3. I) Etude de cas : du Texas à la
Tanzanie via Shanghai,
les aventures d'un tee-shirt
Travail à partir du site Journal du net :
http://www.journaldunet.com/econom
ie/expliquez-moi/itineraire-teeshirt/index.shtml
5. Lubbock, Etats-Unis, Texas
C'est là, à Lubbock,Texas, "ville la plus cotonneuse
de la planète", qu'habite Nelson Reinsch, 81 ans,
dont les 400 hectares peuvent produire 250 tonnes
de coton brut, soit suffisamment pour fabriquer
1,3 million de tee-shirts. Les Américains sont restés
leaders du coton face aux pays à bas coûts grâce
aux subventions gouvernementales, qui n’existent
pas dans les pays pauvres comme le Mali où on
produit aussi du coton.
6. Du Texas à la Chine, en passant par la Californie
Pour exporter leur coton, les planteurs du Texas ont
décidé de s'unir il y a bien longtemps dans la
Coopérative de Compression des Fermiers (FCC). C'est
elle qui stocke, assure et organise le transport du coton
par rails, camions ou bateaux vers sa destination
finale. Dans le cas du tee-shirt de Pietra Rivoli, les
balles de coton destinées à l'industrie chinoise du
textile empruntent les routes américaines jusqu'au
port de Long Beach, au sud de Los Angeles, en
Californie. Chargées sur des bateaux, elles termineront
leur périple à Shanghai ou à Canton. La FCC traite plus
de 10% du coton américain.
7. Dans la filature de
coton Numéro 36
de Shanghai
A Shanghai, "la filature de coton Numéro 36, (...) c'est
d'abord le bruit infernal, le fracas métallique
assourdissant de vraies machines, au lieu du
vrombissement électronique ou des bips que l'on
entend dans les usines américaines (...). C'est sous la
direction de Tao Yong Fang que le coton se
transforme en fils avant de rejoindre l'usine de
vêtements "à l'extrémité opposée de l'interminable
banlieue de Shanghai".
8. De Shanghai à Miami,
via le Pacifique et le canal de Panama
Pour l'export, l'Etat chinois contrôle une gigantesque
société, Tricots de Shanghai, qui sert d'intermédiaire
entre les producteurs chinois et les importateurs
américains. En 2000, selon Pietra Rivoli, "cette société a
expédié environ 2 millions de tee-shirts vers les EtatsUnis, au prix moyen de 13 dollars la douzaine". Pour
cela, les conteneurs remplis de tee-shirts sont chargés
au port de Shanghai, puis traversent l'océan Pacifique,
longent la côte ouest du Mexique, empruntent le canal
de Panama et accostent à Miami, là même d'où étaient
parties les balles de coton texan.
9. A Miami, au milieu des tee-shirts
honduriens, bangladais, botswanais
A Miami, la Sherry Manufacturing Company, où a été
imprimé le tee-shirt de Pietra Rivoli, est dirigée par Gary
Sandler. La Chine est loin d'être son seul fournisseur. Il
s'approvisionne également au Mexique, au Salvador, en
République Dominicaine, au Costa Rica au Bangladesh, au
Honduras, au Pakistan, au Botswana, en Inde, à Hong
Kong et en Corée du Sud. Le tee-shirt venu de Chine,
aura coûté 1,42 dollar à Gary Sandler.
10. A Brooklyn, New York,
pour une deuxième vie
économique
Les Américains donnent beaucoup de vêtements inutilisés aux
associations caritatives. De quoi offrir une nouvelle vie économique
au tee-shirt de Pietra Rivoli, récolté par l'entreprise Trans-Americas
Trading Company de Brooklyn, qui achète chaque jour plus de trente
tonnes de vieux vêtements. Les pays de l'Est, les Philippines, le Chili,
le Guatemala et bien sûr l'Afrique restent les principales
destinations. Entre 1990 et 2003, les Etats-Unis ont exporté environ 3
milliards de tonnes de vêtements d'occasion et d'autres produits
usagés. Le pays détient ainsi 40% du marché des exportations de
vêtements d'occasion. Ce qui ne peut être revendu tel quel est
transformé en chiffons d'essuyage.
11. En Tanzanie,
le tee-shirt devient
mitumba
Le tee-shirt de Pietra Rivoli, "multicolore"
et "joyeux", est "bien adapté au marché
africain", où deux tee-shirts peuvent se
vendre un cent. Il a donc des chances de se
retrouver sur le marché de Manzese, long
de deux kilomètres, plus grand marché de
Tanzanie de mitumbas, le nom donné aux
vêtements d'occasion occidentaux.
12. Que retenir ?
Idées principales de l’étude de cas:
- Développement des échanges maritimes.
- Adaptation des moyens de transports
maritimes.
- Avantages tarifaires liés aux conteneurs.
- Rôle des entreprises à la base des échanges
de marchandises, installations portuaires et
des
entreprises
de
transports
13. Le trajet du t-shirt de Pietra Rivoli
Légende :
trajet du t-shirt
Un trajet qui évite les caps mais utilise les canaux pour
réduire les distances. Cela nécessite de traverser des
détroits
18. Quels sont les principaux lieux de
passage pour le transport maritime ?
19. Que retenir ?
_Littoralisation des activités.
_Essor des ports et place de la
conteneurisation.
_Développement des façades
maritimes.
20. Trace écrite :
Depuis 1950, les échanges commerciaux
entre les pays ont augmenté, ce qui
engendre des conséquences sur les ports
et les espaces littoraux.
Ces échanges se font grâce à des
innovations technologiques en termes de
moyen de transport et d’infrastructures.
21. L’objectif est de pouvoir augmenter
les échanges et les bénéfices.
Cette accélération a favorisé les
échanges commerciaux qui ont été
surtout au bénéfice de certaines
régions situées sur la partie Nord
du globe
23. Mise en perspective : du trafic maritime aux échanges
mondiaux
AMERIQUE
DU SUD ET
CENTRALE
EU
ASIE
CEI
UE
MOYEN
ORIENT
AFRIQUE
24. Mise en perspective : du trafic maritime aux échanges
mondiaux
AMERIQUE DU
SUD ET
CENTRALE
EU
ASIE
CEI
UE
MOYEN
ORIENT
AFRIQUE
1. Les pôles du commerce mondial
La Triade dominante.
Des pôles continentaux.
Des échanges intra-régionaux inégaux.
2. Des flux inégaux
Echanges intenses.
Echanges inégaux.
26. Quelques révisions :
• Cap : pointe de terre qui s’avance dans la mer
(cape de Bonne-espérance, cap Horn…)
• Détroit : passage maritime naturel et étroit
entre deux terres (détroit de Béring, détroit
d’Ormuz…)
• Canal : voie d’eau artificielle creusée par
l’Homme (ex : Canal de Suez, canal de
Panama)
27. Conclusion :
dans un monde où des processus socioéconomiques, culturels (cinéma de blockbusters),
technologiques (internet, téléphone), facilitent la
mise en relation des sociétés (mondialisation) ; les
transports maritimes permettent d’accentuer et
d’accélérer ce processus, par leur importance et
leurs liens multimodaux. Mais ils aggravent les
distinctions entre pays riches et pays pauvres.