J'assistai à la conférence Equipmag, dans les magnifiques locaux de Google à Paris, ou le cabinet de tendances Soon Soon Soon et Opinion Way présentaient le comportement du consommateur, toujours plus connecté, mais en quête de sens .
La révolution digitale du retail est en cours, face à un consommateur dont les nouveaux usages et exigences donnent obligation aux marques et enseignes à se réinventer.
Passionnant .
Echangeons et partageons sur l'actualité et du futur du retail dans le groupe que j'ai créé et que je manage le " LE LAB RETAIL 2025 "
http://www.linkedin.com/groups?home=&gid=4867620&trk=anet_ug_hm
Jérôme MONANGE ; Management et Communication LAB RETAIL 2025
Marketing et Communication & Retail Conseil et Cross Canal & Shopper Expert
www.tikimee.com/jerome-monange
@JeromeMONANGE
2. Une étude exclusive
SOON SOON SOON / EQUIPMAG
Soon Soon Soon, premier cabinet de tendances crowdsourcé, présente une étude
exclusive réalisée pour EQUIPMAG sur les grands courants de l’innovation en
Shopping
A travers des profils de shoppers, cette étude propose un décryptage des
comportements et des styles de vie émergents, qu’elle illustre à travers une série
d’innovations marketing concrètes, détectées aux quatre coins du monde par sa
communauté de contributeurs. En comprenant dès aujourd’hui les nouvelles
habitudes de shopping de demain, cette conférence vous donnera un temps
d’avance dans votre stratégie retail
5. Une évaluation
sur une grille de
55 valeurs
issues de la
littérature en
psychologie
sociale
6. 5 profils
de shopper
// Le Vigishopper
// Le Slowshopper
// L’Altershopper
// Le Socialshopper
// L’Emoshopper
EXCITATIONSTABILITE
INDIVIDU
& MOI
RELIANCE &
COLLECTIF
loyal
protégeant
l’environnement
modéré
humble
indulgent
autodiscipline
réciprocité
large d’esprit
honnêteté
justice
égalité
acceptant
sa part
dans la vie
curieux
influent
liberté
indépendant
ambitieux
audacieux
orienté vers le
succès
vie excitante
plaisir
autorité
aimant la vie
se faire plaisir
richesse
connaissance
respect de la
tradition
vie privée
sécurité
préservant
son image
Vigishopper
le watcher
Slowshopper
le care shopper
Altershopper
le norm-core
Socialshopper
l’influenceur
Emoshopper
le whaou addict
9. LE VIGISHOPPER
ou le watcher
Consommateur attentif et scrupuleux, le Vigi-
Shopper cherche à s'assurer de la sincérité des
marques, c ’ est-à-dire à vérifier que les
informations qu ’ elles communiquent (via
l'emballage, les publicités, etc.) sont bien
conformes à la réalité des faits.
2.1
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? - Sa sincérité, je peux lui faire
confiance !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – La qualité ou
la labélisation du produit.
11. Pragmatique, le Vigi-Shopper est un shopper
en quête de stabilité, de transparence et de
sincérité. C'est le consommateur attentif à la
qualité sanitaire des produits, à leur traçabilité,
friand des allégations et des labels. C’est un
individu rationnel qui prend le temps
d’examiner les packagings et de comparer non
seulement les prix, mais également les
origines, les composants, etc. Ce n’est pas un
consommateur particulièrement connecté, mais
un consommateur vigilant aux nouveautés, qui
saura saisir les opportunités technologiques si
celles-ci lui permettent de percer les mystères
des processus de production (applications,
devices en tout genre, etc.). La suite logique de
l’exercice de cette vigilance l’amène parfois à
revendiquer des informations ou des
corrections sur certains produits, une
revendication qui constitue pour lui un « devoir
de consommateur » et qui pourra passer par
des prises de positions sur des forums ou
auprès de sa communauté. Il participe ainsi à
l’amélioration des produits, autant qu’à
challenger les marques dans leur
communication. C’est donc un adepte d’une
conversation permanente marque/
consommateur, une conversation où la marque
n’adopte pas une position dominante ou
paternaliste, mais une position d’égal à
égal, en faisant preuve d’empathie et de
compréhension vis-à-vis de ses besoins.
Une conversation où le storytelling doit
laisser la place à un discours franc et
transparent.
Le Vigi-Shopper diffère du Slow-Shopper
en ce sens qu’il ne recherche pas
nécessairement à se connecter à un «tout»
à travers son acte de consommation, mais
souhaite simplement obtenir de solides
garanties, et une écoute auprès de la
marque ou de l’enseigne de distribution.
Dans sa relation avec les Vigi-shopper, la
marque aura tout intérêt à faciliter l'acte
d'achat en donnant les informations les
plus pertinentes, les plus claires et les plus
rapides possibles, qui permettront ainsi de
faire de l’acte de consommation un
moment agréable et simplifié.
