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LA BIODIVERSITÉ AU CŒUR
DES TERRITOIRES
2. Un engagement de long terme
pour répondre aux enjeux de
préservation de LA biodiversité
LISEA est devenu en quelques années un acteur important du territoire. La nouvelle Ligne à
Grande Vitesse Tours-Bordeaux, que nous construisons aujourd’hui et que nous exploiterons
à partir de 2017, accompagnera les besoins de mobilités de la population. Mais cette ligne,
déjà, modifie et s’intègre dans le paysage et l’environnement local.
Chez LISEA, nous sommes sensibles et attentifs à l’impact que nous avons sur les territoires.
C’est pourquoi nous avons voulu aller au-delà de nos engagements réglementaires. Nous
avons créé cette Fondation d’entreprise, LISEA Biodiversité, dotée de 5 millions d’euros, pour
soutenir les projet locaux en matière de préservation du patrimoine naturel, pour créer un
terreau favorable à de nouvelles initiatives et participer, à notre manière, à ce défi commun.
Avec la Fondation d’entreprise LISEA Biodiversité, nous nous engageons sur trois thématiques
complémentaires : l’amélioration des connaissances, la préservation du patrimoine naturel
et la sensibilisation du public. Notre démarche s’inscrit ainsi aux côtés de nombreuses
initiatives locales et nationales.
La première année d’existence de la Fondation a été riche. Pour le premier appel à projets,
nous avons reçu plus de cent projets. L’exercice de sélection fut complexe : rigoureux, il sut
être efficace et transparent. Je remercie tous ceux qui ont contribué à cette démarche. Leur
passion, leur disponibilité et leurs expériences complémentaires sont essentielles à l’atteinte
des objectifs que s’est fixée la Fondation.
Les premiers projets sélectionnés reflètent la complexité et la diversité du monde vivant
et des acteurs qui s’y intéressent. C’est bien la fonction de notre Fondation : constituer un
laboratoire de projets ambitieux, originaux et concrets portés par des structures différentes,
y compris celles dont la préservation de la biodiversité ne fait pas partie des missions
principales. Pour parvenir à cet objectif, nous nous engageons à accompagner activement
les structures concernées, de l’élaboration du projet au suivi des actions pluriannuelles.
J’espère que ce premier rapport annuel vous permettra de découvrir toute la richesse
des projets que nous avons soutenus en 2013 et qui sont les meilleurs témoins de notre
engagement de long terme.
Laurent Cavrois
Président de LA FONDATION
LISEA Biodiversité
3. UnE anNÉE en images
// p. 4 6
La Fondation LISEA
Biodiversité
// p. 7 9
Les projets
soutenus
// p. 10 27
AXE 1 . Améliorer l’état
des connaissances
P. 10-11
FOCUS . Chauves-souris
en Poitou-Charentes
P. 12-13
AXE 2 . Restaurer et
préserver les habitats
naturels
P. 14-21
FOCUS . La préservation
des populations d’outardes
en Poitou-Charentes
P. 22-23
AXE 3 . Sensibiliser les
acteurs du territoire
P. 24-27
FOCUS . Les jardins pédagogiques
du lycée horticole de Niort
P. 26-27
notre action
dans la durée
// p. 26 29
S O MM A I R E
©CarolineDemilecamps
©Jardind’Isis
©ÉricSansault
©ÉricSansault
©FIFODistribution
©LycéehoticoledeNiort
Résultat d’une restauration écologique
de cours d’eau en Deux-Sevres
© Fondation LISEA Biodiversite
4. Chiffres clés
30 projets soutenus
portés par 26 structures différentes,
sélectionnés parmi plus de 100 dossiers
reçus par la Fondation pour son premier
appel à projets
1.5 millions d’euros
de financements engagés
3.5 ans en moyenne
Durée des projets
Les Trophées du Mécénat
La 4ème
édition des « Trophées du Mécénat
d’entreprise pour l’environnement et le
développement durable », organisés par
le Ministère de l’Ecologie, a récompensé 2
partenariats engagés par la Fondation LISEA
Biodiversité.
Od’spot, un partenariat
sur les libellules
Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte (CNRS /Université
François Rabelais de Tours) et Caudalis
Relations entre les oiseaux de plaines
menacés et leurs proies
Centre d’Etudes Biologiques de Chizé
(CNRS / Université de La Rochelle)
Une année
en images
4
rencontres de la Fondation
LISEA Biodiversité
Le 26 septembre, la Fondation LISEA a
présenté les projets sélectionnés lors
d’un évènement qui a réuni plus d’une
centaine de personnes à Poitiers.
5. premiers projets
Axe 1 / Améliorer l’état
des connaissances
Inventaire d’écrevisses à pattes blanches
en Gironde - Fédération de pêche de la Gironde (33)
Axe 2 / Restaurer et préserver
les habitats naturels
Plantation de haie dans les jardins partagés
de la Couronne - Jardin d’Isis (16)
Axe 3 / Sensibiliser les acteurs
du territoire
Animation d’une web TV par les étudiants
de l’IFFCAM - Festival de Ménigoute (79)
AXE 2 AXE 3
AXE 1
5
©FédérationdepêchedeGironde©Jardinsd’Isis
©Ménigoute
6. L’objectif de cette Fondation est de promouvoir la res-
tauration et la conservation du patrimoine naturel le
long du tracé de la LGV SEA Tours-Bordeaux.
