1. Introduction Aristote est considéré comme le premier logicien. Il fut notamment l’énonciateur du principe de non-contradiction. Ethique à Nicomaque est un de ses traités de l’éthique .Ainsi il constate que tous les hommes cherchent le bonheur, mais tous n’ont pas la même conception .Il tente de définir le bonheur et répondre à la question: que faut-il faire, que dois-je faire pour accéder au bonheur? Pour Aristote, la recherche de la vertu est capitale . Dans cet exposé, nous étudierons la troisième partie traitant de l’acte volontaire et involontaire. La distinction des actions volontaires et involontaires est très importante en droit et en justice, car agir volontairement mal et involontairement mal ne sont pas condamnables de la même façon.

2. En quoi la distinction du volontaire et de l’involontaire permet-t-elle de déterminer les limites de l’éthique ? I L’acte involontaire A)Provenant de la contrainte B) Provenant de l’ignorance II L’acte volontaire et le choix III La délibération IV Le souhait raisonné

3. I Actes involontaires A)Provenant de la contrainte Un acte soumis à une contrainte est un acte involontaire C’est un acte qui ne dépend pas de nous.

4. Exemples d’acte involontaire provenant d’une contrainte MAIS dans le cas du tyran par exemple, mixité du volontaire et de l’involontaire ,car on CHOISIT notre acte.

5. B) Actes procédant de l’ignorance On ressent du repentir contre ce qu’on voulait faire auparavant On n’est même pas conscient de la nature de notre acte Agir PAR ignorance, c’est à agir à cause de son ignorance des circonstances , des agents…… Agir DANS l’ignorance, c’est agir en étant responsable de son ignorance.

6. Exemples de la différence agir PAR/DANS l’ignorance et importance de cette différence en droit et en justice. Par ignorance Dans l’ignorance Un quidam lance du haut d’une montagne des cailloux et il tue quelqu’un: ignorance des lois physiques de gravité. Irresponsable. Mais, il est responsable de ne pas savoir qu’il est interdit de jeter des cailloux du haut d’une montagne. CAS DE L’IVROGNE Un ivrogne agit DANS l’ignorance car il est inconscient quand il agit mal, mais il a bu volontairement. En droit, la conduite en état d’ivresse est plus condamné qu’une conduite sans état d’ivresse.

7. III Acte volontaire et le choix Ambiguité car ,l’acte volontaire « a une plus grande extension » La volonté,c’est avoir le principe en soi alors que le choix,le principe de l’action est par soi. Un acte volontaire: « acte dont le principe réside dans l’agent »,l’agent lui-même est le principe,le principe dépend de l’agent.

8. CHOIX ≠SOUHAIT CHOIX Souhait On choisit sur ce qui se présente à nous, sur ce qui dépend de nous. Donc on ne peut choisir l’impossible, le surréel... Par exemple, un homme choisit entre une femme laide et une femme belle ,si elles se présentent à lui. Cependant, il ne peut pas choisir une belle femme si seulement deux femmes laides se présentent à lui. De même, un homme ne peut choisir entre la mort et l’immortalité, car l’immortalité ne dépend pas de lui. Mais il peut choisir entre mourir dignement ou comme un chien. On peut TOUT souhaiter. On peut souhaiter des choses réelles. Par exemple, un homme peut souhaiter avoir une belle femme . Cependant ,on peut aussi souhaiter l’impossible. Par exemple, un homme peut souhaiter avoir TOUTES les femmes. De même, un homme peut autant souhaiter mourir dignement que d’être immortel

9. IV La délibération Choses sur lesquelles nous ne pouvons délibérer CHOSES sur lesquelles on peut délibérer Les axiomes Le hasard Les choses naturelles Ce que l’homme peut réaliser, ce qui provient de l’homme Ce qui est incertain Sur les choses qui ne dépendent pas de nous. Sur les choses qui dépendent de nous.

10. On ne délibère pas sur la fin d’une action mais on délibère sur les moyens pour parvenir à une fin: lequel est le plus efficace? Par exemple, tous les médecins sont d’accords pour guérir un patient. Mais ils ne seront pas d’accord sur comment ils le guériront,ils délibèreront si la voie pharmaceutique ou la voie chirurgicale est la meilleure pour le guérir complètement et rapidement . Toute délibération est une recherche. Acte raisonnable et morale

11. IV Analyse du souhait raisonné. Comme le philosophe Russel dans Science et religion « ce que nous désirons est bon » PROBLEME DANS LES DEUX CAS Pour le premier, admettons que ce qui est souhaité est injuste, alors ce ne peut être le bien véritable(sauf si on considère que l’injustice est un bien.) Pour le deuxième, comme chacun ne souhaite pas la même chose , chacun aurait sa propre conception du bien: relativité du bien

12. L’Homme de bien Les autres Il distingue la VERITE, il sait ce qui est réellement bon et ce qui est réellement mauvais. Plaisir, agréable = bien Pénible=mal

13. Conclusion La distinction de l’acte volontaire et involontaire permet de prendre conscience du champ de la responsabilité ,c’est-à dire du domaine qui dépend de nous et par extension ,il pose la distinction du bien apparent, illusoire et du bien véritable, qui permet la conquête du bonheur. Aristote ,en distinguant logiquement l’acte volontaire et involontaire arrive à une critique du bien apparent. Il condamne ainsi l’hédonisme ,qui consiste à accomplir tous ses désirs pour être heureux. Pour Aristote le plaisir ou l’agréable ne constituent pas forcément un bien: la poursuite du bonheur, l’eudémonisme, se fait par la vertu.