémorragie.
  • 39. 1. La pâleur Le sang, responsable de la coloration rosée des muqueuses, est en train de quitter les vaisseaux, il est moins abondant, et les petits vaisseaux périphériques ont tendance à se contracter pour diminuer le volume circulant dans certains territoires afin de privilégier d'autres organes plus nobles (cerveau, reins ...). La pâleur se recherche au niveau des conjonctives en abaissant la paupière inférieure, à la face interne des lèvres, sous les ongles. 2. Le pouls est rapide (tachycardie) Le volume de sang disponible pour le coeur devient moins important, le coeur essaie de pallier ce manque en battant plus vite. Le pouls, habituellement battant à 60 ou 80/minute s'accélère à 100, 120 et plus, Il devient plus faiblement perçu, il est "petit", filant dans les hémorragies graves, il peut même disparaître pratiquement. On le recherchera au niveau des grosses artères: pouls radial, mais aussi au niveau de l'artère fémorale, de la carotide. 3. La tension artérielle Il faut la prendre devant ces signes dès que l'on pense à l'hémorragie ou au choc. Habituellement, la maxima est supérieure à 10, aux environs de 14 à 11. La minima est aux alentours de 7-8. Lorsque l'hémorragie est importante, des modifications tensionnelles apparaissent: la maxima baisse, alors que la minima reste encore stable: on dit que la tension est pincée, 10-7 par exemple. Il est important de connaître la pression artérielle habituelle du sujet et d'interpréter les résultats en fonction des circonstances cliniques, car certaines personnes ont la tension naturellement basse à 10, et lorsque cette petite tension s'accompagne de pâleur, de tachycardie et de cause éventuelle de saignement, cela n'a bien sûr pas la même valeur qu'une tension à 10-7 découverte chez une femme habituellement bien portante et bien colorée. De même, lorsque le malade est hypertendu avec des chiffres habituels élevés (17-10, 20-11, etc.) une tension découverte à 12 chez lui est une hypotension alors que ce chiffre serait normal chez d'autres. Lorsque l'hémorragie est très importante, la tension s'abaisse alors franchement avec une maxima inférieure à 10, elle est parfois si basse qu'elle devient imprenable. 4. D'autres signes sont possibles lors des hémorragies importantes:  la soif,  la froideur des doigts et des mains,  les sueurs froides,  l'anxiété et l'agitation du malade,  les vertiges, lipothymie (malaise). 5. Lorsque l'hémorragie se fait doucement pendant plusieurs jours, le sang épanché est résorbé par l'organisme en partie et donne lieu à d'autres petits signes:  fièvre à 38 °C, subictère conjonctival.
  • 40. 6. Chaque cause d'hémorragie enfin donne ses propres signes:  Douleur abdominale, pertes vaginales sanglantes, douleur au toucher vaginal lors d'une grossesse extra-utérine.  Volumineux hématome de la cuisse lors des fractures du fémur.  Troubles respiratoires lors des hémothorax  (saignement dans la cavité pleurale). Comment reconnaître la gravité de l'hémorragie C'est-à-dire la quantité de sang perdu par le malade. Chez un adulte, la quantité de sang présente dans les vaisseaux (masse sanguine) est de quatre à cinq litres, les premiers signes cliniques d'hémorragie apparaîtront pour des pertes supérieures à un demi-litre et seront très franches pour des pertes supérieures à un litre. Mais la rapidité avec laquelle la perte s'est faite joue aussi. Si l'hémorragie se fait en quelques minutes ou heures, les signes seront francs, rapidement perçus par le malade. Si au contraire, la perte se fait en plusieurs jours, comme dans certaines grossesses extra-utérines, le saignement est compensé peu à peu par l'organisme et les signes seront moins brutalement installés et plus difficiles à reconnaître.
