1. Comment expliquer
l'instabilité de la croissance ?
l'instabilité de la croissance ?
Chapitre 2 - TES 3- 2016/2017 - PhW
Manuel Sciences Economiques et Sociales Tle ES éd. 2012 Hatier
pages 40 à 61
2. Thèmes et
questionnement
Notions Indications complémentaires
Fluctuations économiques,
crise économique,
désinflation, croissance
potentielle, dépression,
déflation.
--------------------------
Acquis de première :
inflation, politique
monétaire, politique
budgétaire, politique
conjoncturelle, chômage,
demande globale
----------------------
L'observation des fluctuations
économiques permettra de mettre
l'accent sur la variabilité de la croissance
et sur l'existence de périodes de crise.
On présentera les idées directrices des
principaux schémas explicatifs des
fluctuations (chocs d'offre et de
demande, cycle du crédit), en insistant
notamment sur les liens avec la demande
globale. En faisant référence au
programme de première, on rappellera
le rôle des politiques macro-
économiques (nationales et
européennes) dans la gestion des
fluctuations conjoncturelles.
On analysera les mécanismes cumulatifs
susceptibles d'engendrer déflation et
dépression économique et leurs
conséquences sur le chômage de masse
1.2 Comment
expliquer
l'instabilité de la
croissance ?
5. Rappel des questions
-Comment définir la crise ?
-Quels en sont les symptômes ?
- Quelles en sont les causes ?
Qu'est ce qu'une crise ?
6. Des élèves qui travaillent…
(ça mérite d’être photographié…)
7.
8.
9.
10.
11.
12.
13.
14.
15.
16.
17.
18. Comment définir la crise ?
Pratiquement tous les groupes mettent en évidence le fait que la
crise est un point de rupture ou de retournement : le passage
d’un tendance à la hausse à une tendance à la baisse. Quelquefois,
on étend la notion de crise à la période qui suit ce retournement,
c’est-à-dire la dépression. Le principal aspect de la crise, c’est la fin
ou du moins le ralentissement de la croissance, voire même la baisse
de la production (1929, 1975, 2009)
On associe souvent la crise à un événement déclencheur. Le
jeudi 24 octobre 1929 (“Black Thursday”), le quadruplement du prix
du pétrole le 16 octobre 1973, la crise des subprimes avec la chute
des cours en octobre 2008 (oui, octobre n’est pas un bon mois…) sont
des évènements qui sont associés à des crises
Mais il ne faut pas confondre l’étincelle et le baril de poudre. Si la
crise se déclenche c’est parce qu’il y a des causes profondes et
structurelles (et pas seulement conjoncturelles ou exogènes) qui la
provoque.
19. Les crises (financières)
ne sont pas rares...
La Grande Dépression débute le vendredi 9 mai
1873 à Vienne où la Bourse s’effondre sous le
poids de la spéculation, provoquant la faillite de
plusieurs banques viennoises, sous le poids des
emprunts hypothécaires. La récession est rapide :
les banques européennes manquent de liquidités et
ne se font plus confiance, rendant les prêts
interbancaires extrêmement coûteux.
Le krach affecte peu de temps ensuite la Bourse de
New York
20. La crise de 1929
Le krach de 1929 est une crise boursière qui se
déroula à la Bourse de New York entre le 24
octobre et le 29 octobre 1929. Cet événement
marque le début de la Grande dépression, la plus
grande crise économique du XXe siècle. Les
jours-clés du krach ont hérité de surnoms
distincts : le 24 octobre est appelé jeudi noir, le
28 octobre est le lundi noir, et le 29 octobre est
le mardi noir.
21. La crise de 1987
16 octobre 1987, le Dow
Jones perd 4%
19 octobre 1987 : Black
Monday. -22,6% pour le Dow
Jones (en 1929 c’était -12%).
Toutes les places
européennes s’effondrent.
22. Dans la période
récente...
Au cours des 10 dernières années : 5 crises financières (crise
asiatique de 1997, LTCM en 1998, "bulle internet" de 2000,
Enron en 2001 et Subprimes à partir de l’été 2007)
25. Question à débattre : Faut-il obligatoirement que la
production baisse pour qu’on qualifie le pays « en
crise » ? certains pensent que la production peut
continuer d’augmenter même pendant une crise. La
crise veut-elle dire que la croissance est stoppée ? ou
récession ? ou ralentissement ?