LE
VIGISHOPPER
ou le watcher
12. Analyser ses aliments
avant de les acheter
Tellspec est un device qui
fonctionne comme un
Shazam alimentaire : il suffit
de le pointer vers un produit
pour qu'il indique les résultats
de l'analyse spectrométrique
de celui-ci. Présence de
gluten, de résidus
d'arachides, de produits
chimiques, composition
vitaminique et balance
calorique : ce nouveau
compagnon shopping livre
toutes les informations à
connaître avant d'acheter un
aliment. Tellspec va plus loin
que ses concurrents puisqu'il
peut même scanner à travers
le verre ou le plastique. Après
une campagne de
financement réussie sur
IndieGogo, les premières
livraisons de TellSpec sont
prévues pour août 2014.
Canada,
détecté par Julie Rivoire
1
13. Sonder un fruit pour
savoir s'il est bio
Lapka est un petit capteur au
design élégant, mi-bois, mi-
plastique, qui permet de
détecter la présence de
particules polluantes sur des
fruits et légumes. Il suffit
d’enfoncer une petite sonde
métallique au cœur d’une
pomme pour mesurer son
taux de nitrates et savoir si
elle été contaminée par des
engrais. Lapka est relié à une
application iPhone qui révèle
alors si l’on est en train de
croquer dans une pomme bio,
ou non par exemple. Un
moyen de concentrer ses
achats sur les produits qui ont
du sens pour soi dans une
optique « bien-être ».
Etats-Unis,
détecté par Jeanne Salvanès
2
14. Assumer les différences
de prix et donner les
moyens de comparer
L’enseigne de vêtements
outdoor Moosejaw a
récemment équipé d’iPad les
vendeurs de ses magasins.
L'objectif : permettre aux
clients de comparer avec les
vendeurs les prix en ligne. Si
le client relève un prix plus
bas ailleurs pour un même
article, le vendeur est autorisé
non seulement à s’aligner sur
le prix, mais aussi (pour tout
article supérieur à 100
dollars) à créditer le compte
fidélité du client de 1000
points. Une "innovation" qui
instaure un climat de
confiance et de totale
transparence avec les
consommateurs, propre à les
rassurer dans leurs actes
d'achat.
Etats-Unis,
détecté par la Rédaction
3
15. Obtenir les conseils de
sa communauté avant
d'acheter
Rompus aux achats sur
Amazon où ils peuvent
consulter les commentaires
clients pour les aiguiller dans
leurs achats, les internautes
font davantage confiance à
une communauté - fût-elle
anonyme - qu'au discours
bien rôdé d'un vendeur.
TokyWoky est une solution
qui permet à n'importe quel
site de vente d'incorporer un
aspect communautaire : une
petite fenêtre s'ouvre en bas
à droite de la page sur
laquelle le visiteur demande
instantanément leur avis aux
autres visiteurs connectés. Le
vendeur peut également
participer à la conversation et
gérer le tout via une interface
de modération qui lui permet
en outre de récompenser et
de motiver les visiteurs les
plus actifs.
France,
détecté par Germain Paul-Petit
4
16. Répondre aux demandes
clients sur les réseaux
sociaux
L’entreprise américaine Best
Buy a développé un système
exclusif de relation client basé
sur son fil twitter. La
@twelpforce, composée de
vendeurs volontaires,
s’emploie à répondre à toutes
les demandes clients via le
compte du même nom, où
plusieurs employés pourront
s’emparer des questions pour
y répondre quasi
instantanément. Un système
qui rassure les clients en
mettant à leur disposition un
système d’écoute rapide et
efficace, et qui a également la
vertu de reserrer les liens
entre les employés des
magasins tout en développant
leurs connaissances sur les
produits.
Etats-Unis,
détecté par la Rédaction
5
17. WALK
THE
TALK
LE
VIGISHOPPER
1. Et si l’enseigne développait sa propre solution
digitale de vérification des allégations santé et
environnement? Une appli qui fonctionnerait aussi
bien en magasin qu’online ?
2. Comment faire de ses clients les plus engagés des
experts auprès des autres clients, capables
d’intervenir pour les conseiller, les orienter, etc.?
3. Et si les forces de vente intégraient et portaient
une stratégie de transparence ?
18. LE SLOWSHOPPER
ou le care shopper
Consommateur amoureux des petits producteurs, le
Slow-shopper utilise les circuits courts pour
s’approvisionner et s’implique dans le choix de ses
produits afin de préserver l’économie locale,
l’environnement, et certaines formes de traditions
liées au savoir-vivre.
2.2
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son soucis du local et de
l’environnement, elle s’engage !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’origine
locale, artisanale du produit.
20. Shopper en quête de reliance, le Slow-Shopper
est celui que l’on pourrait qualifier de plus
«bobo», au sens où il croit dans le commerce
de proximité, fait preuve d’empathie vis-à-vis
de la cause des petits producteurs, élabore ses
achats de façon scrupuleuse afin de respecter
un certain nombre de principes
environnementaux et sociaux, sans pour autant
envisager de dimension militante dans cette
action. Pour lui, la consommation fait partie de
la vie courante, et ce sont les petits gestes du
quotidien qui peuvent changer les choses.
