5. Per-opératoire
1
3
4
2
L’acceuil et l’instalation du patient
Le remplissage
La pré-oxygenation
L’induction et intubation
7
6
5 La surveillance
L’entretien
Les complications per-operatoire
8 Extubation et l’envoie du patient à l’S.S.P.I
8. Le jeûne préopératoire a pour objectif d'assurer la vidange gastrique
complète et de diminuer le risque d'inhalation bronchique lors des
opérations électives.
Le lait maternelle chez les enfants ne doit pas être consommer 6h avant
l’intervention.
Généralement c’est:
+ 6 h pour les solides.
+ 2 h pour les liquides clairs (eau, thé, café, jus de pomme, jus
d'orange sans pulpe).
10. La visite pré-anesthésique est une obligation médico-
chirurgicale qui porte sur le risque global, les risques spécifique liés
au terrain, à la chirurgie et à l’anesthésie. La procédure anesthésique
choisie, le déroulement de la prise en charge péri opératoire établie
et les complications éventuelles.
elle est effectuée par le médecin anesthésiste. Elle a lieu
dans les heures précédant l’intervention.
11. Les objectifs du V.P.A
Examen du dossier et évaluation des éléments
nouveau depuis la consultation d’anesthésie .
Vérification des résultats des examens complémentaires.
Vérification de l’information donné du patient
Vérification du protocole anesthésique.
Adaptation de la prémédication
12. Lors du V.P.A en doit vérifie :
l'identité du patient : «Pouvez-vous me rappeler et m'épeler votre nom et prénom?
Votre date de naissance ?», et vérifier simultanément la conformité des informations
avec le bracelet d'identification et le dossier disponible.
la nature de l'opération, le site opératoire, et le côté opéré (ALR et chirurgie).
que le jeûne a été respecté : solide, liquide, et tabac.
13. que la tenue est conforme, la douche prise, l'absence d'allergies, de
maquillage, de vernis, bijoux, vêtements, prothèses dentaires, lentilles.
l'état dentaire, la classe Mallampati, l'état vasculaire ; détecter un
changement depuis la consultation d'anesthésie : état de santé, prise
médicamenteuse, etc.
14. Vérifier le dossier anesthésique :
+ consultation anesthésie : geste, ATCD/ risques, traitements, protocole
anesthésique, gestion des TT habituels (arrêt, substitution, etc.)
+ examens, consultations spécialisées et résultats : ECG, Rx pulmonaire.
+ bilan biologique : NFS, plaquettes, hémostase, etc.
+ dossier transfusionnel, GS, RAI, etc.
+ protocole d'anesthésie prescrit.
16. C o n cept:
La prémédication consiste en l’administration de médicaments pour
préparer le patient à son intervention. Elle est souvent réduite à la prévention
pharmacologique de l’anxiolyse préopératoire. Cette étape doit s’inscrire dans une
stratégie de satisfaction globale du patient opéré dont les objectifs sont plus larges:
Réduction de l’anxiété périoperatoire
Prévention de la douleur postopératoire
17. Prophylaxie médicamenteuse des NVPO
Diminution du prurit postopératoire.
Réduction de l’acidité gastrique.
Prévention des réactions allergiques.
Suppression des réponses reflexes au stress chirurgicale
18. L ’ a n x i été p e r opér atoi re:
L’anxiété est un mécanisme de défense devant une situation
stressante. Elle n’est pas délétère tant qu’elle n’est pas excessive. Une
anxiété majeure est un facteur de risque de douleur postopératoire interne. Le
dépistage de cette anxiété en consultation d’anesthésie est au mieux effectué
par une autoévaluation grâce au score APAIS
19. Items 1 2 3 4 5
Absent Un peu Moyen Fort Extrême
Je suis inquiet au sujet de mon
anesthésie
Je pense continuellement à mon
anesthésie
Je désire recevoir une information
la plus complète possible au sujet
de l’anesthésie
Je suis inquiet à propos de mon
intervention
Je pense continuellement à mon
intervention
Je désire recevoir une information
la plus complète possible au sujet
de mon intervention
S c o r e A P A IS (Amsterdam Preoperative Anxiety and Information Scale) :
Un score supérieure à 11 s’agit d’un patient avec une anxiété majeure
20. M é d icamen ts d i m i nuan t l ’ a n x i ol yse
Benzodiazépines
Midazolam Hypnovel ®
Alprazolam Xanax ®
Hypnotique apparentés aux benzodiazépines
Zopiclone Imovane ®
Zolpidem Stilnox ®
Hydroxyzine
Hydroxyzine Atarax ®
Anti hyperalgésiques
Gabapentine Neurontin ®
Prégabaline Lyrica ®
Mélatonine
Mélatonine
21. A u t r es m é d icament d e p r éméd icati on:
Cimétidine pour la prévention d’inhalation du reflux gastrique ( utiliser chez
les sujet à estomac pleine).
