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LACCÉLÉRATEUR
Entreprendre au féminin : 3 femmes à la barre
Novimet : notre force, c’est l’innovation
Lelièvre, à 101 ans, l’éditeur prépare l’avenir
DEVELOPPEMENT ET PERFORMANCE DES PME
’
N°13
A l’intérieur
l’interview
d’ Alain Bosetti,
créateur
du salon des
micro-
entreprises
LE MAGAZINE DE
Edgar Grospiron, gagner,
un état d’esprit !
Le rêve utopique est
le challenge commun
aux sportifs et aux
entrepreneurs
ÉDITO 3
orsque je suis entré dans l’équipe de France, je croyais que c’était
un aboutissement, en fait c’était un départ ! J’ai eu un entraîneur
fantastique qui m’a demandé pourquoi j’étais là et je lui ai dit
“j’ai envie de gagner”. Il m’a répondu, “alors rentre chez toi car tu vas être
déçu. Ce que le sport peut t’apprendre c’est à te battre et rester humble
dans la victoire et courageux dans l’échec. Tu n’es pas là pour gagner,
tu es là pour apprendre à vivre”. Le sport c’est l’école de la vie. Mais une
vie de battant. Pour moi, cette approche est le socle commun du sport et
de l’entrepreneuriat. C’est aussi ce qui explique que des athlètes puissent
être séduits par le monde de l’entreprise.
Après ma carrière de champion, j’ai commencé à partager mon expérience
en donnant des conférences puis je me suis associé à Michel Courtois qui
venait de créer WIKANE. Je retrouve chez les nombreux entrepreneurs que
je rencontre, la même volonté de prendre leur vie en main, de contribuer
à construire quelque chose et des valeurs proches de celles des sportifs.
Ils sont conquérants et indépendants. Mais ils savent aussi qu’ils ne
peuvent y arriver seuls. L’entourage est déterminant pour la réussite
d’un sportif comme pour celle d’un chef d’entreprise. Leurs performances
reposent sur l’osmose d’une équipe qui crée les conditions pour que
l’énergie du leader lui assure la victoire… ou lui donne la force de repartir
après un échec.
L’esprit de conquête est une approche utopique. Il y a une forme d’orgueil
dans ce rêve ! Pour l’athlète comme pour le chef d’entreprise, le défi c’est
de faire d’un impossible pour soi aujourd’hui, un possible demain en équipe.
Dès lors, il y a des principes : quand je gagne c’est grâce à l’équipe, quand
je perds, j’assume. C’est essentiel pour asseoir les fondations du succès.
Lorsque j’interviens dans des entreprises ou au Salon des micro-entreprises,
j’essaye à mon tour, de transmettre ce que de grands champions m’ont
transmis : l’envie de se dépasser, la confiance en soi, l’exigence, l’éthique
et le plaisir ! Mais le ciment de tout cela est une énergie positive qui se
construit, la motivation n’est pas un don du ciel, c’est une énergie qui se
cultive dans le temps.
Edgar Grospiron
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En couverture : Edgar Grospiron
L’Accélérateur est édité
à 30 000 exemplaires
par la société WIKANE,
au capital de 385 000 euros
968 route d’Angon - 74290 Talloires
Tél. : 04 50 51 97 21
Fax : 04 50 51 97 30
contact@wikane.com
www.wikane.com
Directeur de publication :
Michel Courtois
Photodecouverture:DR
L
Photo:CIOSylvie-Chappaz
Alain Bosetti, créateur
du salon des micro-entreprises
Les Entrepreneuses : Anne
Leitzgen, une Présidente qui
pimente ses marques
“SCHMIDT” et “CUISINELLA”
Pauline d’Orgeval, construit
sur Internet les solutions à ses
besoins”
Alexandra Debaisieux, créatrice
d’YTES : “la famille rend plus
performant”
WIKANE et ses filiales,
riche actualité
Lelièvre, à 101 ans, l’éditeur de
tissus de luxe prépare l’avenir
Novimet, spécialiste des
intempéries
Photo:CréditMegret&Co
INTERVIEW 4//5
Alain Bosetti, créateur
du salon des micro-
entreprises
Le Palais des Congrès de Paris accueille chaque année le Salon des micro-entreprises.
Un lieu de rencontre, de validation, de confrontation pour les dirigeants et porteurs de projet, mais aussi
un creuset de nouvelles idées et une occasion de formation gratuite dans de nombreux domaines.
Rencontre avec Alain BOSETTI, le président et créateur de ce salon.
Pourquoi un salon dédié aux petites entreprises ?
Nous avons créé ce salon en 1999 pour aider les
dirigeants de TPE à se créer et à se développer.
Aujourd’hui les TPE ou micro-entreprises
représentent 95 % des entreprises françaises. La
France manque d’entreprises de taille intermédiaire
(ETI). Or pour qu’il y ait beaucoup d’ETI, il faut
qu’il y ait beaucoup de TPE, puis de PME. Sur
la pyramide, nous sommes là pour faciliter la
plantation d’un maximum de petites graines, dont
certaines vont devenir des PME et parmi elles, des
ETI. Nos visiteurs sont des porteurs de projet
qui souhaitent prendre leur destin professionnel
en main ou des dirigeants d’entreprise de moins de
20 salariés.
