S16 revue de presse kylia - semaine du 15 au 21 avril 2019
1. La revue de Presse KYLIA
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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE
Du 15 au 21 avril 2019
LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL
Crédit immobilier : les taux repartent à la
baisse
Le 16/04/2019
En mars, les taux des crédits à l'habitat se sont établis à 1,39 % en moyenne, contre 1,44 % en
février. Les banques prêtent à très long terme et exigent relativement peu d'apport personnel. De quoi
permettre aux plus jeunes et aux plus modestes d'emprunter.
La faiblesse historique du coût du crédit est le résultat de la concurrence que se mènent les banques
et le fruit de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE).
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2. La revue de Presse KYLIA
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Ce n'est pas le coût du crédit qui devrait faire hésiter les ménages à emprunter pour financer leur
logement. En mars, les taux des crédits immobiliers en France sont repartis à la baisse, pour ressortir
à 1,39 % en moyenne (hors assurance), contre 1,44 % en février, selon les données publiées mardi
par l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
3. La revue de Presse KYLIA
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De quoi faciliter l'accès au crédit. « On n'avait jamais vu cela », insiste l'économiste Michel Mouillart,
en charge de la restitution des données de l'Observatoire. Depuis un an, les taux ont diminué de 10
points de base. Ils se rapprochent ainsi de leur niveau plancher, de 1,33 %, enregistré en fin d'année
2016.
Faiblesse historique des taux
Compte tenu de l'inflation, « cela fait près d'une année, qu'on est sur des taux réels négatifs », insiste
l'expert du marché immobilier. Ce phénomène s'était déjà produit au début des années 1970,
mais « cela avait duré quelques mois ».
Cette faiblesse historique du coût du crédit est notamment le résultat de la concurrence que se
mènent les banques entre elles pour capter les clients à l'aide du crédit .
Elle est aussi le fruit de la politique de taux bas de la Banque centrale européenne, conçue pour
relever l'économie de la crise. En mars, confrontée à la dégradation de la conjoncture, l'institution de
Francfort a repoussé à 2020 la perspective d'une remontée de ses taux et annoncé une nouvelle
vague de prêts à long terme au profit des banques.
Des durées de prêts toujours plus longues
Aux dires de l'Observatoire, « l'accès aux crédits immobiliers n'a jamais été rendu aussi facile par les
établissements bancaires ». Car les ménages ne peuvent pas seulement espérer obtenir un taux
d'emprunt très bas. A l'heure où les acheteurs font face à la hausse des prix de l'immobilier, les
banques n'ont jamais prêté autant à aussi long terme.
Au premier trimestre, la durée des prêts accordée était de 19 ans (229 mois en moyenne), après
s'être allongée de 3 mois depuis le début de l'année et de plus d'un an en 2018. Un record. Résultat :
en mars, les prêts à plus de 20 ans représentaient près de 72 % de la production bancaire et ceux à
plus de 25 ans, près de 42 % de la production.
Baisse de l'apport personnel
Surtout, le taux d'apport personnel exigé par les banques est tombé au plus bas depuis la fin des
années 1970, pour passer de 24 % entre 2007 et 2014 à 14,4 % en moyenne aujourd'hui. Autrement
dit, pour financer un logement à 100.000 euros (coût hors frais d'agence, de notaire, etc.), un ménage
emprunte en moyenne 86.000 euros, contre 76.000 euros il y a quelques années.
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Cette moindre exigence des banques soutient le marché du crédit et rend les prêts immobiliers plus
facilement accessibles aux plus jeunes et aux plus modestes, selon l'Observatoire. Concrètement, la
part des moins de 35 ans ou des ménages touchant un revenu inférieur à trois « SMIC » dans
l'ensemble des emprunteurs s'est redressée en 2019, sur le marché du neuf comme de l'ancien.
Une situation à double tranchant
La facilité d'accès au crédit est à double tranchant pour les ménages. Certes, les moins aisés ont de
bonnes chances d'obtenir le feu vert de leur banquier pour acheter leur appartement ou leur maison.
Cependant, « quand le taux d'apport personnel baisse, cela signifie que les ménages empruntent
beaucoup plus et que les charges de remboursement s'accroissent », rappelle Michel Mouillart.
Par ailleurs, entre 2015 et 2019 la surface de logement achetable par les ménages n'a pas bougé
voire a diminué dans un grand nombre de villes françaises importantes. Autrement dit, la relative
souplesse des banques n'a pas toujours suffi à compenser complètement l'augmentation des prix de
l'immobilier.
