3. Dans un cas général, la punition sert à attribuer une peine
à un individu qui a une faute. La punition est légitime dans
le sens où elle sert à la justice. Nous allons parler de la
justice dans le cadre des prisons.
Du temps où la royauté dominait le monde, la prison était
le symbole de la puissance du souverain étant donné qu’il
avait un droit arbitraire l’autorisant à mettre qui il voulait
en prison. Cette sanction était donc juste pour le
souverain et pas forcément pour la population.
Aujourd’hui, l’Etat représente la justice, et il a instauré des
lois afin pour protéger le pays. Ainsi pour punir les fautes
diverses, la prison est utilisé pour priver de la liberté mais
pas seulement. Elle permet d’isoler les personnes
dangereuses pour la société pour ensuite les réinsérer afin
d’éviter la récidive. Nous allons dans voir cette fonction de
la prison.
4. Tout d’abord, isoler signifie séparer
d’un ensemble et cela convient bien
à la prison puisque celle-ci prive
l’individu enfermé de toute liberté.
En effet les prisonniers ont un
rythme de vie dicté par la prison
dans laquelle ils se trouvent. Cela a
pour effet de faire prendre
conscience au prisonnier de ce qu’il
a fait, qu’il se remette en question.
Cet isolement permet aussi de
protéger la population extérieure à
la prison du comportement
dangereux des prisonniers. Ils sont
isolés de manière à être suivi et
soigné par un personnel spécifique
pour que, lors de sa réinsertion, le
risque de récidive soit minime.
5. Après les processus de punition et d’isolement, il faut les réintégrer
dans la société et pour cela il y a différentes méthodes.
Pour des personnes atteintes de maladies mentales, il faut leur
procurer des soins médicaux mais parfois la réinsertion est
impossible car la maladie est incurable. Dans le cas de
schizophrénie par exemple, la réinsertion est possible mais avec un
suivi médical et psychologique.
Pour des personnes sans problèmes mentaux, le travail est un
premier pas vers l’insertion puisque grâce à l’apprentissage d’un
métier, les détenus deviennent responsables, car pour certains, ils
n’ont plus de famille hors de la prison et cela leur permet de vivre.
La famille a aussi un rôle lors de la réinsertion notamment en tant
que soutien.
Mais dans la prison, les relations détenu/détenu et détenu/employé
de prison sont parfois mouvementé. Nous allons donc développer
cet axe dans la seconde partie de l’exposé.
7. Dans le système carcéral, il s’instaure la loi du plus fort entre les détenus. Le critère
qui impose une hiérarchie entre les détenus masculins est la virilité. Elle peut être
définie suivant 3 axes :
Selon l’axe biologique, elle désigne les caractéristiques physiques de l’homme (sexe,
musculature, pilosité, etc.).
Selon l’axe sexuel, elle renvoie au comportement sexuel (puissance, comportement
sexuel dominant : actif et « pénétrant » dans les rapports vaginaux et anaux, passif
dans la fellation et la masturbation) et à la capacité de procréer.
Selon l’axe psychosocial, elle définit les capacités physiques, les aptitudes psychiques
et les valeurs morales culturellement attribuées aux hommes. Dans la plupart des
sociétés, la virilité est associée à la force physique, à la puissance, au courage, à la
résistance mentale, au sens de l’honneur, à la capacité à se battre, à la domination
des plus faibles (tous traits de caractère censés résulter des capacités physiques), etc.
Ainsi les plus virils martyrisent les moins virils, en imposant un comportement
dominateur. Cette violence est en particulier sexuelle.
8. En ce qui concerne les violences entre détenus et surveillants
peuvent être qualifié de direct et d’indirect.
La violence indirecte est due aux évènements qui concernent
directement les prisonniers comme les dégradations
psychologiques ou physiques de la prison sur une personne
ou sur sa famille.
La violence directe se retrouve dans une atteinte à la dignité.
Cette atteinte commence par l’hygiène des prisons ainsi que
l’atmosphère qu’elle dégage. Ensuite le fait que les détenus
soient constamment surveillés est à double tranchant car les
détenus aussi peuvent surveiller les gardiens de prison.
Chacun est constamment dans le regard de l’autre créant
ainsi une confrontation permanente entre surveillant et
détenu. Cela peut aller même plus loin, notamment par
échanges verbaux.