Dotée de 5 millions d’euros pour la période 2012-2017,
elle participe au financement de projets de proximité
qui seront proposés par des associations, entreprises ou
établissements publics de recherche implantés dans l’un
des six départements concernés par le tracé de la ligne
à grande vitesse : Indre-et-Loire, Vienne, Deux-Sèvres,
Charente, Charente-Maritime et Gironde.
Les actions aidées par la Fondation sont complémen-
taires des engagements déjà pris par LISEA, COSEA et
RFF, et ne rentrent donc pas dans le cadre des mesures
compensatoires du projet.
La Fondation d’entreprise LISEA Biodiversité a été créée en 2012 par
LISEA, société concessionnaire de la Ligne à Grande Vitesse Sud
Europe Atlantique Tours-Bordeaux.
La Fondation LISEA Biodiversité
Nous connaître
Le site internet
www.lgv-sea-tours-bordeaux.fr/nos-fondations/
fondation-lisea-biodiversite
Vous y trouverez la lettre d’informations.
Travaux de renaturalisation en Vienne sur le chantier
de la Ligne à Grande Vitesse Tours-Bordeaux
© Pierre Couturier
Argus bleu
© FIFO Distribution
6
7. T Y P E
D ’A C T I O N S
F I N A N C É E SB E S O I N SC O N S TAT
Manque de données sur
les milieux et les espèces
Études, inventaires
concrets
AMÉLIORER L’ÉTAT DES
CONNAISSANCES
A X E 1
Dégradation des milieux,
disparition des espèces
Travaux de restauration,
évolution de pratiques
RESTAURER ET PRÉSERVER
LES HABITATS NATURELS
A X E 2
Manque d’information,
de sensibilisation du public
aux enjeux de la perte
de biodivesité
Création de supports
pédagogiques
SENSIBILISER
ET FORMER
A X E 3
Les actions supportées par la fondation
répondent aux enjeux actuels
de préservation de la biodiversité
7
© Jardins d’Isis
8. Le processus de sélection
Fondation +
Bureau d’Étude
Environnement
Étude des
projets
Le Comité de Sélection Technique (CST) est composé d’experts
aux compétences complémentaires
Marie Aurenche
Ingénieur écologue
Philippe Chavaren
Responsable domaine Nature, Paysage
et Dépendances Vertes - ASF
Bernard Frochot
Professeur émérite Université de Bourgogne
Cyril Gomel
Chargé de mission - Aménagement durable
des territoires - CGEDD
Clara Lorinquer
Responsable environnement COSEA
Jean Roger-Estrade
Professeur d’Agronomie Agro ParisTech
La Conseil d’Administration est composé des admi-
nistrateurs de LISEA et de personnalités qualifiées
du Museum National d’Histoire Naturelle et de la
Fondation pour la Recherche sur la Biodiversité ainsi
que des entreprises COSEA, RFF, VINCI.
8
Plantation
© FIFO Distribution
Comité
de Sélection
Technique
Évaluation et
classement
Conseil
d’Administration
1
SÉLECTION
9. 3 QUESTIONS À JEAN ROGER-ESTRADE
9
Comment le Comité de Sélection
Technique intervient-il dans le travail
de sélection des projets soutenus
par la Fondation ?
Face à la grande diversité des projets qui sont
soumis à la Fondation, le CST intervient pour
évaluer la qualité des projets en se fondant sur
des critères scientifiques et techniques.
Parmi les principaux axes d’analyse,
nous étudions trois points fondamentaux :
L’objectif de protection présenté dans le projet,
qui doit être concret et contribuer à l’amélioration
des connaissances.
La qualité de la méthode retenue pour mener
à bien le projet.
La pérennité du projet, en fonction
des partenariats et du suivi scientifique établis.
Quels conseils donneriez-vous
aux porteurs de projets souhaitant
présenter leur candidature ?
En lien avec les axes d’analyse, mes conseils
seraient les suivants :
Justifier l’intérêt et l’originalité du projet
en matière de préservation .
Détailler la méthode et les ressources utilisées,
en lien avec les objectifs fixés.
Décrire les moyens grâce auxquels
le projet s’inscrit dans la durée.
Selon vous, quel est l’intérêt
d’une fondation d’entreprise au
regard des modes de financements
déjà existants ?
Une fondation d’entreprise a la possibilité de
s’engager auprès de projets au caractère original
qui n’entrent pas dans les programmes de
financement habituels. Elle peut également inciter
de nouveaux acteurs à prendre part au sujet.
Évaluer la qualité des projets en se fondant sur des critères
scientifiques et techniques
Professeur à l’Agro-Paritech
10. La Fondation LISEA Biodiversité accompagne des projets de
recherche sur la faune, la flore et les milieux naturels. Ces études
sont suivies d’actions de sensibilisation et de formation des
gestionnaires et propriétaires d’espaces naturels, afin de concourir
à la préservation de ces habitats.
REChercher les modes de
déplacements des libellules
En Indre-et-Loire, l’Institut de Recherche sur la Biologie de l’Insecte
(CNRS /Université François Rabelais de Tours) et l’association
Caudalis étudient la façon dont le paysage structure les
communautés de libellules (dispersion, reproduction, activités).