26. 1) Le PIB était moins élevé en 1961 qu’en 1960
2) Le PIB a baissé de 2,3% en 2009.
3) La croissance a augmenté de 4% en 1978.
4) La croissance du PIB a été moins forte en 1989 qu'en 1988.
5) Le PIB a baissé de 2,1 points de % entre 2000 et 2001.
6) La croissance a ralenti entre 1982 et 1983.
7) Le PIB a diminué en 1990.
8) La croissance a baissé de 0,9% en 1993.
9) Le PIB était plus élevé en 1969 qu’à la fin de l'année 2011.
27.
28.
29.
30.
31. - phénomène cumulatif
-la crise affecte les prévisions des agents économiques.
“prophéties auto-réalisatrices” (self-full-filling prophecy)
-Parmi les causes de la crise fréquemment citées on note la dette
et notamment le déficit public, les phénomènes spéculatifs,
l’excès de crédit et de monnaie…
-On évoque aussi une analyse en termes d’Offre et de
Demande. La crise pourrait être alors liée à une insuffisance
de la Demande (ou un simple ralentissement) , ou à un excès
d’Offre. On pourrait aussi envisager l’inverse en parlant d’une
insuffisance de l’Offre.
Causes de la crise
32. Symptômes et
conséquences
• ralentissement de la croissance
• Chômage
• Faillites d'entreprises
• baisse du pouvoir d'achat
• baisse des investissements
• rétrécissement du crédit
effets sur les prix ?
33. Les effets sur les prix
D'une manière générale , lorsque la demande chute
(à cause du chômage) les prix baissent. Donc la
crise se traduit en général par une baisse des prix.
Offre > Demande = Baisse des prix
En 1973, cependant, la crise s'est manifestée avec
une combinaison inattendue : chômage + inflation.
Stagflation
34. Ne pas confondre...
Inflation : hausse du niveau général des prix
Déflation : baisse du niveau général des prix
Désinflation : ralentissement de la hausse des prix
Sinon...
35. Question à débattre : L’analyse de la crise est
une question cruciale car elle renvoie aux politiques
à mettre en œuvre pour en sortir. Selon le
diagnostic, les réponses peuvent être différentes.
Faut-il mettre en place une politique d’austérité pour
sortir de la crise ? Faut-il au contraire relancer la
Demande ?
36. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
37.
38. Fluctuation économique : On appelle
fluctuations économiques l’ensemble des mouvements de
ralentissement ou d’accélération du rythme de la croissance
économique.
Le repérage des fluctuations s’opère grâce à des séries
statistiques (annuelles, trimestrielles, mensuelles) qui portent
sur le volume de la production, les prix, le chômage, le niveau
des stocks, les carnets de commande des entreprises, etc. (par
exemple en France les enquêtes de conjoncture réalisées par
l’INSEE).
39. A des périodes de croissance soutenue (expansion) succèdent
des périodes de forts ralentissements, voire de recul de l'activité
productive pendant une période plus ou moins longue
(récession ou dépression).
La dépression est donc une période caractérisée par une
contraction cumulative de l'activité économique (diminution de
la production et un accroissement du chômage) ou un
ralentissement de la croissance sur une durée relativement
longue.
40. La crise
Au sens strict, la crise désigne donc le point de
retournement à la baisse de l'activité économique., qui met fin
à l'expansion.
Au sens large, elle englobe la période de récession
ou de dépression.
Le trend de la croissance désigne la tendance de longue durée
de la croissance indépendamment de ses fluctuations de court
terme.
42. I - Comment explique t-on les
fluctuations économiques ?
A- Comment définir les fluctuations économiques ?
1° un peu de vocabulaire...
2° Les cycles
43. L’économie n’est pas un
long fleuve tranquille…
Mouvements
économiques
Mouvements erratiques :
guerres, mauvaises récoltes, grèves…
Mouvements cycliques ou
conjoncturels
qui se manifestent de manière répétitive.
L’activité économique connaît des mouvements d’ensemble à la hausse
(haute conjoncture) ou à la baisse (basse conjoncture).
45. Mouvements de courte durée
Cycles de Kitchin
Le cycle de Kitchin est un cycle mineur ou cycle court.
