KOUNANKOU :Villes Internet , Villes numériques afrique
KOUNAKOU, Lieux d'accès public à lnternet en Tunisie
1. CENTRE UNIVERSITAIRE DE FORMATION ET DE RECHERCHE JEAN
FRANÇOIS CHAMPOLLION
SITE DE CASTRES
MASTER EN EADMINISTRATION ET SOLIDARITE NUMERIQUE
[Coopération décentralisée et programmes coopération décentralisée et programmes
Du sud]
[2008-2009]
2. Table des matières
I- Le contexte institutionnel social et économique du pays .............................................................. 3
A-Sur le pays ........................................................................................................................................ 3
1 –Brève présentation....................................................................................................................... 3
2 -La décentralisation et la municipalisation du pays ...................................................................... 3
3- L'urbanisation du pays ................................................................................................................. 5
B- la dynamique socio-économique tunisienne .................................................................................. 5
C-La Tunisie et les NTIC ..................................................................................................................... 6
D-Tableaux statistiques des indicateurs TIC ....................................................................................... 6
II- Les sites communaux et municipaux de la Tunisie ......................................................................... 7
1-Le site de la commune de Tunis ................................................................................................... 9
2-Le site web de la commune de Sousse : ..................................................................................... 11
3-Le site web de la commune de Hammamet ................................................................................ 12
4-Le site de la commune de Tozeur ............................................................................................... 13
5-Synthèse d’analyse...................................................................................................................... 14
a-La force des quatre sites .......................................................................................................... 14
b-Les insuffisances ..................................................................................................................... 15
2
3. I- Le contexte institutionnel
social et économique du pays
A-Sur le pays
1 –Brève présentation
Indépendante depuis le 20 mars
1956 la Tunisie jouit aujourd’hui
d’un statut privilégié sur le continent
en matière de stabilité politique et
socio-économique devant certaines
grandes puissances continentales
comme l’Afrique du Sud ou le Nigéria
voir le Maroc : c’est aussi le pays le
plus décentralisé de la sous région
Maghrébine.
Limitée à l’ouest par l’Algérie, au
Sud par la Libye, à l’est et au nord
par l’océan pacifique, la Tunisie est
un État à régime présidentiel. Après
une longue période de concentration
administrative du système politique,
les réformes de décentralisation ont
été réactivées en 1989 et le pays est
parvenu à un équilibre géopolitique
fortement apprécié de l’Occident.
Sa population était environ 10.126
300 habitants en 2006.
La langue officielle est l’arabe mais le
français et l’anglais sont largement
utilisés dans l’administration.
2 -La décentralisation et la municipalisation du pays
. En Tunisie, le processus de dé déconcentration de l’administration a ét
3
4. annoncé depuis le 13 juin 1975 mais sa mise en application a pris effet en
1989 suite aux reformes démocratiques voulues par le peuple. Donc le pays
est administrativement structuré en gouvernorats dirigés par des
gouverneurs. Le gouvernorat est divisé en délégations de communes, en
secteurs urbains et ruraux. Les instances décisionnelles de la gestion locale
sont :
« Le conseil local de développement : il est composé des présidents de
municipalités ou d'arrondissements municipaux compris dans la délégation,
des présidents des conseils ruraux, des chefs de secteurs, des représentants
des services extérieurs de l'administration et des établissements publics
compris dans la délégation. Il est présidé par le délégué.
Le conseil rural : il est créé dans les zones urbaines non-érigées en communes
(imadas). Ses membres sont nommés pour 3 ans par le gouverneur à raison
d'un membre pour 1000 habitants (minimum de 5 membres et maximum de 10).
Le comité de quartier : il apparaît dans le décret du 22 mai 1992 mais n'a pas
d'assise légale à ce jour. » 1
Aujourd’hui, on compte 24 régions ou gouvernorats, 262 délégations,
262 municipalités et 2066 Imadat.
Grâce à cette nouvelle répartition institutionnelle du pays, la loi 1989
autorisent désormais les ministres à déléguer un champ plus large de
compétences aux élus locaux ; gouverneurs, conseillers régionaux, maires,
conseillers municipaux.
