18. Les compétitions 1 000 Marathon des Sables 250 km 2 250 UTMB Ultra-trail du Mont Blanc 163 km 1 600 100 km de Millau 37 000 Marathon de Paris 42.195 km 30 000 Semi-marathon de Paris 21.1 km 10 km Participants Courses
Les filiéres énergétiques 1 - Introduction Pour fonctionner, le muscle a besoin d’énergie. Pour produire cette énergie, le coureur utilise 3 types de filières qui agissent en synergie, s’influencent, s’autorégulent et sont donc étroitement liées. Elles sont activées à des niveaux différents selon la durée et l’intensité de l’effort 2 - Les filières anaérobies Elles fonctionnent sans apport d’oxygène. Elles permettent de fournir une très grande quantité d’énergie sur un temps très court. Elles interviennent lors d’efforts intenses et de courtes durées. On distingue 2 types de filières anaérobies: - La filiére anaérobie alactique sans apport d''oxygène et sans production d'acide lactique - La filière anaérobie lactique sans apport d''oxygène et avec production d'acide lactique Le fonctionnement de la filière anaérobie lactique induit la production d'acide lactique. L'acidité au niveau musculaire augmente. Or un niveau d'acidité trop élevé a des effets néfastes sur l'activité du muscle. Le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, les jambes deviennent ’’lourdes’’. la vitesse doit être réduite ou la course doit s’arrêter. Les filières anaérobies peuvent intervenir immédiatement en cas de besoins énergétiques. Elles ne peuvent fonctionner longtemps à plein régime: 15" pour la filière anaérobie alactique (effort type sprint) et de 1'30'' à 2' au maximum pour la filière anaérobie lactique (effort type 400m-800m) Voir aussi chapitre les données physiologiques en demi fond court 3 - La filière aérobie Elle fonctionne avec apport d’oxygène. Moins efficace pour fournir une très grande quantité d’énergie sur une courte durée, mais théoriquement illimitée dans le temps (plusieurs heures selon le type d’effort). Le système aérobie est celui qui prédomine dans nos activités quotidiennes. Il n’est alors sollicité qu’à un faible pourcentage de son potentiel. En cas d’une augmentation de l’activité, il n’est pas toujours en mesure de s’adapter immédiatement. Le système anaérobie est alors sollicité dans une proportion plus importante pour satisfaire les besoins. Ce temps de latence est nécessaire au système aérobie pour qu’il puisse agir sur différents paramètres de l’organisme, afin d’augmenter la quantité d’oxygène disponible au niveau musculaire. La variation des pulsations cardiaques est une manifestation concrète de cette adaptation du système à l’effort. Avec l’augmentation de la fréquence cardiaque, la quantité de sang (donc d’oxygène), allant vers les muscles est plus grande. Mais si un effort est trop intense et dure dans le temps, même à plein régime, le système aérobie ne peut suffire à produire toute l’énergie nécessaire à la poursuite de l’effort. Alors le système anaérobie reste ’’enclencher’’ avec les conséquences évoquées précédemment. A chacun de trouver la bonne’’carburation’’. Le niveau d’intervention du système anaérobie et du système aérobie dépend du type d’effort imposé à l’organisme. Des études ont permis d’estimer dans quelle proportion interviennent les deux filières en fonction du type de course. 800m1500m3000m5000m10kmSemiMarathonAérobie40508590959798Anaérobie60501510532
Les filiéres énergétiques 1 - Introduction Pour fonctionner, le muscle a besoin d’énergie. Pour produire cette énergie, le coureur utilise 3 types de filières qui agissent en synergie, s’influencent, s’autorégulent et sont donc étroitement liées. Elles sont activées à des niveaux différents selon la durée et l’intensité de l’effort 2 - Les filières anaérobies Elles fonctionnent sans apport d’oxygène. Elles permettent de fournir une très grande quantité d’énergie sur un temps très court. Elles interviennent lors d’efforts intenses et de courtes durées. On distingue 2 types de filières anaérobies: - La filiére anaérobie alactique sans apport d''oxygène et sans production d'acide lactique - La filière anaérobie lactique sans apport d''oxygène et avec production d'acide lactique Le fonctionnement de la filière anaérobie lactique induit la production