  • 41. L'hémorragie de grande abondance est souvent facile à reconnaître, le tableau est dramatique: 1. grande pâleur, lèvres décolorées, 2. pouls filant, très faible, 3. pression artérielle effondrée, parfois imprenable, 4. soif intense, agitation. L'hémorragie de moyenne abondance peut être plus difficile à reconnaître si le saignement ne s'extériorise pas, le malade peut venir consulter pour des signes qui peuvent égarer si on ne pense pas à l'hémorragie et à vérifier pâleur, pouls et tension artérielle. Le malade peut venir pour:  des douleurs liées à l'hémorragie,  une extériorisation incomplète de son hémorragie: pertes vaginales brunâtres d'une grossesse extra-utérine, selles noires et liquides d'un méléna,  une fatigue brutale, des vertiges, un malaise  sur la voie publique,  une petite fièvre avec douleur abdominale chez une femme saignant petit à petit d'une grossesse extra-utérine. Il faut savoir enfin, que le malade ou l'entourage, s'ils ont vu le saignement, sont souvent mauvais juges pour apprécier l'importance de la perte sanguine en la surestimant toujours. Fiez-vous aux signes objectifs: pâleur, pouls, tension. Cas particulier: l'enfant Les meilleurs signes d'hémorragie chez lui sont: la pâleur et la tachycardie, il ne faut pas attendre la chute de la tension artérielle pour faire le diagnostic, car elle reste longtemps stable et, quand elle s'effondre, il est souvent trop tard. Les examens complémentaires Le diagnostic d'hémorragie est clinique, il ne doit pas attendre des examens compliqués pour être affirmé. Si on dispose d'un laboratoire suffisant, deux examens sont utiles: 1. Le groupe sanguin du malade et de ses accompagnants, afin de pouvoir transfuser le malade au besoin grâce aux prélèvements effectués sur les gens présentant le même groupe sanguin et le même rhésus. 2. La numération formule sanguine, qui permet de chiffrer la perte sanguine en montrant l'anémie.  Nombre de globules rouges diminués (normal: 4 à 5 millions): hémorragie de moyenne abondance: aux environs de 3 millions, hémorragie de grande abondance: moins de 2 millions.  Hématrocrite bas. Mais il faut savoir que dans les hémorragies vues tôt, la numération ne sera pas le reflet immédiat de l'hémorragie. Elle peut être normale alors que la perte est importante dans les premières heures. Il faut attendre six heures pour commencer à voir apparaître l'anémie.
  • 42. Dans les cas difficiles, des numérations répétées permettront de suivre l'état du patient en montrant la chute progressive du nombre des globules rouges en cas d'hémorragie. Le signe le plus précoce de l'hémorragie à la numération est l'hyperleucocytose. Conduite à tenir devant une hémorragie 1. La reconnaître quand il s'agit d'une hémorragie interne. 2. Arrêter le saignement s'il s'agit d'une hémorragie externe en comprimant l'artère en amont de la plaie en faisant un pansement compressif de beaucoup préférable à un garrot au niveau des membres. Si le garrot s'impose, il faut noter l'heure de son installation, car s'il se prolonge au-delà de quelques heures, le membre est perdu et l'ablation du garrot peut être dangereuse pour le malade (en libérant des produits toxiques dans la circulation sanguine en provenance du membre en voie de nécrose). Dans certaines hémorragies d'origine utérine, un traitement d'urgence en brousse peut consister à mettre une pince (si possible triangulaire) sur le col utérin afin que le sang ne s'écoule plus et caillote à l'intérieur de l'utérus en arrêtant le saignement. Ceci avant le transport d'urgence de la malade à l'hôpital. 3. Apprécier rapidement l'importance du saignement: pâleur, pouls, tension artérielle. 4. Mettre en place une voie veineuse et perfuser par ordre de préférence et dans l'attente d'une transfusion de sang si elle est possible:  des macromolécules: plasmion, rhéomacrodex, dextran,  du sérum physiologique,  du glucosé. Cette perfusion doit passer à grand débit, son efficacité sera jugée sur le ralentissement du pouls et la remontée de la pression artérielle. Mais, si cela est possible, le sang reste le meilleur produit à perfuser. Les autres médicaments antichoc ou antihémorragique (cortisone, adrénoxyl, vitamine K ... ) n'arrêterons pas le saignement, ne remplaceront pas le sang perdu, feront perdre du temps au malade et de l'argent à la famille. Ils sont inutiles, en tout cas ils ne remplacent pas la perfusion, qui est fondamentale. 5. Rechercher la cause de l'hémorragie si elle n'était pas évidente au départ:  interroger le malade et la famille (notion de traumatisme, de grossesse),  palper le ventre, ausculter le thorax, faites le toucher rectal à la recherche de méléna, et vaginal à la recherche de métrorragie et d'une douleur. 6. Diriger le plus rapidement possible vers un centre chirurgical en s'assurant que la perfusion ne se débranchera pas pendant le transport, que le malade sera surveillé tout au long du trajet avec le nécessaire pour continuer à le perfuser. C'est là-bas que pourront être faits tous les gestes d'hémostase nécessaires. L'hémorragie, c'est l'urgence parmi les urgences. Il faut savoir la reconnaître quand le sang ne s'extériorise pas: pouls, pâleur, pression artérielle et rapidement arrêter le saignement quand c'est possible, perfuser le malade et le diriger sur un centre chirurgical en surveillant le malade pendant le transport.