C’est un consommateur sensible aux enjeux de
« déconnexion », aux enjeux de la « sharing
economy », et qui prend plaisir (il s’en donne
les moyens) à faire son marché ou à chiner sur
une brocante car les produits qu’il y trouve lui
paraissent avoir plus de sens, lui paraissent
témoigner d’une histoire et posséder un
supplément d’âme. C’est un consommateur
sensible aux causes du développement
durable, en quête de lien, à la fois de lien
social, mais surtout de lien avec un « tout »
global, avec une entité collective. En ce sens,
son acte de consommation constitue pour lui
un moyen de signifier son appartenance à une
communauté de consommateurs avertis et
informés (plutôt CSP+), mais surtout au-delà :
à une culture, voire à une planète.
Il ne cherche ni garanties, ni transparence :
il est en quête de sens.
Afin de séduire le Slow-Shopper, les
marques et les enseignes peuvent
proposer de transformer l’acte d’achat en
acte « zen » de déconnexion, à l’instar de
ce qu’a mis en place Selfridges en
proposant un «sas de décompression» où
le consommateur abandonnait son portable
avant de rentrer dans le magasin. L’idée :
ralentir et faire de son séjour en boutique
un moment de sérénité. De la même façon
que pour le Vigi-Shopper, la mention des
provenances des produits peut également
constituer un atout de transparence
important pour le Slow-Shopper, surtout
quand elles démontrent une origine locale
ou attestent d’un « made in France ».
LE
SLOWSHOPPER
ou le care shopper
21. Commander la cueillette
de ses fruits et légumes
Les fermes de Lufa est un
concept québécois qui
propose aux consommateurs
de s'approvisionner grâce à
un abonnement à un "panier"
de fruits et légumes frais
cultivés sur les toits de
Montréal. Le consommateur
se rend sur le site internet où
il est informé des points de
"cueillette" situés à proximité.
Puis il choisit les fruits et
légumes de saison qui
l'intéressent. Ceux-ci sont
ensuite récoltés en fonction
de sa commande, puis livrés
au point de retrait qu'il aura
choisi : son bureau, son club
de sport ou un café. Un
concept dérivé de celui des
AMAP qui introduit une
dimension digitale (le choix
des produits), ainsi qu'un
engagement autour de
l'agriculture urbaine et locale.
Canada,
détecté par La Rédaction
1
22. Relire les Misérables
dans une file d’attente
L'éditeur thaïlandais A Book
et son agence de pub ont eu
une idée de génie : créer le
premier ticket de file d'attente
qui fait aussi roman. Pour
patienter intelligemment.
Baptisés « Enjoy the Wait »,
ces tickets numérotés, en
plus de votre ordre de
passage, affichent un extrait
de roman dont la longueur
dépend de l'attente estimée :
une courte nouvelle pour les
petites files d'attente, le
chapitre intégral d'un roman
pour les plus longues.
Evidemment, ça peut donner
des tickets un peu
encombrants, mais cette idée
pourrait révolutionner le livre
en redonnant aux petits
créneaux de temps libre une
nouvelle valeur.
Thaïlande,
détecté par Lorenzo Soccavo
2
23. Proposer de faire silence
pour payer moins cher
Alors qu'en Israël, un
restaurateur propose 50% de
réduction sur la note si les
clients éteignent leur
téléphone, c'est à Brooklyn
que le silence s'impose
comme un art de vivre. Au
restaurant Eat, dans le
quartier de Greenpoint, le
patron des lieux impose une
fois par semaine un silence
quasi-religieux à ceux qui
viennent découvrir ses menus
bio et locaux. Interdiction de
parler, de téléphoner. Les
contrevenants à cette règle
se verront contraint de finir
leur assiette sur un banc à
l'extérieur. Dans une volonté
de slow, les clients sont
invités à se concentrer sur
leur assiette plutôt que sur les
distractions de l'extérieur. Un
silence et une sérénité qui
tranchent avec l'agitation
new-yorkaise.
Etats-Unis,
détecté par Fanny Bronès /
Alexia Maury
3
24. Faire disparaître les
informations superflues
Selfridges, grand magasin
londonien, a donné au
mouvement anti-pub une
application concrète. Dans le
cadre d’une opération
intitulée « No-noise », tous
les logos ont provisoirement
disparu de ses étalages, afin
de favoriser une expérience
de shoping détachée des
intrusions publicitaires. La
plupart des marques se
sont volontiers pliées au jeu.
Certaines ont accepté
d’effacer une grande partie
des étiquettes sur leurs
produits (Heinz, Clinique ou
Levi’s). D’autres ont
carrément supprimé toute
forme de reconnaissance
visuelle (Lanvin, Paul Smith
et McQueen). L’opération a
duré deux mois en 2013
mais Selfridges réfléchit à
la rendre pérenne...
TokyWokyRoyaume Uni,
détecté par Benoit Bochu
4
25. Dédier des boutiques à
l’achat sans emballage
Le premier supermarché sans
emballage devrait voir le jour
en Allemagne. Initié par deux
berlinoises, le lieu proposera
la vente alimentaire au poids.