Il a été mis en évidence en 1923. Sa durée est de 3 à 5
ans. Alternance de croissance et de régression qui
s’explique principalement par les fluctuations de
stocks.
46. Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Le cycle Juglar est le cycle majeur ou cycle des affaires.
Sa durée est de 7 à 10 ans. Il a été mis en évidence en
1860.
Il s’explique principalement par les fluctuations des
investissements.
47. Mouvements de moyenne durée
Cycles de Juglar
Reprise
ExpansionExpansion
Crise
DépressionDépression
Reprise
Haute
conjoncture
Basse
conjoncture
10 ans
48. Mouvements de longue durée
Cycles de Kondratieff
Le cycle Kondratiev est un cycle de longue durée
d’environ 50 ans. Il a été mis en évidence en 1925 et
connaît 2 phases :
une phase ascendante (phase A)
une phase descendante (phase B).
Il s’explique principalement par le progrès technique selon
Schumpeter.
51. Les causes des
fluctuations
• Des chocs exogènes ("petites crises”)
• Des facteurs liés à la croissance antérieure
(fluctuations)
• Des causes structurelles liées à des problèmes de
régulation du mode de production (grandes
crises)
52. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
53. Qu'est ce qui peut causer une crise ?
• Une insuffisance des ressources ou de leur mobilisation
(problèmes d'offre)
• Une insuffisance des débouchés (pb de demande)
• Un pb de compétitivité et de rentabilité
• Une demande trop importante (bulle,“surchauffe",...)
54. 1° Les chocs d’offre
Les chocs d’offre sont des variations importantes
des conditions de la production ; ils découlent
notamment de la productivité ou du prix des
facteurs.
Un choc négatif va entraîner une baisse de la production
Un choc positif va entraîner une hausse de la production
55. Exemples de chocs
d'offre négatifs
• hausse du coût des matières premières
• hausse des salaires supérieure aux gains de
productivité
• alourdissement de la fiscalité des entreprises
• chocs climatiques, sécheresse, tsunami...
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
56. Hausse du
prix du pétrole
Inflation
“importée”
Transfert des
ressources vers les
pays producteurs
Effet négatif sur le
pouvoir d’achat des
ménages
Effet négatif sur la
consommation finale
Effet négatif sur la
FBCF
Effet négatif sur le
Commerce
Extérieur
Récession
Chômage
Baisse de la
rentabilité
Un exemple de choc d'offre négatif : la crise pétrolière de 73...
57. Exemples de chocs
d'offre positifs
• découverte de nouvelles ressources minières
• Innovation de productivité
• baisse des coûts salariaux
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
59. 2° Les chocs de demande
Déf : un choc de demande est une variation d’une
des composantes de la demande globale adressée
aux producteurs.
Lorsqu’une des composantes de la demande globale
adressée aux producteurs se modifie, on parle de « choc
de demande ».
Lorsque la demande globale est affectée par des chocs
positifs, sa hausse peut impulser une phase d’expansion.
Inversement, si des chocs de demande négatifs se
produisent, ils peuvent provoquer une diminution de la
demande globale et conduire à une récession.
60. Exemples de chocs
de demande négatifs
de demande négatifs
Voir doc 2
p.48
À vous de trouver des exemples…
61. Exemples de chocs
de demande négatifs
de demande négatifs• Hausse des taux d'intérêt
• baisse des dépenses publiques
• hausse des prélèvements obligatoires
• Blocage des salaires
• Baisse des investissements (publics/privés)
• Baisse de la conjoncture mondiale
• Hausse forte du chômage• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
Voir doc 2
p.48
63. • …
• …
• …
• …
Exemples de chocs
de demande positifs
de demande positifs
À vous de trouver des exemples…
64. • augmentation du niveau des revenus
• augmentation des exportations
• reprise de l'investissement
• …
Exemples de chocs
de demande positifs
de demande positifs
• Comment ces chocs peuvent-ils être provoqués ?
• Quels sont les effets engendrés par un tel choc ?
65. I - Comment explique t-on les fluctuations
économiques ?