Antibioprophylaxie doit être réalisé 30 minutes avant l’incision.
Les antiémétiques (prévention des NVPO).
Antagonistes récepteurs 5-HT3
Ondanstéron zophren ®
Neurolyptique
Métoclopramide Primpéran ®
23. Hygiène
Température
Position de table
AXE01:
AXE02:
Vérification de
l’aspirateur
AXE03:
Préparer le matériel
de perfusion
AXE04:
Préparer le matériel
d’intubation
AXE05:
Préparer le matériel
d’induction
AXE06:
Préparer le matériel
de ventilation
AXE07:
La surveillance:
26. À l’entrée du patient au niveau du bloc
opératoire, l’IADE doit assurer un rôle
psychologique éducatif et informatif au patient ,
en réalisant un dialogue dans le but de diminuer
l’anxiété. Et en posent un interrogatoire appelé
« check-list » pour vérifier les information de la
V.P.A
L’accueil du patient
27. L’installation du patient
L’installation du patient sur la table opératoire doit être faite selon le type
d’intervention chirurgicale.
Parmi les positions de table disponibles on peut citer :
36. Avant le changement du position de table opératoire on doit dans la
position initiale ( Décubitus dorsal) :
Prendre la voie veineuse périphérique.
Appliquer le monitorage:
+ Poser le brassard
+ Poser l’oxymètre
+ Attacher les électrodes
39. Le remplissage vasculaire est un apport liquidien par voie
veineuse. dont l’effet est d’augmenter le retour veineux et donc
d’augmenter le débit cardiaque.
Définition:
40. Parmi les solutés de remplissage, on distingue les cristalloïdes et les colloïdes :
+ les cristalloïdes sont des solutions sans macromolécules, leur demi-vie
intravasculaire est de 20 à 30 min.
+ les colloïdes sont des macromolécules en suspension dans un soluté,
leur demi-vie intravasculaire est de 3 à 6 h.
Solutés de remplissage
41. Les cristalloïdes:
Les cristalloïdes sont les solutés les plus utilisés en anesthésie-réanimation.
Ils ont tous un pH < 7,4.
Le soluté est soit du glucose, soit du NaCl.
Le tableau 20.3 récapitule la composition de différents solutés cristalloïdes.
43. Peu onéreux.
Non allergènes.
Aucune altération de l'hémostase.
Pouvoir d'expansion volémique limité.
Courte durée d'action:
après une période de 20 à 30 min,
il ne reste plus que 25 % du volume
administré dans l'espace intravasculaire; les
75 % restants ont diffusé dans l'espace
interstitiel ou sont éliminés par le rein
Inconvénients
Avantages
44. Les colloïdes :
Il existe deux classes de colloïdes :
Les colloïdes naturels :
+ Albumine 4 %, 5 %, et 20 %.
+ Fraction de protéines plasmatiques.
Les colloïdes synthétiques :
+ Gélatines
+ Dextrans
+ Hydroxyéthylamidons (HEA)
45. Choc hémorragique
Indication Contre indication
Insuffisance cardiaque décompensée.
Insuffisance rénale.
Coagulopathie.
Antécédent de réaction anaphylactique
Anti-agrégation plaquettaire
réduction de la viscosité sanguine
47. Définition :
La pré-oxygénation est une étape précédant l’induction anesthésique, elle
consiste à faire respirer au patient de l'oxygène à 100 % en volume pour :
augmenter les réserves en O2 de l'organisme.
augmenter la durée de tolérance à l'apnée en augmentant la fraction alvéolaire en
O2 (FAO2) .
réduire le risque d'hypoxémie et ses conséquences au niveau tissulaire durant
l'apnée.
48. procédure de mise en place :
Il existe deux méthodes de pré-oxygénation :
+ lente (technique de référence):
◾ ventilation spontanée à Vt pendant 3 à 5 minutes.
+ rapide:
◾ réaliser des manœuvres de respiration profonde 4 capacités vitale au minimum
50. L'induction est obtenue soit par inhalation, soit par injection d'une substance
anesthésique.