Pour transporter leurs achats,
les clients pourront se servir
de leurs propres récipients ou
utiliser les contenants
proposés sur place. L’idée a
déjà traversé la frontière
puisque que la Recharge, un
concept d’épicerie sans
emballage, a récolté les
financements nécessaires à
son développement sur
KissKissBankBank et ne
devrait pas tarder à ouvrir à
Bordeaux.
MoosejawAllemagne,
détecté par la Rédaction
5
26. WALK
THE
TALK
Le Slowshopper
1. Et si l’enseigne permettait une reconnexion directe avec le
produit, sans l’intermédiaire d’un emballage, d’une marque
ou d’un environnement de magasin ?
2. Comment créer des espaces et des atmosphères spécifiques
offrant une expérience d’immersion et/ou de coupure qui
invite à se concentrer sur le moment d’achat et/ou de
consommation ?
3. Comment informer le consommateur sur le process de
fabrication ? Comment permettre au consommateur d’être
tenu au courant de l’évolution de la fabrication alors qu’on
ne l’informe généralement qu’au moment de la transaction?
27. LE SOCIALSHOPPER
ou l’influenceur
Le Social-Shopper transforme sa consommation
en récit de lui-même, tout en entretenant la
volonté d’apparaître comme expert sur un
segment de consommation donné. C’est un semi-
pro de la conso, amateur de tutoriels qu’il est
capable de créer pour les faire circuler auprès de
sa communauté.
2.3
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son sens de l’innovation, elle
m’aide à être à l’avant-garde !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’aspect
innovant du produit.
29. Shopper ultra-connecté, engagé dans un récit
de production de soi, c'est un consommateur-
expert qui cherche la légitimité en tant que
spécialiste d'un produit, et part en quête de
reconnaissance sur les réseaux sociaux. Ultra-
communiquant, il soigne son image, raconte
ses achats qu'il met en scène dans des vidéos-
tutoriels et cherche à monter en compétence
pour développer un savoir-faire unique afin de
devenir incontournable. Il est en quête
d'accomplissement et de reconnaissance pour
son expertise. Pour construire ce « récit », il
fait appel à tous les terminaux mobiles qui sont
à sa disposition. C’est donc un shopper qui
partage en « live » ses coups de cœur et ses
avis, directement en boutique. Il fait part de ses
commentaires, tant sur ses expériences que
sur celles des autres. Early-adopter, il est le
premier à faire usage des nouvelles technos
connectées, tel que le Tweetmiror, qui lui
permettent d’échanger avec ses amis pour
choisir un vêtement en direct depuis les
cabines d’essayage. Quand il est devant son
ordinateur, c’est un féru des ventes privées
dont il épluche les pages à la recherche de la
pépite dont il sera le découvreur. C’est
également un utilisateur des plateformes de
crowdfunding car celles-ci lui permettent
d’acquérir avant tout le monde, avant même
leur lancement sur le marché, des objets
encore exclusifs. Enfin, c’est un shopper
qui intervient sur les forums et les blogs,
non pas comme le Vigi-Shopper pour
pointer une éventuelle irrégularité, mais
pour faire des recommandations aux
consommateurs perdus. Ce qui compte
avant tout pour lui est de faire passer le
message de sa parfaite connaissance des
sujets, et de pouvoir donner son point de
vue en tant qu’expert. En ce sens, il est
probablement le meilleur allié des services-
conso!
Afin de transformer ce shopper en véritable
ambassadeur de leur marque, les
enseignes ont tout intérêt à disposer dans
leurs magasins des outils technologies les
plus récents – sans en faire pour autant
une systématique dans tout le magasin –
afin d’offrir au social-shopper les moyens
technologiques de ses communications. Ce
sera également pour lui un critère
important de séduction. On pense bien sur
au tweetmiror, mais également aux cintres
connectés qui affichent le nombre de likes
d’un article, aux boutiques où l’on paye
avec un avis sur Facebook, etc. Le retail,
en devenant un « retail-augmenté », bâtit
les ponts entre URL et IRL (In Real Life),
que le social shopper saura emprunter.
LE
SOCIALSHOPPER
ou l’influenceur
30. Aider les internautes à
trouver le vêtement de
leurs rêves
Where To Get It est une
application et un site internet
crowdsourcés qui permettent
aux internautes de retrouver
les vêtements portés par les
stars ou trouvés sur les
photos d’un magazine. Il suffit
de poster sur le site la photo
du vêtement repéré. La
communauté de fashion
addicts indiquera alors à
l’internaute auprès de quelle
enseigne se procurer le
modèle en question. Un
système qui permet "aux
meilleurs" (ceux et celles
ayant fait le plus de
recommandations) d'émerger
comme des experts. Selon
Romain Moyne, fondateur du
site : « Beaucoup participent
avec la volonté d’apparaître
comme les meilleurs. Nos
contributeurs recherchent une
existence sociale à travers le
web ».