  • 43. Hémorragie :  Pâleur  Pouls  Pression  Perfusion 62. L'infirmière responsable identifie les réponses d'un patient à des problèmes de santé réels ou potentiels au cours de quelle étape du processus de soins infirmiers (demarche des soins infirmier)? A. Collection des données B. Diagnostic C. Planification D. évaluation 63. Si un patient a une température élevée 72 heures après une chirurgie, quelle est la cause probable? A. Inflammation B. Augmentation du drainage C. Réponse normale à la chirurgie D. Infection 64. Une infirmière qui joue un rôle dans le formulaire de consentement doit: A. Un chirurgien B. Témoin de la signature volontaire C. Conseiller le patient sur le meilleur choix à faire D. Plus proche parent du patient 65. Quelle partie de la clavicule s'articule avec le manubrium? A. arbre B. fin sternale C. extrémité acromiale D. processus coracoïde
  • 44. Discussion : En anatomie, le manubrium désigne la partie supérieure du sternum sur laquelle s'articulent les clavicules 66. TOUS, MAIS UN des éléments suivants sont des indicateurs précoces d'hypovolémie. Indiquez l'exception: A. Tachycardie B. Augmenter le débit urinaire C. Diminution du débit urinaire D. augmenter la pression artérielle Discussion : Pression artérielle Le paramètre le plus communément utilisé pour diagnostiquer une hypovolémie est la PA. Dans la plupart des études cliniques, un seuil de PAS inférieur à 90 mm Hg (ou une baisse de 40 mm Hg ou de 30 % de la PAS chez le patient hypertendu) est défini pour décider d’un remplissage vasculaire, notamment dans des contextes septiques [2,20]. Un signe précoce qui suit une hémorragie est la diminution de la pression artérielle pulsée (ou différentielle : PP = PAS−PAD), initialement en rapport avec une augmentation de la PAD liée à une vasoconstriction [5]. La baisse de la PAS n’apparaît que plus tard, après une réduction plus importante du volume sanguin. En situation de stress, comme lors d’un traumatisme sévère, la sécrétion de catécholamines endogènes peut retarder ainsi, la baisse de la PA en dépit de la perte volumique. L’hypotension artérielle peut être ainsi un signe tardif d’hypovolémie chez le sujet conscient et une PAS normale n’exclut pas la possibilité d’une efficacité du remplissage vasculaire 67. La région cervicale de la colonne vertébrale est composée de________: A. Sept vertèbres B. 12 vertèbres C. Cinq vertèbres D. Un seul os dérivé de la fusion de cinq vertèbres Discussion :
  • 45. 68. Laquelle des substances suivantes est la moins apte à franchir la barrière hémato-encéphalique? A.De l'eau B. ions sodium C. glucose D. globules blancs 69. Les structures trouvées dans la région iliaque droite comprennent: A. La vessie. B. Foie. C. Appendice . D. estomac. 70. Laquelle des sources suivantes est la principale source d’énergie pour les cellules du corps? A. protéines B. glucides C. minéraux D. vitamines
  • 46. 71. Quel est le rapport correct entre les compressions thoraciques et les respirations de secours pour une utilisation en RCP chez un adulte? A. 2 compressions: 30 respirations de secours. B. 5 compressions: 1 souffle de sauvetage. C. 15 compressions: 2 respirations de secours. D. 30 compressions: 2 respirations de secours 72. L'injection de médicaments dans le système circulatoire, qui permet souvent une administration et une absorption des médicaments les plus rapides, décrit les éléments suivants: A. Voie médicamenteuse entérale et per os. B. Voie médicamenteuse parentérale. C. Voie percutanée. D. Voie endotrachéale 73. Lequel des événements suivants s'est produit lorsque le ventriculaire est en état de «repos» et / ou de remplissage sanguin ventriculaire? A. Son S2 B. Diastole C. S4 Sound D. Systole 74. D'après vos connaissances en matière d'évaluation de l'état de santé, indiquez l'emplacement de l'auscultation du son aortique. A. Aortic est situé au 2ème espace intercostal et à la frontière sternale gauche B. Aortic est situé au 2ème espace intercostal et à la frontière sternale droite C. Aortic est situé au 3ème espace intercostal et à la frontière sternale droite D. Aortic est situé au 3ème espace intercostal et à la frontière sternale gauche
  • 47. Le 2e espace intercostal D, le 2e et 3e espace intercostal G sont appelés BASE DU CŒUR, par opposition à la POINTE DU CŒUR au 5e espace intercostal gauche. Le foyer mitral : siège à l’endroit où la main palpe le choc systolique de la pointe au niveau du 4e ou ,5e espace intercostal gauche un peu en dedans de la ligne médioclaviculaire. 75. La couleur, la taille, la forme, la position et la symétrie peuvent être évaluées en utilisant: A. Palpation B. Auscultation C. Inspection D. Percussions 76. Le diagnostic infirmier differe du diagnostique medical en ce qu’il: a. depend du diagnostique medicale pour la direction de l’intervention appropriee b. Le diagnostique infirmier es concerne par la dispensation des soins, alors que le diagnostique medicale est concerne par le traitement des maladie c. Le diagnostique infirmier est concerne par la reponse humaine face a la pathologie tandisque le diagnostique medical est principalement concerne par le traitement de la pathologie d.Le diagnostique infirmier es concerne par les parameters psychosociaux tandisque le diagnostique medical est principalement concerne par les parameters physiologiques.