B - Des chocs d'offre et/ou de demande
3° Déflation et contraction du crédit
3° Déflation et contraction du crédit
3° Déflation et contraction du crédit
3° Déflation et contraction du crédit
3° Déflation et contraction du crédit
66. Document 3 “Le cercle vicieux de la déflation"
page 49 du manuel
Document polycopié : “le cercle infernal de la
déflation en trois étapes”
68. La déflation, est la contraction des grandeurs
nominales (prix, salaires, masse monétaire), qui
s’accompagne en général de celle des grandeurs réelles
(demande, production, emploi).
En d'autres termes, la déflation est une contraction
de l'activité économique qui se traduit
notamment par la baisse des prix.
69. A partir du texte construisez sous forme de schéma
l’enchaînement du cercle vicieux de la déflation
70. Faiblesse de laFaiblesse de la
DemandeDemande
Baisse des prixBaisse des prix
Les consommateursLes consommateurs
anticipent une baisse desanticipent une baisse des
prix + importanteprix + importante
Les consommateursLes consommateurs
épargnent par crainte deépargnent par crainte de
la crisela crise
DéflationDéflation
Hausse du tauxHausse du taux
d'intérêt réeld'intérêt réel
hausse dehausse de
l'endettementl'endettement
FaillitesFaillites
perte de confianceperte de confianceCredit crunchCredit crunch
71. cercle vicieuxcercle vicieux
de la Déflationde la Déflation
Attentisme des ménages (épargne plutôt
que consommation) => spirale baissière
La déflation cause une hausse du
taux d'intérêt réel et donc de
l'endettement
=> faillites
la hausse du taux d'intérêt réel provoque
un credit crunch
Moins de bénéfices pour les entreprises,
baisse de l’investissement et des salaires
Énumérons
les
phénomènes
72. La situation causée par la crise financière est telle que
les banques ne se font plus confiance. Elles refusent
donc de se prêter entre elles et c’est la banque centrale
qui doit fournir les liquidités aux marchés.
Le phénomène est amplifié par les agences de notation
"Credit crunch"
une crise au départ financière se transmet au reste de
l’économie car les restrictions de crédit affaiblissent la
consommation et l’investissement, donc la
croissance…
(contraction du crédit)
73. Le credit crunch et ses
conséquences...
➡ La crise bancaire provoque une contraction de l’offre de
crédit.
➡ Les banques deviennent plus exigeantes sur les conditions
d’obtention de prêts. Taux d’intérêt plus forts et conditions
d’endettement plus sévères
➡ Les entreprises ne peuvent plus se financer : financement de
l’investissement ou crédit à court terme
➡ Les particuliers obtiennent plus difficilement les crédits
immobiliers et les prêts à la consommation.
➡ Réduction de la consommation et de l’investissement
➡ Récession !
75. Selon certaines théories libérales, en éliminant les producteurs les moins
efficaces, la déflation peut créer les conditions de la reprise. La chute de
l’investissement pendant la déflation réduit la demande de capital et favorise la
baisse des taux d’intérêt, tandis que le chômage contribue à la diminution des
salaires. C'est une “régulation par la faillite".
Mais de nombreux autres économistes considérent que seule l'intervention de
l'État peut permettre un redémarrage de l'activité économique
(voir - II - de ce même chapitre)
78. Quelle est la situation
actuelle ?
Choc d'Offre ou de Demande ?
79. Rappelez la définition de la
compétitivité et les différentes formes
qu’elle peut prendre.
Qu’est-ce que la rentabilité ?
Quels sont selon l’auteur les éléments
qui gênent la rentabilité et la
compétitivité des entreprises
françaises ?
Pourquoi peut-on parler d’une crise de
l’offre en ce qui concerne l’économie
française ?
Quelles sont les mesures qui peuvent
agir sur l’Offre ?
80. Rappelez la définition de la compétitivité et les différentes
formes qu’elle peut prendre.
Qu’est-ce que la rentabilité ?
Quels sont selon l’auteur les éléments qui gênent la rentabilité
et la compétitivité des entreprises françaises ?
Pourquoi peut-on parler d’une crise de l’offre en ce qui
concerne l’économie française ?
Quelles sont les mesures qui peuvent agir sur l’Offre ?
81. Quels sont selon l’auteur les éléments qui gênent la rentabilité et la
compétitivité des entreprises françaises ?
Pourquoi peut-on parler d’une crise de l’offre en ce qui concerne
l’économie française ?