Nous sommes à leur écoute et nous tentons de
répondre à leurs questions. Nous avons environ
200 exposants et plus de 500 experts. Nos
conférences permettent d’apporter, à chaque
question, qu’elle soit commerciale, financière,
marketing, numérique, juridique, fiscale, les
meilleures réponses possibles pour créer, gérer,
développer son affaire.
Sentez-vous des évolutions dans
les démarches de vos visiteurs ?
Nous accueillons entre 22 000 et 25 000 visiteurs
par an. Nous constatons qu’ils viennent avec des
questions de plus en plus pointues et précises.
Ils ont vraiment travaillé leur projet en amont et
souhaitent le valider… mais ils viennent aussi
chercher de nouvelles idées. Par ailleurs nous
remarquons que le digital est complètement entré
dans leur vie d’entrepreneur. Le souci de ces
nouveaux créateurs d’entreprise est de savoir
comment gérer leur présence sur les réseaux
sociaux ou sur Internet et quelles solutions mettre
en place pour transformer sur leurs sites les
prospects en clients. Enfin, nous faisons deux
constats : le léger rajeunissement des porteurs de
projets, et la présence de plus en plus forte des
femmes. Alors qu’en France 70 % des créations
d’entreprise sont effectuées par des hommes et
30 % par des femmes, nous enregistrons parmi nos
visiteurs réellement investis dans de tels projets,
55 % d’hommes et 45 % de femmes. On sent
que les femmes commencent à se décomplexer par
rapport à la création d’entreprise.
Vous êtes devenu une sorte d’observatoire,
en temps réel, de l’entrepreneuriat…
Nous voyons concrètement les questions que
se posent les entrepreneurs et y apportons les
réponses. Au fil du temps les conférences sont de
plus en plus nombreuses mais aussi de plus en plus
pointues. Les visiteurs viennent chercher des
réponses spécifiques et rapides. Par exemple
“comment trouver des clients avec 100 € sur
Facebook”, “je suis auto-entrepreneur comment
constituer ma retraite ?”, “comment financer l’achat
de la nouvelle machine dont j’ai besoin ?”.
Comment est née l’idée de ce salon ?
En 1998, certains des clients de notre agence de
communication travaillaient sur ce secteur de la très
petite entreprise. J’étais également conseiller auprès
de la rédaction du magazine “l’Entreprise en solo”.
De par ces activités, j’étais proche d’entrepreneurs
qui me confiaient leur isolement, les problèmes pour
trouver des financements ou des clients, choisir le
bon régime fiscal etc.
Donc, pour moi les besoins des entreprises étaient
assez évidents. Et un jour, je me suis réveillé à
5 heures du matin en me disant “c’est fou, sur tous
les marchés, il y a des syndicats professionnels,
des magazines professionnels, des salons
professionnels, et là, pour les 0 à 20 salariés,
il n’existe aucun événement référent”. J’ai pris
un cahier de brouillon de mon fils et j’ai écrit d’une
traite les fondamentaux du salon. À 7 heures, j’ai
appelé un de mes associés actuels, Serge Eberhardt,
pour lui proposer de créer cet événement. Il a
immédiatement été partant, et nous nous sommes
attachés à aller chercher des exposants, des
partenaires ou des intervenants qui pouvaient
répondre à toutes ces questions. Moins d’un an
après le salon sortait de terre !
Est-ce que le profil des entrepreneurs a changé
depuis la création du salon ?
Certainement. Les nouveaux profils proviennent
d’évolutions des statuts et de l’émergence de
nouveaux héros de l’entrepreneuriat.
Par exemple, le régime de l’auto-entrepreneur a
généré de nouveaux créateurs en les décomplexant
et en simplifiant les formalités. De même,
aujourd’hui on voit les jeunes rêver de créer des
start-up, de lever des fonds. Souvent ils détectent
des problèmes de la vie quotidienne et créent
la solution.
Ils ne sont pas à l’aise dans le management
traditionnel, mais le digital qui permet d’aller vite les
enchante. Ils rêvent de devenir le Facebook ou
le Google de demain.
On dit que les jeunes créateurs ne restent pas
en France…
La France est un bon tremplin pour créer son
entreprise, mais après pour se développer c’est plus
compliqué. À la fois pour des raisons de taille de
marché que de fiscalité. Alors il y a le rêve Américain
ou londonien. Ce qui est difficile en France, c’est
le passage de la structure de 10 à 15 personnes
à celles de 100 à 150 personnes. Cela ne se
décrète pas…
Vous avez monté des projets, avec Wikane
pour accompagner l’évolution du salon, de quoi
s’agit-il ?
