Conduite diagnostique chez le chien âgé qui tousse
1. Le Point Vétérinaire / N° 223 / Mars 2002 /30
Se former / CONDUITE ÀTENIR /
l n’est pas rare qu’un chien âgé soit
présenté à la consultation parce qu’il tousse
et que l’examen clinique révèle en parallèle
la présence d’un souffle cardiaque. Dans
cette situation, la toux peut être cardiaque,
respiratoire ou mixte (voir la FIGURE “Toux
cardiaque, respiratoire ou mixte”) et il n’est pas
toujours facile d’en préciser l’origine (voir l’ENCA-
DRÉ “Étiologie de la toux”). De cette étape dépend
pourtant l’attitude thérapeutique, d’où l’impor-
tance de connaître les éléments cliniques et
radiographiques qui permettent de distinguer
les différents types de toux.
Première étape :
apport de l’anamnèse
L’anamnèse n’oriente pas spécifiquement vers
une toux cardiaque ou respiratoire (voir l’ENCA-
DRÉ “Origine de la toux : anamnèse” et le
TABLEAU “Toux cardiaque ou respiratoire ?”).
Cependant, si la toux s’accompagne d’une
altération marquée de l’état général et d’une
intolérance à l’effort, l’hypothèse d’une toux
cardiaque et/ou d’une atteinte de l’appareil
respiratoire profond est à privilégier.
I
Lorsqu’un chien âgé tousse, il convient de déterminer si la toux est d’origine
cardiaque, respiratoire ou mixte. Ce diagnostic conditionne en effet
étroitement le traitement à administrer.
Conduite diagnostique
chez le chien âgé qui tousse
PATHOLOGIE CARDIORESPIRATOIRE CANINE
Les étapes essentielles
É émoratifs
• Répercussions de la toux
sur l’état général et l’activité
• Facteurs déclenchants
• Caractériser la toux
Étape 2 : examen clinique
• Etat général et embonpoint
• Perfusion périphérique
• Palpation du pouls
et du choc précordial
• Auscultation cardiaque.
• Jetage, courbe respiratoire,
auscultation
Étape 3 : clichés
radiographiques du thorax
Étape 4 : examens
complémentaires
plus complexes
• Échocardiographie
• Lavage trachéobronchique
• Biopsie ou cytoponction
transthoracique
• Radioscopie
• Endoscopie
par Marine Hugonnard*
et Isabelle Bublot*,
Jean-Luc Cadoré* et
**,
Isabelle Goy-Thollot***
* UP de médecine interne,ENVL,
** Département Hippique,ENVL,
*** Unité Siamu,ENVL,
BP 83,69280 Marcy-L’Étoile
Toux cardiaque, respiratoire ou mixte
Cardiopathie compensée
nsuffisance cardiaque congestive
Appareil respiratoire supérieur
Appareil respiratoire profond
Cardiopathie
+ appareil respiratoire
Toux + souffle cardiaque
2. 31/ N° 223 / Mars 2002 / Le Point Vétérinaire
En outre, l’identification de facteurs déclen-
chants (fait de tirer sur le collier, de boire,
excitation) évoque plutôt une toux trachéale [4].
Une toux forte et émétisante suggère une
atteinte de l’appareil respiratoire supérieur ;
une toux faible, une atteinte de l’appareil
respiratoire profond [3].
Deuxième étape :
examen clinique
1. État général et embonpoint
Un chien qui présente une toux cardiaque est
souvent maigre ou a récemment perdu du poids
et réduit son niveau d’activité.
Un chien atteint de toux respiratoire présente
généralement un embonpoint correct, voire une
tendance à l’obésité [2].
2. Appareil cardiovasculaire
• La perfusion périphérique est évaluée par la
couleur des muqueuses, le temps de recolora-
tion capillaire (TRC), l’intensité du pouls
fémoral et l’inspection des jugulaires.
