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Cours de Biosécurité
Dr. Dieng Hamidou
Département de Biologie
Faculté des Sciences et Techniques
Université des Sciences, de Technologie et de
Médecine
Introduction et informations
Cette formation en biosécurité propose une approche préventive,
visant principalement à :
 Préparer les étudiants ou tout celui qui va suivre cette
formation, à se protéger de l'exposition aux agents infectieux
(prions, virus, bactéries...) ou autres (toxines, radiations...);
Prévenir la dissémination des agents biologiques manipulés
(génétiquement modifiés ou non) ou d'agents toxiques dans la
collectivité et l'environnement;
Procurer un environnement de travail permettant une
recherche de qualité tout en maintenant une sécurité optimale du
ou des chercheurs;
Respecter les réglementations régionales nationales et
internationales en vigueur en matière de biosécurité (par
exemple la circulation et l’introduction des OGM).
Quelques informations
• CONDITIONS D'ACCES
Etre inscrit au master de Biologie ou de Biotechnologie ou d’en faire la
demande et de payer le coût de la formation pour ce cours
(attestation d’avoir suivi avec succès ce cours).
• DUREE DE LA FORMATION
Un semestre dans le cadre du tronc commun du Master de biologie.
• EVALUATION
- Présence et participation active : 10 %
- Devoir organisé en classe : 20 %
- Un travail bibliographique de synthèse: 20 %
-Examen organisé : 50%
Plan du Cours :
• Définition et notion de risques
-Définition de la biosécurité
- Notions de risques biologiques
• Biosécurité au niveau des sites d’expérimentation biologiques
- Biosécurité dans les laboratoires de microbiologie et de recherche
- Biosécurité dans les champs d’expérimentation et les aires confinés,
- Aspects législatifs associés à la sécurité des laboratoires et des
champs d’expérimentation
• Biosécurité relative aux OGM et à l’environnement
- Microorganismes génétiquement modifiés et leurs applications
- Biosécurité relative aux animaux transgéniques??? (voir cours
Bioéthique)
- Biosécurité relative aux plantes transgéniques: OGM
- Biosécurité relative à l'environnement
LES TD et autres activités
• TD : Etude d’un cas d’une plante transgénique dans un
pays sahélien cas du Burkina Fasso et du coton Bt
Pour vous informer vous mêmes
• Activité demandée : recherche sur Internet avec le moteur
de recherche Google avec les mots clef suivants :
– Biosécurité
– Bioéthique
– Sécurité biologique
– Biosécurité au Sahel
– Biosécurité en Mauritanie
• Enregistrer les deux textes qui vous semble plus clairs et
explicite sur une clef USB
• Documents nécessaires la liste sera donnée après chaque
cours.
DEFINITIONS LEXICALES
Nous définissons les mots clés pour faciliter la compréhension de ce cours
QU'EST-CE QUE LA BIOSÉCURITÉ ?
• La biosécurité représente l'ensemble des mesures visant à prévenir et à contrer les dangers qui
sont liés à la manipulation et à l'utilisation de matériel biologique (microorganismes,
organismes génétiquement modifiés), dans les laboratoires de recherche, les hôpitaux et les
industries. Pour se faire nous devons évaluer le niveau de risque, pour ensuite être en mesure
d'appliquer les bonnes règles de sécurité.
• c’est la Garantie d’une vie saine loin de tout danger biologique ou relatif à des activités
biologiques.
Risque = Danger X Exposition
Danger: Ampleur de l'impact de l'évènement nocif pour la santé et/ou l'environnement
Exposition: probabilité de l'évènement
• Comme par exemple; manipuler des bactéries de groupe de risque peu élevé (Danger) chaque
jour (Exposition). Dans ce cas, le risque biologique demeure peu élevé puisque les dangers
sont bas. Mais il ne faut pas oublier que même si le risque est bas, le danger de contamination
est quand même présent. Les organismes pathogènes sont considérés comme des dangers
potentiels.
Accidents : Evénements imprévus, malheureux ou dommageables.
Management efficient : c’est une expression d’origine anglaise signifiant « gestion efficace».
DEFINITIONS OPERATIONNELLES
• Ici, il s’agit de définitions pratiques et professionnelles.
Elles permettent de mieux appréhender le vrai sens des
termes
Danger : c’est le caractère intrinsèque d’un matériel, un
objet, un organisme, une chose à causer des dommages.
Risque : c’est la susceptibilité ou la probabilité
d’expression du danger.
Accident : c’est l’expression plus ou moins imprévisible
du danger.
Management efficient : c’est une gestion efficace,
positive ou un ensemble de techniques d’organisation
mises en œuvre pour l’administration efficace, positive,
bénéfique et profitable d’une entité (définition Web).
Secteurs d’activité concernés:
 Diagnostic, Recherche & Développement (L)
 Thérapie génique (HR)
 Expérimentation Animale (A)
 Biotechnologie Végétale (G)
Activité Industrielle
(Biotech/BioAgr/Biopharm) (LS)
DIFFERENTS TYPES DE RISQUES
RISQUES D’ORIGINE PHYSIQUE : Ce sont des risques engendrés par des
Dangers physiques.
- Risques d’origine architecturale
L’architecture du laboratoire doit respecter des normes. Dans le cas contraire
elle expose à des risques : asphyxie, étouffement, chute de matériaux, affections
péri articulaires. Chute de murs, chute de plafond, chute de verre.
- Milieux en poudre : ce sont des milieux de culture qui exposent aux Risques
de pneumoconioses,
- Objets coupants et piquants : ce sont des objets en verre ou en métal qui
exposent aux Risques de coupure ou de piqûre,
RISQUE D’ORIGINES BIOLOGIQUES : ce sont des Risques liés aux
Microorganismes, ou à des OGM sur les ONC ou les OC.
- Risques d’origine bactérienne : Ce sont les Risques infectieux, les Risques
d’intoxication, les risques de souillure locale, les Risques d’épidémie, les
Risques de pollution environnementale, les Risques de souillure vestimentaire,
les Risques de contamination les risques de dérives génétique .
- Risques d’origine parasitaire : ce sont les Risques d’infestations parasitaires
: Ankylostomiase, amibiase, candidose,…
- Risques d’origine virale : ce sont les d’Infections virales.