Ces espèces sont de véritables indicateurs de l’état écologique des
milieux. L’identification des corridors de déplacement permettra
d’améliorer les stratégies de conservation de ces insectes et de
leurs milieux, qui sont menacés par les activités humaines.
Avec le soutien de la DREAL Centre, du Conseil
Général d’Indre-et-Loire et l’Agence de l’eau Loire-
Bretagne.
Comprendre les choix
alimentaires des abeilles
Spécialisé dans l’étude des insectes
pollinisateurs, l’INRA du Magneraud
cherche des solutions pour répondre
au manque de ressources alimentaires
disponibles pour les abeilles. Le laboratoire
souhaite particulièrement étudier leur
attrait pour le coquelicot, qui fleurit
pendant une période de disette.
améliorER LES connaissances naturalistes,
dans un souci de préservation
A X E 1
10
Agrio jouvencelle
© FIFO Distribution
Travail d’inventaire des populations de libellules
© Renaud Baeta – ANEPE Caudalis
Mesures des pollens utilisés par les abeilles
© INRA Magneraud
11. Retrouver
des espèces
fruitières
oubliées
Le patrimoine fruitier de
Poitou-Charentes demeure
peu connu, or les botanistes
y découvrent toujours des
essences qui n’existent nulle
part ailleurs. Afin de pré-
server ces espèces rares,
l’association Prom’haies
inventorie ces arbres dans
toute la région grâce aux
témoignages indispen-
sables de particuliers et
de gestionnaires d’espaces
naturels. Elle garde ensuite
les graines, fruits et pousses
au sein de vergers conser-
vatoires existants.
Étudier des
crustacés aux
propriétés
étonnantes
L e s h a b i ta t s a q u a t i q u e s
souterrains concentrent une
faune fragile qui contribue à
l’épuration des eaux. Ces espèces
sont malheureusement très peu
documentées, et sont menacées
de disparition avant même d’avoir
pu être étudiées. Poitou-Charentes
Nature a fait le choix d’étudier la
Gallaselle, un minuscule crustacé
endémique du Centre-Ouest
de la France, afin de préserver
l’espèce mais aussi de démontrer
sa contribution au bon état des
milieux aquatiques.
Avec le soutien de l’Union Européenne,
du fonds FEADER, de l’Agence de l’eau
Loire Bretagne, du Conseil1 Régional
Poitou-Charentes.
11
Atelier de sensibilisation en Vienne
© Prom’haie
Biospéologie - Rivière souterraine de Bataillé, Deux-Sèvres
© François Gay
Mollusque Bythinelle
Source de Font-Mart
à Aslonnes en Vienne
© François Lefebvre
Greffe de châtaignier
© Prom’haie
12. Le porteur de projet
Poitou-Charentes Nature, créée en 1971, est l’union
régionale de 12 associations de protection de la Nature
en Poitou-Charentes.
Le projet
Avec 26 espèces de chauves-souris en Poitou-Charentes
(sur 34 présentes en France), la région porte une
responsabilité particulière dans la conservation de
plusieurs espèces, et notamment celle du Grand
rhinolophe.
Si les sites utilisés en hiver par les chauves-souris sont
aujourd’hui bien localisés et suivis, les sites utilisés le
reste de l’année, en particulier pour la reproduction,
sont encore très méconnus. Ils se trouvent souvent dans
les bâtiments (combles, greniers, etc).
Afin de remédier à ce manque de connaissances, les
associations membres de Poitou-Charentes Nature ont
fait appel à leurs bénévoles pour recenser les gîtes de
mise bas de plusieurs espèces de chauves-souris (Grand
rhinolophe, Grand Murin, Murin à oreilles échancrées,
Barbastelle, Murin à moustaches). Afin de trouver ces
sites, des individus ont été capturés sur leurs terrains
de chasse (forêts, hameaux), pour être équipés d’un
émetteur radio miniature permettant le suivi à distance.
Chauves-souris en Poitou-charentes
12
FOCUS
Radiotrack
© Maxime Leuchtmann
Prospection de pont pour trouver des gîtes à chauves-souris
© Maxime Leuchtmann
Pose d’émetteur
sur une chauve-souris
Barbastelle
© Maxime Leuchtmann
13. En 2013, des prospections
complémentaires
ont été menées au «
porte à porte » chez
les particuliers. Des
centaines de ponts et
de bâtiments publics ont
également été visités.
Plusieurs dizaines de
nouvelles colonies ont
ainsi été repérées.
Elles seront suivies
annuellement et des
mesures de protection
seront proposées.
Certains propriétaires se
sont davantage engagés
à protéger ces sites au
travers de la signature d’une
Charte de bonnes pratiques
(usage très restreint des
produits phytosanitaires,
aménagement de combles,
pas d’abattage des arbres
favorables, etc). Il s’agit de
la déclinaison régionale de
l’opération « Refuge pour les
chauves-souris » coordonnée
par la Société Française pour
l’Etude et la Protection des
Mammifères (SFEPM).
Partenaires : Nature Environnement
17, LPO 17, Charente Nature, Deux-
Sèvres Nature Environnement, Vienne
Nature : inventaires départementaux.
Le projet est aussi soutenu par :
Le saviez-vous ?