• Certaines cardiopathies peuvent s’accompa-
gner d’une modification de la couleur des
muqueuses (pâleur lors d’hypoperfusion
périphérique, congestion lors de vasodilatation,
cyanose lors d’œdème pulmonaire). La cyanose
se rencontre aussi lors de mauvaise ventilation
pulmonaire (affection pulmonaire parenchy-
mateuse évoluée, obstruction des voies respira-
toires, hypoventilation).
• Le TRC (normalement inférieur à deux
secondes) est augmenté lors de cardiopathies
accompagnées d’une baisse du débit cardiaque.
• Le pouls fémoral est diminué lors de mauvaise
contractilité myocardique (cas des myocardio-
pathies dilatées). Sa régularité est altérée lors
de cardiopathies accompagnées de troubles du
rythme ou d’arythmie sinusale respiratoire.
Dans ce dernier cas, le pouls est “régulièrement
irrégulier”.
• Une distension jugulaire est compatible avec
une insuffisance cardiaque droite. Un pouls
jugulaire rétrograde évoque une insuffisance
cardiaque droite ou une hypertension
pulmonaire [11].
• La fréquence cardiaque est appréciée
conjointement par la palpation du pouls et du
choc précordial et par l’auscultation. Elle est
élevée lors de toux cardiaque (stimulation du
système orthosympathique), ce qui rend
improbable la présence d’une arythmie
sinusale respiratoire [2, 9]. Au contraire, les
maladies respiratoires chroniques (collapsus
trachéal, bronchite chronique, etc.) s’accom-
pagnent d’une stimulation du tonus parasym-
pathique. Par conséquent, une fréquence
cardiaque normale ou basse associée à une
arythmie sinusale respiratoire marquée est
souvent présente lors de toux respiratoire
chronique [1, 8, 9].
• L’auscultation cardiaque précise :
- la fréquence et le rythme cardiaques ;
- l’intensité relative des bruits cardiaques B1 et
B2. Un bruit B2 supérieur ou égal à B1 évoque
une hypertension pulmonaire ;
- les caractéristiques du souffle : grade (voir
l’ENCADRÉ “Grade des souffles”), localisation
dans le cycle cardiaque (systolique ou diasto-
lique) et dans l’espace (droit ou gauche, basal
ou apexien), sonorité (râpeux, doux, chuintant,
sifflant, etc.).
3. Appareil respiratoire
• Le jetage est un symptôme plutôt associé à
une toux respiratoire [2]. Une toux forte et
quinteuse, facilement déclenchée par palpation/
pression de la trachée, suggère un collapsus ou
une flaccidité trachéale [3].
• La valeur sémiologique de la courbe respira-
toire est élevée. Une dyspnée inspiratoire évoque
une atteinte des voies respiratoires extrathora-
ciques ou de l’espace pleural. Une dyspnée
expiratoire traduit une atteinte des petites voies
respiratoires ou du parenchyme pulmonaire [3].
• L’auscultation doit inclure l’exploration des
poumons, du larynx et de la trachée. Des siffle-
ments laryngés sont compatibles avec une
!!
! Grade I : souffle très discret (audible seulement
au calme, nécessite une attention soutenue).
! Grade II : souffle discret mais bien perceptible.
! Grade III : souffle d’intensité moyenne.
! Grade IV : souffle de forte intensité, absence
de thrill(1)
.
! Grade V : souffle de forte intensité, présence
d’un thrill.
! Grade VI : souffle intense audible en décollant
la capsule du stéthoscope de la paroi thoracique,
présence d’un thrill.
(1)
thrill : frémissement vibratoire apexien percep-
tible par apposition des mains sur les faces latéra-
les du thorax en regard du choc précordial.
Grade des souffles
ATTENTION
• Un pouls jugulaire
rétrograde évoque
une insuffisance cardiaque
droite ou une hypertension
pulmonaire.
!
! La toux respiratoire est déclenchée par
une irritation du pharynx, du larynx, de la
trachée, des bronches ou des petites voies
respiratoires.