DIFFERENTS TYPES DE RISQUES
• RISQUES D’ORIGINES CHIMIQUES : ce sont les Intoxications, brûlures,
explosions, hémopathies, insuffisances respiratoires, atteintes oculaires, incendies,
asphyxie, cancer,… dus aux produits chimiques comme le Benzène, le Toluène, le
Xylène, l’Acide chromique, poussière composite, poussières minérales
renfermant de la Silice libre, la poussière d’Amiante, Oxyde de fer, et l’Ether.
RISQUES D’ORIGINE THERMIQUE : ce sont les Brûlures, les incendies, les
explosions,… Tous les appareils chauffant exposent à des risques très élevés si
leur manipulation et leur entretien ne sont pas maîtrisés
Risques d’origine électrique : ce sont les Risques de Brûlure, d’électrocution,
d’électrisation. En effet, l’électrocution conduit à la mort alors que l’électrisation
provoquant simplement une tétanisation musculaire, peut provoquer une
asphyxie et des brûlures.
L’électrocution provoque un arrêt respiratoire, une fibrillation ventriculaire, un
arrêt cardiaque.
• RISQUES D’ORIGINES RADIOACTIVES : ce son Les rayons ionisants qui sont
à l’origine d’affections telles que l’hémopathie, le cancer. Il existe deux types de
risques :
- les Risques stochastiques (aléatoires)
- les Risques déterministes (effets connus)
RISQUE DES AGENTS PATHOGÈNES
Une entité biologique capable de se reproduire ou de transférer du
matériel génétique et responsable d'une maladie infectieuse (chez
l'humain). Lorsque l'agent biologique peut se propager chez l'humain
ou chez l'animal, on parle alors d'un zoopathogène. Et lorsque l'agent
biologique affecte les végétaux, on parle alors de phytopathogène. Par
la suite, les organismes pathogènes sont classés par groupe de risques;
cette classification se base sur les caractéristiques particulières de
l'organisme.
Exemple d'organismes visés par la biosécurité:
• Organismes génétiquement modifiés (OGM),
• Bactéries,
• Virus,
• Levures,
• Champignons,
• Parasites,
• Lignées cellulaires,
• Cultures primaires,
• Agents transmissibles non conventionnels (ex: prions)
Caractéristiques déterminant le groupe de risque:
pathogénicité
• dose infectieuse
• mode de transmission
• gamme d'hôtes
• disponibilité des mesures préventives
efficaces
• disponibilité des traitements efficaces
QUATRE GROUPES DE RISQUE SONT
DÉFINIS.
Groupe I : Agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez
l’homme, (La plupart des virus des plantes et les bactériophages)
•
Groupe II : Agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme et
constituer un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est peu
probable, il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace, (Herpes
simplex, Influenza A, Virus respiratoire syncitial, Rougeole, HIV, Hépatites B et C)
•
Groupe III : Agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l’homme et
constituer un danger sérieux pour les travailleurs. Leur propagation dans la collectivité
est possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement
efficace,(Encéphalite à tiques, Dengue, Hépatites B et C, Chikungunya, Influenza aviaire,
HIV)
•
Groupe IV : Agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l’homme et
constituent un danger sérieux pour les travailleurs. Le risque de leur propagation dans
la collectivité est élevé, il n’existe généralement ni prophylaxie ni traitement (Lassa,
Ebola, Marburg, Crimée-Congo, Variole, Machupo, Hendra
Quelques exemples de CR des OP
CR1
E coli
S. cerevisiae
Salmonella
Herpes simplex virus
CR2 CR3
Mycobacterium tuberculosis
HIV
CR4
Virus Ebola
Voies de contamination
Critères de classification de risques
Liste officielle des OP et de leur CR, disponible sur le site:
http://www.fundp.ac.be/sippt/risques/agents_biologiques.pdf
Classe de
Risque
(CR)
Critères de classification de risques Niveau de
risque
Maladie Propagation Thérapie/
Prophylaxie
CR 1 Non - - Nul*
CR 2 Oui impossible oui Faible
CR 3 grave Oui Oui Modéré
CR 4 grave élevée Non élevé
* Un organisme sans risque pour l’expérimentateur CR1 peut représenter un risque pour
l’environnement (perturbations écologiques: pollutions, atteintes de la biodiversité, ...)
Pour l’expérimentateur sain, 3 classes de risques possibles : de CR2 à CR4 pas de CR1, car
signifie pas de risque)
Niveau de risque en fonction des classes de risques
Biosécurité au Laboratoire et la notion de "Confinement".
Les locaux et les processus de mise en œuvre des mesures de
biosécurité adaptées aux organismes biologiques utilisés (OP et/ou
OGM) englobent:
 les infrastructures (laboratoires et animaleries) de niveaux de
sécurité 1 à 4 et les équipements de sécurité (enceinte de sécurité
microbiologique, pipetage et centrifugation sécurisés, ...) destinés
à protéger l'expérimentateur et son environnement;
 le respect strict de bonnes pratiques de laboratoire
(comportement standardisé et port de vêtements de protection
adéquats) essentiellement destinées à éviter toute contamination
des expérimentateurs par ingestion, inhalation ou inoculation;
 -l'application systématique de mesures de décontamination des
surfaces de travail et d'inactivation des déchets, afin d'éviter la
dissémination des organismes utilisés.
Description des Confinements
Laboratoires (série L)
Animaleries (série A)
Niveau de confinement L 1
• Espace confiné (limité)
• Facultatif: ESM I
• Inactivation chimique des déchets biologiques
(cultures de Coli K-12/S. Cerevisiae)
• Un autoclave doit être accessible sur le site
• Co-existence de plusieurs types d’activités
Description des Confinements
Niveau de confinement L2:
• doit posséder une EMS (Les enceintes de sécurité microbiologique
) Les enceintes de sécurité de type I ou II
• le sigle « biohasard » doit être affiché sur les portes d’accès
• Le tablier de laboratoire ne quitte pas le local
• Les portes doivent être équipées d’un système de fermeture
automatique et doivent pouvoir être verrouillées en dehors des
périodes d’utilisation
• une affiche apposée sur les portes d’accès doit mentionner; les
coordonnées du responsable des opérations
• on réalise les centrifugations dans la zone confinée
• un autoclave doit être disponible dans le bâtiment
L2+ diagnostic d’OP de CR3; cultures de virus transformants
• Accès contrôlé
• Port de gants obligatoire
• Pipettes désinfectées avant de quitter l’ESM
• Centrifugations en godets fermés; ouverture des godets
sous hotte
• « Rien ne sort », sauf sous forme de déchets
Recommandé aussi:
- Evier à commande NON manuelle
- Contrôle strict des animaux potentiellement vecteurs des OP
- SAS; dépression
- Un autoclave dans le local
L3 - Caractéristique Générales
• Local en dépression (tout l’air passe par un filtre HEPA avant extraction); 2 SAS
d’accès; vitres de surveillance
• Autonomie électrique (10 h)
• Autonomie technique (centri, spectro,PC, Fax, ...)