  • 48. 78. La complication la plus courante mais evitable de la chirurgie abdominal est: a.Atelectasie b.Desequilibre hydrique et electrolytique c.Thrombophlebite ( est une complication a toute chururgie) d.Retention urinaire 79.Quel enonce indique qu’un patient souffrant de diabetes sucre a une bonne comprehension de l’insuline lente a. l’insuline lente provoque la perte de poid b. L’insuline lente est utilisee seulement la nuit c.la duree de l’insuline lente est de six heures d.Il n’y a aucune heure de point pour l’insuline lente Il existe un grand nombre de différents types d'insulines et ils se distinguent par la variabilité de leur rapidité d'absorption et de leur durée d'action. L'insuline glargine est une insuline lente d'action prolongée.Elle commence à agir 90 minutes après l'injection et son effet peut durer pendant environ 24 heures. Après l'injection, l'insuline glargine est libérée lentement et constamment dans la circulation sanguine. L'insuline asparte est une insuline d'action rapide. Il lui faut 10 à 20 minutes pour commencer à agir après l'injection. Elle atteint son pic d'action entre 60 et 180 minutes et cesse d'agir après un intervalle de 3 à 5 heures 80. Quel reponse physiologique est souvent associee au stress liee a la chirurgie? a.constriction bronchique b.une diminution des niveaux de cortisol c. Vasodilatation peripherique d.La retention du sodium et de l’eau
  • 49. 81. Un client est amene dans le service d’urgence avec une contusion cerebrale. Deux jour après l’admission, le client elimine une grande quantite d’urine et une grande quantite plasmatique de sodium de 155mEq/dl. Laquelles des pathologies suivantes est en cours de se developer? a. Diabete insipid b. Coma myxoedeme: c.Diabete de type 1 d. Syndrome secretoire d’hormone antidiuretique inappropriee: Le syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH), ou syndrome de Schwartz-Bartter, est un syndrome responsable d'hyponatrémie de dilution. Il se caractérise par une libération excessive d'hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine) de l'hypophyse postérieure Discussion: Le sodium (sous forme d’ion Na+) est essentiel dans le maintien de l’équilibre hydrique de l’organisme. Il joue un rôle crucial dans la régulation des mouvements d’eau entre l’intérieur et l’extérieur des cellules, et donc dans le maintien de la pression artérielle et de l’hydratation. La natrémie, c'est-à-dire la concentration de sodium dans le plasma, est donc finement régulée : les apports en sodium se font principalement par l’alimentation, et l’excrétion se fait par les reins (et en faible quantité par la transpiration et les fèces). À titre indicatif, les valeurs normales de la natrémie sont comprises entre 133 et 143 mmol/L (millimoles par litre). Elles peuvent varier légèrement selon les sources (entre 135 et 150 mmol/L environ). Si la natrémie est trop basse (< 135 mmol/L), on parle d’hyponatrémie ; si elle est trop élevée (supérieure à 145 ou 150 mmol/L), on parle d’hypernatrémie. Les causes d’hyponatrémie chronique sont, entre autres :  Causes rénales (insuffisance rénale chronique avancée, néphropathie avec perte de sel, etc.)  Insuffisance surrénale  Prise de certains diurétiques (thiazidiques)  Complication du diabète (hyponatrémie associée à une hyperglycémie)  Syndrome néphrotique, ictère cholostatique, etc.  Insuffisance cardiaque  Cirrhose  Hypothyroïdie  Ingestion d’eau excessive (potomanie)
  • 50. Les causes d’hypernatrémie sont elles aussi multiples, dénotant le plus souvent une déshydratation :  pertes d’eau (diabète, etc.)  pertes rénales (prise de diurétiques)  pertes digestives (vomissements, diarrhées, etc.)  pertes cutanées (brûlures, sudation excessive, etc.)  apport excessif de sodium (perfusion de NaCl, ingestion d’eau de mer, dialyse hypertonique, syndrome de Cushing, etc.)  a. DIABETE INSPIDE Le diabète insipide est provoqué par une anomalie de sécrétion ou d'action d'une hormone secrétée au niveau de l'hypothalamus (ADH). On distingue le diabète insipide central et le diabète insipide néphrogénique. Causes du diabète insipide Les causes du diabète insipide sont le plus souvent acquises : Séquelles de traumatisme crânien ; Méningite ; Encéphalite ; Intervention neurochirurgicale dans la région hypothalamo-hypophysaire ; Tumeur du cerveau (craniopharyngiome, métastase de