Source : www.lesechos.fr
5. La revue de Presse KYLIA
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Le Grand Paris séduit les investisseurs en
immobilier
Le 16/04/2019
Les investisseurs immobiliers hexagonaux, ayant souvent un biais francilien encore marqué, seront
forcément attentifs au grand projet de transformation de la métropole.
CAPS - Communaute d'agglomeration Paris-Saclay
Avec 68 nouvelles gares et 200 kilomètres de nouvelles lignes prévues d'ici à 2030, le réseau de
transport du Grand Paris Express apparaît comme le chantier du siècle. « On note un vrai attrait des
investisseurs pour la France et le Grand Paris depuis deux ans », remarque Grégory Frapet chez
Primonial REIM. Cela s'explique par la conjonction de plusieurs phénomènes : l'élection d'Emmanuel
Macron « qui a changé l'image de la France », mais aussi le Brexit. Celui-ci « incite les institutionnels
à regarder des alternatives au marché immobilier londonien ». Et comme l'offre au centre de Paris
reste rare, l'intérêt « se reporte sur la première, voire la deuxième couronne où les réserves foncières
sont plus abondantes. »
Pour Marc Bertrand chez La Française, le Grand Paris constitue « un terrain de jeu fantastique qui va
modifier considérablement l'attractivité du territoire francilien. » Mais le timing de l'investissement est
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délicat à gérer. Il s'agit en effet de grands projets qui se révèlent souvent plus coûteux et plus longs
que prévu à mettre en oeuvre. « Avoir raison trop tôt, c'est avoir tort, plaisante Marc Bertrand. Ceci
étant, des délais dérapant de 12 à 18 mois peuvent constituer une difficulté, mais pas un obstacle
majeur. Et dans les zones proches des sites des Jeux Olympiques, cette échéance incontournable a
le mérite de « fixer l'horloge ». » Une solution pour les SCPI est évidemment d'acheter des biens déjà
loués dans des quartiers susceptibles de voir leur attractivité - c'est à dire les loyers - progresser :
l'existence de revenus permet de limiter le risque, par rapport à un investissement dans un nouvel
immeuble.
Zones au potentiel mal défini
Certains investisseurs, comme LaSalle Investment Management, préfèrent cependant ne pas vendre
la peau de l'ours trop tôt. « Nous n'investissons pas encore en deuxième ou troisième couronne et
préférons les zones où la profondeur de marché est déjà importante. Nous pensons que ces zones
vont être renforcées plus qu'affaiblies par le Grand Paris, à commencer par La Défense qui reste
irremplaçable et où nous développons la Tour Alto », explique Beverley Shadbolt, présidente de
LaSalle France. Un autre investissement a été réalisé à Clichy, dans le prolongement du nouveau
quartier des Batignolles et en connexion avec le centre de Paris. De même, Sofidy préfère investir à
proximité des marchés historiques de l'ouest parisien, plutôt que de s'aventurer dans des zones au
potentiel encore mal défini.
Le projet du Grand Paris n'est pas sans risque. « Il y aura des perdants et il faut s'attendre à une
destruction de valeur dans certaines zones », prévient Marc Bertrand. La clef pour juger du succès
futur des zones nouvellement desservies ? Pour les professionnels, il faudra être attentifs à la mixité
des projets et au fait que les mètres carrés de bureaux créés soient accompagnés par du logement.
Ainsi il pourrait s'avérer risqué pour des édiles locaux de miser exclusivement sur le tertiaire, au
prétexte d'une « rentabilité fiscale » plus immédiate.
Si La Française a fait le choix d'un fonds dédié au Grand Paris, la plupart des investisseurs préfèrent
saupoudrer les actifs « grand-parisiens » dans leurs différents véhicules. Ce pharaonique projet
redonnera peut-être un second souffle à l'investissement de résidentiel. C'est sur ce segment que les
professionnels voient le plus fort potentiel d'appréciation. Pour autant, Beverley Shadbolt affiche sa
confiance sur le tertiaire francilien. « Les taux de vacance sont très faibles, ce qui assurera le succès
des projets, d'autant que les entreprises, pour attirer les talents, mettent de plus en plus la qualité de
leur immobilier au coeur de leur stratégie. »
Source : www.lesechos.fr
7. La revue de Presse KYLIA
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Crédit immobilier : les 6 bonnes nouvelles qui
rendent l'emprunt plus attractif que jamais
Le 16/04/2019
Baisse des taux, nouvelles mesures à l'avantage des emprunteurs... Le crédit immobilier n'a
jamais été aussi accessible. Voici pourquoi.