Nous souhaitions aider les entrepreneurs ambitieux
à grandir. Mais notre métier est de faire des salons,
pas d’accompagner les entreprises. Nous avons
donc proposé à Wikane de devenir notre partenaire-
expert pour ces entrepreneurs ambitieux pendant et
hors salon. L’idée est de les aider à faire le check-up
de leur entreprise en 10 ou 20 questions. Un peu
comme Speedy ou Midas font les contrôles pour
les voitures. On peut ainsi détecter des failles et des
opportunités qui ne sont pas évidentes autrement.
Ces check-up seront à la fois collectifs et individuels.
Collectifs à travers des conférences de différents
experts sur différents métiers, et individuels pour
ceux qui souhaitent avoir un entretien direct avec
ces experts. C’est une idée de partenariat solide qui
va s’ancrer dans la durée.
Le Salon des micro-entreprises a été créé
en 1999 par quatre associés :
Alain Bosetti, Président ;
Serge Eberhardt, directeur associé ;
Marie-Pierre Doré directrice générale ;
Mark Lahore, directeur associé.
L’équipe compte une quinzaine de salariés
en CDI.
Photo:DR
SPECIAL ENTREPRENEUSES 6//7
À vrai dire, dans cette société alsacienne, les
femmes ont souvent été aux commandes. “Pendant
la guerre, mon grand-père - qui a créé l’entreprise -
avait été mobilisé et c’est ma grand-mère qui a
dirigé. Puis mon père a succédé à mon grand-père
et lorsqu’il est décédé en 1995, c’est ma mère qui a
pris les rênes jusqu’en 2006, date à laquelle j’ai été
nommée présidente” résume Anne Leitzgen.
Cette “patte féminine” se retrouve dans la
gouvernance de l’entreprise. “Les femmes ont
souvent des “freins dans la tête”, elles ont peur de
ne pas y arriver, d’être obligées de choisir entre
la carrière et les enfants. Elles doivent avoir plus
d’audace. Il suffit de s’organiser” assure la jeune
femme. Concrètement Anne Leitzgen a œuvré pour
la création d’une crèche inter-entreprises. “Cela
donne du confort et de la flexibilité aux parents qui
travaillent ici. Les entreprises peuvent s’organiser
pour laisser la place à cette double contrainte
professionnelle/personnelle qui peut être celle des
femmes. On peut éviter de mettre des réunions
à 19 heures ! Nous avons au sein de l’entreprise, des
femmes qui font de belles carrières alors qu’elles
sont à 80 % en temps partiel pour s’occuper de leurs
enfants. J’ai moi-même deux enfants de 4 et 6 ans,
c’est possible même si ce n’est pas toujours
simple”.
Schmidt à l’international
Rien ne semble effrayer cette jeune Présidente. Pas
même la Chine où elle développe depuis quelques
mois une chaîne de magasins Schmidt.
Une soixantaine de boutiques ont déjà ouvert, avec
un objectif de 300 par an. Il s’agit d’une offre
spécifique pour la Chine, avec un site de fabrication
près de Canton. Pour l’instant, la seconde marque
de la société, Cuisinella (produits d’entrée et moyen
de gamme pour une clientèle jeune habitat),
continue de se développer essentiellement
en France, avec quelques projets d’extension
en Europe.
Avec un chiffre d’affaires de 400 M€ pour
1 500 salariés, la SALM est le premier fabricant
de cuisines en France et dans le peloton de tête
européen (elle exporte dans 25 pays).
Diversification et sur-mesure
Mais dans ce marché de plus en plus concentré et
concurrentiel, l’entreprise alsacienne doit continuer
à séduire. Parmi les leviers utilisés pour doper la
croissance, Anne Leitzgen a choisi de multiplier les
ouvertures de magasins (une cinquantaine pour
2015), de continuer l’internationalisation, mais
également de diversifier la production. L’impulsion
donnée en 2004, avec une ligne de placards,
s’accélère avec une offre complète de produits de
rangement sur mesure pour tout l’habitat (placards,
bibliothèques, meubles TV, dressing…).
Pour soutenir cette évolution, la Salm va investir,
en 2015, 40 M€ dans son outil industriel et dans le
digital jusqu’au consommateur, autant qu’en 2014.
La dirigeante étudie également de près l’impact
du digital sur les comportements d’achat des
consommateurs. “Nous réfléchissons à la manière
dont ces technologies permettent d’améliorer
le relationnel en magasin puisque, de fait, toute
la partie transactionnelle peut être portée par
Internet.
Nous travaillons aussi à l’intégration totale du
système d’information depuis le client sur Internet
jusqu’à nos sites de production et de logistique…”
Anne Leitzgen, une
Présidente qui pimente
ses marques “SCHMIDT”
et “CUISINELLA”Dans le Groupe Salm, la cuisine est vraiment une affaire de femmes ! La société
familiale est dirigée depuis 2006 par Anne Leitzgen tandis que sa sœur Caroline,
directrice générale déléguée, gère aussi le marketing de la filiale allemande.
Photo:DR
Anne Leitzgen,
Présidente des marques
“CUISINES SCHMIDT” et
“CUISINELLA”
Sa première création, 1 001 listes (site
revendu 7 ans plus tard) était dédiée aux
listes de cadeaux (celle de son propre
mariage avait été un cauchemar).
