3. Programme du colloque
Mardi 27 novembre Mercredi 28 Novembre
9h00 : Ouverture du Colloque 9h00 : Reprise des travaux
Intervention de :
− Guy DUPONT, Président du GIP-GERRI ▪ ompte-rendu des ateliers par O2P
C
− Didier ROBERT, Président du Conseil Régional
− Daniel ALAMELOU, Vice-Président du Conseil Généra
dans l’ordre de la journée précédente
- Thierry DEVIMEUX, SGAR, Préfecture de La Réunion
▪ éaction des experts et questions
R
9h20 : Interventions des experts
et animateurs ▪ éponses avec la salle après chaque
R
▪ nergies marines
é compte-rendu
Michel PAILLARD
Gildas DELENCRE ▪ tockage de l’énergie
S
▪ nergies solaires
é Dominique GRONDIN
Dominique CACCAVELLI Bernard MAHIOU
Bruno RENARD
▪ iomasse
B 12h00 : lôture des travaux
C
Marc ROUSSET
Thomas PETIT
▪ âtiment
B
Brahmanand MOHANTY
François GARDE
Jean CASTAING-LASVIGNOTTES
11h45 : Débat
12H30 : Repas
14h30 : Ateliers
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5. Objectif de la séance :
Mettre en exergue les difficultés et les points durs de la filière.
Constat :
Dynamisme de La Réunion très investie sur le secteur.
Principaux freins au développement
des projets :
• Coûts des projets liés à l’insularité et à la topographie de l’île ;
• Coûts d’approvisionnement des marchandises (distance) ;
• Coûts de mobilisation des moyens très élevé (relevés en eaux
profondes) ;
• Coûts de sécurisation des projets (Aléas climatiques) ;
• Pas d’économie d’échelle sur les projets (volume d’affaires) ;
• Absence d’espaces dédiés aux projets d’énergie marine sur les
infrastructures existantes (manque de places à quai) ;
• Problématique du coût de rachat ;
• Coût de l’assurance prohibitif (4% et 0,4% sur PV).
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6. Pistes d’actions proposées :
• Recenser les moyens et les fournisseurs ;
• Créer une plateforme commune de moyens pour mutualiser les
coûts (mise en place des zones et des moyens logistiques dé-
diés) ;
• Communiquer autour du guichet unique existant (aupr!s de la
Préfecture) ;
• S’appuyer sur les associations pour mieux connaitre le milieu
marin et prendre en compte les impacts environnementaux ;
• Créer une visibilité financière afin de boucler les projets ;
• Prendre en compte l’impact économique en termes de création
d’emplois et de formation professionnelle ;
• Mettre en place d’une «écotaxe pour financer les coûts
d’assurance ;
• Prévoir une partie communication sur les projets pour montrer les
nouvelles filières (maquettes) ;
• Inciter les développeurs de projets à utiliser les sites d’essais
existants (sites disponibles en métropole: hydrolien, éolien
flottant, houle) ;
• Créer une organisation professionnelle sur l’énergie marine.
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8. Objectifs de la séance :
• Faire le point sur la situation de l’énergie solaire (et éolienne) à
La Réunion ;
• Trouver des leviers pour faire évoluer les projets et la réglementa-
tion puis porter les réflexions aux niveaux politiques adéquats.
Constat :
Besoin de donner un second souffle à la filière solaire.
Eolien et éolien urbain :
• Potentiel estimé à 70 Mw. Actuellement 2 centrales totalisant 16
Mw.
• Attente de l’évolution du contexte réglementaire (loi littoral)
• Projets soumis à réglementation ICPE (procédures lourdes) : quid
antériorité?
• Eolien urbain :
• Position réservée de l’ADEME : gisement faible ;
• Eolien hélicoïdale : aspect pédagogique et novateur.
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9. Solaire thermique :
• Baisse du marché constatée en 2009-2010 liée à :
• Dégradation de la filière (sociétés peu scrupuleuses) ;
• Baisse des constructions individuelles (crise) ;
• Intérêt économique moins important (mécanismes de
financement) ;
• 50% des maisons équipées.
• Marché de renouvellement : quid du démontage ?
• Collectif : importation de CES qui concurrence le marché local ;
• Effets pervers de la RTAADOM : pas de critère qualitatif.
Pistes d’actions proposées :
• Inciter à désolidariser les capteurs des ballons (cuve cachée) :
prime bonifiée pour compenser le surcoût ;
• Mettre en place une certification spécifique DOM ;
• Renforcer les niveaux d’exigences associés aux CES + gardes
fous : niveau de performance minimum / qualité de la pose / du-
rabilité des produits ;
• Mettre en place un club technique du solaire thermique (ADEME-
CIRBAT) ;
• Définir un CDC type et mettre en place des systèmes de suivi
élaborés.