! La toux cardiaque est principalement
provoquée par l’œdème pulmonaire. Dans
le cas particulier de l’insuffisance cardiaque
gauche, la dilatation de l’atrium gauche
participe souvent à la genèse de la toux
par compression de la bronche souche
et/ou par irritation du nerf laryngé récurrent
[2, 7].
! L’étiologie de la toux est variée. Le
collapsus trachéal, la bronchite chronique
et l’insuffisance cardiaque gauche sont des
causes de toux fréquentes chez le chien
âgé de race de petite taille [1,4]. La toux
est en revanche un motif de consultation
moins courant chez le chien âgé de race
de grande taille. Elle a alors d’autres causes
prédominantes (pneumonie infectieuse et
myocardiopathie dilatée en particulier) [4].
Les races brachycéphales présentent en
outre une prédisposition pour les tumeurs
pulmonaires et les maladies obstructives
des voies respiratoires supérieures [4]. Les
femelles âgées sont sujettes aux métasta-
ses pulmonaires de tumeurs mammaires.
La toux parasitaire, bien que plus fréquem-
ment rencontrée chez le jeune, ne doit pas
être exclue chez le chien âgé (facteurs
environnementaux et mode de vie à
considérer).
• Inflammatoire
- bronchite chronique ;
- collapsus trachéal ;
- bronchopneumonie.
• Traumatique et physique
- collapsus trachéal ;
- corps étranger.
• Néoplasique
- tumeur primitive pulmonaire ;
- métastase.
• Cardiovasculaire
- insuffisance cardiaque gauche.
• Parasitaire
- Dirofilaria ;
- Angiostrongylus ;
- Oslerus osleri ;
- Larva migrans.
• Allergique.
Étiologie de la toux
! Race et âge
! Contagiosité
! État général/niveau
d’activité
! Caractéristiques de la toux
- Facteurs déclenchants ?
- Forte ou faible ?
- Emétisante ?
- Sèche ou grasse ?
- Diurne ou nocturne ?
Origine
de la toux :
anamnèse
3. Se former / CONDUITE ÀTENIR /
obstruction du larynx ou du nasopharynx. Des
sifflements trachéaux évoquent un collapsus
trachéal. Des sifflements pulmonaires tradui-
sent un rétrécissement des petites voies respira-
toires et des crépitations pulmonaires, associés
à un œdème.
Troisième étape :clichés
radiographiques du thorax
La radiographie thoracique est l’examen
complémentaire de choix pour préciser l’origine
de la toux [2]. Sur deux clichés de face et de
profil du thorax en fin d’inspiration, il convient
d’évaluer :
- la taille du cœur, plus particulièrement celle
de l’atrium gauche : lors de cardiopathie sans
signe d’insuffisance cardiaque, une compres-
sion de la bronche lobaire caudale gauche par
un atrium gauche dilaté peut suffire à produire
une toux [2, 7] ;
- la taille des vaisseaux pulmonaires : sur la vue
de face, ils ne doivent pas excéder la largeur de
la neuvième côte à l’endroit où ils la croisent.
Chez le chien âgé, une congestion artérielle est
le plus souvent due à une hypertension
pulmonaire secondaire à une maladie respira-
toire chronique, en particulier une bronchite
chronique. Elle est également compatible avec
une dirofilariose ou une angiostrongylose. Une
congestion veineuse est compatible avec une
insuffisance cardiaque gauche, en particulier une
endocardiose mitrale chez le chien âgé de race
de petite taille et une myocardiopathie dilatée
chez le chien âgé de race de grande taille ;
- la densité du parenchyme pulmonaire : une
densification alvéolaire est compatible avec une
pneumonie, une tumeur, un œdème, etc. Une
densification bronchique et interstitielle est
compatible avec une bronchite chronique, un
œdème pulmonaire interstitiel, des modifica-
tions liées à l’âge, etc. [10] ;
- la présence d’un collapsus trachéal. Un
collapsus trachéal intrathoracique est peu
visible sur un cliché pris en fin d’inspiration.