Les courtiers et autres experts du secteur s’accordent à le dire : le crédit immobilier n’a jamais été
aussi attractif qu'aujourd'hui. Surprise de ce début d’année : les taux sont repartis à la baisse et
dépassent désormais les niveaux records de 2016. Sur 20 ans, la durée d’emprunt la plus courante, il
est désormais possible d’emprunter en moyenne à 1,25% ! Une situation exceptionnelle qui devrait se
confirmer dans les mois à venir, avec des taux attendus sous la barre de 1%, pour les meilleurs profils
d’emprunteurs. Parallèlement, les durées d’emprunt ne cessent de s’allonger. Depuis plusieurs mois,
les courtiers observent un retour des emprunts sur 25 ans… et même sur 30 ans. Là encore, une
véritable aubaine pour les jeunes acheteurs aux budgets serrés, qui peuvent ainsi plus facilement
accéder au crédit.
Ce n’est pas tout. Différentes mesures adoptées (ou à venir) en matière de mise en concurrence des
banques viennent compléter cette embellie. Depuis le vote de la loi Pacte, il vous est par exemple
possible de déloger vos revenus de la banque qui vous accordé le prêt… sans crainte d’être
sanctionné. Fort du succès de son amendement qui facilite depuis un an le changement d’assurance
emprunteur, le sénateur du Doubs Martial Bourquin a par ailleurs déposé une proposition de loi qui va
encore faciliter vos futures démarches. Objectif : là encore, vous permettre de réaliser d’importantes
économies. Capital vous présente les 6 bonnes nouvelles qui rendent le crédit immobilier plus attractif
que jamais, en ce début d’année.
Source : www.capital.fr
8. La revue de Presse KYLIA
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Votre syndic est récalcitrant ? Mettez-lui une
amende !
Le 17/04/2019
Le syndic dispose d’un mois pour transmettre les documents demandés par le conseil syndical de
l’immeub Mitch Blunt/Ikon Images / Photononstop
Pour Magdeleine, copropriétaire et élue au conseil syndical d’un immeuble à Nice, récupérer les
comptes de l’immeuble afin de les examiner a ressemblé à une guerre de tranchées. « Nous avons
envoyé de multiples mails, passé de nombreux coups de téléphone à notre gestionnaire et, faute de
réponse, nous avons fini par nous déplacer à plusieurs au siège du syndic pour les obtenir. Cela nous
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a pris des mois », regrette Magdeleine. Négligence ou volonté de décourager les copropriétaires dans
leurs investigations ? Quelle que soit la raison de ce manque de diligence, les syndics récalcitrants
pourront désormais être mis à l’amende.
L’article 203 de la loi Elan du 23 novembre 2018 prévoit, en effet, que le syndic dispose d’un mois
pour transmettre les documents demandés par le conseil syndical de l’immeuble. S’il ne respecte pas
ce délai, des pénalités peuvent être imputées sur les honoraires du syndic.
Une pénalité de 15 euros par jour de retard
Rappelons que le conseil syndical de l’immeuble est élu par les copropriétaires pour assister le syndic
dans sa gestion et le contrôler. A ce titre, il peut prendre connaissance de toutes pièces ou tous
documents, de toute correspondance ou tout registre se rapportant à la gestion de la copropriété.
Mais à combien se monte la pénalité ? Le décret fixant ce montant doit paraître de façon imminente et
prévoit une somme de 15 euros par jour de retard. Au bout d’un mois cela fait 450 euros qui devront
être retranchés des honoraires.
Pour un immeuble de dix appartements qui paie par exemple 1 800 euros d’honoraires à son syndic
chaque année, deux mois de retard dans la transmission des documents diminuent par exemple les
honoraires de moitié. « La grande majorité des syndics transmettent les pièces dans les délais mais,
pour ceux qui n’effectuent pas leur travail correctement, cette mesure sera très incitative », pense
Géraud Delvolvé, délégué général de l’Union des syndicats de l’immobilier (Unis).
Respecter la marche à suivre
Mais comment faire pour bien appliquer cette pénalité ? Tout d’abord, la demande de documents doit
être effectuée par les membres du conseil syndical. Etre copropriétaire ne suffit pas. Les immeubles,
souvent de petites copropriétés, qui ne sont pas dotés de conseil syndical doivent donc
impérativement en élire un de façon à pouvoir agir. Par ailleurs, comment faire partir le délai d’un mois
prévu par la loi : « les textes ne précisent pas la marche à suivre pour donner le point de départ mais
un courrier en recommandé plutôt qu’un mail paraît être la meilleure façon de procéder », estime
Emile Hagège, directeur général de l’Association des responsables de copropriété (Arc).