Quelles sont les mesures qui peuvent agir sur l’Offre ?
82. Rappelez la définition de la compétitivité et les différentes formes
qu’elle peut prendre.
83. Qu’est-ce que la rentabilité ?
Excédent Brut d’Exploitation
Capitaux engagés
rentabilité =
84. Questions
D’après les prévisions,
qu’est-ce qui pourrait
permettre la reprise de la
croissance ?
Pourquoi cette reprise est-
elle fragile ?
D’après ce texte, sommes
nous confrontés à un choc
d’offre ou un choc de
demande (négatif...) ?
85. D’après les prévisions, qu’est-ce qui pourrait permettre la reprise
de la croissance ?
Pourquoi cette reprise est-elle fragile ?
87. Petit jeu de rôle…
Vous êtes conseiller du ministre de
l’économie, vous devez lui remettre
un rapport avec les principales
mesures à prendre pour relancer
l’activité économique alors que le
diagnostic est celui d’un…
Choc d’Offre ?
(négatif)
Choc de Demande ?
(négatif)
88. II - Comment gère-t-on les
fluctuations économiques ?
89. II - Comment gère-t-on les fluctuations
économiques ?
Pourquoi les pouvoirs publics
devraient-ils intervenir ?
92. La politique conjoncturelle est l'ensemble des mesures de
politique économique qui visent à agir à court terme sur
l'économie.
Les moyens utilisés sont essentiellement la politique
budgétaire et la politique monétaire (déjà vus en
cours de 1ère)
93. La politique budgétaire est
l'ensemble des mesures ayant des
conséquences sur les ressources ou les
dépenses inscrites au budget de l'Etat et
visant directement à agir sur la
conjoncture
La politique monétaire est
l'ensemble des mesures qui sont
destinées à agir sur les conditions du
financement de l'économie. Elle passe
par la "modification" par la Banque
centrale des taux d'intérêt sur le
marché interbancaire.
94. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
A – Comment stimuler la croissance
économique ?
B – Lutter contre l’inflation ou la déflation ?
C – Une politique difficile à mettre en œuvre
dans le cadre européen
95. QuickTime™ et un
décompresseur H.264
sont requis pour visionner cette image.
Dessine moi l’éco http://dessinemoileco.com
96. II– Comment gère t-on les fluctuations économiques ?
A – Comment stimuler la croissance économique ?
1° Agir contre les chocs de demande négatifs
99. II– Comment gère t-on les fluctuations économiques ?
A – Comment stimuler la croissance économique ?
2° Agir contre les chocs d'Offre négatifs
100.
101. hausse du profithausse du profit
baisse des tauxbaisse des taux
d'intérêts réelsd'intérêts réels
FaiblesFaibles
prélèvementsprélèvements
obligatoiresobligatoires
FaiblesFaibles
dépensesdépenses
publiquespubliques
Partage de laPartage de la
VA favorable auVA favorable au
KK
Faible inflationFaible inflation
InvestissementInvestissement
Gains deGains de
productivitéproductivité
CompétitivitéCompétitivité
Croissance
“Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain
et les emplois d'après-demain”
Helmut Schmidt
Les politiques de l'offre
102. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
B – Lutter contre l’inflation ou la déflation ?
1° Pourquoi lutter contre l'inflation ?
2° comment lutter contre l'inflation ?
3° Pourquoi et comment lutter contre la
déflation
103. L’inflation est un déséquilibre macro-
économique qui se traduit par la hausse du
niveau général des prix
Inflation
Inflation par les coûts
Inflation importée
Inflation monétaire
Inflation par la demande
(offre insuffisante)
104. Les responsables ?
Excès
de la
demande
Les entreprises
Multiplication des
investissements
Les ménages
Augmentation de la
consommation par le
recours au crédit
L’Etat
Politique de soutien à
l’activité financière
par le déficit
budgétaire
105. Les responsables ?Insuffisance
de l’offre
Les entreprises
Les capacités de
production sont
insuffisantes
L’Etat
Les infrastructures
sont insuffisantes et
freinent le
développement
économique
107. Baisse du pouvoir d’achat
“Brouillard” : difficultés
à anticiper
“Euthanasie des rentiers”
dissuade les prêteurs
et l’épargne
Si différentiel d’inflation
➡︎Baisse compétitivité
108.