France,
détecté par La Rédaction
1
31. Acheter les produits
repérés dans les
magazines
The Selectionnist est un site
qui permet aux internautes
ayant repéré un vêtement, un
produit de beauté ou un objet
dans un magazine de
l’acheter en ligne. La lectrice
indique dans un moteur de
recherche la marque du
produit en question, ou
recherche directement par
titre de magazine le produit
qui l’a marqué. Une fois
retrouvé, il suffit de cliquer
pour être redirigé sur des
sites marchands où l’achat
pourra être conclu. Une
plateforme d’aiguillage qui
appuie son business model
sur l’affiliation Un service qui
s’apparente à celui proposé
par l'application Zoomdle.
France,
détecté par la Rédaction
2
32. Faire vivre ses produits
sur Pinterest
Fin novembre 2013,
l’enseigne Monoprix
«socialisait» ses points de
ventes en proposant à ses
visiteurs d’épingler – via le
réseau social Pinterest – les
«5 petites robes noires». Sur
chaque article était disposé
un flash-code permettant au
consommateur d’accéder à
l’image du produit on line et
de l’épingler sur Pinterest, le
diffusant ainsi à sa
communauté qui peut « liker»
l’image, la transférer, etc. Un
dispositif qui rappelle les
cintres affichant le nombre de
« likes » facebook d’un
produit, et bâtissant un pont
entre mode digital et monde
physique. Monoprix propose
également sur sa page les
conseils de cinq bloggeuses
qui livrent des conseils mode
en rapport avec les robes en
question.
France,
détecté par la Rédaction
3
33. Stimuler une
communauté avec des
Selfies
Fin 2013, Urban Outfitters
lançait un nouveau
programme de fidélisation
fonctionnant sur la base de
selfie et photos de
consommateurs : FreeMe.
UO récompense ensuite avec
des réductions les clients qui
partagent leur style avec une
photo d’eux-mêmes. Le site
constitue « un programme de
fidélisation d’un nouveau
genre », expliquait Frank
Conti , le directeur financier
de UO. « C'est un programme
centré sur une communauté,
qui crée du sens, du lien, des
interactions. Les
consommateurs sont
encouragés à partager des
photos de produits qu'ils
aiment , des images
inspirantes ». Une façon pour
la marque de créer une
affinité durable.
Etats-Unis,
détecté par La Rédaction
4
34. Exposer "In Real Life"
les commentaires des
réseaux sociaux
Passionné par les liens entre
URL et IRL (In Real Life), le
photographe Curro Chozas a
créé la première installation
de photos et d’œuvres d’art
sur les réseaux sociaux.
Après avoir photographié ses
œuvres exposées dans une
galerie de Los Angeles à
l’aide d’un iPhone, il a posté
les clichés sur Facebook.
Dans ce qui constitue la
première exposition sur le
réseau, les commentaires
des œuvres étaient mais
largement encouragés. A
l’issue de l’exposition URL,
l’artiste a ensuite imprimé les
commentaires avant de les
coller sous les œuvres IRL,
dans la galerie, créant ainsi
une incroyable ligne narrative
faisant indirectement
participer les internautes, où
qu’ils soient dans le monde.
Etats-Unis,
détecté par Jeanne Salvanès
5
35. WALK
THE
TALK
LE
SOCIALSHOPPER
1. Comment créer des passerelles URL / IRL sur le point de
vente pour mêler les commentaires produits trouvés sur
les réseaux sociaux avec ceux faits par les clients « dans la
vraie vie », en magasin?
2. Comment booster une campagne promotionnelle et/ou
de lancement par des dispositifs de viralité et de
parrainage?
3. Comment créer un média crowdsourcé autour de la
promesse de la marque ?
36. L’ EMOSHOPPER
ou le whaou-addict
A travers son acte d’achat, l’emo-shopper cherche
à vivre un moment intense, un moment
inoubliable. C’est le consommateur qui voit dans
la consommation une occasion de plaisir et
d’expérience inédite, riche en émotions.
2.4
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Son originalité, elle me fait vivre
de bons moments !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – L’effet
« WOW » que le produit m’a procuré.
38. L'Emo-Shopper est un consommateur à la
recherche de nouvelles sensations, friand des
expériences de shopping « augmentées », des
expériences d'achat décalées qui lui
permettront de vivre une expérience inédite.
C’est le consommateur fan de la boutique
Burberry londonienne qui offre une nouvelle
façon de faire ses achats avec des
hologrammes. C’est le consommateur qui
recherche des boutiques-univers qui
l’immergent dans un monde bien loin de son
quotidien, à l'image de ce qui a été fait au
nouveau centre Beaugrenelle pour le Noël
2013 où les visiteurs étaient invités à prendre
le contrôle des mouvements d'un TeddyBear
virtuel. C’est le consommateur qui recherche
les pop-up stores comme expériences de
consommation éphémères. C’est celui encore
qui va chercher des nouveaux moyens de
paiement (payer avec un sourire par exemple,
comme cela c’est déjà vu dans des opérations
de communication). En bref, c’est un shopper
en quête de sensations et de quelque chose de
remarquable à raconter ensuite. En ce sens,
c’est un hédoniste de la consommation : ce qui
l’intéresse c’est avant tout de prendre du plaisir
dans son acte d’achat, de vivre une aventure,
d’être surpris, et de créer ainsi avec une
enseigne ou une marque un lien à travers cette
expérience partagée.