cancers bronchique, mammaire, colique) ; Tuberculose ; Sarcoïdose ; Histiocytose X ; Maladie de Schuller-Christian ; Granulomatose de Wegener ; Parfois une maladie de système (collagénose) avec localisation hypophyso-hypothalamique. Characteristique clinique Une polyurie (augmentation du volume des urines) importante et permanente. Le volume des urines est augmenté et peut atteindre 8 à 10 litres par jour, et même parfois 15 à 20 litres. Ces urines sont pâles comme de l'eau, peu concentrées, et ne contiennent aucun élément pathologique: ni sucre, ni albumine ; Une polydipsie, c'est à dire que le malade a toujours soif, de manière impérieuse, permanente et insatiable. Il boit sans cesse, beaucoup, le jour, la nuit, et n'arrive jamais à étancher sa soif Bilan biologique Le bilan biologique comprend un dosage plasmatique du Na+ , K+ , Ca+ , urée, créatinine, glucose et une mesure de l’osmolalité plasmatique et urinaire. Une osmolalité urinaire < 200-300 mOsm/kg suggère un DI ou une polydipsie et, inversement, une osmolalité > 300 mOsm/kg oriente vers une diurèse osmotique. Une natrémie > 143 mmol/l parle plutôt en faveur d’un diabète insipide et une natrémie < 137 mmol/l évoque plutôt une polydipsie primaire. Il faut cependant noter qu’en cas d’intégrité des osmorécepteurs et du centre de la soif, la natrémie est souvent normale. Un recueil d’urine sur 24 heures est utile pour quantifier la diurèse.
  • 51. B..Coma myxoedeme: C'est un oedème du visage et du cou caractéristique d'une insuffisance de fonctionnement de la thyroïde et qu'on appelle hypothyroïdie C. Syndrome secretoire d’hormone antidiuretique inappropriee: Le syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH), ou syndrome de Schwartz-Bartter, est un syndrome responsable d'hyponatrémie de dilution. Il se caractérise par une libération excessive d'hormone antidiurétique (ADH ou vasopressine) de l'hypophyse postérieure 82. La resection prostatectomique transuretrale est effectuee aa Mr G, 60 ans, en raison de l’elargissement de la prostate. En post-operatoire, il a une irrigation continue. Laquel des indications siuvantes explique la raison de l’irrigation continue de la vessie? a.Pour maintenir la permeabilite du catheter b. Pour maintenir la permeabilite de la vessie c.pour diluer l’urine d. pour retirer un caillot de la vessie Discussion: L’irrigation est un lavage mécanique de la vessie qui consiste à faire passer, en continu, un courant de liquide dans la vessie par l’intermédiaire d’une sonde à 3 voies et à l’évacuer aussitôt dans un sac de drainage spécifique. L’irrigation se pratique sur ordre médical. BUTS Eviter et/ou évacuer des caillots sanguins dans la vessie. INDICATIONS Sur prescription médicale, en cas de : - post-op de certaines interventions chirurgicales urologiques (résection endoscopique de vessie RTUV, résection endoscopique de prostate RTUP, prostatectomie totale…) - hémorragies vésicales et prostatiques (tumeurs….) - hématurie avec caillots…
  • 52. 83. les complications possible après une prostatectomy sont les suivant a l’exception de: a. l’urine residuelle b.l’atresie uretrale c.la dysfunction erectile d.interruption de drainage Discussion: COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES PRÉCOCES (<1MOIS) Les complications médicales sont dominées par les infections urinaires et la maladie thromboembolique veineuse (phlébite, embolie pulmonaire). COMPLICATIONS POSTOPÉRATOIRES TARDIVES (>1MOIS) L’INCONTINENCE URINAIRE L’incontinence urinaire après PT touche la majorité des patients durant les premières semaines qui suivent l’intervention LA DYSFONCTION ÉRECTILE (DE) La DE après PT demeure un problème très important et nécessite une prise en charge spécifique. Il faut donc informer les futurs opérés de manière très claire du risque de DE ainsi que la suppression définitive de l’éjaculation en postopératoire. STÉNOSE DE L’ANASTOMOSE URÉTROVÉSICALE La survenue d’une sténose urétrovésicale, c’est à dire un rétrécissement de l’anastomose entre la vessie et l’urètre survient entre 1 et 15 % des cas suivant les études. Il s’agit en fait d’une fibrose de cette anastomose 84. un patient avec un tumeur au cerveau a ete programme pour une craniotomie. Pour empecher un developpement de l’oedeme cerebral après la chirurgie, l’infirmiere doit s’attendrer l’utilisation de: a. Diuretique b. Antihypertenseur C. Steroides d. Anticonvulsivants
