1. L’Ethique à Nicomaque
Aristote
Biographie
• Né à Stagire (Macédoine) en ‐384
• Nicomaque: nom de son père et de son fils
• Métèque à Athènes apparCent à l’académie de Platon (mais il
criCque sa théorie des idées)
• Précepteur d’Alexandre le Grand
• Fonde son école dite « péripatéCcienne » car enseigne en
marchant
• Mort à Chalcis en ‐322
Philosophie
• Le bonheur est la fin de toutes choses
• 2 vies: théoréCque et praCque
• Philosophie divisée en trois parCes: théoréCque
praCque
poïéCque
3. L’Ethique à Nicomaque
Chapitre I Bonheur de l’homme acCvité de l’âme.
Vie acCve et vie contemplaCve Le malheur existe: donc des condiCons au bonheur.
2 sortes de vie: la théoréCque est source d’un bonheur + grand
Chapitre II Bonheur de l’homme acCvité de l’âme en accord avec vertu
La vertu Vertu en accord avec moral et cause plaisir
Vertu = juste milieu + perfecCon
2 types de vertu: morale & intellectuelle
Chapitre III Homme magnanime = vertu parfaite
Un exemple de vertu morale, la = conscient de ce qu’il sait bien faire
magnanimité = calme
Chapitre IV Prudence : savoir délibérer justement
Un exemple de vertu Prudence = sagesse poliCque
intellectuelle, la prudence Hommes qui administrent bien : prudents
Chapitre V AmiCé vertu
Traité de l’amiCé AmiCé parfaite: fondée sur vertu
AmiCé: dont de soi
Homme sage et heureux a besoin d’amiCé
4. Deux exemples de vertu
La magnanimité: une vertu morale (chapitre III)
• Essai d’une définiCon de la magnanimité
• Esquisse d’un portrait du magnanime
Dans ce chapitre Aristote traite de la magnanimité pour illustrer la catégorie
« morale » des vertus qu’il a exposé dans le chapitre précédent.
Pour définir la vertu, il définit ce qu’est un homme magnanime, ce qui fait
qu’un homme est magnanime. Dans une seconde parCe, il dresse alors le
portrait de l’homme magnanime
La prudence: une vertu intellectuelle (chapitre IV)
• DéfiniCon de la prudence
• Prudence et acCon poliCque
Ici Aristote expose un exemple de vertu intellectuelle: la prudence. Il en donne
une définiCon: ne l’inscrivant pas dans les sciences ni l’art. Puis il expose le rôle
de la prudence dans les affaires publiques de la cité elle donne naissance aux
lois et à la poliCque.
6. La Magnanimité
Vertu:
magnanimité
Excès: Défaut:
Vanité pusillanisme
7. La Magnanimité
Homme le plus magnanime
s’esCme digne des plus grandes choses
Plus grand mérite
vient des relaCons avec les plus grands biens extérieurs
L’honneur
est le plus grand bien extérieur
La magnanimité: s’esCmer digne d’honneur
8. La Magnanimité
Homme
• Est digne de grandes choses donc de grands biens
magnanime
Homme de
• En effet l’honneur est récompense de la vertu
bien
• Ornement des vertus car elle les fait croître
Magnanimité
Impossible
d’être
• Car suppose vertu parfaite
réellement
magnanime
9. La Magnanimité
Le portrait du magnanime
• Il se préoccupe de l’honneur
• Modéré face à la richesse, ne se réjouit ni ne s’aWriste
• Ne s’expose pas aux dangers sauf si en vaut la peine et n’hésite pas à
risquer sa vie car ne cherche pas à la garder à tout prix
• Demande rien à pers. mais rend service
• Est haut avec les grands et modéré avec les peCts
• Ne cherche pas à occuper la 1ère place (il temporise sauf si affaire sérieuse
ou d’honneur)
• Ne se dissimule pas : se montre dans sa haine aussi bien que dans son
amiCé dissimulaCon : pour âmes crainCves
• Est franc: se soucie de la vérité et non de l’opinion pub.
• N’admire personne car rien n’est plus grand que lui
• Sans rancune dédain pour le tord qu’on lui a fait
• Ne commère pas ne se soucie ni d’éloge pour lui ni blâme pour un autre
jamais mauvaise langue
• Possède choses belles et inuCles car ne prend pas à cœur nécessité de la
vie
• Physiquement calme (agitaCon ne convient pas car il ne prend presque
rien à cœur) démarche lente, voix grave et lente
11. La prudence
La science L’art:
Délibère sur ce qui ne Une acCon producCve
peut être autrement et
ne démontre pas ce qui (la producCon finale est
peut être autrement seule but)
La prudence
n’est ni un art ni
une science
Car délibère sur
des choses qui
peuvent être
autres et ne vise
pas la producCon
La prudence
une disposiCon avec règles
agit dans domaine bien/mal
acCon dont la bonne praCque est elle‐même sa propre fin
13. La prudence
Prudence et acCon poliCque L’Homme
« Le bon délibérateur, au sens absolu,
est l’homme qui s’efforce d’aWeindre le
meilleur des biens réalisables pour
l’homme, et qui le fait par Fin
Raisonnement Prudence réalisable
raisonnement »
Prudence n’est pas forcément universelle Bien
A trait aux acCons aux choses singulières délibérer
il faut double connaissance: universelle et
singulière
singulière plus importante: l’expérience
14. La prudence
Au niveau de Prudence
la cité
Sagesse
DisposiCons PoliCque
poliCque
DélibéraCon AcCon LégislaCf
Concret (individuel) (individuel) (général)
15. CitaCons
« La vertu est une disposiCon acquise par répéCCon »
« Le bonheur est une acCvité de l’âme conforme à la vertu, et s’il y a plusieurs vertus, à la plus
excellente et plus parfaite d’entre‐elles, et cela dans une vie accompli jusqu’à son terme »
« L’homme magnanime puisqu’il est digne de grandes choses ne saurait qu’être un homme
parfait »
« La magnanimité semble donc être ainsi une sorte d’ornement des vertus »
« C’est en elles‐mêmes que les acCons conformes à la vertu doivent êtres des plaisirs »
« La prudence est nécessairement une disposiCon, accompagnée d’une règle exacte capable
d’agir dans la sphère des biens humains »
« La poliCque a pour fin non la connaissance mais l’acCon »
16. Ouverture
Aristote parle de la prudence comme une vertu intellectuelle qui permet de bien
délibérer
Socrate voyait la prudence comme le point de départ nécessaire au bonheur (en
relaCon avec la raison)
Epictète : « la prudence est plus respectable encore que la philosophie, car elle
entraîne naturellement tout le reste des vertus »
Pour Aristote il y a des condiCons au bonheur
Il s’oppose donc aux stoïciens pour qui le bonheur dépend de nous mêmes
seulement
Aristote s’oppose aux matérialistes pour qui tout bien et tout mal résident dans la
sensaCon, lui dira que certaine ac>on son forcément des vices donc mauvaises
Les criCques de la vertu:
La Rochefoucauld: La vertu est un masque des vices
Nietzsche: « Toute vertu est une hypocrisie »