L’objectif principal de cette décentralisation voulue du gouvernement
participe du développement régional et local dont les domaines essentiels
sont:
L’amélioration de la compétitivité entre les régions
Le renforcement de complémentarité en les régions
L’amélioration des régions prioritaires,
L’amélioration du rendement du secteur privé
Le renforcement de la coopération décentralisée nationale et inter
états.
C'est autour de ces orientations que les structures décentralisées et les
collectivités locales travaillent pour développer le pays.
1
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gouvernorat#Administration
4
5. 3- L'urbanisation du pays
En 2006, le taux d'urbanisation de la population urbaine est de 65% alors
q'il était de 50% en 1975 et de 40% en 1956; ce qui représente un taux de
croissance annuelle de 3,5%.
La présence d’un instrument de gestion urbaine tel que le Plan d’aménagement urbain est loin
de traduire l’importance de la dimension planification locale. L’absence d’une vision globale
de la ville, traduit l’absence d’une politique urbaine spécifique aux petites villes
"métropolisées" et marque assez fortement leurs processus d’urbanisation. En dehors des
projets d’infrastructure matérialisés par l’intervention des communes dans
l’amélioration de la qualité de la voirie, l’éclairage public et le drainage des
eaux, les capacités financières des petites villes ne leur permettent pas de
réaliser des projets d’équipement ou de logement.
Les villes plus urbanisées sont entre outre Tunis, Sfax, Hammamet
Nabeul...La plupart des villes sont en expansion
Et cette politique d’aménagement du territoire hisse la Tunisie au premier
rang en matière de démocratie participative dans le Maghreb et à l’échelle
continentale. Les programmes de développement sont tous portés par l’État
et les collectivités locales et le secteur privé.
B- la dynamique socio-économique tunisienne
Les reformes engagées tous azimuts ont permis à la Tunisie de réaliser en un
laps de temps des acquis importants économiques ou sociaux.
En effet, grâce à la stabilité politique qui prévaut dans le pays depuis le
Changement intervenu le 7 novembre 1987 et grâce à la libéralisation des
initiatives, la Tunisie a pu accomplir des pas sûrs et décisifs sur la voie de
l’ouverture de son économie et de l’assurance du bien être social de ses
citoyens.
Les indicateurs économiques sont considérables. En 2006, le produit
national brut est de 22,211 milliards de dollars avec un PIB par habitant
4012 $ en 2007
Aussi membre de l’Organisation Mondial du Commerce, la Tunisie est
également le premier pays de la rive de la Méditerranée à conclure un
accord de partenariat avec l’Union Européenne dont la principale
composante est l’instauration en 1995 d’une zone de libre échange. Dans
cette perspective, la Tunisie a initié un important dispositif de réformes qui
a touché tous les secteurs d’activités dans le but d’asseoir une économie
solide, diversifié, compétitive et capable de s’adapter au nouvel
environnement international.
Du point de vue social, ces efforts structurels sur le plan économique a
permis de pallier à ses difficultés de dettes extérieures et au chômage.
L’industrie et l’agriculture modernes se sont vite développées grâce à
l’introduction des Nouvelles Technologies. Outre cette agriculture
industrialisée et diversifiée, le poumon fiscal de la Tunisie tient ces
dernières années aux entrées du commerce électronique qui prend de plus
en plus une place de choix dans son économie nationale.
5
6. C-La Tunisie et les NTIC
Au Forum Économique de Davos, en 2007 les indicateurs de comparaison
sont très positifs pour la Tunisie. D’abord, en matière de préparation aux
TIC, elle occupe la 4ème place sur 122 pays croisés sur la base de
préparation aux TIC « Network Readiness Index » et le 1er rang sur le plan
continental. Il faut noter que la Tunisie dispose des technopoles de grande
technicité notamment l’El Ghazala Technopole qui compte en son sein 51
entreprises TIC qui emploient 1100 agents (www.elgazalacom.nat.tn), celles
de Sousse et à Sfax .Un programme de 10 technopoles est projet pour faire
de la Tunisie une icône d’excellence et de compétitivité pour les
Technologies dans le monde.