Ce fut, pour la jeune femme, le démarrage
d‘une vie d’entrepre neuse et un
apprentissage grandeur nature.
Aujourd’hui, elle lance un projet de
télémédecine pour permettre aux patients
d’obtenir rapidement un deuxième avis
médical en ligne auprès d’un médecin
expert de leur maladie. Encore initié à
la suite de son expérience personnelle,
prendre un deuxième avis avant toute
décision médicale dans le cadre d’une
maladie grave, rare ou invalidante lui
apparaît comme fondamental, tout comme
l’accès à l’expertise médicale (pourtant
très inégalitaire aujourd’hui, ce qui peut
se révéler être une perte de chance pour
certains). Ainsi, “deuxiemeavis.fr” permet
d’identifier des médecins experts pour une
maladie donnée à l’aide d’informations
rationnelles et transparentes, mais aussi,
d’obtenir un avis rapide en remplissant un
questionnaire médical et en envoyant des
documents clés (IRM, examens de sang
etc.), dématérialisant ainsi la consultation
physique. “Le Web est un formidable
moyen de démocratisation de l’information
et un outil qui donne la possibilité de
repenser l’organisation de nombreux
services”, précise la créatrice.
En tant que chef d’entreprise et mère
de 4 enfants, Pauline d’Orgeval a dû
s’organiser très tôt pour faire face à une
charge de travail conséquente ! “Internet et
le fait de pouvoir continuer à travailler de
chez soi sont une opportunité formidable
pour une mère de famille, surtout quand
les enfants sont petits et que les horaires
sont importants.”, analyse-t-elle. “Avec
mes collaborateurs j’ai une souplesse
d’organisation. En revanche j’ai une
exigence sur la qualité du travail… Mais,
la réussite n’est pas antinomique avec
l’équilibre. Le travail est une composante
importante de la vie, donc autant être
ambitieux, mais l’essentiel est ailleurs !”
Pauline d’Orgeval,
construit sur Internet les
solutions à ses besoins”Cette mère de quatre enfants, diplômée d’HEC, ne sera jamais à court d’idées !
C’est dans sa vie quotidienne que Pauline d’Orgeval puise son inspiration.
Aujourd’hui à la
tête de sa société
Ytes, la jeune
dirigeante définit
sonmétiercomme
“un intermédiaire
entre ceux qui
gèrent les fonds
européens et les porteurs
de projet. Nous rendons
les relations plus fluides
entre eux,” résume-t-elle.
“Nous intervenons dans le monde entier,
notamment pour aider des associations”.
Ytes emploie 4 salariés (dont certains sont
associés) et rayonne depuis Lille sur
l’ensemble de la France, avec un bureau à
Strasbourg et une représentation à la
Réunion. L’entreprise souhaite maintenant
renforcer la présence sur l’Océan Indien et
va recruter deux personnes. Les affaires
européennes étant fortement féminisées,
Alexandra Debaisieux s’y sent parfaitement
à l’aise. “Auparavant j’ai travaillé dans
le monde technologique et là il est plus
difficile, pour une femme, de s’affirmer.
Souvent les partenaires ou les clients
s’adressaient au commercial qui
m’accompagnait alors qu’il était sous
ma responsabilité” se souvient-elle.
“Lorsque j’ai créé Ytes, j’avais 25 ans,
j’étais célibataire sans enfant. C’est ma
jeunesse, plutôt que le fait d’être une
femme qui présentait un handicap.
Maintenant j’ai deux enfants en bas âge
et je constate que cela oblige à être
beaucoup plus productif et performant et à
ne plus se laisser déborder par les fausses
urgences”. Heureusement, Alexandra
Debaisieux qui voyage beaucoup, peut
aussi compter sur le coup de main de son
mari - lui aussi créateur d’entreprise - dans
la gestion de la vie familiale.
Alexandra Debaisieux,
créatrice d’YTES : “la famille
rend plus performant”Spécialiste de l’attribution des fonds européens,
Alexandra Debaisieux a commencé sa vie
professionnelle comme assistante parlementaire.
Un poste idéal pour découvrir les rouages
communautaires financiers et technocratiques.
Pauline d’Orgeval
Photo:DR
Alexandra Debaisieux,
Créatrice d’YTES
Photo:DR
ACTUALITE 8
WIKANE et ses filiales,
riche actualité
Le projet était de 40 implantations
en France… mais Wikane en comptera
50 en 2016. Le réseau de consultants
spécialisés dans le développement
des PME séduit tant les professionnels
que les dirigeants d’entreprise souhaitant
se développer. Michel Courtois, qui a
créé Wikane en 2006, rappelle aussi
sa volonté de s’imposer à l’étranger.
Déjà implanté en Belgique, en Suisse
et en Allemagne, Wikane poursuit sa
politique transfrontalière en s’installant
cette année en Italie et en Espagne.