d'acide lactique. L'acidité au niveau musculaire augmente. Or un niveau d'acidité trop élevé a des effets néfastes sur l'activité du muscle. Le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, les jambes deviennent ’’lourdes’’. la vitesse doit être réduite ou la course doit s’arrêter. Les filières anaérobies peuvent intervenir immédiatement en cas de besoins énergétiques. Elles ne peuvent fonctionner longtemps à plein régime: 15" pour la filière anaérobie alactique (effort type sprint) et de 1'30'' à 2' au maximum pour la filière anaérobie lactique (effort type 400m-800m) Voir aussi chapitre les données physiologiques en demi fond court 3 - La filière aérobie Elle fonctionne avec apport d’oxygène. Moins efficace pour fournir une très grande quantité d’énergie sur une courte durée, mais théoriquement illimitée dans le temps (plusieurs heures selon le type d’effort). Le système aérobie est celui qui prédomine dans nos activités quotidiennes. Il n’est alors sollicité qu’à un faible pourcentage de son potentiel. En cas d’une augmentation de l’activité, il n’est pas toujours en mesure de s’adapter immédiatement. Le système anaérobie est alors sollicité dans une proportion plus importante pour satisfaire les besoins. Ce temps de latence est nécessaire au système aérobie pour qu’il puisse agir sur différents paramètres de l’organisme, afin d’augmenter la quantité d’oxygène disponible au niveau musculaire. La variation des pulsations cardiaques est une manifestation concrète de cette adaptation du système à l’effort. Avec l’augmentation de la fréquence cardiaque, la quantité de sang (donc d’oxygène), allant vers les muscles est plus grande. Mais si un effort est trop intense et dure dans le temps, même à plein régime, le système aérobie ne peut suffire à produire toute l’énergie nécessaire à la poursuite de l’effort. Alors le système anaérobie reste ’’enclencher’’ avec les conséquences évoquées précédemment. A chacun de trouver la bonne’’carburation’’. Le niveau d’intervention du système anaérobie et du système aérobie dépend du type d’effort imposé à l’organisme. Des études ont permis d’estimer dans quelle proportion interviennent les deux filières en fonction du type de course. 800m1500m3000m5000m10kmSemiMarathonAérobie40508590959798Anaérobie60501510532
Les filiéres énergétiques 1 - Introduction Pour fonctionner, le muscle a besoin d’énergie. Pour produire cette énergie, le coureur utilise 3 types de filières qui agissent en synergie, s’influencent, s’autorégulent et sont donc étroitement liées. Elles sont activées à des niveaux différents selon la durée et l’intensité de l’effort 2 - Les filières anaérobies Elles fonctionnent sans apport d’oxygène. Elles permettent de fournir une très grande quantité d’énergie sur un temps très court. Elles interviennent lors d’efforts intenses et de courtes durées. On distingue 2 types de filières anaérobies: - La filiére anaérobie alactique sans apport d''oxygène et sans production d'acide lactique - La filière anaérobie lactique sans apport d''oxygène et avec production d'acide lactique Le fonctionnement de la filière anaérobie lactique induit la production d'acide lactique. L'acidité au niveau musculaire augmente. Or un niveau d'acidité trop élevé a des effets néfastes sur l'activité du muscle. Le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, les jambes deviennent ’’lourdes’’. la vitesse doit être réduite ou la course doit s’arrêter. Les filières anaérobies peuvent intervenir immédiatement en cas de besoins énergétiques. Elles ne peuvent fonctionner longtemps à plein régime: 15" pour la filière anaérobie alactique (effort type sprint) et de 1'30'' à 2' au maximum pour la filière anaérobie lactique (effort type 400m-800m) Voir aussi chapitre les données physiologiques en demi fond court 3 - La filière aérobie Elle fonctionne avec apport d’oxygène. Moins efficace pour fournir une très grande quantité d’énergie sur une courte durée, mais théoriquement illimitée dans le temps (plusieurs heures selon le type d’effort). Le système aérobie est celui qui prédomine dans nos activités quotidiennes. Il n’est alors sollicité qu’à un faible pourcentage de son potentiel. En cas d’une augmentation de l’activité, il n’est