Tous les succès de la Tunisie dans le secteur des Technologies Nouvelles et
surtout de l’Informatique et de l’Internet est le fruit de la réforme du CBMI
(Centre de Bourguiba de la Bureautique et de l’Informatique créé en 1984)
qui introduisit l’outil informatique dans les ministères, les offices et les
entreprises.
Et ce choix pour la culture numérique en Tunisie a commencé par s’atteler
au maillon faible de la chaîne de production en la matière, celui du contexte
familial tunisien, afin de vulgariser les notions de la numérisation et ses
dérivées, il est enregistré donc les résultats suivants :
Foyers équipés de PC : 4,5% en 2002, 8% en 2005, et 10% 2006,
Foyers connectés à l’internet : 2,4% en 2002, 8% en 2005, et 10% en
2006,
Nombre de compte E-mails 190 mille, répartis potentiellement entre
les entreprises privés et l’éducation,
Programme « ordinateur familial »,
Internautes : 500 mille en 2002, 1 million en 2005, 1,700 en 2006,
300 centres d’accès publics à internet (Publinet) sont répartis sur
toute la Tunisie, et en perspective 100 autres qui sont programmés
chaque année jusqu’à 2009,
100% des institutions d’enseignements universitaires et de recherches
et de lycées sont connectés à Internet, voire les écoles primaires sont
en cours de finalisation ;
La numérisation progressive des services de l'administration publique
tunisienne est en cours de parachèvement d'ici 2009.
Voici en récapitulatif, les chiffres d’accès public à Internet en Tunisie d’après
les dernières publications du Ministère tunisien des statistiques
D-Tableaux statistiques des indicateurs TIC
a- a-Taux de pénétration Internet dans les ménages/ septembre
2007
6
7. Source : MTS, septembre 2007
b-Utilisateurs d’Internet en août 2007
(Ministère tunisien de la statistique, septembre 2007)
L’Aménagement numérique du territoire est en voie de connaître d’importantes
croissances dans les mois à venir. Signalons tout de même que la Tunisie fait de
sacrifices louables pour dématérialiser les grands secteurs de l’administration
républicaine.
II- Les sites communaux et municipaux de la Tunisie
La dématérialisation de l’administration de la Tunisie est au cœur des grands projets
de l’État. Et le nombre des sites institutionnels et privés accessibles est considérable
comme l’expose le tableau suivant :
7
8. (Ministère des Statistiques, publication de septembre 2007)
De ce nombre, les sites communaux et municipaux tiennent une place non
négligeable dans la mesure où tous les 24 gouvernorats sont connectés et les 80%
des communes et municipalités sont, elles aussi en bonne position sur la toile.
Presque toutes les collectivités locales telles les grandes mairies et les communes
sont connectées à Internet soit par des boucles locales à haut débit ou par des
boucles locales radio dans les petites communes.
Ces collectivités locales bénéficient des projets nationaux d’informatisation et
d’iternetisation des municipalités dans tout le pays .C’est la société MADANIA qui a
pour mission la Gestion de l’état civil à travers un réseau de 433 sites. Ces sites
sont des portails web qui permettent aux collectivités locales de faire en toute
tranquillité leurs démarches administratives concernant la déclaration des
naissances, les mariages, les décès voire la délivrance des papiers légaux tels que
les actes de naissance, de mariage par l’authentification électronique de signature.
Cette application est en exploitation sur le réseau WAN de 850 terminaux permettant
au citoyen de bénéficier des prestations portant sur l’état civil indépendamment de
son lieu de naissance.
Dans l’ensemble des sites des différentes municipalités visités, notre étude s’est
particulièrement intéressée à 3 (quatre) communes à savoir :
La commune de Tunis, la capitale www.commune-tunis.gov.tn
La commune de Hammamet www.commune-hammamet.gov.tn
La Commune de Sousse www.commune-sousse.gov.tn
La Commune de Tozeur www.commune-tozeur.gov.tn
Ces quatre cas nous ont paru intéressants dans la mesure où les municipalités
concernées appartiennent à trois gouvernorats différents. Ceci nous permettra de
juger l’importance que chaque administration locale voire régionale accord aux TIC
dans ce pays.