• Éviers à commande NON manuelle; ne sont pas raccordés aux égouts
• Un autoclave à double-entrée dans le local
• Local qui peut-être rendu étanche, en cas de nécessité (désinfection par vapeur de
formol)
L3– Mesures de sécurité spécifiques:
• Rien ne sort du L3 sans inactivation/désinfection préalable
• Accès contrôlé (clé)
• Formation des utilisateurs
• Pas de vêtements de ville exposés (port d’une combinaison).
L3 - Mesures spécifiques:
• Port de charlotte, gants (2), masque et lunettes de protection OBLIGATOIRE
• Procédures d’entrée/sortie (conduites standardisées lors du passage dans les SAS)
• Mesure de sécurité en cas de malaise: « Règle des deux hommes »
• Contrôle médical obligatoire régulier
Confinement en L4
• Mesures L3, +
• Conditions d’accès étendues au bâtiment
• Port d’un scaphandre pourvu d’un respirateur
• ESM de type III
Les types de ESM
Classe d'ESM Protection Confinement
Matériel
biologique
manipulé
Manipulateur Environn
ement
Classe I Hotte
aspirante
Non Oui Oui L1
Classe II A Oui Oui oui L2/L3
B Recommandé
L2+/L3
Classe III Boite à
gants
Oui Oui OUI L4
II. Choix du confinement pour les OP
Classe de
Risque
(CR)
Critères de classification de risques Niveau de
risque
Niveau de
confinement
Maladie Propagation Thérapie/
Prophylaxie
CR 1 Non - - Nul* L1
CR 2 Oui impossible oui Faible L2
CR 3 grave Oui Oui Modéré R&D
L3
Diag
L2+
Eradic
L4
CR 4 grave élevée Non élevé L4
Exemples aux FUNDP
1) Etudes portants sur Brucella spp. (wt): en L3
2) TP de Microbiologie: en L2
3) Cultures de virus pathogènes animaux: en L2
4) Cultures de virus et bactéries pathogènes humains: en L2
NB: L2-Q = L2 pour organismes de quarantaine
Gestion des risques biologiques
Equipements et pratiques de laboratoire mis en œuvre
pour prévenir et/ou gérer le risque
Gestion du Risque Biologique:
• Principes de base de la biosécurité (cadre légal; permis)
• Mesures de gestions du risque (Utilisations Confinées)
• Règles communes à tous les niveaux de confinement
• Equipements de confinement
Identification des équipements de biosécurité
Equipements de confinement:
Poste de sécurité Microbiologique
Règles communes à tous les niveaux de
confinement
1. Adopter les bonnes pratiques de laboratoire en fonction du
niveau du confinement
- PRENDRE CONNAISSANCE du niveau confinement pour chaque de risque biologique
- DEFINIR UN MODE OPERATOIRE précis des niveaux de confinement
- • On ne s’applique pas de produits cosmétiques ou lentilles oculaires
- PIPETTAGE BUCCAL FORMELLEMENT INTERDIT
2. Prévoir des méthodes de désinfection/décontamination
3. Prévoir des conteneurs pour le transport des OP
4. Etablir un plan de gestion des déchets
Prévention et gestion des risques biologiques
dans les laboratoires
Pour prévenir les risques d’expositions aux accidents dans
les laboratoires, des mesures préventives doivent été
prises. Ces mesures sont adoptées selon:
- Les moyens et le degré d’exposition des laboratoires.
- L’élaboration des stratégies de correction ou de
réparation des dommages causés par les accidents.
Tout ceci concourt à la maîtrise de la gestion des risques
et accidents passant par la maîtrise et le respect des
consignes de sécurité pour une meilleure gestion des
risques au niveau des laboratoires de recherche
fondamentale et appliquée.
Le risque d’un OP peut dépendre de:
Sa localisation géographique (proximité de l’espèce cible),
Son statut sanitaire (risque accru) pathogènes envoie d’éradication
(exemple du poliovirus: CR2CR3) organisme de quarantaine (CR2CR2Q)
Son utilisation (diagnostic >< culture)
Savoir identifier et gérer les facteurs de risque
1. « sensibilité » de l’expérimentateur
(propagation de l’OP par inoculation >< aérosol)
barrière primaire (vêtements adaptés; enceintes microbiologiques)
2. Caractéristique de l’opération conduite
standardisée (routine)
• connaissance des BPM (Bonne Pratiques de Laboratoire)
• mode opératoire complet
• connaissance des méthodes
- de désinfection
- d’inactivation,
Savoir évaluer et gérer les facteurs de risques
biologiques
3. Nature de l’activité (diagnostic >< culture)
4. Sensibilité de l’environnement « proche »
(intra-muros) : barrière secondaire (équipement de sécurité) (Accès limité,
SAS+vestiaire, dépression),
5. Sensibilité de l’environnement « ouvert »
(extramuros)
Sensibilité de l’environnement « ouvert » (extramuros)
Quelques exemples
CONSGNES CONCERNANT LES PRODUITS CANCERIGENES : BET,
FORMOL, CHLOROFORMES
1. éviter soigneusement toute contamination interne et externe,
2. contrôler l’absence de contamination après chaque manipulation et à
nettoyer soigneusement les traces de produits (poste de pesée)
3. manipuler des produits pulvérulents (lors des pesées), dans un endroit calme,
à l’abri des effets électrostatiques, en procédant avec rigueur et en portant
des masques et des gants.
4. transporter les produits cancérigènes et les produits mutagènes dans un
récipient étanche et incassable qui ne s’ouvre ni ne se brise en cas de chute.
5. étiqueter comme ‘dangers cancérigènes, chimiques potentiels’ sur les portes
d’armoires, réfrigérateur… contenant les solutions mères.
6. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS RADIOACTIFS
Une législation très stricte existe concernant l’achat, le stockage, la
manipulation, la récupération et l’élimination des produits
radioactifs. Il est obligatoire de consulter la personne compétente en
radioprotection pour tout nouveau projet de manipulation
Consignes pour le travail en laboratoire
• Pour tout utilisateur d’un laboratoire de recherche ou autres, la
connaissance des consignes de sécurité est un préalable
indispensable.