Le conseil syndical devra ensuite rester vigilant car il est probable que le syndic récalcitrant aura
tendance à « oublier » de réduire ses honoraires du montant prévu. En assemblée générale, lors de la
validation des comptes de l’immeuble, il faudra vérifier que la déduction a été effectuée. Et si le syndic
refuse d’obtempérer, la seule solution sera de changer de prestataire à l’assemblée générale
suivante. Le syndic successeur sera alors chargé par la copropriété de mener une procédure pour
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obtenir réparation. « Le processus est certes un peu lourd mais si les retards s’accumulent, le jeu peut
en valoir la chandelle pour la copropriété », conclut Emile Hagège.
Source : www.lemonde.fr
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Immobilier : faut-il souscrire à ces nouvelles
assurances loyers impayés pour locataires ?
Le 19/04/2019
De nouveaux services de cautionnement payants à destination des locataires voient le jour. Un
moyen de consolider son dossier de candidature, lorsqu’on a du mal à convaincre un bailleur.
Faut-il y souscrire ?
Dans le contexte actuel de marché locatif toujours plus tendu, certaines start-up ont déniché le bon
filon : assurer les locataires... pour les loyers qu’ils pourraient ne pas réussir à payer. Une sorte de
garantie loyers impayés, mais souscrite par le locataire, pour un montant correspondant à environ 4%
de son loyer. Youse, Cautioneo ou encore Garantme, vous proposent ainsi de se porter caution de
votre futur bail de location. Objectif : apporter une certaine garantie de votre solvabilité au propriétaire
du logement que vous visez, afin de consolider votre dossier et ainsi remonter dans la pile des
candidatures.
“Il existe aujourd’hui un problème de confiance sur le marché, observe Julien Chenet, cofondateur de
Cautioneo. Les propriétaires ont deux craintes : les impayés et les dégradations. Si bien qu’ils
demandent toujours plus de garanties aux candidats, qui doivent répondre à une série de critères
précis (contrat de travail à durée indéterminée, hors période d’essai, avoir des garants solides, etc.)”.
Un schéma restrictif doublé d’une concurrence exacerbée : “A Paris, on dénombre en moyenne
25 candidats par appartement, abonde Julien Chenet. Et 10 dans les grandes villes. Il faut donc
apporter un maximum de garanties au propriétaire pour espérer signer le contrat de location”.
S’assurer soi-même contre les loyers impayés, ce qui revient à assurer son propre risque, serait donc
devenu la solution, pour un locataire. Les garanties loyers impayés, les GLI, sont pourtant
généralement vendues aux propriétaires, soucieux de s’assurer contre les risques locatifs. Mais trop
peu de bailleurs ont encore franchi le pas, souvent rebutés par des prix élevés. Seuls 10 à 15%
d’entre eux auraient ainsi souscrit à des produits de type GLI. Pour autant, avant de se laisser tenter
par les nouvelles assurances payantes qui leur sont proposées, les locataires ont tout intérêt à jeter
un oeil à une autre garantie… gratuite, celle-ci. Depuis 2016, Action logement (ex-1% Logement) a en
effet lancé le dispositif Visale, une garantie locative qui vise à faciliter l’accès au logement des jeunes
et des salariés qui entrent dans l’emploi.
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“Avec ce dispositif, nous couvrons plus des deux tiers des personnes qui rentrent dans un logement
chaque année, hors résidence collective, déclare Lucie Cahn, la directrice générale de l’Association
pour l’accès aux garanties locative (APAGL), l’organisme en charge du dispositif Visale au sein du
groupe Action logement. 70.000 actes de cautionnement ont été signés en 2018, ce qui porte le totale
de garanties Visale souscrites à 120.000 depuis son lancement”. Sont ainsi ciblés : tous les jeunes de
moins de 30 ans, quelle que soit leur situation (étudiant, alternants, salariés, demandeurs d’emploi,
etc.), ainsi que les salariés du secteur privé de plus de 30 ans, lorsque ceux-ci rentrent dans l’emploi,
c’est-à-dire dans les 6 mois qui suivent le début d’un contrat de travail (CDI en période d’essai, CDD
ou intérim) ou une mutation professionnelle. “La garantie Visale couvre donc une grande partie des
besoins, renchérit Lucie Cahn. Mais notre dispositif est gratuit, on ne peut donc pas couvrir tout le
monde”.