Nous avons pris analyse par grille comme méthodologie d’approche des sites suivant
huit critères :
8
9. 1-Le site de la commune de Tunis
Tunis est la capitale administrative de la Tunisie.
Population : 728453 hbts Gouvernorat d’appartenance : Tunis
Critères Données recueillies
Accueil ou identité www.commune-tunis.gov.tn
Ergonomie L’interface présente une arborescence thématique qui
facilite la navigation
Quelques documents PDF en ligne
Pertinents mais insuffisants.
-Manque de sources d'information sur les images
Contenu
Informations détaillées et étendues
Des programmes de formation aux TIC
Sources Liens vers d’autres ressources spécialisées ou
générales
d’information
Mise à jour Fréquente
Codage Esthétique visuelle agréable
chromatique
Procédés Flash et gifs qui montrent qu’il s’agit d’un site sérieux
mais la fréquence est quelque fois redondante
kinésiques
Accessibilité Facile car l’interface du site présente tous les centres
d’intérêt dont le citoyen a besoin.
Présence aussi de quelques documents difficiles à
afficher
Boite à lettres, Forum de discussion
Interactivité Pas de service en ligne
relationnelle
Iconographie : Rapport texte/image mal exploité dans certaines
rapport texte/image rubriques
9
10. Interface du site de la commune de Tunis
La page dédiée à l’interactivité sur le site : le forum
10
11. 2-Le site web de la commune de Sousse :
Population 173 047 hab. Gouvernorat : Sousse
Critères Données recueillies
Accueil ou identité www.commune-sousse.gov.tn
Ergonomie L’interface présente une arborescence simple qui
facilite la navigation
Pertinents mais insuffisants.
Manque de sources d'information sur les images
Informations détaillées et étendues
Contenu
Sources Liens vers d’autres ressources spécialisées ou
générales
d’information
Mise à jour Irrégulière
Codage Esthétique visuelle agréable
chromatique
Procédés Images statique mais bien agencées
kinésiques
Accessibilité Facile car l’interface du site présente tous les centres
d’intérêt dont le citoyen a besoin.
Boite à lettres, pas de Forum de discussion
Interactivité Pas de service en ligne
relationnelle
Iconographie :
rapport texte/image Rapport texte/image contrasté sur certaines
pages
11
12. 3-Le site web de la commune de Hammamet
Population de la ville : 63 116 hab. Gouvernorat : Naboul
Critères Données recueillies
Accueil ou identité www.commune-hammamet.gov.tn
Ergonomie L’interface présente une arborescence simple qui
facilite la navigation
Pertinents mais insuffisants.
Manque de sources d'information sur les images
Informations détaillées et étendues
Contenu
Sources Assez de liens vers d’autres ressources spécialisées
ou générales
d’information
Mise à jour Très régulière
Codage Esthétique visuelle agréable
chromatique
Procédés Des images flash et gifs miniaturisées qui
kinésiques donnent une originalité graphique ce site
Accessibilité Facile car l’interface du site présente tous les centres
d’intérêt dont le citoyen a besoin.
Boite à lettres, pas de Forum de discussion
Interactivité Pas de service en ligne
relationnelle
Iconographie :
rapport texte/image Rapport texte/image contrasté sur certaines
pages si bien que la lisibilité est limitée
12
13. (L’interface du site web de la commune de Hammamet)
4-Le site de la commune de Tozeur
Population de la ville : 32 400 hab. Gouvernorat : Tozeur
Critères Données recueillies
Accueil ou identité www.commune-tozeur.gov.tn
Ergonomie L’interface présente une arborescence simple
Informations pertinents mais insuffisantes.
Manque de sources d'information sur les images
Contenu
Informations détaillées sur tous les domaines de la
collectivité
Sources Quelques liens vers d’autres ressources spécialisées
ou générales
d’information
Mise à jour Très régulière
Codage Esthétique visuelle agréable
chromatique
Procédés Des images flash et gifs miniaturisées qui
donnent une originalité graphique ce site
13
14. kinésiques
Accessibilité Le télécharge de certaines pages est très lent à cause
d’énormes images, certains liens ou rubriques inactifs
.