Classiquement, il y a plusieurs risques au laboratoire:
• RISQUES D’ORIGINE PHYSIQUE : Ce sont des risques engendrés par
des Dangers physiques.
• Risques d’origine architecturale
L’architecture du laboratoire doit respecter des normes. Dans le cas
contraire elle expose à des risques : asphyxie, étouffement, chute
de matériaux, affections péri articulaires. Chute de murs, chute de
plafond, chute de verre.
CONSIGNES GENERALES
1. Lutter contre le désordre, l’imprudence, la négligence,
2. Les couloirs des laboratoires doivent être libres d’accès et ne pas servir à stocker du
matériel et des produits chimiques.
3. Ne pas laisser du matériel ou d’équipements encombrants ou à risque dans les zones de
passage ou réservées à l’évacuation.
4. Eviter tout stockage de papier ou d’emballage dans des gaines techniques.
5. N’utiliser que les appareils en bon état.
6. Eviter de faire fonctionner longtemps des appareils sans surveillance, ou si oui prendre les
mesures appropriées :(laisser vos coordonnées, baliser la zone, afficher les risques,
dispositifs automatiques d’urgence…)
7. Ne pas intervenir sur un appareil sous tension.
8. Ne pas surcharger les prises de courant par des montages multiples (éviter l’usage des
multiprises).
9. Vérifier que le matériel possède bien les caractéristiques correspondant au local ou à
l’emplacement auquel il est destiné ; en particulier, des règles strictes s’imposent pour le
travail en milieu humide ou conducteur
10. Ne jamais toucher au réglage des disjoncteurs ou calibre des fusibles, et surtout pas pour
diminuer leur sensibilité.
CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS CHIMIQUES
1. Etudier précisément et avant même de commander un produit, les
risques liés à sa nature (étiquette, codification, catalogue du
fournisseur, fiche de toxicologie),
2. Ne pas commander, ni manipuler de produits dangereux sans avoir
l’ensemble des équipements de protection nécessaires,
3. Porter une blouse avant d’entrer dans une salle de manipulation et
l’enlever dès la sortie de la salle,
4. Porter des lunettes dans les laboratoires, les salles de distillation et en
tout lieu susceptible de mettre les yeux en danger,
5. Porter des gants spécifiques au produit à manipuler,
6. Utiliser un écran de protection ou de masque à visière (polycarbonate)
pour toute réaction inconnue présentant des risques potentiels
7. Manipuler les produits corrosifs, toxiques, inflammables…uniquement
sous hotte aspirante avec filtre spécifique ou sous Sorbonne.
8. Ne jamais pipeter à la bouche.
CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS CHIMIQUES
9. Etiqueter de nouveau tout produit transvasé, tout mélange (sigles normalisés,
nom du produit ou du mélange, date de conditionnement, nom du manipulateur,
10. Etudier la conduite à tenir en cas d’accident,
11. Repérer les dispositifs d’urgence ; douche de sécurité, couverture anti-feu,
poste d’eau, boite à pharmacie et extincteurs,
12. Réduire les quantités de produits utilisés et stockés au maximum possible.
13. Placer les produits le plus loin possible des sources de chaleur et jamais à
proximité des issues,
14. Ne pas stocker de produits dans les refédérateurs ou congélateurs non sécurisés
du point de vue électrique (pas de possibilité d’étincelle à l’intérieur de la
cuve),
15. Stocker les produits neufs, si possibles dans une soute extérieure au bâtiment,
sinon, dans une pièce convenablement située, isolée et ventilée.
16. Ne pas rejeter à l’évier de produits chimiques
17. Respecter les procédures d’élimination des différents types de déchets.
CONSGNES CONCERNANT LES PRODUITS
CANCERIGENES : BET, FORMOL, CHLOROFORMES
1. éviter soigneusement toute contamination interne et externe,
2. contrôler l’absence de contamination après chaque manipulation et à nettoyer
soigneusement les traces de produits (poste de pesée)
3. manipuler des produits pulvérulents (lors des pesées), dans un endroit calme, à
l’abri des effets électrostatiques, en procédant avec rigueur et en portant des
masques et des gants.
4. transporter les produits cancérigènes et les produits mutagènes dans un récipient
étanche et incassable qui ne s’ouvre ni ne se brise en cas de chute.
5. étiqueter comme ‘dangers cancérigènes, chimiques potentiels’ sur les portes
d’armoires, réfrigérateur… contenant les solutions mères.
6. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS RADIOACTIFS
Une législation très stricte existe concernant l’achat, le stockage, la
manipulation, la récupération et l’élimination des produits
radioactifs. Il est obligatoire de consulter la personne compétente en
radioprotection pour tout nouveau projet de manipulation
Consignes concernant les équipements sous pression
ou dépression
(autoclave pour stérilisation, chaudière, bouteille de gaz, compresseur et enceinte, réacteurs de synthèse,
évaporateurs, lyophilisateur, enceinte d’expérience, dessiccateurs).
1. contrôle et suivi régulièrement effectués par un organisme agréé.
2. formation des utilisateurs.
3. protéger les montages sous pressions par des écrans ou des enveloppes métalliques à
mailles fines.
4. réaliser un examen visuel de son bon état apparent : absence de corrosion,
d’échauffement anormal, de fuite, avant toute utilisation.
5. transporter une bouteille de gaz sous pression avec un chariot spécifique.
6. vérifier l’absence de fuite lors de la mise en place d’un manodétenteur et changer tout
manodétenteur défectueux ou périmé.
7. ne jamais graisser des raccords sur des conduits d’oxygène, ne jamais employer de cuivre
sur l’acétylène.
8. ne stocker au laboratoire que les bouteilles nécessaires aux expériences en cours.
9. stocker les bouteilles de gaz dans un local bien ventilé ou sous abri, éloignées des sources
de chaleurs, à l’abri des flammes et des rayons du soleil ; les fixer en position verticale.
10.piéger ou neutraliser les gaz toxiques en fin de montage réactionnel pour éviter la
pollution de l’air ambiant.