Les chauves-souris d’Europe
sont quasi-exclusivement
insectivores. En moyenne,
une chauve-souris
consomme entre un quart
et un tiers de son poids
en insectes chaque nuit.
Prédateurs d’insectes
ravageurs et nuisibles, elles
font ainsi office d’insecticide
naturel et gratuit.
13
Gîte à chauves-souris à
Plaisance en Vienne
© Maxime Leuchtmann
Colonie de Grand Rhinolophe
© Maxime Leuchtmann
Panneau de refuge à chauves-souris
© Maxime Leuchtmann
Prospection de pont
© Maxime Leuchtmann
14. Restaurer la continuité hydraulique
Situés sur le bassin versant du Marais poitevin, la
Courance et le Pamproux sont des cours d’eau dont
le profil et la qualité se sont dégradés notamment
en raison des modifications des ouvrages installés
(barrages, passages à gué) et des usages développés
(mise en place de retenues d’eau, pompages, etc). Ces
cours d’eaux sont devenus peu attractifs pour la faune
et la flore. L’association des pêches sportives de Saint
Maixent et l’association La Truite de Mère de Frontenay
Rohan-Rohan, souhaitent contribuer à l’aménagement et
à la restauration des cours d’eau, avec la participation
des équipes des syndicats de rivières et du parc
interrégional du Marais poitevin. Les projets, soutenus
par la Fondation LISEA, visent à rétablir la continuité
écologique sur ces cours d’eau, c’est-à-dire à favoriser
la circulation de l’eau, des sédiments et de la faune,
en aménageant les ouvrages hydrauliques pour qu’ils
soient franchissables et en créant des zones d’abri,
d’alimentation et de reproduction.
Avec le soutien de la Fédération Nationale de Pêche
et la Fédération de Pêche des Deux-Sèvres
Les états des lieux effectués mènent à la réalisation d’opérations
de préservation d’habitats naturels et ainsi que des espèces qui
les peuplent. Ces travaux sont menés en concertation avec les
propriétaires et gestionnaires des sites, afin d’assurer leur pérennité.
RESTAURER ET PRÉSERVER LES HABITATS NATURELS
afin d’assurer leur conservation
A X E 2
14
Opération de mesures sur le Pamproux en Deux-Sèvres
© Fondation LISEA Biodiversité
Résultat d’un travail de restauration de
cours d’eau en Deux-Sèvres
© Association de pêche de Saint Maixent
15. PRÉSERVER LES habitats artificiels
Les espèces animales utilisent parfois les infrastructures
construites par l’homme comme lieux de reproduction
ou d’élevage des petits. Ainsi, la maison forestière de
la Passe Blanche, en forêt domaniale de La Coubre
(forêt de protection, Natura 2000, ZNIEFF), placée sous
responsabilité de l’Office National des Forêts, accueille
6 espèces de chauves-souris, sur les 34 présentes
en France. Cependant, son état de délabrement
avancé menace les colonies installées. Des travaux de
restauration et d’aménagement du site seront effectués
pour le rendre plus favorable à la faune présente (pose
de nichoirs, gîtes à chiroptères, boisements adaptés).
Des webcams permettront de suivre et d’observer ces
colonies.
Avec le soutien de la DREAL Poitou Charentes et de l’Union
Européenne (fond FEADER
Parfois, les naturalistes doivent recréer des zones
favorables à la faune, lorsque les habitats naturels sont
menacés. 250 à 300 couples de sternes pierregarin
nichent chaque année sur les bords de Loire. Mais
les crues fréquentes, et les dérangements humains
(baignade, canoë, pêche) détruisent les nichées et
menacent le renouvellement de l’espèce. C’est pourquoi
en 1989, la LPO Touraine a installé un radeau artificiel
sur le lac de Rillé pour inciter les sternes à y nicher ;
une trentaine de couples s’y est installée et reproduit.
Détruit en 2010 lors de la tempête Xynthia, le radeau a
été remplacé en 2014, avec l’aide de la Fondation LISEA.
Avec le soutien de la Fondation CEMEX,
de la Région Centre la DREAL Centre
15
Préparation de travaux à la maison forestière de la Passe Blanche
© Fondation LISEA Biodiversité
Mise en eau du radeau à sternes de Rillé
© Delphine Jubault/LPO Touraine
Sterne pierregarin
© FIFO Distribution
16. Les pelouses calcaires abritent des espèces floristiques
et faunistiques rares : orchidées, papillons, reptiles,
oiseaux, etc. L’abandon des pratiques d’élevage
et de l’entretien régulier de ces prairies entraine
l’embroussaillement des milieux, et en diminue ainsi
la richesse biologique.
Les Conservatoires d’Espaces Naturels de la région
Centre et de la région Poitou-Charentes, ainsi que le
Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement Val
de Touraine, mènent des opérations de restauration ou
d’entretien de ces espaces fragiles. Afin de prolonger
le bénéfice des opérations de débroussaillage ou de
fauche, des mesures d’entretien régulières doivent être
assurées, le plus souvent par des troupeaux ovins ou
caprins.
Parfois, en l’absence d’éleveurs locaux, les habitants
des villages environnants se mobilisent pour entretenir
ces espaces. Ainsi, à proximité d’Ensoulesse, en Vienne,
les habitants s’occupent à tour de rôle, avec l’appui du
CREN Poitou-Charentes, d’un troupeau communautaire
de brebis, qui entretient les pelouses.