109. Réduit les dettes
Incite à emprunter
(baisse du taux d’intérêt réel)
Peut stimuler la consommation
110. Ne pas confondre
le symptôme et la cause
L’inflation est le symptôme
d’une surchauffe de
l’économie…
…mais elle ne peut relancer
l’économie à elle seule !
111. Méfaits et bienfaits de l’inflation
“Mieux vaut l’inflation que le chômage”
Georges Pompidou
“je ne connais pas ‘un peu’ d’inflation”
Pierre Bérégovoy
112. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
B – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
2° comment lutter contre l'inflation ?
114. • Politique monétaire restrictive : hausse des taux
d’intérêt
• Politique budgétaire de lutte contre les déficits et
l’endettement public
• Limitation des hausses de revenu
• actions sur les prix
comment lutter contre l'inflation ?
115. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
B – Pourquoi et comment lutter contre
l’inflation ?
3° pourquoi et comment lutter contre la
déflation ?
116. Faiblesse de laFaiblesse de la
DemandeDemande
Baisse des prixBaisse des prix
Les consommateursLes consommateurs
anticipent une baisse desanticipent une baisse des
prix + importanteprix + importante
Les consommateursLes consommateurs
épargnent par crainte deépargnent par crainte de
la crisela crise
DéflationDéflation
Hausse du tauxHausse du taux
d'intérêt réeld'intérêt réel
hausse dehausse de
l'endettementl'endettement
FaillitesFaillites
perte de confianceperte de confianceCredit crunchCredit crunch
117. cercle vicieuxcercle vicieux
de la Déflationde la Déflation
Attentisme des ménages (épargne plutôt
que consommation) => spirale baissière
La déflation cause une hausse du
taux d'intérêt réel et donc de
l'endettement
=> faillites
la hausse du taux d'intérêt réel provoque
un credit crunch
Moins de bénéfices pour les entreprises,
baisse de l’investissement et des salaires
Énumérons
les
phénomènes
Comment les pouvoirs publics
pourraient-ils intervenir ?
118. QuickTime™ et un
décompresseur AVC Coding
sont requis pour visionner cette image.
Dessine moi l’éco
Le Quantitative easing qu’est-ce que c’est ?
119. Quantitative easing rachat de dettes
création monétaire
baisse des taux directeurs
assouplissement quantitatif
Relance de l’activité
Inflation ?
120. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
C – Une politique difficile à mettre en œuvre
dans le cadre européen
TRAITÉ DANS LE POLYCOPIÉ
ET DANS UN PROCHAIN COURS
121. L'anglicisme policy mix désigne l’« art » de combiner
de manière optimale, en fonction de la position
dans le cycle économique, les principaux moyens
d’action de la politique économique : la politique
budgétaire et la politique monétaire.
Source : Wikipedia
122. Siège de la BCE
Mario Draghi
Objectif: stabilité
des prix
Indépendance
Interdiction de
financer la dette
d’un État…
123. Depuis le passage à la monnaie unique, la politique
monétaire en Europe a été confiée à la BCE.
Les Etats membres ont donc perdu leur souveraineté en
matière de politique monétaire à travers plusieurs
étapes :
-les critères de convergence de Maastricht (1992)
-le Pacte de stabilité et de Croissance (Amsterdam 1997)
-l’Union Monétaire (1999)
124. L’exigence de compétitivité a donné à la politique
monétaire le rôle prioritaire de lutte contre
l’inflation (maintien de la stabilité des prix < à 2%)
l’objectif étant de casser d’éventuelles anticipations
inflationnistes et de permettre que les différents
acteurs bénéficient d’une absence d’incertitude quant à
l’évolution à long terme du niveau général des prix.
126. II– Comment gère t-on les fluctuations
économiques ?
C – Une politique difficile à mettre en œuvre
dans le cadre européen
2° Des politiques budgétaires contraintes et
non coordonnées
127. L’Union Europénne a fait adopter le "Pacte de
Stabilité Budgétaire", qui impose la "règle d’or"
(équilibre des budgets publics, sauf en cas de
récession).
Le pacte budgétaire européen est officiellement appelé
traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance
(TSCG) il a été adopté par la France