  • 53. Discussion: Les diurétiques représentent une des classes de médicaments les plus prescrites. Leurs indications principales concernent l’hypertension artérielle et l’insuffisance cardiaque mais il existe d’autres indications telles que le traitement de l’hypokaliémie, des oedèmes, de l’hypertension portale. Les diurétiques sont des substances qui inhibent la réabsorption rénale du sodium et provoquent donc une élimination urinaire d’eau et de chlorure de sodium. En cas de craniectomie pour evite l’eodeme celebral. 85. L’objectif de la fermeture optimal de la plaie est de: a.pour garder la plaie proper b. pour eviter la penetration des micro-organismes c. pour obtainer une ligne fine cicatricielle qui maintient la forme et l’apparence du tissue d. pour prevenir l’anxiete des personnes regardant la plaie ouverte Discussion: Une plaie correspond à une interruption du revêtement cutané; on distingue deux types de plaies : aiguë et chronique. Le potentiel de guérison d’une plaie va dépendre des conditions locales et de l’état général du patient ; le processus de cicatrisation est décrit en 4 phases : 1) inflammatoire – détersive, 2) proliférative – angiogénétique, 3) épidermisation, 4) remodelage Le traitement des plaies vise à : 1.Préserver la couche cornée de l’épiderme du pourtour de plaie 2.Prévenir l’infection ou la colonisation critique 3.Prévenir la douleur induite occasionnée par la plaie ou le pansement 4.Limiter l’usage d’antiseptique, particulièrement en cas de plaies chroniques à potentiel de cicatrisation réduit 5.Veiller à ce que le patient reçoive une hydratation et un apport protéino-calorique suffisants 6.Eviter les frottements et les appuis tout au long de la cicatrisation
  • 54. 86. Lors de la preparation pour une suture des plaies, une anesthesia locale est administree. Lequel medicaments suivant est le plus approprie pour diminuer les saignements? a.lidocaine b. Bupivacaine 0,25% ou 0.5% c.la lidocaine et bupivacaine mixtees de moitie d. Epinephrine et lidocaine Discussion: Deux études ont signalé une réduction des saignements pendant la chirurgie avec l'utilisation de l'adrénaline (Epinephrine) associée à la lidocaïne 87. lequel des medicaments suivants est responsible de l’anesthesie et de la reduction des movement musculaire? a. diazepam b.lidocaine c.Bupivacaine d. Ethychloride 88.Ci dessous sont les types de sutures a l’exception de: a. Suture interrompues simples b. Sutures continues c. Vertical continu d. Points en U horizontal Discussion: tout sont des types de suture
  • 56. 89. Lors de la conception d’une sale de chururgie, il faut considerer les points suivants a l’exception de: a. Une bonne ventilation b. Forme et la taille c.Temperature et la source de lumiere artificielle d. L’isolement sterile 100. Lors de l’evaluation d’une brulure d’epaisseur partielle, l’infirmiere pourrait s’attendre a trouver: a. Facia expose b. sec, aspect cireux c. Aspect rouge, brilliant, humide d. Absence de blanchiment de pression Discussion: Les brûlures sont classées selon leur importance, de légère à grave. Une brûlure superficielle, aussi nommée brûlure du premier degré, est le type de brûlure le moins grave. Il n’y a que la couche supérieure de la peau qui est légèrement brûlée. Une brûlure superficielle peut provoquer l’apparition d’une coloration rose ou rouge de la peau, de la douleur et une légère enflure. Elle ne provoque pas la formation d’ampoules. Habituellement, les brûlures superficielles guérissent en cinq à six jours. La peau endommagée peut peler après quelques jours. Il n’y aura pas normalement de cicatrice à moins qu’il y ait infection. Une brûlure d’épaisseur partielle, aussi nommée brûlure du deuxième degré, est plus grave qu’une brûlure superficielle parce qu’elle a atteint une couche de peau plus profonde. La peau prend une couleur rouge brillante, devient douloureuse et présente des ampoules. Les ampoules prennent habituellement une couleur blanche. Il peut y avoir enflure. Une brûlure d’épaisseur partielle guérit habituellement dans un délai de deux semaines. Les brûlures d’épaisseur partielle importantes peuvent prendre entre trois et quatre semaines pour guérir. Si la brûlure n’est pas trop importante et qu’aucune infection ne s’y développe, il est possible qu’elle ne laisse aucune cicatrice.