Fongiques Organismes
Fongique
Bacteries Mycobacteries Spores Virus
Ethanol - ** ** - +/-
Hypochlorite * ** * * *
Formaldéhyde ** ** ** ** *
Peroxide * ** * * *
Combinaison
(- hypochl, -
étanol, +
ammoniums
quaternaires)*
** ** ** ** **
Inactivation par autoclavage 121°C, 20 min
NB: pour Prion, NaOH 1M ou AUTOCLAVAGE 134°C 18 min
EVITER TOUT RISQUE D’INGESTION:
• On ne mange pas, on ne boit pas
• On ne stocke pas des aliments

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  • 1. Cours de Biosécurité Dr. Dieng Hamidou Département de Biologie Faculté des Sciences et Techniques Université des Sciences, de Technologie et de Médecine
  • 2. Introduction et informations Cette formation en biosécurité propose une approche préventive, visant principalement à :  Préparer les étudiants ou tout celui qui va suivre cette formation, à se protéger de l'exposition aux agents infectieux (prions, virus, bactéries...) ou autres (toxines, radiations...); Prévenir la dissémination des agents biologiques manipulés (génétiquement modifiés ou non) ou d'agents toxiques dans la collectivité et l'environnement; Procurer un environnement de travail permettant une recherche de qualité tout en maintenant une sécurité optimale du ou des chercheurs; Respecter les réglementations régionales nationales et internationales en vigueur en matière de biosécurité (par exemple la circulation et l’introduction des OGM).
  • 3. Quelques informations • CONDITIONS D'ACCES Etre inscrit au master de Biologie ou de Biotechnologie ou d’en faire la demande et de payer le coût de la formation pour ce cours (attestation d’avoir suivi avec succès ce cours). • DUREE DE LA FORMATION Un semestre dans le cadre du tronc commun du Master de biologie. • EVALUATION - Présence et participation active : 10 % - Devoir organisé en classe : 20 % - Un travail bibliographique de synthèse: 20 % -Examen organisé : 50%
  • 4. Plan du Cours : • Définition et notion de risques -Définition de la biosécurité - Notions de risques biologiques • Biosécurité au niveau des sites d’expérimentation biologiques - Biosécurité dans les laboratoires de microbiologie et de recherche - Biosécurité dans les champs d’expérimentation et les aires confinés, - Aspects législatifs associés à la sécurité des laboratoires et des champs d’expérimentation • Biosécurité relative aux OGM et à l’environnement - Microorganismes génétiquement modifiés et leurs applications - Biosécurité relative aux animaux transgéniques??? (voir cours Bioéthique) - Biosécurité relative aux plantes transgéniques: OGM - Biosécurité relative à l'environnement
  • 5. LES TD et autres activités • TD : Etude d’un cas d’une plante transgénique dans un pays sahélien cas du Burkina Fasso et du coton Bt Pour vous informer vous mêmes • Activité demandée : recherche sur Internet avec le moteur de recherche Google avec les mots clef suivants : – Biosécurité – Bioéthique – Sécurité biologique – Biosécurité au Sahel – Biosécurité en Mauritanie • Enregistrer les deux textes qui vous semble plus clairs et explicite sur une clef USB • Documents nécessaires la liste sera donnée après chaque cours.
  • 6. DEFINITIONS LEXICALES Nous définissons les mots clés pour faciliter la compréhension de ce cours QU'EST-CE QUE LA BIOSÉCURITÉ ? • La biosécurité représente l'ensemble des mesures visant à prévenir et à contrer les dangers qui sont liés à la manipulation et à l'utilisation de matériel biologique (microorganismes, organismes génétiquement modifiés), dans les laboratoires de recherche, les hôpitaux et les industries. Pour se faire nous devons évaluer le niveau de risque, pour ensuite être en mesure d'appliquer les bonnes règles de sécurité. • c’est la Garantie d’une vie saine loin de tout danger biologique ou relatif à des activités biologiques. Risque = Danger X Exposition Danger: Ampleur de l'impact de l'évènement nocif pour la santé et/ou l'environnement Exposition: probabilité de l'évènement • Comme par exemple; manipuler des bactéries de groupe de risque peu élevé (Danger) chaque jour (Exposition). Dans ce cas, le risque biologique demeure peu élevé puisque les dangers sont bas. Mais il ne faut pas oublier que même si le risque est bas, le danger de contamination est quand même présent. Les organismes pathogènes sont considérés comme des dangers potentiels. Accidents : Evénements imprévus, malheureux ou dommageables. Management efficient : c’est une expression d’origine anglaise signifiant « gestion efficace».
  • 7. DEFINITIONS OPERATIONNELLES • Ici, il s’agit de définitions pratiques et professionnelles. Elles permettent de mieux appréhender le vrai sens des termes Danger : c’est le caractère intrinsèque d’un matériel, un objet, un organisme, une chose à causer des dommages. Risque : c’est la susceptibilité ou la probabilité d’expression du danger. Accident : c’est l’expression plus ou moins imprévisible du danger. Management efficient : c’est une gestion efficace, positive ou un ensemble de techniques d’organisation mises en œuvre pour l’administration efficace, positive, bénéfique et profitable d’une entité (définition Web).
  • 8. Secteurs d’activité concernés:  Diagnostic, Recherche & Développement (L)  Thérapie génique (HR)  Expérimentation Animale (A)  Biotechnologie Végétale (G) Activité Industrielle (Biotech/BioAgr/Biopharm) (LS)
  • 9. DIFFERENTS TYPES DE RISQUES RISQUES D’ORIGINE PHYSIQUE : Ce sont des risques engendrés par des Dangers physiques. - Risques d’origine architecturale L’architecture du laboratoire doit respecter des normes. Dans le cas contraire elle expose à des risques : asphyxie, étouffement, chute de matériaux, affections péri articulaires. Chute de murs, chute de plafond, chute de verre. - Milieux en poudre : ce sont des milieux de culture qui exposent aux Risques de pneumoconioses, - Objets coupants et piquants : ce sont des objets en verre ou en métal qui exposent aux Risques de coupure ou de piqûre, RISQUE D’ORIGINES BIOLOGIQUES : ce sont des Risques liés aux Microorganismes, ou à des OGM sur les ONC ou les OC. - Risques d’origine bactérienne : Ce sont les Risques infectieux, les Risques d’intoxication, les risques de souillure locale, les Risques d’épidémie, les Risques de pollution environnementale, les Risques de souillure vestimentaire, les Risques de contamination les risques de dérives génétique . - Risques d’origine parasitaire : ce sont les Risques d’infestations parasitaires : Ankylostomiase, amibiase, candidose,… - Risques d’origine virale : ce sont les d’Infections virales.