C’est un shopper souvent en quête de
renouveau, qui apprécie les occasions que
lui donnent les marques de s’écarter des
sentiers battus.
L’Emo-Shopper est un très bon
ambassadeur pour une marque ou une
enseigne, si celles-ci lui ont permis de vivre
un moment agréable ou inédit. Il est donc
tout à fait capable de partager largement le
récit de son expérience. Mais à la
différence du Social-Shopper, il ne
recherche pas à prendre position en tant
qu’expert et ne s’intéresse pas tant aux
produits ou aux services en tant que tels
qu’aux « à côtés » qui lui feront avoir « un
effet wow ». Ainsi, les enseignes pourront
s’appuyer sur lui dans leur communication
à condition de savoir créer en magasin des
« à côtés » déclencheurs de « wow », soit
par un merchandising et une mise en avant
des produits inédites et remarquables (qui
seront autant de bonnes occasion de
rentrer dans le magasin), soit en proposant
de vivre des expériences transgressives
(via des images provoquantes dans un
message de communication par exemple),
ludiques (via les mécanismes de
gamification) et/ou technologiques, de
préférence de façon immersive.
L’ EMOSHOPPER
ou le whaou-addict
39. Regarder une vidéo et
acheter la tenue du
héros
Lancée en 2010, la
plateforme Nowness
(propriété de LVMH) a
récemment introduit une
nouvelle expérience d'achat,
à travers des vidéos
« shoppables ». Des
vêtements de luxe sont
présentés dans des courts-
métrages. Dès que le
spectateur repère une tenue,
il peut activer la fonctionnalité
click-to-buy: cela ne perturbe
pas le visionnage et remplit
son panier avant de le
rediriger vers le site de la
marque ou le magasin le plus
proche.
France / Royaume-Uni,
détecté par Noélie Viallet
1
40. Faire du shopping 100%
automatisé
Hointer, une startup de
Seattle, a ouvert début
2013 une boutique-test
dédiée aux hommes qui
permet de choisir
visuellement son jean, puis
d’obtenir celui à sa taille et
de l’acheter... le tout sans
avoir de contact ni avec un
vendeur, ni avec un
caissier. Le consommateur
n’a qu’à scanner l’étiquette du
jean exposé en utilisant
l’application dédiée. Il indique
ensuite sa taille et la couleur
désirée, et reçoit une
notification l’invitant à se
rendre dans une cabine
d’essayage. L’information
est envoyée au système
central, qui en notifie le
service des stocks. Après
avoir essayé le jean, il peut
aller l’acheter à l’une des
caisses automatiques…
Etats-Unis,
détecté par Laura Gadoury
2
41. Choisir sa voiture sur un
site de rencontres
Pour beaucoup, une voiture
est un véritable partenaire
avec lequel on traverse la vie.
Son choix est important. Le
constructeur allemand
Volkswagen a lancé un site
original surfant sur cette idée,
un site dont l'esthétique et les
fonctionnalités ne
ressemblent ni à un site de e-
shopping traditionnel, ni à un
comparateur de prix, mais à
un site de rencontres
amoureuses ! Il propose en
effet aux internautes de
trouver leur « perfect match »
en fonction de la couleur, des
options disponibles, de son
budget, etc. Et contrairement
aux autres sites de rencontre,
il y a peu de chances d’être
déçu en rencontrant sa date
pour de vrai...
Allemagne,
détecté par la Kevin Freyss
3
42. Recréer une atmosphère
de magasin pour les
achats en ligne
Myulezak est une application
créer pour Chrome (le
navigateur de Google), afin
d’accompagner les
consommateurs de e-
commerce dans leurs
expériences d’achat. Partant
du constat qu’un achat en
ligne manque de saveur car il
manque à cet achat une
dimension « expérience »,
Myulezak propose un module
qui permet de recréer
l’atmosphère sonore de son
magasin ou des grands
centres commerciaux (pour
l’instant uniquement des
malls américains). Une façon
de redonner des lettres de
noblesse et une dimension
hédoniste à ce qui reste bien
souvent un achat fonctionnel
sans plaisir.
Etats-Unis,
détecté par Vincent Opoix
4
43. Siroter un expresso tout
en faisant réparer son
vélo
Look Mum, No Hands est le
premier vélo-café entièrement
dédié à l'univers du deux-
roues. Ouvert à Londres, ce
bar propose une ambiance
faite de jantes pendues au
plafond et de selles
accrochées derrière le
comptoir. L’intérêt est qu’on
peut y boire un thé tout en
achetant un nouveau guidon.
A côté du bar, un atelier de
réparation s'occupe de
bichonner le vélo des clients.
Le phénomène des vélo-
cafés n'en est qu'à ses
balbutiements mais en
France, il existe déjà le Café
Vélo à Grenoble ou
la Bicycletterie à Lyon.