Le suivi des actions est effectué scientifiquement pour
chaque parcelle sur des espèces animales et végétales
représentant un enjeu de conservation important mais
aussi sur des plantes à caractère invasif.
ASSURER L’ENTRETIEN deS prairies calcaires
16
Opération de fauche sur les pelouses
calcaires de Buxerolles
© CREN Poitou-Charentes
Azuré du serpolet sur le site d’Ensoulesse
© Fondation LISEA Biodiversité
Paturage equin sur les pelouses
calcaires d’Ensoulesse
© CREN Poitou-Charentes
17. Les actions de préservation des milieux peuvent être dirigées plus
particulièrement sur des espèces emblématiques et menacées.
RESTAURER L’HABITAT DES
ÉCREVISSES À PATTES BLANCHES
Les écrevisses à pattes blanches sont très sensibles
aux variations des milieux aquatiques. Elles constituent
en cela l’un bon indicateur de la qualité des eaux. En
2013, la fédération de pêche de la Gironde a effectué
un inventaire de l’espèce à l’échelle départementale
et régionale, couvrant ainsi 93 cours d’eau en Gironde.
Un état des lieux des cours d’eau en Aquitaine sera
dressé suite à cet inventaire, afin d’établir des actions
de restauration à plus long terme.
Avec le soutien de l’Agence de l’eau Adour
Garonne, du Conseil Régional Aquitaine,
du Conseil Général de Gironde)
Nichant dans les prairies de fauche, le Râle des genêts
a vu ses effectifs diminuer brutalement. En 40 ans, la
population été divisée par 4 en France, notamment
en raison de fauches plus précoces et plus rapides
qu’auparavant, qui engendrent une destruction des
nichées et des jeunes. Face à ce constat, le Parc naturel
régional Loire Anjou Touraine a décidé de mettre en
œuvre une mesure d’urgence visant à augmenter le
succès de reproduction de l’espèce : après un repérage
des individus, les naturalistes contactent les exploitants
des prairies et leur proposent de maintenir une zone
refuge afin de préserver les nichées.
Avec le soutien de la DREAL Centre
PRÉSERVER LeS NIDS DU RÂLE DU GENÊT
17
Ecrevisse à pattes blanches
© Fédération de pêche de Gironde
Suivi de fauche au Parc Naturel
Régional Loire Anjou Touraine
© Olivier Riquet
Râle des genêts
© FIFO Distribution
18. Espèces emblématiques, suscitant l’émerveillement
comme la crainte, les rapaces nocturnes constituent
un bon indicateur de la diversité biologique. Un
recensement spécifique à ces espèces (Chevêche
d’Athéna, Petit-duc scops, Chouette hulotte, Hibou
moyen-duc, Effraie des clochers) est ainsi réalisé à
l’échelle régionale par Poitou-Charentes Nature pendant
trois années consécutives (2013-2015). Parallèlement,
l’association mènera également des actions de
sensibilisation et de conservation
adaptées à chacune de ces espèces.
Avec le soutien du Conseil Régional
Poitou-Charentes et de l’Union Européenne
(fond FEADER)
La population de Cistudes d’Europe est mal connue en
Touraine Sud. Les études préliminaires font aujourd’hui
état d’une population vieillissante et morcelée, ce qui
accroît le risque de disparition. L’association Caudalis
souhaite mieux connaître l’état de conservation
de cette population et suivre avec précision le
déplacement des individus afin de remettre en état et
préserver les sites occupés par cette espèce.
Avec le soutien de la DREAL Centre et de la communauté
de communes Sud Touraine
18
Chouettes chevêches
© FIFO Distribution
Mesures d’une Cistude d’Europe
© Eric Sansault
PROTÉGER LES CHOUETTES ET LES HIBOUX EN POITOU-CHARENTES
FAVORISER LA REPRODUCTION
deS TORTUES CISTUDES
19. Les actions de préservation des milieux s’inscrivent bien
souvent dans une démarche expérimentale, qui requiert
l’élaboration d’outils scientifiques innovants.
Les bocages sont des paysages bien représentés dans
l’Ouest de la France mais ils sont particulièrement
menacés par l’évolution des pratiques agricoles. Ces
milieux concentrent pourtant une grande variété d’es-
pèces : oiseaux, petits mammifères, mais aussi reptiles
et amphibiens, qui n’y sont pas fréquemment étudiés.
Les travaux du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé
(CNRS / Université de La Rochelle) ont pour objectif
d’intégrer les reptiles et les amphibiens dans l’évalua-
tion et la gestion des paysages bocagers, notamment
par les agriculteurs. Ce programme vise à étudier l’in-
fluence du bocage et des pratiques agricoles sur ces
espèces. Des tests d’aménagements et de mesures de
gestion seront également menés chez les agriculteurs
partenaires, afin de dispenser des préconisations de
gestion favorables à la biodiversité du bocage.