  • 10. DIFFERENTS TYPES DE RISQUES • RISQUES D’ORIGINES CHIMIQUES : ce sont les Intoxications, brûlures, explosions, hémopathies, insuffisances respiratoires, atteintes oculaires, incendies, asphyxie, cancer,… dus aux produits chimiques comme le Benzène, le Toluène, le Xylène, l’Acide chromique, poussière composite, poussières minérales renfermant de la Silice libre, la poussière d’Amiante, Oxyde de fer, et l’Ether. RISQUES D’ORIGINE THERMIQUE : ce sont les Brûlures, les incendies, les explosions,… Tous les appareils chauffant exposent à des risques très élevés si leur manipulation et leur entretien ne sont pas maîtrisés Risques d’origine électrique : ce sont les Risques de Brûlure, d’électrocution, d’électrisation. En effet, l’électrocution conduit à la mort alors que l’électrisation provoquant simplement une tétanisation musculaire, peut provoquer une asphyxie et des brûlures. L’électrocution provoque un arrêt respiratoire, une fibrillation ventriculaire, un arrêt cardiaque. • RISQUES D’ORIGINES RADIOACTIVES : ce son Les rayons ionisants qui sont à l’origine d’affections telles que l’hémopathie, le cancer. Il existe deux types de risques : - les Risques stochastiques (aléatoires) - les Risques déterministes (effets connus)
  • 11. RISQUE DES AGENTS PATHOGÈNES Une entité biologique capable de se reproduire ou de transférer du matériel génétique et responsable d'une maladie infectieuse (chez l'humain). Lorsque l'agent biologique peut se propager chez l'humain ou chez l'animal, on parle alors d'un zoopathogène. Et lorsque l'agent biologique affecte les végétaux, on parle alors de phytopathogène. Par la suite, les organismes pathogènes sont classés par groupe de risques; cette classification se base sur les caractéristiques particulières de l'organisme. Exemple d'organismes visés par la biosécurité: • Organismes génétiquement modifiés (OGM), • Bactéries, • Virus, • Levures, • Champignons, • Parasites, • Lignées cellulaires, • Cultures primaires, • Agents transmissibles non conventionnels (ex: prions)
  • 12. Caractéristiques déterminant le groupe de risque: pathogénicité • dose infectieuse • mode de transmission • gamme d'hôtes • disponibilité des mesures préventives efficaces • disponibilité des traitements efficaces
  • 13. QUATRE GROUPES DE RISQUE SONT DÉFINIS. Groupe I : Agents biologiques non susceptibles de provoquer une maladie chez l’homme, (La plupart des virus des plantes et les bactériophages) • Groupe II : Agents biologiques pouvant provoquer une maladie chez l’homme et constituer un danger pour les travailleurs ; leur propagation dans la collectivité est peu probable, il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace, (Herpes simplex, Influenza A, Virus respiratoire syncitial, Rougeole, HIV, Hépatites B et C) • Groupe III : Agents biologiques pouvant provoquer une maladie grave chez l’homme et constituer un danger sérieux pour les travailleurs. Leur propagation dans la collectivité est possible, mais il existe généralement une prophylaxie ou un traitement efficace,(Encéphalite à tiques, Dengue, Hépatites B et C, Chikungunya, Influenza aviaire, HIV) • Groupe IV : Agents biologiques qui provoquent des maladies graves chez l’homme et constituent un danger sérieux pour les travailleurs. Le risque de leur propagation dans la collectivité est élevé, il n’existe généralement ni prophylaxie ni traitement (Lassa, Ebola, Marburg, Crimée-Congo, Variole, Machupo, Hendra
  • 14. Quelques exemples de CR des OP CR1 E coli S. cerevisiae Salmonella Herpes simplex virus CR2 CR3 Mycobacterium tuberculosis HIV CR4 Virus Ebola
  • 16. Critères de classification de risques Liste officielle des OP et de leur CR, disponible sur le site: http://www.fundp.ac.be/sippt/risques/agents_biologiques.pdf Classe de Risque (CR) Critères de classification de risques Niveau de risque Maladie Propagation Thérapie/ Prophylaxie CR 1 Non - - Nul* CR 2 Oui impossible oui Faible CR 3 grave Oui Oui Modéré CR 4 grave élevée Non élevé * Un organisme sans risque pour l’expérimentateur CR1 peut représenter un risque pour l’environnement (perturbations écologiques: pollutions, atteintes de la biodiversité, ...) Pour l’expérimentateur sain, 3 classes de risques possibles : de CR2 à CR4 pas de CR1, car signifie pas de risque)
  • 17. Niveau de risque en fonction des classes de risques
  • 18. Biosécurité au Laboratoire et la notion de "Confinement". Les locaux et les processus de mise en œuvre des mesures de biosécurité adaptées aux organismes biologiques utilisés (OP et/ou OGM) englobent:  les infrastructures (laboratoires et animaleries) de niveaux de sécurité 1 à 4 et les équipements de sécurité (enceinte de sécurité microbiologique, pipetage et centrifugation sécurisés, ...) destinés à protéger l'expérimentateur et son environnement;  le respect strict de bonnes pratiques de laboratoire (comportement standardisé et port de vêtements de protection adéquats) essentiellement destinées à éviter toute contamination des expérimentateurs par ingestion, inhalation ou inoculation;  -l'application systématique de mesures de décontamination des surfaces de travail et d'inactivation des déchets, afin d'éviter la dissémination des organismes utilisés.