D’autant que l’âge moyen d’un locataire du parc privé tournerait autour de 35 ans, selon Olivier Bazin,
cofondateur de Youse, garant institutionnel, filiale de CNP Assurances. Ceux qui ne rentrent pas dans
les clous de Visale pourront donc se tourner vers ces nouvelles cautions privées. Olivier Bazin assure
d’ailleurs viser d’autres profils de locataires que la garantie Visale : “nous ciblons surtout des
personnes qui vivent en ville, en secteurs tendus, qui sont pour la plupart en CDI et ne dispose
d’aucun garants, explique-t-il. Nous avons donc un rôle sociétal, car nous tendons à fluidifier le
marché locatif. Mais pas un rôle social, puisque nous laissons les profils les plus fragiles à Visale”.
Si elle n’est pas convaincue par la logique de faire payer un locataire pour que celui-ci s’assure contre
le risque d’impayés, Lucie Cahn reconnaît tout de même que ces produits peuvent répondre aux
attentes de certains locataires. “La comparaison ne nous dérange pas, assure-t-elle. Il y a un public
pour ces services et c’est tant mieux. Il faut de tout sur un marché”.
Source : www.challenges.fr
14. La revue de Presse KYLIA
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Il est impossible d’ouvrir un débit de troisième catégorie dans les communes où le total des
établissements de troisième et quatrième catégories atteint ou dépasse la proportion d’un débit pour
450 habitants ou une fraction de ce nombre (art. L3332-1 du code de la santé publique).
Toutefois, ce même article précise que cette interdiction ne s’applique pas aux établissements dont
l’ouverture intervient à la suite d’un transfert réalisé dans les conditions fixées par l’article L3332-11.
Le transfert consiste à déplacer une licence d’une ville à une autre à l’intérieur d’une même région. La
demande d’autorisation doit être soumise au représentant de l’État dans le département où doit être
transféré le débit de boissons. Le maire de la commune où est installé le débit de boissons et le maire
de celle où il est transféré doivent être obligatoirement consultés. Lorsqu’une commune ne comporte
qu’un débit de boissons de quatrième catégorie, celui-ci ne peut faire l’objet d’un transfert qu’avec
l’avis favorable du maire de la commune (art. L3332-11).
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
16. La revue de Presse KYLIA
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prenne en charge tout ou partie de ces indemnités dans la valeur du prix de vente. Il ne s’agit
pas d’une obligation légale mais d’une négociation entre le vendeur et l’acheteur.
Effectivement, l’article L1224-1 du code du travail prévoit : “Lorsque survient une modification dans la
situation juridique de l’employeur, notamment par succession, vente, fusion, transformation du fonds,
mise en société de l’entreprise, mise en location gérance, tous les contrats de travail en cours au jour
de la modification subsistent entre le nouvel employeur et le personnel de l’entreprise.”
Ce transfert de plein droit des contrats de travail du cédant, l’ex-employeur, au repreneur, le nouvel
employeur, est un principe d’ordre public. Il est impossible de prévoir par une clause, un accord etc.,
que les contrats de travail ne seront pas repris par le nouvel employeur.
Ce principe s’applique à tous les salariés de l’entreprise, peu importe les types de contrats, qu’ils
soient à durée déterminée ou non, à temps partiel ou non, qu’il s’agisse de contrats d’apprentissage…
Il est d’ailleurs impossible de licencier un salarié au motif d’un transfert d’entreprise. Le licenciement
ne sera possible qu’avant ou après, pour une cause réelle et sérieuse étrangère à ce transfert.
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
18. La revue de Presse KYLIA
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Quant à la licence restaurant, elle permet de vendre pour consommer sur place toutes les boissons
dont la consommation est autorisée, mais seulement à l’occasion des principaux repas et comme
accessoires de la nourriture. Elle ne peut être utilisée pour vendre des boissons en dehors des repas.
La licence de troisième catégorie, dite licence restreinte, comporte l’autorisation de vendre pour
consommer sur place les boissons des groupes un et trois.
Les boissons du premier groupe sont celles sans alcool, c’est-à-dire : eaux minérales ou gazéifiées,
jus de fruits ou de légumes non fermentés ou ne comportant pas, à la suite d’un début de
fermentation, de traces d’alcool supérieures à 1,2°, limonades, sirops, infusions, lait, café, thé,
chocolat.