La première technique, employée chez l'enfant, consiste à faire respirer au sujet un
gaz de la famille des halogénés, provoquant son endormissement au bout de
quelques bouffées.
L'induction par injection consiste à administrer par voie intraveineuse un hypnotique,
un analgésique (morphinique) et un myorelaxant (curare).
NB: l’induction est toujours faite en position décubitus dorsal
L’induction :
51. L’induction normale :
+ c’est une technique anesthésique indiquée chez les patients au cas des
interventions programmés ( absence de risque d’inhalation).
+ La technique est réalisée selon les étapes suivantes:
1)- Injection d’un hypnotique.
2)- Vérification de la ventilation du patient et faire un look de la glotte.
2)- Si patient ventilable, en injecte un morphinique.
3)- Injection d’un myorelaxant (Curare).
Les types d’induction :
52. L’induction en séquence rapide:
+ L’induction en séquence rapide (ISR) est une technique anesthésique
indiquée chez les patients à «estomac plein».
+ L’objectif de l’induction en séquence rapide est de réaliser une
intubation rapidement afin d’éviter la survenue d’inhalation pulmonaire de liquide
gastrique chez les patients à risque.
+ La technique de l’induction en séquence rapide comporte
classiquement les étapes suivantes :
53. 1) Préparation du patient et du matériel.
2) Pré-oxygénation du patient en oxygène pur.
3) Prémédication dans certaines situations particulières (atropine, xylocaïne)
4) Sédation : administration d'un hypnotique
5) Relaxation musculaire : administration d'un curare
6) Protection des voies aériennes, en appliquant la manœuvre de Sellick.
7) Introduction de la sonde
8) Gonflage du ballonnet
9) Vérification de la position de la sonde par l'auscultation pulmonaire bilatérale,
confirmée par six tracés successifs et identiques au capnogramme.
10) Relâchement de la manœuvre de Sellick.
54. La manœuvre de Sellick:
La manœuvre de Sellick consiste à réaliser une occlusion manuelle de l’œsophage au
niveau cervical en comprimant fermement le cartilage cricoïde sur les vertèbres cervicales
pendant qu’est réalisée l’induction de l’anesthésie générale. Cette manœuvre est
recommandée dans l'induction en séquence rapide (ISR) de l'anesthésie générale lorsque
le jeûne pré-anesthésique n’a pu être respecté (en cas d’urgence) ou lorsque l’estomac
reste plein malgré le jeûne (occlusion intestinale, diabète, obésité, etc..). Elle vise à
prévenir l’inhalation bronchique du contenu gastrique pendant l’induction de l’anesthésie.
56. L’intubation :
L'intubation est un geste technique consistant à insérer une sonde dans
la trachée d'un patient à l'aide d'un laryngoscope, d'un fibroscope ou d'un
masque laryngé.
L'introduction de la sonde est possible sous anesthésie profonde, facilitée
par l'administration de curares. Pour s'assurer du positionnement correct
de la sonde, le clinicien devrait idéalement visualiser son passage entre
les cordes vocales.
57. L’intubation orotrachéale: c’est la procédure standard. La sonde est insérée dans
la trachée via l'oropharynx, à l'aide d'un laryngoscope.
Il existe plusieurs types d’intubation:
58. Intubation nasotrachéale: L'intubation
nasotrachéale peut être utile en chirurgie au niveau
de la bouche.
La sonde est introduite dans la narine la plus
perméable, perpendiculairement au plan des
fosses nasales; elle est ensuite poussée dans la
trachée sous laryngoscopie directe à l'aide d'une
pince de Magill.
NB: L'intubation nasotrachéale est contre-indiquée
lors d'un trouble majeur de l'hémostase ou de
fracture de la base de crâne.
59. Le masque laryngé :
Le masque laryngé est une voie aérienne supraglottique introduite oralement
avec un masque à une extrémité qui permet une étanchéité à basse pression autour de
l'entrée du larynx. Son indication comprend les interventions de courte durée. Le ML est
contre-indiqué chez les patients à risque de régurgitation ou d'inhalation, que la cause en
soit chirurgicale ou médicale. De ce fait, les interventions sous cœlioscopie, ou chez le
patient obèse sont formellement contre indiquées. Ce dispositif ne permet pas d’isoler
les voies aériennes des voies digestives. Le risque majeur est donc l’inhalation du
contenu gastrique (syndrome de Mendelson).
60.