  • 57. Les brûlures superficielles et les brûlures d’épaisseur partielle sont habituellement le résultat d’une trop longue exposition au soleil ou d’un bref contact avec une source de chaleur ou un produit chimique. Les sources fréquentes de chaleur sont les liquides chauds, la vapeur, les flammes, les objets chauds comme les poêles ou l’électricité. Les produits chimiques fréquents qui peuvent causer des brûlures sont les produits nettoyants pour la céramique, l’acide de batterie de voiture, les produits de débouchage, l’essence, le ciment sec ou mouillé, la chaux et le chlore. Les traitements habituels pour les brûlures superficielles et les brûlures d’épaisseur partielle incluent : · Enlever les bijoux ou les vêtements serrés de la zone brûlée avant l’apparition d’une enflure. Ne pas retirer les vêtements si ceux-ci adhèrent à la brûlure. · Placer la brûlure sous l’eau courante fraîche ou placer une compresse humide et fraîche sur la brûlure sauf si sa surface atteint plusieurs centimètres. Ne pas refroidir la brûlure avec de la glace ou de l’eau glacée puisqu’elle peut endommager la peau davantage. · Recouvrir la brûlure avec un bandage sec non pelucheux comme une gaze, sans serrer, si vous vous sentez mieux ainsi qu’en la laissant à l’air libre. Ne pas appliquer de bandage ou de pansement adhésif sur la brûlure. Ne pas appliquer de graisse, de gelée de pétrole (vaseline), de beurre ou des remèdes maison sur la brûlure. Ne pas appliquer d’onguent sur la brûlure sauf si votre professionnel de la santé vous demande de le faire. Si une ampoule se développe sur la brûlure, demandez conseil à votre professionnel de la santé au sujet du traitement de la brûlure. Si votre brûlure a été causée par des produits chimiques, téléphonez au centre antipoison de votre région. Les responsables du centre pourront vous renseigner sur les gestes à poser pour traiter une brûlure due à un produit spécifique. Il est utile d’avoir sous la main le contenant du produit chimique en question lorsque vous les appelez afin de leur donner le nom précis du produit. Les brûlures d’épaisseur totale, ou brûlures du troisième degré, sont des blessures très graves qui atteignent toutes les couches de la peau. Elle peuvent endommager le muscle ou d’autres tissus sous la peau. Elles sont habituellement provoquées par des vêtements enflammés, une immersion dans de l’eau chaude ou un contact avec des flammes, des objets brûlants, de l’électricité ou des produits chimiques corrosifs La peau brûlée peut prendre une coloration blanche ou noire et l’apparence du cuir. Il est possible qu’il n’y ait presque aucune douleur dans la zone brûlée, mais la zone adjacente à la brûlure peut être très douloureuse. Toutes les brûlures d’épaisseur totale exigent des traitements médicaux d’urgence.
  • 58. Les brûlures d’épaisseur totale peuvent exiger une hospitalisation de plusieurs jours et même plusieurs semaines. Les brûlures d’épaisseur totale sont si profondes que la guérison ne s’effectue qu’à leur périphérie. Il se peut qu’un chirurgien plastique doive faire plusieurs interventions ou greffes selon la sévérité de la brûlure. Avec le temps, des cicatrices recouvriront le reste de la surface atteinte si aucune greffe de peau n’est pratiquée. Les brûlures électriques doivent aussi être soignées immédiatement. Même si une brûlure électrique semble mineure, il se peut qu’elle ait causé des dommages importants sous la peau. Il se peut que les dommages deviennent évidents après quelques heures seulement, voire le jour suivant. Si les soins sont retardés, les dommages peuvent devenir encore plus graves. 101.L’etendue de brulures est evaluee par: a. Evaluation de brulure selon des sites specifiques du corps b. Determination de la presence de facteurs de risqué preexistants c.l’estimation de la proportion de pleine epaisseur a des blurures d’epaisseur partielle d. utilisation des guides pour indiquer la brulure par rapport a la surface total du corps 102.un client de 82 kg a 45% desurface total corporelle brulee. En utilisant 4 ml/kg pour cent de STC au cours des douze premieres heurs après une brulure , l’infirmiere aurait administer un remplacement de liquid de: a.3690 ml b.7380 ml c.9225ml d.14760 ml ( déjà vue) 103. L e changement hydro-electrique qui se produit au cours de la phase d’emergence precoce est de: a. l’adherence de l’albumine aux parois vasculaires b. Mouvement de potassium dans l’espace vasculaire c. Sequestration de sodium et de l’eau dans le liquid interstitial d. L’hemolyse des globules rouges a partir de grands volumes de liquid administer rapidement