  • 19. Description des Confinements Laboratoires (série L) Animaleries (série A) Niveau de confinement L 1 • Espace confiné (limité) • Facultatif: ESM I • Inactivation chimique des déchets biologiques (cultures de Coli K-12/S. Cerevisiae) • Un autoclave doit être accessible sur le site • Co-existence de plusieurs types d’activités
  • 20. Description des Confinements Niveau de confinement L2: • doit posséder une EMS (Les enceintes de sécurité microbiologique ) Les enceintes de sécurité de type I ou II • le sigle « biohasard » doit être affiché sur les portes d’accès • Le tablier de laboratoire ne quitte pas le local • Les portes doivent être équipées d’un système de fermeture automatique et doivent pouvoir être verrouillées en dehors des périodes d’utilisation • une affiche apposée sur les portes d’accès doit mentionner; les coordonnées du responsable des opérations • on réalise les centrifugations dans la zone confinée • un autoclave doit être disponible dans le bâtiment
  • 21. L2+ diagnostic d’OP de CR3; cultures de virus transformants • Accès contrôlé • Port de gants obligatoire • Pipettes désinfectées avant de quitter l’ESM • Centrifugations en godets fermés; ouverture des godets sous hotte • « Rien ne sort », sauf sous forme de déchets Recommandé aussi: - Evier à commande NON manuelle - Contrôle strict des animaux potentiellement vecteurs des OP - SAS; dépression - Un autoclave dans le local
  • 22. L3 - Caractéristique Générales • Local en dépression (tout l’air passe par un filtre HEPA avant extraction); 2 SAS d’accès; vitres de surveillance • Autonomie électrique (10 h) • Autonomie technique (centri, spectro,PC, Fax, ...) • Éviers à commande NON manuelle; ne sont pas raccordés aux égouts • Un autoclave à double-entrée dans le local • Local qui peut-être rendu étanche, en cas de nécessité (désinfection par vapeur de formol) L3– Mesures de sécurité spécifiques: • Rien ne sort du L3 sans inactivation/désinfection préalable • Accès contrôlé (clé) • Formation des utilisateurs • Pas de vêtements de ville exposés (port d’une combinaison). L3 - Mesures spécifiques: • Port de charlotte, gants (2), masque et lunettes de protection OBLIGATOIRE • Procédures d’entrée/sortie (conduites standardisées lors du passage dans les SAS) • Mesure de sécurité en cas de malaise: « Règle des deux hommes » • Contrôle médical obligatoire régulier
  • 23. Confinement en L4 • Mesures L3, + • Conditions d’accès étendues au bâtiment • Port d’un scaphandre pourvu d’un respirateur • ESM de type III Les types de ESM Classe d'ESM Protection Confinement Matériel biologique manipulé Manipulateur Environn ement Classe I Hotte aspirante Non Oui Oui L1 Classe II A Oui Oui oui L2/L3 B Recommandé L2+/L3 Classe III Boite à gants Oui Oui OUI L4
  • 24. II. Choix du confinement pour les OP Classe de Risque (CR) Critères de classification de risques Niveau de risque Niveau de confinement Maladie Propagation Thérapie/ Prophylaxie CR 1 Non - - Nul* L1 CR 2 Oui impossible oui Faible L2 CR 3 grave Oui Oui Modéré R&D L3 Diag L2+ Eradic L4 CR 4 grave élevée Non élevé L4 Exemples aux FUNDP 1) Etudes portants sur Brucella spp. (wt): en L3 2) TP de Microbiologie: en L2 3) Cultures de virus pathogènes animaux: en L2 4) Cultures de virus et bactéries pathogènes humains: en L2 NB: L2-Q = L2 pour organismes de quarantaine
  • 25. Gestion des risques biologiques Equipements et pratiques de laboratoire mis en œuvre pour prévenir et/ou gérer le risque Gestion du Risque Biologique: • Principes de base de la biosécurité (cadre légal; permis) • Mesures de gestions du risque (Utilisations Confinées) • Règles communes à tous les niveaux de confinement • Equipements de confinement
  • 26. Identification des équipements de biosécurité Equipements de confinement: Poste de sécurité Microbiologique
  • 27. Règles communes à tous les niveaux de confinement 1. Adopter les bonnes pratiques de laboratoire en fonction du niveau du confinement - PRENDRE CONNAISSANCE du niveau confinement pour chaque de risque biologique - DEFINIR UN MODE OPERATOIRE précis des niveaux de confinement - • On ne s’applique pas de produits cosmétiques ou lentilles oculaires - PIPETTAGE BUCCAL FORMELLEMENT INTERDIT 2. Prévoir des méthodes de désinfection/décontamination 3. Prévoir des conteneurs pour le transport des OP 4. Etablir un plan de gestion des déchets
  • 28. Prévention et gestion des risques biologiques dans les laboratoires Pour prévenir les risques d’expositions aux accidents dans les laboratoires, des mesures préventives doivent été prises. Ces mesures sont adoptées selon: - Les moyens et le degré d’exposition des laboratoires. - L’élaboration des stratégies de correction ou de réparation des dommages causés par les accidents. Tout ceci concourt à la maîtrise de la gestion des risques et accidents passant par la maîtrise et le respect des consignes de sécurité pour une meilleure gestion des risques au niveau des laboratoires de recherche fondamentale et appliquée.
  • 29. Le risque d’un OP peut dépendre de: Sa localisation géographique (proximité de l’espèce cible), Son statut sanitaire (risque accru) pathogènes envoie d’éradication (exemple du poliovirus: CR2CR3) organisme de quarantaine (CR2CR2Q) Son utilisation (diagnostic >< culture)
  • 30. Savoir identifier et gérer les facteurs de risque 1. « sensibilité » de l’expérimentateur (propagation de l’OP par inoculation >< aérosol) barrière primaire (vêtements adaptés; enceintes microbiologiques) 2. Caractéristique de l’opération conduite standardisée (routine) • connaissance des BPM (Bonne Pratiques de Laboratoire) • mode opératoire complet • connaissance des méthodes - de désinfection - d’inactivation,
  • 31. Savoir évaluer et gérer les facteurs de risques biologiques 3. Nature de l’activité (diagnostic >< culture) 4. Sensibilité de l’environnement « proche » (intra-muros) : barrière secondaire (équipement de sécurité) (Accès limité, SAS+vestiaire, dépression), 5. Sensibilité de l’environnement « ouvert » (extramuros) Sensibilité de l’environnement « ouvert » (extramuros)
  • 32. Quelques exemples CONSGNES CONCERNANT LES PRODUITS CANCERIGENES : BET, FORMOL, CHLOROFORMES 1. éviter soigneusement toute contamination interne et externe, 2. contrôler l’absence de contamination après chaque manipulation et à nettoyer soigneusement les traces de produits (poste de pesée) 3. manipuler des produits pulvérulents (lors des pesées), dans un endroit calme, à l’abri des effets électrostatiques, en procédant avec rigueur et en portant des masques et des gants. 4. transporter les produits cancérigènes et les produits mutagènes dans un récipient étanche et incassable qui ne s’ouvre ni ne se brise en cas de chute. 5. étiqueter comme ‘dangers cancérigènes, chimiques potentiels’ sur les portes d’armoires, réfrigérateur… contenant les solutions mères. 6. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS RADIOACTIFS Une législation très stricte existe concernant l’achat, le stockage, la manipulation, la récupération et l’élimination des produits radioactifs. Il est obligatoire de consulter la personne compétente en radioprotection pour tout nouveau projet de manipulation
  • 33. Consignes pour le travail en laboratoire • Pour tout utilisateur d’un laboratoire de recherche ou autres, la connaissance des consignes de sécurité est un préalable indispensable. Classiquement, il y a plusieurs risques au laboratoire: • RISQUES D’ORIGINE PHYSIQUE : Ce sont des risques engendrés par des Dangers physiques. • Risques d’origine architecturale L’architecture du laboratoire doit respecter des normes. Dans le cas contraire elle expose à des risques : asphyxie, étouffement, chute de matériaux, affections péri articulaires. Chute de murs, chute de plafond, chute de verre.