pas toujours en mesure de s’adapter immédiatement. Le système anaérobie est alors sollicité dans une proportion plus importante pour satisfaire les besoins. Ce temps de latence est nécessaire au système aérobie pour qu’il puisse agir sur différents paramètres de l’organisme, afin d’augmenter la quantité d’oxygène disponible au niveau musculaire. La variation des pulsations cardiaques est une manifestation concrète de cette adaptation du système à l’effort. Avec l’augmentation de la fréquence cardiaque, la quantité de sang (donc d’oxygène), allant vers les muscles est plus grande. Mais si un effort est trop intense et dure dans le temps, même à plein régime, le système aérobie ne peut suffire à produire toute l’énergie nécessaire à la poursuite de l’effort. Alors le système anaérobie reste ’’enclencher’’ avec les conséquences évoquées précédemment. A chacun de trouver la bonne’’carburation’’. Le niveau d’intervention du système anaérobie et du système aérobie dépend du type d’effort imposé à l’organisme. Des études ont permis d’estimer dans quelle proportion interviennent les deux filières en fonction du type de course. 800m1500m3000m5000m10kmSemiMarathonAérobie40508590959798Anaérobie60501510532
Les filiéres énergétiques 1 - Introduction Pour fonctionner, le muscle a besoin d’énergie. Pour produire cette énergie, le coureur utilise 3 types de filières qui agissent en synergie, s’influencent, s’autorégulent et sont donc étroitement liées. Elles sont activées à des niveaux différents selon la durée et l’intensité de l’effort 2 - Les filières anaérobies Elles fonctionnent sans apport d’oxygène. Elles permettent de fournir une très grande quantité d’énergie sur un temps très court. Elles interviennent lors d’efforts intenses et de courtes durées. On distingue 2 types de filières anaérobies: - La filiére anaérobie alactique sans apport d''oxygène et sans production d'acide lactique - La filière anaérobie lactique sans apport d''oxygène et avec production d'acide lactique Le fonctionnement de la filière anaérobie lactique induit la production d'acide lactique. L'acidité au niveau musculaire augmente. Or un niveau d'acidité trop élevé a des effets néfastes sur l'activité du muscle. Le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, les jambes deviennent ’’lourdes’’. la vitesse doit être réduite ou la course doit s’arrêter. Les filières anaérobies peuvent intervenir immédiatement en cas de besoins énergétiques. Elles ne peuvent fonctionner longtemps à plein régime: 15" pour la filière anaérobie alactique (effort type sprint) et de 1'30'' à 2' au maximum pour la filière anaérobie lactique (effort type 400m-800m) Voir aussi chapitre les données physiologiques en demi fond court 3 - La filière aérobie Elle fonctionne avec apport d’oxygène. Moins efficace pour fournir une très grande quantité d’énergie sur une courte durée, mais théoriquement illimitée dans le temps (plusieurs heures selon le type d’effort). Le système aérobie est celui qui prédomine dans nos activités quotidiennes. Il n’est alors sollicité qu’à un faible pourcentage de son potentiel. En cas d’une augmentation de l’activité, il n’est pas toujours en mesure de s’adapter immédiatement. Le système anaérobie est alors sollicité dans une proportion plus importante pour satisfaire les besoins. Ce temps de latence est nécessaire au système aérobie pour qu’il puisse agir sur différents paramètres de l’organisme, afin d’augmenter la quantité d’oxygène disponible au niveau musculaire. La variation des pulsations cardiaques est une manifestation concrète de cette adaptation du système à l’effort. Avec l’augmentation de la fréquence cardiaque, la quantité de sang (donc d’oxygène), allant vers les muscles est plus grande. Mais si un effort est trop intense et dure dans le temps, même à plein régime, le système aérobie ne peut suffire à produire toute l’énergie nécessaire à la poursuite de l’effort. Alors le système anaérobie reste ’’enclencher’’ avec les conséquences évoquées précédemment. A chacun de trouver la bonne’’carburation’’. Le niveau d’intervention du système anaérobie et du système aérobie dépend du type d’effort imposé à l’organisme. Des études ont permis d’estimer dans quelle proportion interviennent les deux filières en fonction du type de course. 800m1500m3000m5000m10kmSemiMarathonAérobie40508590959798Anaérobie60501510532