Boite à lettres, pas de Forum de discussion
Interactivité Pas de service en ligne
relationnelle
Iconographie :
rapport texte/image Rapport texte/image contrasté sur certaines
pages si bien que la lisibilité est limitée
Un exemple de lien inactif (vers d’autres sources)
5-Synthèse d’analyse
a-La force des quatre sites
14
15. De par l’évaluation faite, il ressort un constat général et commun à ces trois sites. Ce
sont de véritables vitrines d’information qui répondent au principal souci de
développement local.
L'engouement d'édifier une société basée sur l’appropriation des tics pour un
développement local compétitif et solidaire se fait remarquer à travers la lecture
croisée des sites. C’est un pas vers l’e-Gov en Tunisie qui passe avant tout par les
administrations locales que sont les communes, les préfectures et les gouvernorats.
Ce sont avant tout des sites objectifs car ils fournissent d’importantes informations
relatives à la vie institutionnelle, administrative, sociale, économique et culturelle des
collectivités.
Du point de vie esthétique, il s’agit de très beaux sites riches et bien construites
suivant des normes graphiques originales. On découvre à travers la texture d’un
site comme de l’autre la beauté touristique du pays tout entier. En effet, c’est un
aspect très frappant de chaque site : assez d’informations sur le patrimoine de
chaque ville ou localité concernées. Ce qui est aussi agréable dans l’initiative des
collectivités réside dans le fait que de grandes innovations d’internetisation se
poursuivent avec la société MADIANA pour vite venir à bout des divers problèmes
d’accessibilité et de lisibilité de tous les sites web des collectivités locales de la
Tunisie.
Les quatre sites ont pratiquement le même design, ce qui sous-entend que c’est la
même société qui gère la création et la mise en page de ces sites municipaux. La
seule chose qui diffère un site communal d’un autre demeure la charte infographique
Néanmoins, il est important de noter certains traits particuliers et manquements
importants qui cachent la visibilité des sites visités et examinés.
b-Les insuffisances
D'un site à l'autre, les procédés kinésiques (mouvements et animations) rendent
parfois la navigation quelque peu fastidieuse. C'est le cas du site web de la
commune de Tunis. Sur ce site donc; plusieurs images animées se chargent très
lentement ou presque pas. Ce qui n'est pas agréable pour un site-vitrine d'une
grande municipalité comme Tunis.
Par contre ce qui fait défaut sur le site de la commune de Sousse ou de Tozeur est la
mise à jour. Il n'est pas facile de savoir quand les informations sont mises en ligne.
Ceci laisse à croire qu'il s'agit des sites amorphes et statiques.
Ce qu'on peut aussi reprocher à ces sites, c'est le manque de rubrique consacrée
à l'interactivité relationnelle assez claires et enrichies sur divers sujets
d'actualités locales. Et ce constat est général sur les autres sites communaux ou
régionaux visités. Du coup, les sources d'information sont anonymes. Par
conséquent, l’usager vit une ambigüité narrative des informations et des illustrations
qu'il peut découvrir.
Au regard de ce qui précède, il est souhaitable que les sites tiennent compte des
réels besoins des citoyens: leur proposer des téléservices surtout administratifs
permettrait aux collectivités locales de gagner du temps dans leurs diverses
15
16. démarches qu'elles continueront à faire quotidiennement sur place dans les mairies
ou communes.
En définitive, l'analyse faite sur les sites web des municipalités de Tunisie montre
clairement que comparativement à certains pays africains, l'internetisation des
structures locales en très bonne voie.
C'est vrai qu'il des insuffisances formelles et de fond constatées ça et là sur les
pages web, mais il s’agit, pour notre part, une véritable politique TIC plutôt que d'un
marketing politique. La bataille n'est pas encore gagnée mais les différentes
municipalités doivent multiplier des initiatives pour résorber le problème de fracture
numérique perceptible encore dans les zones dégroupées.
Aussi serait-il utile que les sites municipaux se spécialisent dans les programmes de
formation aux TIC par des informations de sensibilisation aussi bien sur les pages
web avec des fiches pédagogiques et pratiques à la portée des usagers en la
matière.
C'est à ce prix que les municipalités pourront participer à l'épanouissement des
citoyens et des communes.
16