La raison en est toujours la même : “prendre
en compte le caractère de plus en plus
multinational des problématiques de nos
clients” rappelle Michel Courtois. Dans le
principe, fidèle à ses valeurs, Wikane veut
travailler dans la langue et dans la culture
de ses clients locaux.
2015 marque aussi la première participation
de Wikane au salon des micro-entreprises
qui se déroulera à Paris du 6 au 8 octobre
prochain. “Alain Bosetti, son créateur,
ouvre, pour la première fois, ce salon aux
PME. C’est dans ce cadre qu’il nous a
demandé d’être son partenaire” explique
Michel Courtois. Wikane y animera
6 conférences.
2015, WIKANE assied
son développement
Wikane Events, vient de remporter
les appels d’offres lancés pour
l’organisation terrestre de la
Transat Jacques Vabre et du
Vendée Globe.
Le départ du Vendée Globe sera
donné le 6 novembre 2016.
Un tour du monde à la voile,
d’Ouest en Est, en franchissant
trois caps (Bonne Espérance,
Leeuwin et Horn), avec départ et
arrivée aux Sables d’Olonne.
Pour Thierry Vernhes, Directeur associé
de Wikane Events, ces courses n’ont plus
de secret.
Il fut déjà deux fois le régisseur du village
de la Jacques Vabre, puis en 2013, chargé
de l’organisation. Promu cette année
Directeur de production de l’ensemble de
la course, il va devoir gérer en
octobre prochain la plus grosse
participation depuis la création de
cette transat en 1995 (50 bateaux
au lieu d’une trentaine les autres
années).
C’est également le 3e Vendée
Globe de ce montagnard qui a
découvert la voile en Guadeloupe.
Il assurera l’assistance générale
de la direction et la coordination générale
logistique et technique à terre de la
prochaine édition en 2016.
25 bateaux devraient s’aligner au départ.
Déjà opérationnel aux Sables d’Olonne,
Wikane Events aura une vingtaine de
personnes sur place quelques semaines
avant le départ et jusqu’après l’arrivée
de la course. Il faudra en effet gérer la
coordination entre les corps de métiers,
en assurer la fluidité des échanges et
gérer tous les aspects logistiques pour le
compte de la SAEM Vendée.
Wikane Events est établie à Annecy et à
Brest et c’est sur l’eau que l’entreprise
a réalisé 85 % de son chiffre d’affaires
ces 3 dernières années.
“J’ai accompagné pratiquement toutes
les courses de voile qui existent, sauf la
Coupe de l’America” remarque Thierry
Vernhes, avant de corriger en riant, “ce
n’est pas tout à fait vrai puisque cette
année nous nous occupons de la Mini
coupe de l’America à Genève.”
Wikane Events sur la Transat
Jacques Vabre et le Vendée Globe
Photo:DR
Thierry Vernhes,
Dirigeant de
Wikane Events
Photo:DR
Octonal, un
institut de
formation
créé par des
entrepreneurs
pour des
entrepreneurs
Photo:DR
La solitude des
dirigeants est
bien connue.
Le créateur ou
r e p r e n e u r
d’entreprise est
s o u v e n t t r è s
isolé face aux
décisions et
aux risques à
prendre. C’est
pour accompagner ces patrons que
Wikane a créé sa filiale Octonal. “Nous
proposons des for mations ultra
professionnelles issues de notre
expérience Wikane” explique Armelle
Bonnet, Directrice Associée. Une
expérience de consultants organisés en
réseau et connaissant parfaitement les
leviers fondamentaux de l’entreprise :
stratégie, finance, marketing, commercial
et organisation. Petite ou grande, toute
société est confrontée à ces enjeux,
auxquels s’ajoute parfois la gestion
humaine lorsqu’il y a des salariés. C’est
à ces dirigeants, solos et entreprenants,
que s’adresse Octonal. “Nos formations
sont adaptées aux patrons de start-up
et de TPE, mais aussi de PME et d’ETI”
ajoute la dirigeante.
Armelle Bonnet
TRAJECTOIRE 16
Patrick Lelièvre, le P.-D.G. passe en effet
progressivement la main à son fils Emmanuel
nommé directeur général adjoint. Un réel challenge
pour cet homme de 37 ans qui a rejoint l’affaire
familiale en 2009, un diplôme de l’ESC de Bordeaux
en poche et après une petite dizaine d’années
passées dans la Finance à Londres. Sa sœur Laure,
est chargée, depuis une dizaine d’années, du
marketing.
Cette entreprise d’édition de tissu haut de gamme
a été créée en juillet 1914 par Henri Lelièvre, grand-
père de l’actuel président. Au départ simple négoce
de velours – produit qui reste aujourd’hui encore une
de ses spécialités – le commerce est devenu au fil
du temps une valeur sûre de son secteur d’activité.
Ancrée dans la tradition du luxe à la française, et
bénéficiant d'une réputation ancienne, l'entreprise
doit aujourd’hui s'adapter aux changements du
secteur et se réorganiser afin de rester dans le
peloton de tête des acteurs majeurs de la décoration
en France.