Les filiéres énergétiques 1 - Introduction Pour fonctionner, le muscle a besoin d’énergie. Pour produire cette énergie, le coureur utilise 3 types de filières qui agissent en synergie, s’influencent, s’autorégulent et sont donc étroitement liées. Elles sont activées à des niveaux différents selon la durée et l’intensité de l’effort 2 - Les filières anaérobies Elles fonctionnent sans apport d’oxygène. Elles permettent de fournir une très grande quantité d’énergie sur un temps très court. Elles interviennent lors d’efforts intenses et de courtes durées. On distingue 2 types de filières anaérobies: - La filiére anaérobie alactique sans apport d''oxygène et sans production d'acide lactique - La filière anaérobie lactique sans apport d''oxygène et avec production d'acide lactique Le fonctionnement de la filière anaérobie lactique induit la production d'acide lactique. L'acidité au niveau musculaire augmente. Or un niveau d'acidité trop élevé a des effets néfastes sur l'activité du muscle. Le muscle a de plus en plus de mal à fonctionner, les jambes deviennent ’’lourdes’’. la vitesse doit être réduite ou la course doit s’arrêter. Les filières anaérobies peuvent intervenir immédiatement en cas de besoins énergétiques. Elles ne peuvent fonctionner longtemps à plein régime: 15" pour la filière anaérobie alactique (effort type sprint) et de 1'30'' à 2' au maximum pour la filière anaérobie lactique (effort type 400m-800m) Voir aussi chapitre les données physiologiques en demi fond court 3 - La filière aérobie Elle fonctionne avec apport d’oxygène. Moins efficace pour fournir une très grande quantité d’énergie sur une courte durée, mais théoriquement illimitée dans le temps (plusieurs heures selon le type d’effort). Le système aérobie est celui qui prédomine dans nos activités quotidiennes. Il n’est alors sollicité qu’à un faible pourcentage de son potentiel. En cas d’une augmentation de l’activité, il n’est pas toujours en mesure de s’adapter immédiatement. Le système anaérobie est alors sollicité dans une proportion plus importante pour satisfaire les besoins. Ce temps de latence est nécessaire au système aérobie pour qu’il puisse agir sur différents paramètres de l’organisme, afin d’augmenter la quantité d’oxygène disponible au niveau musculaire. La variation des pulsations cardiaques est une manifestation concrète de cette adaptation du système à l’effort. Avec l’augmentation de la fréquence cardiaque, la quantité de sang (donc d’oxygène), allant vers les muscles est plus grande. Mais si un effort est trop intense et dure dans le temps, même à plein régime, le système aérobie ne peut suffire à produire toute l’énergie nécessaire à la poursuite de l’effort. Alors le système anaérobie reste ’’enclencher’’ avec les conséquences évoquées précédemment. A chacun de trouver la bonne’’carburation’’. Le niveau d’intervention du système anaérobie et du système aérobie dépend du type d’effort imposé à l’organisme. Des études ont permis d’estimer dans quelle proportion interviennent les deux filières en fonction du type de course. 800m1500m3000m5000m10kmSemiMarathonAérobie40508590959798Anaérobie60501510532
Le glycogène est un glucide complexe polymère du glucose . Il consiste en une chaîne de glucose lié en α (1-4) et est branché α (1-6) à tous les 8 à 12 résidus. Il est utilisé par les animaux pour stocker de l' énergie et permet de libérer rapidement du glucose (principalement dans le foie et dans les cellules musculaires ) au même titre que l' amidon chez les végétaux . Rôle biologique Le foie réalise la glycogénolyse (hydrolyse du glycogène) pour « reformer » du glucose à partir de ses réserves de glycogène. Si celles-ci viennent à s'épuiser (au bout de 12 heures de jeûne chez l' être humain ), le foie utilise alors des protéines , du lactate (issus des muscles , entre autres) ou du glycérol (issu des lipides) pour reformer du glucose , par néoglucogenèse . On trouve du glycogène également dans les muscles où il est stocké puis dégradé en glucose lors d'efforts musculaires. Contrairement au cas du foie, le glucose ainsi produit par la