Il est préférentiellement recherché sur un
cliché en fin d’expiration. Inversement, un
collapsus trachéal extrathoracique est mieux
visible sur un cliché en fin d’inspiration. Deux
clichés thoraciques de profil sont donc
indiqués pour rechercher un collapsus trachéal
(PHOTO 1) [4].
Les pièges de la radiographie thoracique sont
nombreux :
- diagnostic de cardiomégalie par excès chez les
chiens de race de petite taille, les brachycé-
phales et les chiens de type bréviligne (cœur
d’apparence naturellement globuleuse) ;
- fausse impression de densification pulmonaire
(défaut technique des clichés : sous-exposition,
clichés expiratoires, chien gras) ;
- diagnostic radiographique de bronchite
chronique chez un chien âgé, non étayé par une
suspicion clinique forte (densification intersti-
tielle et/ou bronchique liée à l’âge) [5] ;
- exclusion du collapsus trachéal sur la base
d’un cliché unique (collapsus plus ou moins
visible suivant les phases de la respiration).
Quatrième étape :
examens complémentaires
plus complexes
Après une synthèse des données cliniques et
radiographiques, différentes situations peuvent
se présenter.
• Lorsque plusieurs arguments permettent de
conclure à une toux cardiaque, une échocar-
diographie est indiquée pour préciser le
diagnostic et le pronostic. Elle permet en effet
une approche morphologique et fonctionnelle
de la cardiopathie et d’évaluer de façon objective
la dilatation de l’atrium gauche [1].
• Plusieurs arguments permettent de conclure
à une toux respiratoire due à une atteinte de
l’appareil respiratoire supérieur : état général
et niveau d’activité conservés, toux quinteuse,
forte, émétisante et stimulée par des facteurs
Le Point Vétérinaire / N° 223 / Mars 2002 /32
!!
PHOTO 1. Profil droit du thorax d’un chien
de race yorkshire pris en phase expiratoire
et montrant un collapsus trachéal
intrathoracique (flèche) et une cardiomégalie
globale.
Cliché:Unitéd’imageriemédicale,ENVL
ATTENTION
• Sur la vue de face,la taille
des vaisseaux pulmonaires
ne doit pas exéder
la largeur de la neuvième
côte à l’endroit
où ils la croisent.
!
! Anamnèse
- Présence de facteurs déclenchants
- Poids normal ou obésité
- Activité conservée - Toux spontanée
(appareil respiratoire supérieur) - Perte de poids
- Réduction d’activité - Réduction d’activité
(appareil respiratoire profond)
! Examen clinique
- Jetage
- Hyperthermie
- Fréquence cardiaque N ou ↓ - Fréquence cardiaque ↑
- Arythmie sinusale respiratoire
- B2 > B1 - Souffle
- Sifflements laryngés, trachéaux ou pulmonaires - Crépitations pulmonaires
- Crépitations pulmonaires
! Radiographie
- Cardiomégalie droite
- Congestion artérielle - Cardiomégalie gauche
- Collapsus trachéal - Congestion veineuse
- Densification bronchique, interstitielle - Densification alvéolaire
ou alvéolaire ou interstitielle
Toux respiratoire Toux cardiaque
Toux cardiaque ou respiratoire ?
4. 33/ N° 223 / Mars 2002 / Le Point Vétérinaire
déclenchants, collapsus trachéal et/ou compres-
sion de la bronche lobaire gauche objectivés
par la radiographie, densification bronchique.
• Une suspicion clinique de collapsus non
visualisé sur le cliché de profil du thorax en
inspiration peut être étayée grâce à la réalisa-
tion de radiographies cervicales en phase
d’inspiration ou d’une radioscopie [3].