  • 59. Discussion: On distingue deux phases de blurure : Première phase qui couvre les 48 premières heures : phase hydro-électrolytique. Deuxième phase qui dure jusqu’à la cicatrisation complète des lésions : phase métabolique. phase hydro-électrolytique : caractérisée par deux phénomènes : - fuite vasculaire : eau, Na, protides … : phénomène du trou capillaire. - Augmentation de la perméabilité cellulaire au Na. Comporte 3 conséquences : - hypovolémie - œdème qui va lui même entraîner des compressions vasculo-nerveuses et va gêner la vascularisation des tissus adjacents à la brûlure. Puis au bout de 36 à 48h, cet œdème va être restitué et une polyurie. - exsudats +++ (eau +protéines). Donc il y a 2 sortes de pertes : l’œdème qui est une perte temporaire car il se restitue, et une perte définitive qui se fait par l’exsudat. Phase métabolique due à : - réaction neuro-endocrinienne à l’agression, - augmentation très importante des besoins métaboliques ++ auquel se rajoutent les besoins importants pour la cicatrisation. 104.. le processus d’elimination de l’exces de liquidee a partir de la cavite peritoneale est connu comme: a. Purification b.Rehydratation c. Dialyse d.Paracentese:
  • 60. Discussion: c.La dialyse péritonéale est un type de dialyse qui a pour objectif d'éliminer les déchets tels que l'urée, la créatinine, l'excès de potassium ou de liquide que les reins ne parviennent pas ou plus à épurer du plasma sanguin. Ce traitement médical est indiqué en cas d'insuffisance rénale chronique terminale. d. La paracentèse abdominale est un prélèvement de liquide de la cavité péritonéale 105. Un client qui a subi une oesophagectomie pour cancer de l’oesophage presente une augmentation de la douleur, la fievre et dyspnee quand une diete liquid complete est introduite en post-operatoire. L’infirmiere reconnait que ces symptoms sont le plus revelateur de: a.Une intolerance aux aliments b. Extension de la tumeur dans l’aorte c. Fuites de fluids ou des aliments dans le mediastin d. Perforation de l’oesophage avec la formation de fistule pulmonaire 106. Apres une operation chirurgicale, un client se plaint de douleurs incisionnellles legeres pendant la respiration profonde et quand il tousse. La meilleure intervention infirmiere serait: a. Rassurer le client et lui dire que la douleur va cesser peu a peu b.Ceci est une reaction normale après la chirurgie c. Avec un oreiller, appliquer une pression contre l’incision ( surtout si insicion abdominal) d. Administrer les antalgiquescomme prescript par le medecin 107. un patient a recu Atropine S04 en pre-medication, 30 minutes après elle se plaint de la secheresse buccale, et son pouls est eleve. Le patient a probablement: a.une reaction alergique au medicament b.Besoins d’une dose plus elevee de ce medicament c. Est inquiet de l’operation chirurgicale a venir d. Ceci est un etffet secondaire normal d’atropine S04 ( déjà vue) Discussion: Atropine S04
  • 61. Effets indésirables très fréquents (peuvent toucher plus de 1 personne sur 10) troubles visuels (dilatation des pupilles, difficultés à voir net, vision trouble, incapacité à tolérer la lumière), sécrétions bronchiques réduites, sécheresse buccale (difficulté à avaler et à parler, sensation de soif), constipation et brûlures d’estomac (reflux), diminution de la sécrétion d’acide gastrique, perte du goût, nausées, vomissements, sensation de ballonnement, absence de transpiration, sécheresse de la peau, urticaire, éruption cutanée. Effets secondaires fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10) excitation (en particulier à des doses plus élevées), perte de coordination (en particulier à des doses plus élevées), confusion (en particulier à des doses plus élevées), hallucinations (en particulier à des doses plus élevées), température du corps élevée, certaines pathologies cardiaques (battements cardiaques rapides, battements cardiaques irréguliers, ralentissement temporaire accru des battements cardiaques), bouffées vasomotrices, difficulté à uriner. Effets indésirables peu fréquents (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 100) réactions psychotiques.
  • 62. Effets indésirables rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 1 000) réactions allergiques, crises épileptiques (crises convulsives), somnolence. Effets indésirables très rares (peuvent toucher jusqu’à 1 personne sur 10 000) réaction d’hypersensibilité grave, battement cardiaque irrégulier dont fibrillation ventriculaire, douleurs thoraciques, hausse rapide de la tension artérielle. Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) maux de tête, agitation, démarche instable et problèmes d’équilibre, insomnie. 108. lequel des termes suivants decrit la capacite de l’organisme a maintenir son etat interne normal? a. Anabolisme b. catabolism c. Tolerance d. Homeostasie Discussion: L'anabolisme est l'ensemble des réactions chimiques de synthèse moléculaire de l'organisme considéré. Il est le contraire du catabolisme, ensemble des réactions de dégradation. Le catabolisme et l'anabolisme sont les deux composantes du métabolisme.