cellule musculaire ne peut être utilisé que par cette même cellule. Le stockage du sucre est réalisé grâce à une enzyme : la glycogénosynthétase . Ce glucose est libéré grâce à des petites enzymes qui découpent le glycogène pour le libérer dans le sang. La production de glycogène dans l'organisme est stimulée par l' insuline , seule hormone hypoglycémiante et la dégradation du glycogène en glucose est stimulée par le glucagon et l' adrénaline . Historique C'est à Claude Bernard qu'on doit d'abord l'idée de la fonction glycogénique du foie puis dans un deuxième temps l'isolement du glycogène. Cette découverte marque une rupture importante avec les conceptions antérieures sur la nutrition. On pensait que seules les plantes pouvaient fabriquer les sucres, ensuite dégradés par les animaux dans un lieu qui restait à déterminer, et dont Lavoisier pensait qu'il était le poumon. C'est en cherchant le lieu de cette dégradation que Claude Bernard constata la présence de sucre à la sortie du foie (dans la veine sus hépatique) et son absence à l'entrée (dans la veine porte). Chez des animaux nourris exclusivement de viande, la présence de sucre persistait à la sortie du foie. Les méthodes de dosages qu'il employait ne lui permettaient pas de retrouver le sucre au-dessous de 0,8 à 1 g par litre, et donc dans la veine porte, ce qui le conduisit à donner une interprétation excessive de ses expériences. On crut longtemps qu'il s'était trompé, et que le foie ne faisait que stocker le sucre sous forme de glycogène, avant de découvrir que la néoglycogénèse était bien le facteur essentiel de la formation du glycogène hépatique 3 .
Le glycogène est un glucide complexe polymère du glucose . Il consiste en une chaîne de glucose lié en α (1-4) et est branché α (1-6) à tous les 8 à 12 résidus. Il est utilisé par les animaux pour stocker de l' énergie et permet de libérer rapidement du glucose (principalement dans le foie et dans les cellules musculaires ) au même titre que l' amidon chez les végétaux . Rôle biologique Le foie réalise la glycogénolyse (hydrolyse du glycogène) pour « reformer » du glucose à partir de ses réserves de glycogène. Si celles-ci viennent à s'épuiser (au bout de 12 heures de jeûne chez l' être humain ), le foie utilise alors des protéines , du lactate (issus des muscles , entre autres) ou du glycérol (issu des lipides) pour reformer du glucose , par néoglucogenèse . On trouve du glycogène également dans les muscles où il est stocké puis dégradé en glucose lors d'efforts musculaires. Contrairement au cas du foie, le glucose ainsi produit par la cellule musculaire ne peut être utilisé que par cette même cellule. Le stockage du sucre est réalisé grâce à une enzyme : la glycogénosynthétase . Ce glucose est libéré grâce à des petites enzymes qui découpent le glycogène pour le libérer dans le sang. La production de glycogène dans l'organisme est stimulée par l' insuline , seule hormone hypoglycémiante et la dégradation du glycogène en glucose est stimulée par le glucagon et l' adrénaline . Historique C'est à Claude Bernard qu'on doit d'abord l'idée de la fonction glycogénique du foie puis dans un deuxième temps l'isolement du glycogène. Cette découverte marque une rupture importante avec les conceptions antérieures sur la nutrition. On pensait que seules les plantes pouvaient fabriquer les sucres, ensuite dégradés par les animaux dans un lieu qui restait à déterminer, et dont Lavoisier pensait qu'il était le poumon. C'est en cherchant le lieu de cette dégradation que Claude Bernard constata la présence de sucre à la sortie du foie (dans la veine sus hépatique) et son absence à l'entrée (dans la veine porte). Chez des animaux nourris exclusivement de viande, la présence de sucre persistait à la sortie du foie. Les méthodes de dosages qu'il employait ne lui permettaient pas de retrouver le sucre au-dessous de 0,8 à 1 g par litre, et donc dans la veine porte, ce qui le conduisit à donner une interprétation excessive de ses expériences. On crut longtemps qu'il s'était trompé, et que le foie ne faisait que stocker le sucre sous forme de glycogène, avant de découvrir que la néoglycogénèse était bien le facteur essentiel de la formation du glycogène hépatique 3 .