• Lorsqu’une trachéobronchite ou une bronchite
chronique sont suspectées, le lavage trachéo-
bronchique donne des éléments d’orientation
en faveur de l’origine inflammatoire, infectieuse,
allergique ou parasitaire de l’affection. Une
bactériologie sur le liquide de lavage et une
coproscopie peuvent être pratiquées [2, 6]. La
réalisation du lavage en aveugle est satisfaisante
dans la plupart des cas. Un contrôle endosco-
pique est indiqué lors de suspicion d’oslérose
(recherche de nodules parasitaires à la bifurca-
tion bronchique) ou de dysfonctionnement/
obstruction du larynx [8].
• Plusieurs arguments permettent de conclure
à une toux respiratoire due à une atteinte de
l’appareil respiratoire profond : baisse de l’état
général, hyperthermie, toux spontanée, petite,
densification pulmonaire interstitielle ou
alvéolaire en l’absence de cardiomégalie gauche
et de congestion veineuse.
Les principales hypothèses à considérer chez
un chien âgé sont une tumeur pulmonaire
primitive ou métastatique (PHOTO 2) et une
bronchopneumonie. Le lavage broncho-
alvéolaire sous contrôle endoscopique et/ou la
biopsie transthoracique (affection pulmonaire
diffuse ou localisée), ainsi que la cytoponction
transthoracique (plutôt réservée à une affection
localisée), sont les examens complémentaires
les plus discriminants [8]. Une recherche
bactériologique (possible sur les trois types de
prélèvement) doit être réalisée en parallèle. La
numération et la formule sanguines complè-
tent utilement le cheminement diagnostique,
sans toutefois donner d’orientation spécifique
vers une maladie infectieuse ou tumorale.
• Lorsqu’il existe des arguments à la fois en
faveur d’une toux cardiaque et d’une toux
respiratoire (exemple du chien atteint d’une
insuffisance cardiaque gauche et d’un collap-
sus trachéal), l’exploration et le traitement de
la toux cardiaque doivent être privilégiés.
L’échocardiographie est alors l’examen complé-
mentaire de choix.
• En absence d’arguments permettant de
trancher entre une toux cardiaque et une toux
pulmonaire (le tableau clinique est non
spécifique et les radiographies thoraciques sont
dans les limites de la normale), la toux est
d’origine indéterminée.
- Si le souffle s’accompagne d’une tachycardie,
une échocardiographie est indiquée pour
objectiver une surcharge volumique ou baromé-
trique qui pourrait expliquer les symptômes.
Un “diagnostic thérapeutique” est également
envisageable : administration de furosémide à
faible dose (0,5 à 1 mg/kg/j en deux prises
quotidiennes pendant quatre à cinq jours) ou
adjonction d’un inhibiteur de l’enzyme de
conversion en cas de réponse favorable, avec
un suivi clinique rigoureux [2].
- Si le souffle n’est pas associé à une tachycar-
die, une bronchoscopie associée à un lavage
broncho-alvéolaire et à une bactériologie
peuvent être proposés en première intention.
Un “diagnostic thérapeutique” est également
envisageable (essai d’un traitement antibiotique
à large spectre en cas de toux grasse, ou d’anti-
tussifs en cas de toux sèche) [4].
Conclusion
Face à un chien âgé qui tousse et qui présente
un souffle cardiaque, un recueil détaillé de
l’anamnèse et un examen clinique bien conduit
fournissent des renseignements précieux sur
l’origine de la toux. Néanmoins, ils suffisent
rarement à la déterminer avec certitude.
La radiographie thoracique est l’examen
complémentaire à réaliser en première
intention. Lorsque la toux est d’origine indéter-
minée, un “diagnostic thérapeutique” est une
alternative. s
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PHOTO 2. Profil droit du thorax d’une chienne bouvier
bernois âgée de 8 ans, présentée pour essoufflement,
abattement et hyperthermie.
L’opacification pulmonaire alvéolaire observée
dans le lobe cranial gauche est compatible
avec une bronchopneumonie (flèche).
Dans ce cas, il s’agissait d’une tumeur maligne
anaplasique.
Cliché:Unitéd’imageriemédicale,ENVL
En savoir plus
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trachéobronchique chez un chien.
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