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10. Climatisation solaire :
Technologie offrant peu d’intérêt localement compte tenu de son
coût et des difficultés de mise en œuvre.
Photovoltaïque
• Comment faire sauter le verrou des 30% ?
• Comment rémunérer le stockage?
• Faire des propositions sur la base d’un accord ultramarin
+ export
Pistes d’actions proposées :
• Bien distinguer les notions de « tarif de rachat » et de « contrain-
tes du réseau », avec l’autoconsommation comme variable
d’ajustement ;
• Réflexion autour d’un modèle lié à l’autoconsommation avec
stockage ;
• Autres pistes (EDF) : prévision de la production solaire pour anti-
ciper et compenser les variations pour relever le seuil de 30% ;
• Considérer le stockage comme un moyen de production ;
• Besoin de développer des outils pour optimiser le
dimensionnement et revenir à une analyse des besoins du client
(cercle vertueux) ;
• Appui au développement de la filière via la réglementation
(RTAADOM) ;
• Besoin de communiquer pour ramener un climat de confiance ;
• Développer une branche du CSTB spécifique aux DOM.
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12. Objectif de la séance :
Poser des questions générales ou propres à l’entreprise.
Constats :
• Biomasse pressentie comme une solution pour la transition
énergétique ;
• Ressources biomasse sous-exploitées à La Réunion ;
• Nouvelles technologies existent pour améliorer les rendements ;
• Problème de l’investissement qui freine les projets.
• Mise en perspective des filières existantes (valorisation éner-
gétique de la bagasse) et en projets (bois énergie, gazéification,
méthanisation, compostage) afin de produire de l’énergie à base
de biomasse prenant en compte les contraintes locales :
• Calcul du prix de l’électricité
• Préservation de la biodiversité
• Préserver les intérêts partagés sur la ressource cannière
• Taille critique des installations / rentabilité
• Présentation d’un principe de gazéification.
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13. Gestion des déchets verts à La Réunion :
• Qualité de la ressource (tri) ;
• Déficit en installations ;
• Dommage de méthaniser ou incinérer car peut être très perfor-
mant pour produire du bioéthanol en accélérant le processus
naturel de dégradation (projet long terme : 10-20 ans).
Réglementation : opportunité ou contrainte ?
• Un régime ICPE trop contraignant pour les petites unités ;
• Un régime fiscal adapté pour la promotion de nouvelles
installations ;
• Adaptation des normes aux DOM sur les amendements
organiques.
Place de l’hydrogène dans le mix énergétique réunionnais
(existence d’un réseau enterré d’hydrogène pour pile à combustible
au Japon)
Opportunité de produire un carburant de type «bioéthanol»
à La Réunion
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15. Objectif de la séance :
Recueillir les attentes des porteurs de projets.
Constats :
Peu de porteurs de projets potentiels `réunis lors de ce colloque et
surtout aucun du secteur privé.
Réflexions sur les contradictions pouvant exister entre les
contraintes thermiques (ventilation naturelle) et acoustiques :
• Problèmes liés à la densification de l’habitat ;
• Opportunité de l’adaptation des règles relatives
à l’acoustique ;
• Possibilité de le gérer au niveau du quartier et non
de chaque bâtiment.
Impossibilité de généraliser les expériences de bâtiments
efficaces énergétiquement compte tenu des coûts actuels de
l’énergie et des coûts d’investissements .
• Les maitres d’ouvrages, par manque de moyens, tirent les prix
vers le bas ;
• Programmes européens essentiels pour le financement
des investissements ;
• Besoin d’un cadre d’évaluation de l’efficacité énergétique des
projets (DPE).
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16. Pistes d’actions proposées :
Faire intégrer une ligne budgétaire « Efficacité énergétique »
au Programme Opérationnel Européen indispensable
• Centraliser et partager les retours d’expérience avec les différents
acteurs ;
• Développer des systèmes d’affichage des consommations
d’énergie des bâtiments et autres paramètres (eau, etc.) sur un
mode facilement compréhensible (prise en compte conception
et utilisation) / ISO 50001 / Comptage de l’énergie, affichage des
consommations, gestionnaire de flux, etc ;
• Former les MOA, MOE, Entreprises (dirigeants et encadrement )
et sensibiliser les usagers des bâtiments ;
• Maintenir des actions de RD pour faire évoluer les outils, les
méthodes, les évaluations, etc.
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