61. Déroulement de l'intubation:
Après une pré oxygénation au ballon;
+ sédation du patient.
+ patient en position horizontale.
+ tête en hyper extension.
+ mise en place du laryngoscope pour exposer la glotte.
+ introduction de la sonde d'intubation au travers des cordes vocales, le ballonnet
étant placé juste en dessous des cordes vocales.
62. + inflation du ballonnet pour assurer le maintien de la sonde d'intubation.
+ Vérification du bon positionnement de la sonde : ventilation au ballon en s'assurant du
bon passage de l'air dans les deux champs pulmonaires (auscultation au stéthoscope).
+ Fixation de la sonde grâce au cordon.
+ Connexion de la sonde au raccord annelé lui-même relié au respirateur qui aura été
préalablement réglé.
63. Complications de l'intubation trachéale:
+ Intubation œsophagienne (absence d'ampliation thoracique et de murmure vésiculaire,
absence de CO2 à la capnométrie).
+ Intubation bronchique sélective
+ Laryngospasme, bronchospasme.
+ Lésions des lèvres, de la muqueuse buccale, des dents.
+ Rupture de la trachée, des bronches.
+ Lésions de la colonne cervicale
65. La surveillance est une étape ou L’IADE est chargé d’observer et suivre le
développement de l’état clinique et para clinique du patient au moment de
l’intervention. Tous cela dans le but d’assurer un bon entretien et d’éviter les
complications peropératoires.
On distingue deux types principales de la surveillance :
+ La surveillance clinique
+ La surveillance para clinique
66. La surveillance
La surveillance
clinique
La surveillance para
clinique
o FC
o FR
o SPO2
o ECG
o Température
o PA
o couleurs des téguments
o temps de recoloration capillaire
(circulation périphérique)
o sécheresse de la peau
o La sueur
70. L’entretien de l’anesthésie est une étape importante dans la prise en charge d’une
intervention chirurgicale. Dans cette étape L’IADE doit régler les doses administrer des
agents anesthésiques (halogénés ou drogues intraveineuses), Pour avoir une
anesthésie efficace tout au long de l’intervention chirurgicale.
Il est faite par:
+ Les halogénés
+ La réinjection des morphinique
+ Les curares: TOF/chirurgie
+ AIVOC: Propofol/Remifentanyl
71. Avant la fin de l’intervention il faut:
+ arrêt des injections de drogues 30 min avant la fin de l'intervention.
+ baisse concentration des halogénés.
+ modification du mélange N2O/O2 et arrêt des halogénés (O2 pur quand
on arrive à la peau).
73. L’extubation c’est l’étape ou le patient a retenu sa respiration spontané, alors on retira
la sonde d'intubation. Cet acte est réalisé après l’observation des critères suivants:
+ La respiration doit être spontané, régulier sans tirage
+ Volume courant > 5-8ml/kg
+ Fréquence respiratoire entre 12-25 cycle/minute
+ La décurarisation complète: TOF>90%
+ Les réflexes de déglutition récupérés
+ Niveau de conscience: réveille complet, réponse adaptée aux ordres simples
(Ouverture des yeux).
+ SPO2 >95%
74.
75. Matériel nécessaire:
+ Matériel d’aspiration.
+ Matériel de ventilation ( source d’O2, Ballon auto remplisseur et masque).
+ Plateau d’intubation et agents anesthésiques.
76. 1) Aspirer les sécrétions trachéales
2) Aspirer les sécrétions oropharyngées
3) Détacher la sonde d’intubation
4) Dégonfler le ballonnet de la sonde d’intubation
5) Retirer la sonde d’intubation
6) Placer le masque à O2 avec un débit initial de 5L/min à adapter aux
objectifs de SpO2 du patient
7) Mettre en veille le respirateur, le laisser à disposition dans la chambre
jusqu’au succès de l’extubation
La technique:
77. Les complications de l’extubation:
+ dysfonction des cordes vocales:
– obstruction totale des voies aériennes
– compression par le ballonnet de la sonde
+ Laryngospasme:
– obstruction de la glotte sous l ’action des muscles laryngés
intrinsèques = réflexe protecteur.
– spasme laryngé à la suite de l ’irritation des cordes vocales par :
saignement, sécrétions ou retrait de la sonde
79. Livre: Guide pratique périanesthésique pour
les IADE (FRANCOIS BART, SOPHIE LAMY)
La SFAR
Livre: Guide de l’infirmier anesthésiste
Manuel pratique d’anesthésie