19
Création d’une mare
© Alexandre Boissinot
Rainette méridionale
© FIFO Distribution
PROMOUVOIR L’INTÉRÊT DU BOCAGE AUPRÈS DES AGRICULTEURS
20. ENCOURAGER LES PRATIQUES
AGRICOLES EN FAVEUR
DES POLLINISATEURS
Pour encourager la mise en place de mesures
favorables aux insectes pollinisateurs, la Chambre
d’Agriculture des Deux-Sèvres et l’Institut de l’Abeille ont
pour projet de tester des modes de culture différents
dans 9 exploitations, en partenariat avec l’INRA du
Magneraud et le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé
(CNRS / Université de La Rochelle). Les agriculteurs
vont élaborer, mettre en place et suivre les résultats
de ces mesures. Cette démarche participative doit
aboutir à la mise en œuvre de méthodes culturales
pérennes, engageant ainsi les participants à adopter
les innovations qu’ils ont eux-mêmes développées.
20
Jeu d’acteurs pour élaborer des mesures en faveur des pollinisateurs
© Chambre d’Agriculture des Deux-Sèvres
Ruchers
© Chambre
d’Agriculture
des Deux-
Sèvres
EXPERIMENTER LES TECHNIQUES DE
SUIVI DES OISEAUX MIGRATEURS
Depuis 25 ans, plus de 250 espèces d’oiseaux migrateurs
sont suivies chaque année sur le site de la Pointe de
Grave en Gironde. C’est un passage obligé pour des
centaines de milliers d’oiseaux entre le mois de mars
et le mois de juin. Le comptage se fait habituellement
de jour et de visu, mais cette méthode est limitée. La
LPO a effectué un suivi plus précis grâce à 2 méthodes
de comptage complémentaires: le suivi au radar et le
suivi sonore, par station bioacoustique. Les résultats
permettront non seulement de détailler
les inventaires mais aussi de comparer
des méthodes de comptage différentes.
Les résultats seront diffusés aux autres
stations d’inventaires européennes.
Camion radar
utilisé dans le suivi
de la migration
© Fondation LISEA
Biodiversité
Suivi de la migration à la Pointe de Grave, en Gironde
© Isabelle Marco/ LPO Aquitaine
21. AMÉLIORER LES PRATIQUES
D’AGRO-ÉCOLOGIE EN MARAIS
Au sein d’une ferme expérimentale de polyculture-éle-
vage de 180 ha, l’INRA de Saint-Laurent de la Prée
souhaite développer des pratiques agro-écologiques
en préservant la biodiversité fragile du marais de Ro-
chefort : plantation de haies, implantation de bandes
enherbées, préservation et développement de roselières,
réalisation d’aménagements hydrauliques, etc. L’unité
expérimentale mènera également des travaux sur le
désherbage mécanique des cultures et des tests de semis
permettant une meilleure protection de la biodiversité
dans les exploitations. Ces résultats seront présentés
au grand public et aux agriculteurs dans le cadre de
formations spécifiques.
ÉTUDIER LES DIFFICULTÉS DE
FRANCHISSEMENT D’OUVRAGES
La Fondation LISEA apporte son soutien à la LPO
dans la réalisation d’études sur le franchissement
d’infrastructures linéaires par les mammifères semi-
aquatiques, et plus particulièrement le Vison et la Loutre
d’Europe. En effet, la principale cause de mortalité
de ces espèces est le franchissement des ouvrages
routiers. Dans ce cadre, la LPO identifie les zones
indispensables à la conservation de ces mammifères
et les zones de conflits potentiels entre les espèces
et les usages anthropiques. Elle évalue
également la fonctionnalité de dispositifs
expérimentaux de franchissement de
ces voies (amélioration les ouvrages de
transparence écologiques).
21
Élevage de
maraichine
dans la ferme
expérimentale
de l’INRA
© Claire Le Chanony
Implantation de bande enherbée entre deux parcelles
© Daphné Durant
Vison d’Europe
© FIFO Distribution
22. 1. Effectuer le suivi des populations
Présentes dans les plaines céréalières du Centre-Ouest
de la France, les populations d’outarde canepetière
migratrices ont vu leurs effectifs diminuer de plus de
90% en 20 ans. La LPO effectue depuis près de 10 ans
une enquête régionale sur l’espèce afin d’en connaître
l’évolution et les tendances, à la fois spatiales et tem-
porelles. Elle mobilise un certain nombre de partenaires
parmi lesquels le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé,
l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage
et les associations Charente Nature, LPO Vienne, le
GODS, la fédération de chasseurs Charente.
2. Comprendre les évolutions
En complément de l’étude des effectifs, l’équipe Agri-
pop du Centre d’Etudes Biologiques de Chizé étudie
l’influence des paysages et plus particulièrement des
paysages agricoles, sur l’évolution des populations
d’oiseaux. Ses membres sillonnent pour cela la Zone
atelier Plaine et Val de Sèvre, une plaine céréalière
de 450 km2
² au sud de Niort. Le projet soutenu par
la Fondation LISEA porte sur l’analyse de la présence
des proies de ces oiseaux (insectes, plantes, micro-
mammifères) en lien avec l’organisation du parcellaire
agricole dans cette zone. A plus long terme, ce travail
de recherche contribuera à la mise en place de mesures
pour favoriser l’abondance des proies (plantation de
luzernières, de prairies, diversification des cultures,
diminution de l’usage de produits phytosanitaires)
tout en prenant en compte
les enjeux économiques de
ces nouvelles mesures pour
les agriculteurs.