S’adapter aux évolutions du marché
Accompagnée par WIKANE, depuis un an et demi,
la direction a remis toutes ses données à plat
et travaille sur le redéploiement de la stratégie
commerciale. “Ces dernières années nous avons
assisté à une évolution, souligne Emmanuel
Lelièvre. Les tapissiers, tapissiers-décorateurs,
couturiers, boutiques de décoration qui constituaient
notre clientèle traditionnelle, ont beaucoup souffert.
Plusieurs ont fermé. Dans le même temps, nous
avons vu arriver sur le marché de nouveaux
utilisateurs de nos produits, comme les décorateurs
et les architectes d’intérieur.
C’est une clientèle qui travaille différemment, plutôt
en mode projet. Nous devons donc revoir notre
organisation en faisant évoluer les profils de nos
commerciaux et en mettant en place des plans de
vente. WIKANE nous aide dans cette évolution,
notamment pour la formation des équipes ou la
définition des profils de postes”.
Le luxe a changé de continent
Parallèlement à cette réorganisation des ventes,
Emmanuel Lelièvre veut redynamiser l’entreprise en
investissant tous les fronts à la fois : l’innovation, les
services, l’export… LELIÈVRE qui travaille, pour
10 % de son activité, sous licence pour de grandes
marques du luxe (Sonia Rykiel, Jean Paul Gaultier),
n’entend pas développer davantage d'accords.
“Après ces développements de licences, nous
souhaitons nous recentrer sur les collections
LELIÈVRE qui constituent l’ADN de la marque”
insiste le dirigeant. Par ailleurs, bien conscient que
le monde du luxe a changé de continent, Emmanuel
Lelièvre mise sur l’export. Moins développé à son
arrivée dans l’entreprise, il représente aujourd’hui
55 % du chiffre d’affaires et l’objectif annoncé est
de 75 %. Maîtrisant des savoir-faire français
uniques, bénéficiant du label EPV (Entreprise du
Patrimoine Vivant), mais aussi grâce à la renommée
de la société Tassinari & Châtel (créée au XVIIe
siècle) acquise en 1998, LELIEVRE bénéficie d'atouts
considérables à l'export.
L’inspiration et la créativité (un bureau de création
fort de 5 stylistes) resteront par ailleurs
fondamentalement marquées par la tradition
française. “C’est ce que recherchent nos clients,
qu’ils soient du Moyen-Orient, ou de Chine” rappelle
Emmanuel Lelièvre. Un engagement qui n’empêche
pas l’entreprise d’innover, non seulement dans les
motifs, mais également dans la mise au point
de nouveaux tissages, comme des tissus non-feu
répondant aux normes exigeantes du monde de
l'hôtellerie.
101 ans ! Le challenge n’est pas donné à tout le monde.
Pourtant, même à un âge vénérable, l’entreprise doit savoir
garder le cap et adapter sa vitesse. Pas facile lorsque la
transmission du pouvoir se conjugue avec la crise. Pourtant
la quatrième génération de Lelièvre, éditeur de tissus
d’ameublement haut de gamme, est prête à relever le défi.
Lelièvre, à 101 ans,
l’éditeur de tissus de luxe
prépare l’avenir
Photo:DR
Photo:DR
Patrick Lelièvre,
Président
Photo:DR
Emmanuel Lelièvre,
Directeur Général
Laure Lelièvre,
Directrice Marketing
Communication
SAGA 9Photo:DR
Créée en 2003 par Jacques Testud, alors chercheur
au CNRS, Novimet s’inscrit dans un futur
prometteur puisque sa spécialité touche aux
modifications climatiques qui bouleversent la
planète. Les données captées par les radars de
Novimet fournissent les éléments essentiels pour
réagir vite face aux plus grandes catastrophes.
Elles permettent notamment d’intervenir exactement
au bon endroit et au bon moment pour mettre en
sécurité les personnes et les biens. “Notre savoir-
faire est fondé sur une technologie radar innovante,
capable de distinguer la pluie de la neige ou de la
grêle, et de mesurer précisément les précipitations
avant même qu’elles ne touchent la terre” explique
Jacques Testud. Ces radars alimentent une
plate-forme de services internet qui géo-localise et
mesure les précipitations dans un rayon de 60 km
(150 km pour la simple détection), avec une
anticipation de 2 heures, et qui alerte le client en
fonction des critères qu’il a lui-même définis.
Un précieux outil pour les services météo nationaux,
mais aussi les collectivités, voire pour les
professionnels dont l’activité peut être menacée
par les intempéries (aéroports, cultivateurs,
vignerons, BTP).
Organiser les priorités
L’entreprise s’appuie sur une petite équipe
(5 personnes) extrêmement compétente et reconnue
au sein de la communauté scientifique mondiale.