Le glycogène est un glucide complexe polymère du glucose . Il consiste en une chaîne de glucose lié en α (1-4) et est branché α (1-6) à tous les 8 à 12 résidus. Il est utilisé par les animaux pour stocker de l' énergie et permet de libérer rapidement du glucose (principalement dans le foie et dans les cellules musculaires ) au même titre que l' amidon chez les végétaux . Rôle biologique Le foie réalise la glycogénolyse (hydrolyse du glycogène) pour « reformer » du glucose à partir de ses réserves de glycogène. Si celles-ci viennent à s'épuiser (au bout de 12 heures de jeûne chez l' être humain ), le foie utilise alors des protéines , du lactate (issus des muscles , entre autres) ou du glycérol (issu des lipides) pour reformer du glucose , par néoglucogenèse . On trouve du glycogène également dans les muscles où il est stocké puis dégradé en glucose lors d'efforts musculaires. Contrairement au cas du foie, le glucose ainsi produit par la cellule musculaire ne peut être utilisé que par cette même cellule. Le stockage du sucre est réalisé grâce à une enzyme : la glycogénosynthétase . Ce glucose est libéré grâce à des petites enzymes qui découpent le glycogène pour le libérer dans le sang. La production de glycogène dans l'organisme est stimulée par l' insuline , seule hormone hypoglycémiante et la dégradation du glycogène en glucose est stimulée par le glucagon et l' adrénaline . Historique C'est à Claude Bernard qu'on doit d'abord l'idée de la fonction glycogénique du foie puis dans un deuxième temps l'isolement du glycogène. Cette découverte marque une rupture importante avec les conceptions antérieures sur la nutrition. On pensait que seules les plantes pouvaient fabriquer les sucres, ensuite dégradés par les animaux dans un lieu qui restait à déterminer, et dont Lavoisier pensait qu'il était le poumon. C'est en cherchant le lieu de cette dégradation que Claude Bernard constata la présence de sucre à la sortie du foie (dans la veine sus hépatique) et son absence à l'entrée (dans la veine porte). Chez des animaux nourris exclusivement de viande, la présence de sucre persistait à la sortie du foie. Les méthodes de dosages qu'il employait ne lui permettaient pas de retrouver le sucre au-dessous de 0,8 à 1 g par litre, et donc dans la veine porte, ce qui le conduisit à donner une interprétation excessive de ses expériences. On crut longtemps qu'il s'était trompé, et que le foie ne faisait que stocker le sucre sous forme de glycogène, avant de découvrir que la néoglycogénèse était bien le facteur essentiel de la formation du glycogène hépatique 3 .
3 - Les lipides (huile, graisses,….) Avant toutes choses, les lipides occupent un rôle prépondérant dans la constitution des cellules. Ils sont aussi d’excellents isolants électriques, mécaniques et thermiques. Parmi les variétés de lipides, seuls les triglycérides servent véritablement de source d’énergie pour les muscles. La filière qui permet de transformer et de amener les lipides à une forme utilisable par le muscle est plus lente et son intervention est moins rapide que celle des glucides. Ils ont un pouvoir énergétique moindre, en terme de quantité de carburant mis à la disposition du muscle. De plus son coût énergétique de fabrication est supérieur. En effet pour fonctionner, la filière a besoin d’apport d’oxygène et de glycogène .Cette quantité d’oxygène et de glycogène utilisée n’est plus alors disponible en cas d’une demande élevée d’énergie lors d’effort intense. Les lipides forment, en termes quantitatif, la réserve de carburant la plus importante de l’organisme. La durée des efforts semble illimitée. Par exemple, un marathonien de 70 kg réalisant entre 3 et 4 heures sur la distance, utilise environ 300g de lipides, alors que ses réserves sont de l’ordre de 10 kg ! Plus l’intensité de l’effort est réduite et plus la proportion d’énergie produite à partir des lipides est grande .Dans les footing lents ,90% de l’énergie peut être produite à partir des lipides. La dégradation des graisses intervient dés les premières minutes et ne cessent de croître avec la durée de l’effort. Elle vient compenser la diminution progressive du stock de glycogène. En s’entraînant de façon pertinente, le coureur habitue son organisme à utiliser davantage les lipides à des vitesses de course plus élevées, ménageant ainsi son stock de glycogène.