Quant au troisième groupe, il s’agit des boissons fermentées non distillées et vins doux naturels : vin,
bière, cidre, poiré, hydromel, auxquels sont joints les vins doux naturels ainsi que les crèmes de
cassis et les jus de fruits ou de légumes fermentés comportant de 1,2 à 3 degrés d’alcool, vins de
liqueur, apéritifs à base de vin et liqueurs de fraise, framboise, cassis ou cerise, ne titrant pas plus de
18 degrés d’alcool pur (exemples : porto, banyuls, pommeau, martini).
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
19. La revue de Presse KYLIA
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Le renouveau de la restauration asiatique en
France
Le 18/04/2019
En quinze ans, la restauration asiatique a fait sa révolution en France. De 6 000 établissements
en l'an 2000, ils seraient aujourd'hui plus de 20 000 (vente à emporter incluse) sur le territoire.
Le Pho 14 sert 1 000 soupes par jour.
Henri-Michel So a exploité deux restaurants chinois à Paris.
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En octobre 2004, 23 tonnes de produits avariés sont saisis par les services vétérinaires de Paris et la
12e section des services des renseignements généraux. Ces denrées étaient destinées à des traiteurs
et restaurants chinois d’Île-de-France. “La profession a payé cher ce scandale avec une baisse de 30
% de l’activité”, se souvient Henri-Michel So, propriétaire de restaurants chinois à Paris et précurseur
du futur retour en grâce de la restauration asiatique en France.
95 % de la restauration asiatique en France est chinoise
“Nous avons créé en 2006 l’Union des hôteliers, restaurateurs et cafetiers asiatiques [UCHRA] sur la
proposition de Christian Navet, président, alors, de l'Union patronale de l'industrie hôtelière [Upih].
L’idée était de fédérer et de respectabiliser la profession autour d’un label de qualité. Ce ne fut pas
simple en raison des rivalités d’origines et de communautés. Notre histoire est liée aux vagues
migratoires. Dans les années 1950, ce sont les Indochinois qui se sont établis en France. Issus des
anciennes colonies, ils parlaient français. Dans les années 1990, ce sont des Chinois, fuyant en
particulier la province pauvre du Tieu Chiew, qui sont arrivés grâce aux programmes de régularisation
initiés par François Mitterrand. Aujourd’hui, 95 % des restaurants asiatiques sont chinois, y compris
les enseignes japonaises”, analyse Henri-Michel So.
Parallèlement à l’action syndicale, les lois ont bouleversé les usages du secteur. Un décret de 2006
oblige les restaurateurs à se soumettre à un stage pour l’obtention du permis d’exploitation. Une
première étape. Des formations en mandarin sont mises en place et s’intensifient en 2010 avec
l’obligation de se former à l’hygiène. Henri-Michel So a formé plus de 2 000 stagiaires chinois à la
stricte propreté et la marche en avant : “Depuis 2010, tout nouvel établissement ne peut pas échapper
à un contrôle sanitaire dans les quatre mois. De quoi changer les mentalités !”
Un secteur qui s’est organisé avec ses propres circuits
De un ou deux en 2000, les fournisseurs seraient désormais une trentaine, capables de livrer chaque
jour des produits frais, surgelés ou des boissons. Beaucoup de denrées asiatiques sont maintenant
cultivées en Espagne comme le chou chinois ou le basilic thaï. La restauration asiatique reste un
format populaire. Les établissements étoilés demeurent rares mais la notoriété des chefs, en
particulier ceux de Hong Kong, reste déterminante pour convaincre les investisseurs. “Aujourd’hui, les
restaurants chinois sont entièrement conçus en Asie. Il suffit d’avoir un local, des plans et des
mesures et tout arrive de Chine par containers, 60 % moins cher : la décoration, les équipements”,
observe Henri-Michel So.
Source : www.lhôtellerie-restauration.fr
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A propos de KYLIA Commerce
Le département Commerce et Entreprise du groupe KYLIA, nouvel acteur de l'immobilier en France,
est un réseau de cabinets d'affaires spécialistes de la vente de Commerces et de l'immobilier
commercial.
En construisant la carrière de nos agents, ces derniers construiront en retour une entreprise comme
jamais nous ne l’aurions imaginé !
Méritocratie, Partage et Excellence
Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com
Contact Presse : KYLIA France
Marie LAURENT / rp@kylia-immo.com / 01 47 70 24 18