“Notre force, c’est l’innovation, nous faisons
beaucoup de R & D. Mais jusqu’à présent nous
manquions de compétence commerciale. Par
exemple, nous ne savions pas suivre les projets
commerciaux de façon systématique” reconnaît
Jacques Testud. Difficile dans ces conditions, de
pérenniser l’entreprise. Une rencontre avec Wikane
a permis de mieux organiser les priorités. “Wikane
nous a aidé à faire notre première levée de fonds
auprès des Business Angels des grandes écoles,
rappelle le dirigeant. Mais surtout, le consultant
Wikane nous a aidé à passer d’un business fondé
sur la R & D et vivant des programmes financiers
incitatifs européens et nationaux, à un business
plus complet incluant le développement des clients”.
Premier acte fort : l’embauche d’un directeur
commercial et une redistribution de l’offre qui a
permis à Novimet de se repositionner non plus sur
sa cible privilégiée (les offices météo), mais aussi
sur les décideurs qui exploitent ces données
(collectivités et administrations locales, entreprises
de gestion d’eau, sociétés de transport, agriculture,
BTP etc.).
Parmi ses clients,
Novimet compte
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Alpes-Maritimes),
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étrangers (la ville de
Sao Paulo et l’Etat
régional de Rio de
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Désormais ses projets différencient la vente de
produits et la vente des services. “Nous allons
développer la vente de produits à travers des
distributeurs vers tous les pays clés, en particulier
l’Asie, précise Jacques Testud. Quant aux services,
nous les développerons à partir de la France
car, avec notre chaîne logicielle, nous savons
analyser les données produites par d’autres radars
que les nôtres.”
NOVIMET, des radars
pour mesurer les pluies
avant les catastrophes
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Spécialiste des intempéries, Novimet sait mesurer la pluviométrie en temps réel,
mais aussi l’anticiper. Des informations précieuses qui permettent de gérer
au mieux les conséquences de la pluie, de la neige ou de la grêle.
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Accelerateur n° 13

  • 1. LACCÉLÉRATEUR Entreprendre au féminin : 3 femmes à la barre Novimet : notre force, c’est l’innovation Lelièvre, à 101 ans, l’éditeur prépare l’avenir DEVELOPPEMENT ET PERFORMANCE DES PME ’ N°13 A l’intérieur l’interview d’ Alain Bosetti, créateur du salon des micro- entreprises LE MAGAZINE DE Edgar Grospiron, gagner, un état d’esprit !
  • 2.
  • 3. Le rêve utopique est le challenge commun aux sportifs et aux entrepreneurs ÉDITO 3 orsque je suis entré dans l’équipe de France, je croyais que c’était un aboutissement, en fait c’était un départ ! J’ai eu un entraîneur fantastique qui m’a demandé pourquoi j’étais là et je lui ai dit “j’ai envie de gagner”. Il m’a répondu, “alors rentre chez toi car tu vas être déçu. Ce que le sport peut t’apprendre c’est à te battre et rester humble dans la victoire et courageux dans l’échec. Tu n’es pas là pour gagner, tu es là pour apprendre à vivre”. Le sport c’est l’école de la vie. Mais une vie de battant. Pour moi, cette approche est le socle commun du sport et de l’entrepreneuriat. C’est aussi ce qui explique que des athlètes puissent être séduits par le monde de l’entreprise. Après ma carrière de champion, j’ai commencé à partager mon expérience en donnant des conférences puis je me suis associé à Michel Courtois qui venait de créer WIKANE. Je retrouve chez les nombreux entrepreneurs que je rencontre, la même volonté de prendre leur vie en main, de contribuer à construire quelque chose et des valeurs proches de celles des sportifs. Ils sont conquérants et indépendants. Mais ils savent aussi qu’ils ne peuvent y arriver seuls. L’entourage est déterminant pour la réussite d’un sportif comme pour celle d’un chef d’entreprise. Leurs performances reposent sur l’osmose d’une équipe qui crée les conditions pour que l’énergie du leader lui assure la victoire… ou lui donne la force de repartir après un échec. L’esprit de conquête est une approche utopique. Il y a une forme d’orgueil dans ce rêve ! Pour l’athlète comme pour le chef d’entreprise, le défi c’est de faire d’un impossible pour soi aujourd’hui, un possible demain en équipe. Dès lors, il y a des principes : quand je gagne c’est grâce à l’équipe, quand je perds, j’assume. C’est essentiel pour asseoir les fondations du succès. Lorsque j’interviens dans des entreprises ou au Salon des micro-entreprises, j’essaye à mon tour, de transmettre ce que de grands champions m’ont transmis : l’envie de se dépasser, la confiance en soi, l’exigence, l’éthique et le plaisir ! Mais le ciment de tout cela est une énergie positive qui se construit, la motivation n’est pas un don du ciel, c’est une énergie qui se cultive dans le temps. Edgar Grospiron 4//5 6//7 8 9 11 En couverture : Edgar Grospiron L’Accélérateur est édité à 30 000 exemplaires par la société WIKANE, au capital de 385 000 euros 968 route d’Angon - 74290 Talloires Tél. : 04 50 51 97 21 Fax : 04 50 51 97 30 contact@wikane.com www.wikane.com Directeur de publication : Michel Courtois Photodecouverture:DR L Photo:CIOSylvie-Chappaz Alain Bosetti, créateur du salon des micro-entreprises Les Entrepreneuses : Anne Leitzgen, une Présidente qui pimente ses marques “SCHMIDT” et “CUISINELLA” Pauline d’Orgeval, construit sur Internet les solutions à ses besoins” Alexandra Debaisieux, créatrice d’YTES : “la famille rend plus performant” WIKANE et ses filiales, riche actualité Lelièvre, à 101 ans, l’éditeur de tissus de luxe prépare l’avenir Novimet, spécialiste des intempéries
