2. Définition et
historique du GPS
Le Global Positionning System (GPS) est le
premier système de géolocalisation
mondial mis en place par le département
de la défense des États-Unis en 1970. A
l’origine il a été conçu à des fins militaires.
En 1995, le nombre de satellites
disponibles permet de rendre le GPS
opérationnel en permanence sur
l'ensemble de la planète, avec une
précision limitée à une centaine de
mètres pour un usage civil. Il s’ouvre
au grand public dans les années 2000
et se perfectionne de plus en plus.
(Wikipédia)
3. Le GPS à l’ère du
numérique
Avant pour m’orienter, me localiser j’avais
besoin d’une carte physique pour pouvoir
le faire, mais aujourd’hui j’ai ma carte en
poche, c’est-à-dire mon smartphone. Elle
est encore mieux outillée, rentable et me
donne une vision plus précise du monde
physique par rapport à celle dont les
générations antérieures de géographes
avaient connu.
L’espace et son appréhension s’affichent
comme très déterminants dans le mode de
vie des communautés tant dans une
logique sociale technologique qu’artistique.
Dans un monde en perpétuelle évolution la
mobilité des individus devient de plus en
plus un enjeu quotidien et l’usage de cet
outil de guidage s’impose à nous
(professionnels & civil)
4. Comment le GPS
m’a sauvé ?
C’était le 21 septembre 2017, j’ai
débarqué à Lille pour la première fois.
Ma compatriote qui devait venir me
chercher m’appela au dernier moment
pour m’informer qu’elle était malade.
J’étais angoissé et du coup il fallait
réserver dans un hôtel à moins de 6h au
risque de ne pas passer la nuit dans la
rue. Et cette réservation n’a été possible
grâce au GPS : localisation de l’ hôtel, le
numéro de tel, l’indication de l’adresse
où j’étais au taximan.
5. Le GPS à l’image
de la canne de
l’aveugle.
« pour moi le GPS c’est comme la canne de
l’aveugle ». Diallo. I, 25 ans un étudiant – un
sénégalais que j’ai voulu savoir par notre
interaction qu’est-ce qu’il fait du GPS
(Mappy). Poursuivant notre conversation il
m’expliqua que sans cette technologie, il
risquerait de se perdre et surtout dans une
ville qu’il ne maîtrise pas tellement. Même
s’il reconnait qu’il se perd parfois même
avec son Mappy activé.
6. L’usage du GPS,
une compétence
En observant notre conversation avec un
chauffer du covoiturage 80 ans ) j’ai pu
remarquer qu’il ne connaissait pas grand-
chose sur le GPS: Il s’est étonnait quand je lui
décrivais là où il devait me déposé ( Gare
Lille Flandres). De la même façon, mes
cousines m’ont traiter de “menteur” quand je
les disais que je pouvais localiser leur village.
Tout le contraire du taximan qui était venu
me chercher au Furet du Nord. la trentaine
son taxi est équipé d’un GPS et c’est celui-ci
qui lui a permis de me localiser sans
difficulté.
7. L’usage
conversationnel du
GPS
Quand on se sert du GPS pour parler avec
son interlocuteur et à la place de l’écrit ou
du vocal on préfère se géolocaliser faire
une screenshot et envoyer à son
interlocuteur . En fait, en voulant
répondre à une question que je lui avais
posé histoire de savoir où est-ce qu’elle
était ? Ma cousine A.B a juste navigué sur
son appli Google maps, fait sa
géolocalisation et m’envoie une capture
d’écran- histoire de me signifier le lieu (
université Gaston Berger). où elle était.
8. CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE
Boris Beaude (2013), Internet, changer
l’espace, changer la société, FYP Éditions,
256 p.
Nova Nicola, Les médias géolocalisés, FYP
Editions, Limoges, 2009.
http://corporate.mappy.com/wp-
content/uploads/2015/06/CP_Mappy_Sondag
eVacances_01072015.pdf
http://internetactu.blog.lemonde.fr/2014/10/1
7/gps-plus-il-est-facile-de-savoir-ou-je-vais-
moins-je-me-souviens-comment-jy-suis-
arrive/
Depuis qu’il est devenu accessible à l’usage
civil dans les années 2000, le GPS est
devenu l’un des service de localisation, de
repérage le plus utilisé et surtout en milieu
urbain et avec un impact sur notre mode vie
( se déplacer). Au-delà de son usage
primaire (guidage et de géolocalisation) le
GPS sert dans certains cas à échanger.
Aujourd’hui s’orienter avec le GPS devient
certes plus facile mais cela n’est pas sans
impact. Selon Ishikawa, géographe et
cogniticien comportemental à l’université de
Tokyo estime que « les utilisateurs de GPS
subissent une perte de mémorisation de
leur parcours de l’ordre de 20% par rapport
à ceux qui n’utilisent pas le GPS ».