2. AU COMMENCEMENT
• Les professionnels sont devenus les experts des enfants que
les parents n’ont jamais pu égaler en matière de
connaissances
• En 1970, les parents ont commencés à se sentir moins
compétents, envers leur enfant, que les experts.
3. LE RÉSULTAT
• Les parents ont une diminution de leur sentiment de
compétence parental.
• L’augmentation des connaissances (les études, les
connaissances extérieurs et les professionnels) ainsi que
l’augmentation des critères de normalisation font en sorte
qu’ils ont peur d’être de mauvais parents
• sentiment de compétence des parents + des connaissances +
des critères de normalisation = peur d’être de mauvais parents
• On propose alors aux parents de faire LE MIEUX et non PAS de
LEUR MIEUX
4. PRATIQUE PARTICIPATIVE
• Ce n’est pas une technique d’intervention mais bien une
«posture» d’intervention. C’est une manière d’agir. Le processus
d’intervention peut être très long, mais nous devons prendre le
temps, selon le client. Il faut voir avec ce qu’il est prêt à faire.
• On lui offre des possibilités en lui donnant les informations
nécessaire (temps, durée, relation, rencontre, endroit,..). On
remet tout le pouvoir dans les mains du client.
5. PRATIQUE PARTICIPATIVE (SUITE)
• On doit nourrir les forces de chaque personne
tout en respectant le rythme de chaque
personne en essayant de faire déployer ses
forces.
• On travaille étapes par étapes sans en sauté
une!
1
6. NOTRE POINT DE VUE COMME
INTERVENANT
• Nous possédons chacun une «tresse». Les trois composantes de notre
«tresse» sont les suivantes; nos connaissances, nos croyances et nos
expériences qui diffère d’une personne à une autre.
• Les connaissances: aucune connaissance ne vient modifier nos croyances.
Ex: Je sais que quand on texte au volant, nous avons X% de chance de faire
un accident.
• Les croyances: ce qui donne du sens. Nous faisons tout ce que l’on peut
pour se conforter dans nos croyances. Ex: Rien n’arrive pour rien, pour moi
consommer 3 bières ne me fait pas péter la balloune, ..)
• Nos expériences: c’est ce qui viennent modifier nos connaissances et nos
croyances. Ex: Pub choc nous font vivent des expériences indirectes, quand
on se fait arrêter par la police parce que nous avons trop bu.
• Le problème avec ça, c’est lorsque le client a des croyances, des
7. NOTRE POINT DE VUE COMME
INTERVENANT (SUITE)
• Chaque composantes a la même valeur, il n’y en a pas une de plus
importantes que les autres.
• Si nous essayons d’imposer notre «tresse» à notre client, nous sommes dans
un rôle d’expert.
• On doit arriver à comprendre la «tresse» de notre client. Lui poser des
questions pour comprendre. Qu’est-ce qui marche pour toi? Explique moi.
• Exemple: une femme battue retourne avec son mari. On lui demande
pourquoi, elle nous répond qu’elle est marié pour le meilleur et pour le pire.
Cela nous permet donc de mieux comprendre.
• C’est eu leur propre expert
8. COMMENT DONNER LE POUVOIR?
• Pour que les parents arrivent à faire des choix éclairés, qui conviennent
à leur réalité, ils ont besoin de toutes les informations.
• Notre rôle est de donner toutes les pistes possibles et leur laisser faire
leur choix. Parfois, il faut expliquer les termes que nous employons
pour les aider à mieux comprendre.
• On peut installer des repères, des pistes de réflexions. On les aider à se
développer sans prendre les décisions à leur place.
• Il est important de se rappeler que leurs compétences sont aussi
importantes que les nôtres.
9. SCHÉMA
SAVOIR CHOISI
R
DÉCIDE
R
AGIR
• CHOISIR: FAIRE DES CHOIX, AVOIR LE POUVOIR
• DÉCIDER: EST-CE QUE TU PASSES À LA PROCHAINE ÉTAPE?, EST-
CE QUE TU PEUX FAIRE QUELQUE CHOSE?
• AGIR: PRENDRE ACTION
10. COMMENT ON S’Y PREND POUR DONNER
DU POUVOIR?
• Comme intervenant, il y a souvent des contraintes avec lesquelles il faut
s’adapter. Les contraintes peuvent provenir de différents endroits ce qui
peut nous empêcher de laisser le pouvoir au client.
• Il est important de nommer les contraintes aux clients dès le départ, par
exemple que nous avons seulement 10 semaines d’allouées pour lui. Lui
dire la vérité, les options qui s’offrent à lui et poser des questions pour
comprendre leurs décisions.
• Nous avons le pouvoir de mettre certaines choses en place, comme du
déplacement.
• Celui qui contrôle les éléments, c’est celui qui a le pouvoir!
11. LES 4 ASPECTS
• L’espace
• Le non-verbal
• Le verbal
• Temps
12. L’ESPACE
• Est-ce que l’on peut se déplacer?
• Est-ce que l’endroit est assez grand et bien équipé?
• Est-ce que le client avait la possibilité de quitter aisément?
• Est-ce que les deux chaises sont confortables? Si l’intervenant à une chaise
plus confortable, le client peut penser qu’il est moins important.
13. LE NON-VERBAL
• Est-ce que je le souris, je les regarde dans les yeux?
• Est-ce que mon corps dit que je suis intéressé? (Ma position assise, les bras
croisés,…)
• Lors de notre première rencontre, est-ce que je me suis présenté au
complet? Est-ce que nous avons désigner nos tâches?
• Est-ce que je lui ai serré la main?
• Si nous sommes en remplacement lui dire et se présenter si nous sommes
de retour d’un congé
14. LE VERBAL
• Est-ce que je lui ai dit bonjours?
• Il faut croire ce que le client nous dit, si on doute revalider l’information
avec lui
• Entendre: il faut lui demander son point de vu et en tenir compte
• Confidentialité: on garde les informations pour nous
• On peut terminer la rencontre en lui demandant: quel effet ça a eu sur
vous cette rencontre? C’est une bonne manière de savoir si on s’est pris
de la bonne manière avec lui.
• Quand on perd le pouvoir, on se taie. C’est un bon indice.
15. LE TEMPS
• Le client va sentir qu’il a le pouvoir, qu’il est important si:
• On ne le fait pas attendre
• On lui laisse le choix du déroulement
• On lui laisse décider de l’échéance