La préservation des populations d’outardes
en Poitou-Charentes
Un travail partenarial
La Fondation soutient 3 projets de préservation
de l’outarde canepetière ET DE SES HABITATS.
22
FOCUS
Suivi de fauche et
d’oiseaux de plaine
© Olivier Riquet
Outarde canepetière
© FIFO Dsitribution
Prairie de fauche
© Olivier Riquet
23. 3. Renforcer les populations
Ces études régulières ont permis d’établir des
zones et des méthodes de préservation de cette
espèce particulièrement menacée dans les régions
Poitou-Charentes et Centre. Outre les mesures agri-
environnementales mises en place avec les exploitants
agricoles, la LPO a créé il y a 9 ans un centre d’élevage
en Deux-Sèvres. Plus de 250 jeunes outardes y ont
été élevées puis lâchées dans les plaines céréalières
de Poitou-Charentes. Les outardes relâchées sont
désormais intégrées aux populations sauvages.
Cependant, l’élevage de cette espèce est expérimental
et le succès de la reproduction reste encore
fragile. Une trentaine d’individus constitue le stock
reproducteur. Les œufs produits sont récoltés et
incubés artificiellement. Certaines nichées sont
laissées aux soins de leur mère. Les autres poussins
sont élevés à la main par l’équipe du centre d’élevage.
A l’âge de 15 jours, les jeunes sont bagués et transférés
dans des volières extérieures, avec des
adultes afin d’acquérir des réflexes de
migration. Cette initiative requiert donc
une forte implication des membres du
centre d’élevage.
Le saviez-vous ?
Une femelle outarde qui
élève ses petits a besoin
de 200 criquets par jour
et par poussin !
23
Alimentation d’outardeaux
© Fondation LISEA Biodiversité
Centre d’élevage d’outardes canepetières en Deux-Sèvres
© Caroline Demilecamps
24. L’association Jardins d’Isis réalise un jardin partagé
sur la commune de la Couronne (Charente). L’espace
comprend des jardins individuels, un jardin maraîcher
pour le chantier d’insertion des Restos du Cœur et
un jardin pédagogique avec des plantes aromatiques,
médicinales mais aussi une prairie fleurie et un verger
conservatoire avec d’anciennes variétés de pommiers,
de poiriers, de pruniers, de cerisiers. La Fondation
LISEA intervient dans la réalisation du jardin péda-
gogique, sur lequel des animations seront proposées.
Elles permettront aux habitants de la commune d’amé-
liorer leurs connaissances sur la biodiversité et de se
former aux techniques de jardinage respectueuses
de l’environnement.
Les mesures de sensibilisation et de formation permettent
de développer une prise en considération croissante de la
biodiversité sur les territoires. Elles se déclinent sous les
initiatives les plus diverses.
A X E 3
24
Travaux d’aménagement du jardin partagé de La Couronne
© Jardins d’Isis
Sensibiliser et former les acteurs du territoire
CRÉER UN JARDIN BIOLOGIQUE PARTAGÉ
25. SE METTRE DANS LA PEAU DES
GESTIONNAIRES DU TERRITOIRE
Forte du succès du jeu vidéo Clim’city dédié à la prise
en compte des enjeux liés au changement climatique,
l’association Cap Sciences souhaite réaliser, sur le
même modèle, un jeu visant la préservation de la
biodiversité. Le joueur sera amené à gérer un terri-
toire virtuel (transport, urbanisme, tourisme, activité
agricole, etc) tout en prenant en compte la protection
des écosystèmes. Le module sera disponible sur le
site internet de l’association et un exemplaire DVD
sera distribué dans tous les établissements scolaires
de la région Aquitaine.
sensibiliser petits et grands
au cours d’un festival
Depuis 30 ans, le festival de Ménigoute réunit na-
turalistes professionnels et amateurs autour de la
sélection de films documentaires. Au fil des années,
les manifestations en marge du festival se sont
multipliées. Pour l’édition 2013, la Fondation LISEA
a apporté son soutien aux rencontres scientifiques
organisées notamment en partenariat avec la So-
ciété Herpétologique de France, Poitou Charente
Nature, le Centre d’Etudes Biologiques de Chizé
(CNRS / Université de La Rochelle), la région Poitou
Charentes et le Département des Deux Sèvres. Elle a
également participé à la mise en œuvre de Mainate
TV, la webTV du Festival créée avec la participation
des étudiants de l’IFFCAM (école de cinéma animalier).
Les reportages sont disponibles sur le site :
www.dailymotion.com/mainatetv#video=x16ngzj
25
Web TV
© Mainate
Découvertes sur le
forum de la nature du
festival de Ménigoute
© Mainate
Le jeu Clim’city
© Cap Sciences
Séance de serious game pour les lycéens de Gironde
© Cap Sciences
27. Le projet a pour ambition
de prouver que la
biodiversité peut devenir un
facteur de production en
horticulture et qu’elle est
incontournable dans les
aménagements paysagers.
Le porteur de projet
Le lycée horticole de Niort (Deux-Sèvres) accueille
200 élèves et les forme à des métiers variés, dans les
secteurs du paysage, de l’horticulture et de la vente.
