2. DÉFINITION
• Larousse
Société imaginaire régie par un pouvoir totalitaire ou une idéologie néfaste, telle que la
conçoit un auteur donné.
• Wikipedia
Une dystopie est un récit de fiction dépeignant une société imaginaire organisée de telle
façon qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur. Une dystopie peut également être
considérée, entre autres, comme une utopie qui vire au cauchemar et conduit donc à une
contre-utopie. L'auteur entend ainsi mettre en garde le lecteur en montrant les conséquences
néfastes d’une idéologie (ou d’une pratique) présente à notre époque.
La différence entre dystopie et utopie tient plus à la forme littéraire et à l'intention de son
auteur qu'au contenu. En effet, nombre d'utopies positives peuvent également se révéler
effrayantes.
3. NOTRE VISION
• Avant tout un récit d’anticipation
• d’un avenir sombre,
• quel que soit l’angle (politique, social, religieux, fanatique, idéologique,
écologique…)
• Dans lequel le ou les auteurs nous
• Mettent en garde,
• Alertent sur les excès et dysfonctionnements de nos sociétés.
• Des textes intemporels… (hélas car cela sous-entend que nous n’avons réglé aucun
des problèmes soulevés par ces ouvrages visionnaires)…
4. ORIGINE
• Le mot dystopie vient de l'anglais dystopia, qui a été formé par l'association du
préfixe dys- et du radical d'origine grecque, « topos » (lieu). Il s'oppose à l’utopie -
mot forgé par l'écrivain anglais Thomas More, du grec « en aucun lieu »,
représentation d'une réalité idéale et sans défaut.
• Sous-genre de la science fiction apparu au milieu du 20ème siècle avec la publication
• du Meilleur des Mondes d’Aldous Huxley (1932),
• de Ravage de René Barjavel (1943),
• de 1984 de George Orwell (1949)…
5. QUELQUES DYSTOPIES
ANGLOSAXONNES
• Le Meilleur des Mondes (1932) d'Aldous Huxley (Britannique)
• Un monde qui se veut parfait, rendu possible grâce à l'utilisation contrôlée de la
génétique, des techniques de conditionnement et grâce au travail à la chaîne.
Cependant, les citoyens ne choisissent rien dans leur vie, n’ont pas la possibilité de
tomber amoureux, de vivre en famille…
• 1984 (1949) de George Orwell (Britannique)
• Une dictature, un parti qui manipule la réalité (y compris le passé), des citoyens privés de
toute liberté… dans une société qui se voulait pourtant utopique…
• Fahrenheit 451 (1953) de Ray Bradbury (Américain)
• L‘enfer pour tout amoureux des livres que ce monde d‘autodafés et d’interdiction de lire.
• La Servante écarlate (1985) de Margaret Atwood (Canadienne)
• Un monde dans lequel les femmes non stériles sont réduites au rôle de matrices, privées
de toute liberté.
6. LA DYSTOPIE EN FRANCE –
DEUX EXEMPLES
• Un genre moins développé que dans le monde anglosaxon, mais bien présent !
• Ravage (1943) de René Barjavel
• Roman de science-fiction post-apocalyptique. Ravage présente le naufrage d'une
société privée du jour au lendemain de l'électricité.
• La Planète des singes (1963) de Pierre Boulle
• Histoire de trois hommes qui explorent une planète lointaine similaire à la Terre, où
les grands singes sont les espèces dominantes et intelligentes, alors que l'humanité est
réduite à l’état animal.
7. LE FEU SECRET
• Des quatre éléments, le feu, le plus étrange, est une force mystérieuse
qui transforme les choses, les êtres. C’est cette idée, cruciale pour les
alchimistes, qui porte cette histoire, hors du temps. Le feu y apparaît
comme foyer des fourneaux, étincelles des barillets d’armes,
rayonnement destructeur du soleil, mais aussi comme un agent qui,
symboliquement, provoque la maturation des personnages. Le monde
ne peut changer que par sa puissance régénératrice, qui est l’essence
même de la vie.
• Le feu secret est un roman qui décrit une société future dictatoriale.
• Deux mondes, deux sociétés, deux époques en miroir.
8. LE FEU SECRET
• Pourquoi deux périodes ?
Le but de cette bi-chronologie est de montrer que selon nous la nature
humaine reste la même et que les solutions aux problèmes du monde
résident entièrement dans la psyché en dehors de toute évolution
technologique.
On reproche aux auteurs de dystopies d’avoir une vision fataliste de l’histoire,
d’être résignés et ces reproches sont, à notre avis, justifiés.
C’est pour cette raison que Le feu secret est une approche positive de
notre destin car rien n'est écrit d'avance…
9. QUI SOMMES-NOUS ?
Co-auteurs de fictions et d’un témoignage,
Professeurs de littérature et de jazz,
Chroniqueurs littéraires,
Marie-Hélène est également conférencière et conceptrice d’ouvrages
d’apprentissage de l’anglais.
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