  • 34. CONSIGNES GENERALES 1. Lutter contre le désordre, l’imprudence, la négligence, 2. Les couloirs des laboratoires doivent être libres d’accès et ne pas servir à stocker du matériel et des produits chimiques. 3. Ne pas laisser du matériel ou d’équipements encombrants ou à risque dans les zones de passage ou réservées à l’évacuation. 4. Eviter tout stockage de papier ou d’emballage dans des gaines techniques. 5. N’utiliser que les appareils en bon état. 6. Eviter de faire fonctionner longtemps des appareils sans surveillance, ou si oui prendre les mesures appropriées :(laisser vos coordonnées, baliser la zone, afficher les risques, dispositifs automatiques d’urgence…) 7. Ne pas intervenir sur un appareil sous tension. 8. Ne pas surcharger les prises de courant par des montages multiples (éviter l’usage des multiprises). 9. Vérifier que le matériel possède bien les caractéristiques correspondant au local ou à l’emplacement auquel il est destiné ; en particulier, des règles strictes s’imposent pour le travail en milieu humide ou conducteur 10. Ne jamais toucher au réglage des disjoncteurs ou calibre des fusibles, et surtout pas pour diminuer leur sensibilité.
  • 35. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS CHIMIQUES 1. Etudier précisément et avant même de commander un produit, les risques liés à sa nature (étiquette, codification, catalogue du fournisseur, fiche de toxicologie), 2. Ne pas commander, ni manipuler de produits dangereux sans avoir l’ensemble des équipements de protection nécessaires, 3. Porter une blouse avant d’entrer dans une salle de manipulation et l’enlever dès la sortie de la salle, 4. Porter des lunettes dans les laboratoires, les salles de distillation et en tout lieu susceptible de mettre les yeux en danger, 5. Porter des gants spécifiques au produit à manipuler, 6. Utiliser un écran de protection ou de masque à visière (polycarbonate) pour toute réaction inconnue présentant des risques potentiels 7. Manipuler les produits corrosifs, toxiques, inflammables…uniquement sous hotte aspirante avec filtre spécifique ou sous Sorbonne. 8. Ne jamais pipeter à la bouche.
  • 36. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS CHIMIQUES 9. Etiqueter de nouveau tout produit transvasé, tout mélange (sigles normalisés, nom du produit ou du mélange, date de conditionnement, nom du manipulateur, 10. Etudier la conduite à tenir en cas d’accident, 11. Repérer les dispositifs d’urgence ; douche de sécurité, couverture anti-feu, poste d’eau, boite à pharmacie et extincteurs, 12. Réduire les quantités de produits utilisés et stockés au maximum possible. 13. Placer les produits le plus loin possible des sources de chaleur et jamais à proximité des issues, 14. Ne pas stocker de produits dans les refédérateurs ou congélateurs non sécurisés du point de vue électrique (pas de possibilité d’étincelle à l’intérieur de la cuve), 15. Stocker les produits neufs, si possibles dans une soute extérieure au bâtiment, sinon, dans une pièce convenablement située, isolée et ventilée. 16. Ne pas rejeter à l’évier de produits chimiques 17. Respecter les procédures d’élimination des différents types de déchets.
  • 37. CONSGNES CONCERNANT LES PRODUITS CANCERIGENES : BET, FORMOL, CHLOROFORMES 1. éviter soigneusement toute contamination interne et externe, 2. contrôler l’absence de contamination après chaque manipulation et à nettoyer soigneusement les traces de produits (poste de pesée) 3. manipuler des produits pulvérulents (lors des pesées), dans un endroit calme, à l’abri des effets électrostatiques, en procédant avec rigueur et en portant des masques et des gants. 4. transporter les produits cancérigènes et les produits mutagènes dans un récipient étanche et incassable qui ne s’ouvre ni ne se brise en cas de chute. 5. étiqueter comme ‘dangers cancérigènes, chimiques potentiels’ sur les portes d’armoires, réfrigérateur… contenant les solutions mères. 6. CONSIGNES CONCERNANT LES PRODUITS RADIOACTIFS Une législation très stricte existe concernant l’achat, le stockage, la manipulation, la récupération et l’élimination des produits radioactifs. Il est obligatoire de consulter la personne compétente en radioprotection pour tout nouveau projet de manipulation
  • 38. Consignes concernant les équipements sous pression ou dépression (autoclave pour stérilisation, chaudière, bouteille de gaz, compresseur et enceinte, réacteurs de synthèse, évaporateurs, lyophilisateur, enceinte d’expérience, dessiccateurs). 1. contrôle et suivi régulièrement effectués par un organisme agréé. 2. formation des utilisateurs. 3. protéger les montages sous pressions par des écrans ou des enveloppes métalliques à mailles fines. 4. réaliser un examen visuel de son bon état apparent : absence de corrosion, d’échauffement anormal, de fuite, avant toute utilisation. 5. transporter une bouteille de gaz sous pression avec un chariot spécifique. 6. vérifier l’absence de fuite lors de la mise en place d’un manodétenteur et changer tout manodétenteur défectueux ou périmé. 7. ne jamais graisser des raccords sur des conduits d’oxygène, ne jamais employer de cuivre sur l’acétylène. 8. ne stocker au laboratoire que les bouteilles nécessaires aux expériences en cours. 9. stocker les bouteilles de gaz dans un local bien ventilé ou sous abri, éloignées des sources de chaleurs, à l’abri des flammes et des rayons du soleil ; les fixer en position verticale. 10.piéger ou neutraliser les gaz toxiques en fin de montage réactionnel pour éviter la pollution de l’air ambiant.
  • 39. Fongiques Organismes Fongique Bacteries Mycobacteries Spores Virus Ethanol - ** ** - +/- Hypochlorite * ** * * * Formaldéhyde ** ** ** ** * Peroxide * ** * * * Combinaison (- hypochl, - étanol, + ammoniums quaternaires)* ** ** ** ** ** Inactivation par autoclavage 121°C, 20 min NB: pour Prion, NaOH 1M ou AUTOCLAVAGE 134°C 18 min
  • 40. EVITER TOUT RISQUE D’INGESTION: • On ne mange pas, on ne boit pas • On ne stocke pas des aliments