Royaume-Uni / France
détecté par Mailys Gervais
5
44. WALK
THE
TALK
L’EMOSHOPPER
1. Et si les points de vente devenaient des lieux
hybrides mêlant l’expérience de vente à une autre
expérience in store?
2. Comment rendre plus chaleureuse et tangible
l’expérience d’achat on line?
3. Et si l’utilisation d’une vraie innovation
technologique propre à un secteur pouvait
changer l’expérience d’achat?
45. L’ALTERSHOPPER
ou le norm-core
L’Alter-Shopper est un consommateur féru des
circuits alternatifs. Adepte des FabLabs et du DIY
comme moyens de contourner la consommation
de masse, il voit dans la sharing economy un
mode de vie à part et une alternative séduisante.
2.5
Qu’est-ce qui vous séduit le plus chez une enseigne ? – Sa simplicité, elle optimise mon
temps et mon argent !
En général, lorsque vous avez un coup de cœur shopping c’est dû à ? – Un besoin
particulier, j’ai rarement de coup de cœur shopping.
47. Shopper qu’on ne verra que rarement faire du
shopping, l’Alter-Shopper est un
consommateur plongé dans une forme de
paradoxe. Cherchant à se tenir à l’écart du
monde de la consommation qu'il juge un peu
trop matériel, il ne peut néanmoins sortir du
circuit consumériste : il voyage (mais en coach-
surfing), il s'habille et s'équipe auprès des
enseignes les plus classiques (mais limitera
autant que possible ses possessions
matérielles), etc. Ce n'est donc pas un ascète
ou un individu qui se positionnerait de façon
radicale contre la consommation, mais un
consommateur moins fan de shopping que les
autres, qui estime que nos biens nous
enchaînent un peu trop et que (sans y
renoncer) il convient de s'alléger. C’est un
consommateur pour qui acheter ne relève donc
pas d’un plaisir particulier mais véritablement
d’une nécessité et d’un besoin immédiat.
Basculant entre besoin à satisfaire et volonté
de s’en affranchir, il s’avère difficile à toucher et
à appréhender car il ne donne que peu de
prise aux discours publicitaires classiques.
L’attitude de l’Alter-Shopper désigne également
celle de tous les individus qui, adeptes des
Fablabs et du DIY, se forment aux métiers de
l’artisanat 2.0. Les « makers », ces individus
connectés utilisateurs d’imprimantes 3D
collaboratives, sont en effet en train de
révolutionner les circuits de production et
de distribution en relocalisant la fabrication,
grâce à des outils et des ressources mis à
leur disposition par leur communauté via
des sites collaboratifs. Ce sont des
individus créatifs qui n’attendent pas un
changement top>down – c’est-à-dire qui
viendrait des structures institutionnelles ou
économiques classiques, et qui
revendiquent leur indépendance. Pour
toucher ces consommateurs, les marques
et les enseignes devront veiller à faciliter
l’acte d’achat au maximum, et en le
concentrant sur sa partie strictement
fonctionnelle. L’achat en ligne correspond
bien aux usages de ces Alter-Shoppers, et
de nombreux ponts sont possibles entre la
boutique physique et la e-boutique.
Lorsqu’il s’agit du magasin, les enseignes
veilleront également à construire des
parcours d’achat simples et rapides où la
communication se focalise sur le vrai
bénéfice client, en parlant du produit et non
des expériences (d’usage ou d’achat) qui
l’accompagnent.
L’ALTERSHOPPER
ou le norm-core
48. Mobiliser sa
communauté pour
soutenir les commerces
du quartier
Le concept Carrotmob
propose aux consommateurs
de « faire du sens avec leurs
dépenses » en réalisant du
crowdbuying de masse. En se
mobilisant en ligne, des
groupes se créent autour
d’une initiative (locale bien
souvent) : soutenir un
restaurateur en allant dîner
dans son restaurant par
exemple, parce que celui-ci
envisage de s’équiper d’un
système de recyclage de ses
huiles mais qu’il lui manque
de la trésorerie… L’idée est
de montrer qu’il existe une
demande du marché pour
l’intérêt général et le
développement durable.
dans le monde,
détecté par la Rédaction
1
49. Solliciter un inconnu
pour faire son shopping
à l’étranger
WorldCraze est une
plateforme de crowdshopping
qui permet de solliciter une
communauté de voyageurs
pour acheter à l'étranger un
produit introuvable dans son
pays, ou pour bénéficier d'un
tarif ou d'un taux de change
avantageux. Il suffit de poster
une annonce sur le site en
décrivant le produit recherché
(une tablette dernier cri made
in Tokyo par exemple) et
d'attendre qu'un globbe-
trotteur se propose de
l'acheter sur place et de le
ramener dans ses bagages.
L'argent sera débloqué au
moment de la remise en main
propre.
France,
détecté par Fanny Bronès
2
50. Vendre des prototypes
en magasin, hors
commerce habituel
Néoshop est la première
boutique d’Europe permettant
aux jeunes startups de tester
leurs produits auprès du
grand public. La boutique
propose à l'achat des produits
tout juste sortis des ateliers
de prototypage. C'est une
sorte de "Fablab" du
marketing et de la distribution.
