3. Une église est :
- cathédrale quand elle a contenu la "cathedra", le
siège d'un évêque.
- primatiale si l'évêque a porté le titre de primat.
- basilique si elle est bâtie sur le modèle romain, si
elle a été construite par un empereur, si elle a reçu ce titre
du pape.
- collégiale si, sans être cathédrale, elle est desservie
par un chapitre de chanoines séculiers (le collège).
- paroissiale si elle est desservie par le curé d'une
communauté.
- abbatiale si elle est desservie par l'abbé d'une
communauté.
- priorale si elle est desservie par le prieur d'une
communauté.
33. arc roman:
Intrados = surface interne
Extrados = surface externe
Voûte en berceau plein-cintre Arc brisé gothique :
Pas de clef ou deux demi-clefs
Voûte en berceau brisé
38. Pilier et colonne engagée
Élévation et section
Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonné
de l’architecture française du XIe au
XVIe siècle - Tome 7, Pilier
39. PILIER
s. m. Support vertical de pierre isolé, destiné à porter les charpentes ou les voûtes des
édifices. Le pilier appartient à l'architecture du moyen âge. Les Grecs ni les Romains
n'élevaient, à proprement parler, de piliers, car ce nom ne peut être donné à la colonne
non plus qu'à ces masses épaisses et compactes de blocages qui, dans les grands édifices
romains, comme les salles des Thermes, par exemple, supportent et contre-butent les
voûtes. Le pilier est trop grêle à lui seul pour résister à des poussées obliques; il faut,
pour qu'il puisse conserver la ligne verticale, qu'il soit chargé verticalement, ou que les
résultantes des poussées des voûtes agissant sur lui se neutralisent de manière à se
résoudre en une pression verticale. Lorsque les nefs d'églises, les salles, étaient couvertes
par des charpentes, il n'était pas besoin de donner aux piliers une force extraordinaire, et
de chercher, par la combinaison de leur section horizontale, à résister aux pressions
obliques des voûtes; mais dès que l'on prétendit substituer la voûte aux charpentes
pour fermer les vaisseaux, les constructeurs s'ingénièrent pour donner aux piliers
des formes propres à remplir cette nouvelle destination. Ils augmentèrent d'abord
démesurément le diamètre de la colonne cylindrique, puis ils groupèrent plusieurs
colonnes; puis ils cantonnèrent les piliers à section carrée de colonnes engagées; ils es
cherchèrent ainsi des combinaisons résistantes jusqu'au moment où l'architecture adopta,
vers le milieu du XIIe siècle, un système de structure entièrement nouveau. Alors le pilier
ne fut plus que le dérivé de la voûte ou de la pression agissant sur lui.
Viollet-Le-Duc, Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7,
Pilier
45. Travée : unité spatiale de base délimitée par les éléments de soutien des voûtes
:
-arcs doubleaux : perpendiculaires à la nef (arc transversal)
-arcs formerets : parallèles à la nef (arc longitudinal)
-dosserets = pilastres saillants intérieurs recevant les arcs doubleaux
-colonnes engagées
53. UN DEFI : LE VOÛTEMENT DES NEFS
UN CONTREBUTEMENT EFFICACE : LA TRIBUNE
UN DILEMME : ECLAIRER OU VOÛTER?
L’ABANDON DES TRIBUNES DE CONTREBUTEMENT
L’ADOPTION DE LA VOUTE EN BERCEAU BRISÉ
UNE INVENTION D’AVENIR LA VOÛTE A CROISÉE D’OGIVES
54. La voûte en berceau brisé
Conséquences :
-l’évidement du mur
-couvrement de plus grande portée
Renforcement de la voûte par des nervures :
naissance de la voûte à croisée d’ogives
= prémices de l’art gothique
55. La poussée résulte du poids de la voûte (et de la poussée des voûtes
voisines). Dans la construction gothique, elle est plus proche de la
verticale.
L'épaisseur du contrefort nécessaire est DF.
80. 1: Nef
2 : Bas-Côtés
3 : Tribune
4 : Triforium
5 : Voûte en berceau plein-cintre
6 : Voûte en demi-berceau
7 : Voûte à croisée d'ogives
8 : Contrefort étayant la base du
mur
9 : Arc-boutant
10 : Culée d'arc-boutant
11 : Pinacle équilibrant la culée
12 : Fenêtre haute
81. Au XIIe, 1140-1190 le gothique primitif
Au XIIIe, 1190-1240 l’apogée du gothique
Au XIVe, le gothique rayonnant (décorated & perpendicular en GB) 1240- 1350
Au XVe, le gothique flamboyant vers 1350-1520
style mudejar en Espagne
94. Tour-lanterne octogonale
de la croisée du transept et
chœur à double
déambulatoire de la
cathédrale gothique de
Coutances
(Calvados, Normandie)
1ere moitié XIIIe siècle
faisceau de colonnettes
= piles fasciculées
104. « le palmier » des Jacobins, hauteur : 28 m, dernier quart XIIIe siècle
105. Le gothique
flamboyant vers
1350-1520 :
virtuosité et décor de
plus en plus raffiné
Chapelle Jean Bourbon,
bras sud du petit transept
Abbatiale de Cluny
139. Saint-Trophime d’Arles : thème biblique du tétramorphe évoquant la vision d'Ézéchiel ou
l'Apocalypse de saint Jean, symbole ensuite des quatre Évangélistes
140. Tympan de la porte Sud de l’abbatiale Moissac, 1er quart du XIIe
Le christ juge entouré du Tétramorphe et des 24 vieillards de l’Apocalypse
152. Tombeau de Philippe Le Hardi Palais des Ducs de Bourgogne, Musée des BA de Dijon,
Côte-d’Or : sculpteurs Jean de Marville, Claus Sluter et Claus de Werve, fin XIVe