Le projet
Depuis 2010, le lycée horticole de Niort (Deux-Sèvres) a
lancé plusieurs démarches en faveur de la biodiversité,
dans le cadre du programme Biodivea lancé par le
ministère de l’Agriculture. Ainsi, il a conduit de nombreux
inventaires (chauves-souris, libellules, papillons, criquets,
flore) sur les terrains dont il dispose. Suite à ces
inventaires, des propositions d’aménagement ont été
développées. Le lycée a sollicité l’aide de la Fondation
sur les projets suivants :
Aménager le jardin
de formation du lycée
Situé en bordure de Sèvre niortaise, il présente des
milieux intéressants (pelouse sèche, prairie humide)
qu’il serait intéressant d’aménager afin d’accueillir de
nouvelles espèces faunistiques et floristiques (nichoirs,
hôtels à insectes, jardins d’inspiration médiévale, zone
mellifère, etc).
Transformer les modes culturaux
au sein de la pépinière du lycée
Entourée de parcelles de grande culture, la pépinière
pourrait constituer un ilot de biodiversité pour les
espèces se déplaçant de la Sèvre Niortaise jusqu’aux
forêts avoisinantes. Pour cela, les méthodes utilisées
au sein de la pépinière doivent évoluer pour prendre
davantage en compte les besoins des espèces : les
rangs de cultures seront paillés afin de maintenir
la faune du sol, les fauches seront plus rares et les
bandes enherbées maintenues le long des haies, les
bâches plastiques seront remplacées par des toiles
biodégradables et des haies seront plantées. Les bassins
d’irrigation seront végétalisés.
Les élèves participeront à la mise en place et à l’entre-
tien de ces aménagements, intégrant ainsi pleinement
la notion de préservation de la biodiversité à leur
formation. Un plan de suivi des espèces (macrofaune,
oiseaux, papillons, odonates, etc) sera mis en place et
associera les élèves.
Partenaires techniques et scientifiques :
L’Université de Poitiers, CNRS, le syndicat d’eau du
Vivier, Prom’Haies, Groupe Ornithologiques des Deux
Sèvres, la fédération départementale des chasseurs,
Deux Sèvres Nature environnement, la Chambre
Départementale d’agriculture des Deux-Sèvres
Consultation : la Ville de Niort, la Communauté
d’Agglomération Niortaise, Conseil Régional de
Poitou-Charentes, Conseil Général des Deux-Sèvres
27
Création de mare par les élèves du lycée
© Marie Coirier
Pose d’alvéoles avant la
végétalisation des bords de bassin
© Jean-François Serra
Inventaire de reptiles par les
élèves et professeurs du lycée
avant d’entamer les travaux
© Jean-François Serra
28. Le suivi des projets
La Fondation LISEA s’engage à suivre et à accompagner
les projets dans la durée.
Les porteurs de projets et la Fondation partagent leurs
compétences et leurs connaissances complémentaires
afin de mener le projet à bien.
Pour retrouver les projets, rendez-vous sur : www.
lgv-sea-tours-bordeaux.fr/nos-fondations/fondation-
lisea-biodiversite
Les structures candidates sont plus diverses que pour le 1er
appel à projets. Elles ont
notamment été complétées par des structures dont la biodiversité ne fait pas partie des
missions principales (entreprises, établissements publics).
Lancé en septembre 2013, le 2ème
appel à projets a réuni
136 candidatures. La sélection finale est prévue à la fin
du premier semestre 2014.
Poursuivre notre action dans la durée
Type de porteurs
de projets 2013
•Associations Loi 1901
•Établissements publics
•Entreprises
Type de porteurs
de projets 2014
•Associations Loi 1901
•Établissements publics
•Entreprises
66% 57%
26%
23%
8%
28
20%
29. 29
Comment présenter
son projet
à la Fondation ?
Les projets sont exclusivement choisis
par appels à projets successifs.
Pour être tenus informés des appels à projets, ren-
dez-vous sur :
www.lgv-sea-tours-bordeaux.fr/nos-fondations/
fondation-lisea-biodiversite
et abonnez-vous à notre lettre d’informations.
Les appels à projets, les modalités et les critères
de sélection y sont présentés.
30. MERCI
À tous les porteurs de projets qui ont activement participé
à la rédaction et à l’illustration de ce rapport
Aux membres du Comité de Sélection Technique et du Conseil
d’Administration de la Fondation LISEA pour leur enthousiasme
et leur disponibilité
Aux équipes de LISEA, fortement mobilisées autour
de la Fondation
À la Fondation VINCI pour la Cité et au Fonds de dotation
Sillon Solidaire pour leur appui depuis la création de la Fondation
Aux partenaires locaux contactés au cours de l’année 2013
pour leurs conseils et leur attention
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©FIFODistribution
©FIFODistribution
©FIFODistribution
©AAPPMAStMaixent
©FIFODistribution
32. Contacts
Lorène Dumeaux
Chargée de mission - Fondation Biodiversité
lorene.dumeaux@lisea.fr
05 49 11 86 82
Thierry Charlemagne
Directeur du développement durable
thierry.charlemagne@lisea.fr
05 49 11 86 67
Rue Caroline Aigle, CS 60484, 86012 Poitiers Cedex
Tél. 05 49 11 80 00 . Fax 05 49 88 17 50
fondation-lisea-biodiversite@lisea.fr
www.lgv-sea-tours-bordeaux.fr/nos-fondations/fondation-lisea-biodiversite