Néoshop considère en effet
que plus un produit est
innovant et avant-gardiste,
plus son accès au marché est
complexe. La boutique vise à
aider les start-ups à mieux
comprendre leurs clients en
testant la mise sur le marché.
Une façon également pour les
acheteurs de sortir de la
consommation routinière.
France,
détecté par La Rédaction
3
51. Construire ses meubles
en open-source
OpenDesk est une plateforme
web qui propose des plans de
meubles dessinés par des
designers ainsi que des
instructions pour les monter,
le tout en licence libre. Il suffit
d'acheter les matières
premières chez l'ébéniste du
coin (recensé sur le site) et
de se retrousser les
manches. Les moins
bricoleurs peuvent choisir une
option plus coûteuse et se
faire livrer l'intégralité les
éléments pour monter le
meuble. Un principe DIY qui
se vante de réduire les
émissions de CO2 en
réduisant le transport des
meubles fabriqués à l'autre
bout du monde...
Royaume Uni,
détecté par Julie Rivoire
4
52. Privilégier le partage à
l’achat
« Pourquoi acheter ce que
vous pouvez partager ?»Telle
est la philosophie de Yerdle.
Lancée en novembre par une
start-up basée à San
Francisco, l'application invite
ses utilisateurs à économiser
de l'argent tout en réduisant
leur empreinte écologique. La
recette est simple : optimiser
l'usage de ce qu'on possède
en le prêtant aux autres tout
en bénéficiant des objets
possédés par sa
communauté. Des vêtements,
des appareils ménagers, des
moyens de transport...tout ce
que l'on peut posséder. Une
forme de shopping en ligne,
mais gratuit. L'un des
fondateurs, ancien activiste
écolo, pense qu'une telle
démarche permettra de
limiter le gaspillage et de
sensibiliser chacun sur son
empreinte écologique.
Etats-Unis,
détecté par Guislain Perez
5
53. WALK
THE
TALK
L’ALTERSHOPPER
1. Et si l’enseigne produisait les moyens de répondre au
« juste besoin », quitte à proposer au consommateur de
co-construire lui-même ses produits ?
2. Pourquoi ne pas imaginer de faciliter l’achat de petites
quantités à l’international pour des modèles qui
n’existent qu’à l’étranger, mais qui correspondent au
même univers que celui de la marque ?
3. Pourquoi ne pas proposer une solution hybride dans ses
offres qui intègre dès l’achat, la location ou le partage,
afin de capter les altershoppers?
55. SOPHIE LUBET
Directeur du Salon
EQUIPMAG 2014
Nous annoncions il y a 2 ans la Révolution Shopping. Cette
révolution à bien eu lieu, au-delà des clivages du ON et du
OFF-LINE. La convergence est ainsi devenue le nouveau
maître mot du « Commerce Ré-inventé ». C’est en étant à
l’écoute des communautés de shoppers, et dans une
approche résolument unifiée, que le commerce trouvera ses
solutions gagnantes, avec le magasin au centre de ses
stratégies.
«
»
57. M
E
T
H
O
D
O
L
O
G
I
E
Sondage réalisé par
Echantillon de 1008 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe,
d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de
résidence.
Pour cette taille d’échantillon, la marge d’incertitude est de 2 à 3 points
Echantillon interrogé en ligne sur système CAWI (Computer Assistance for Web
Interview)
Le terrain a été réalisé du 23 au 24 avril 2014
OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO
20252
58. Q1 : Parmi les éléments suivants, quels sont ceux qui vous séduisent le
plus chez une enseigne ?
Sa sincérité, je peux lui faire confiance
Sa simplicité, elle optimise mon temps et mon argent
Son souci du local et de l'environnement, elle s'engage
Son originalité, elle me fait vivre de bons moments
Son sens de l'innovation, elle m'aide à être à l'avant-garde
59. Parmi les éléments suivants,
quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
35% 62%
Sa sincérité, je peux
lui faire confiance!
60. Son souci du local et
de l'environnement,
elle s'engage
Parmi les éléments suivants,
quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
14%
32%
61. Parmi les éléments suivants,
quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Son sens de
l’innovation!
7%
20%
62. Son originalité, elle
me fait vivre de
bons moments !
12%
26%
Parmi les éléments suivants,
quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
63. Parmi les éléments suivants,
quels sont ceux qui vous séduisent le plus chez une enseigne ?
Sa simplicité, elle
optimise mon temps
et mon argent !
32%
59%
64. Q2 : En général, quand vous avez un coup de cœur shopping c’est dû …?
à un besoin particulier, vous avez rarement de coup de cœur shopping
à la qualité ou la labélisation du produit
à l’aspect très innovant du produit
à l’origine locale, artisanale du produit
à l’effet « WOW » que le produit vous a procuré
65. 13%
41%
À la qualité ou la
labélisation du
produit.
En général, quand vous avez un coup de cœur shopping
c’est dû ?