3 - Les lipides (huile, graisses,….) Avant toutes choses, les lipides occupent un rôle prépondérant dans la constitution des cellules. Ils sont aussi d’excellents isolants électriques, mécaniques et thermiques. Parmi les variétés de lipides, seuls les triglycérides servent véritablement de source d’énergie pour les muscles. La filière qui permet de transformer et de amener les lipides à une forme utilisable par le muscle est plus lente et son intervention est moins rapide que celle des glucides. Ils ont un pouvoir énergétique moindre, en terme de quantité de carburant mis à la disposition du muscle. De plus son coût énergétique de fabrication est supérieur. En effet pour fonctionner, la filière a besoin d’apport d’oxygène et de glycogène .Cette quantité d’oxygène et de glycogène utilisée n’est plus alors disponible en cas d’une demande élevée d’énergie lors d’effort intense. Les lipides forment, en termes quantitatif, la réserve de carburant la plus importante de l’organisme. La durée des efforts semble illimitée. Par exemple, un marathonien de 70 kg réalisant entre 3 et 4 heures sur la distance, utilise environ 300g de lipides, alors que ses réserves sont de l’ordre de 10 kg ! Plus l’intensité de l’effort est réduite et plus la proportion d’énergie produite à partir des lipides est grande .Dans les footing lents ,90% de l’énergie peut être produite à partir des lipides. La dégradation des graisses intervient dés les premières minutes et ne cessent de croître avec la durée de l’effort. Elle vient compenser la diminution progressive du stock de glycogène. En s’entraînant de façon pertinente, le coureur habitue son organisme à utiliser davantage les lipides à des vitesses de course plus élevées, ménageant ainsi son stock de glycogène.
Les protéines (viandes, poissons,…) Les protéines sont les briques de notre organisme .Ces briques sont composées entre autres d’acides aminés. Ces acides aminés peuvent rentrer pour 10% dans la couverture énergétique de l’exercice. Il faut absolument éviter d’arriver dans des cas d’extrême maigreur. L’organisme ne disposant plus de réserve lipidique sollicite davantage la filière des protéines. Comme la réserve de protéine dans le sang est faible, pour faire face aux besoins, l’organisme est alors obliger d’aller puiser dans sa propre structure pour poursuivre l’effort. En poussant le raisonnement à l’extrême, le coureur se trouve alors à dégrader ses propres muscles pour pouvoir les faire fonctionner....
Un marathon, c’est 50 000 foulées et autant de raisons de porter une attention toute particulière à la préparation du pied et au choix de la chaussure. De plus, avant cette course, le marathonien doit s’imposer plusieurs mois de sorties pluri-hebdomadaires qui doivent permettre de déterminer quels doivent être la préparation du pied et le choix de la chaussure. Le pied, le meilleur ami du marathonien. Le pied, de par sa fonction, va subir pendant un marathon des contraintes importantes, recevant à chaque foulée jusqu’à 5 fois le poids du corps de l’athlète, ce qui va provoquer, si l’on n’y prête pas attention, l’apparition de pathologies qui peuvent se situer à trois niveaux : - Atteintes cutanées : les plus fréquentes (phlyctènes, hématomes, pathologies unguales, …) - Atteintes musculo-tendineuses : elles peuvent être intrinsèques au pied, mais peuvent aussi atteindre tout l’appareil locomoteur (entorses, tendinites…) - Atteintes osseuses : luxations , fractures de fatigue, périostites tibiales…