  • 4. Photo:CréditMegret&Co INTERVIEW 4//5 Alain Bosetti, créateur du salon des micro- entreprises Le Palais des Congrès de Paris accueille chaque année le Salon des micro-entreprises. Un lieu de rencontre, de validation, de confrontation pour les dirigeants et porteurs de projet, mais aussi un creuset de nouvelles idées et une occasion de formation gratuite dans de nombreux domaines. Rencontre avec Alain BOSETTI, le président et créateur de ce salon. Pourquoi un salon dédié aux petites entreprises ? Nous avons créé ce salon en 1999 pour aider les dirigeants de TPE à se créer et à se développer. Aujourd’hui les TPE ou micro-entreprises représentent 95 % des entreprises françaises. La France manque d’entreprises de taille intermédiaire (ETI). Or pour qu’il y ait beaucoup d’ETI, il faut qu’il y ait beaucoup de TPE, puis de PME. Sur la pyramide, nous sommes là pour faciliter la plantation d’un maximum de petites graines, dont certaines vont devenir des PME et parmi elles, des ETI. Nos visiteurs sont des porteurs de projet qui souhaitent prendre leur destin professionnel en main ou des dirigeants d’entreprise de moins de 20 salariés. Nous sommes à leur écoute et nous tentons de répondre à leurs questions. Nous avons environ 200 exposants et plus de 500 experts. Nos conférences permettent d’apporter, à chaque question, qu’elle soit commerciale, financière, marketing, numérique, juridique, fiscale, les meilleures réponses possibles pour créer, gérer, développer son affaire. Sentez-vous des évolutions dans les démarches de vos visiteurs ? Nous accueillons entre 22 000 et 25 000 visiteurs par an. Nous constatons qu’ils viennent avec des questions de plus en plus pointues et précises. Ils ont vraiment travaillé leur projet en amont et souhaitent le valider… mais ils viennent aussi chercher de nouvelles idées. Par ailleurs nous remarquons que le digital est complètement entré dans leur vie d’entrepreneur. Le souci de ces nouveaux créateurs d’entreprise est de savoir comment gérer leur présence sur les réseaux sociaux ou sur Internet et quelles solutions mettre en place pour transformer sur leurs sites les prospects en clients. Enfin, nous faisons deux constats : le léger rajeunissement des porteurs de
  • 5. projets, et la présence de plus en plus forte des femmes. Alors qu’en France 70 % des créations d’entreprise sont effectuées par des hommes et 30 % par des femmes, nous enregistrons parmi nos visiteurs réellement investis dans de tels projets, 55 % d’hommes et 45 % de femmes. On sent que les femmes commencent à se décomplexer par rapport à la création d’entreprise. Vous êtes devenu une sorte d’observatoire, en temps réel, de l’entrepreneuriat… Nous voyons concrètement les questions que se posent les entrepreneurs et y apportons les réponses. Au fil du temps les conférences sont de plus en plus nombreuses mais aussi de plus en plus pointues. Les visiteurs viennent chercher des réponses spécifiques et rapides. Par exemple “comment trouver des clients avec 100 € sur Facebook”, “je suis auto-entrepreneur comment constituer ma retraite ?”, “comment financer l’achat de la nouvelle machine dont j’ai besoin ?”. Comment est née l’idée de ce salon ? En 1998, certains des clients de notre agence de communication travaillaient sur ce secteur de la très petite entreprise. J’étais également conseiller auprès de la rédaction du magazine “l’Entreprise en solo”. De par ces activités, j’étais proche d’entrepreneurs qui me confiaient leur isolement, les problèmes pour trouver des financements ou des clients, choisir le bon régime fiscal etc. Donc, pour moi les besoins des entreprises étaient assez évidents. Et un jour, je me suis réveillé à 5 heures du matin en me disant “c’est fou, sur tous les marchés, il y a des syndicats professionnels, des magazines professionnels, des salons professionnels, et là, pour les 0 à 20 salariés, il n’existe aucun événement référent”. J’ai pris un cahier de brouillon de mon fils et j’ai écrit d’une traite les fondamentaux du salon. À 7 heures, j’ai appelé un de mes associés actuels, Serge Eberhardt, pour lui proposer de créer cet événement. Il a immédiatement été partant, et nous nous sommes attachés à aller chercher des exposants, des partenaires ou des intervenants qui pouvaient répondre à toutes ces questions. Moins d’un an après le salon sortait de terre ! Est-ce que le profil des entrepreneurs a changé depuis la création du salon ? Certainement. Les nouveaux profils proviennent d’évolutions des statuts et de l’émergence de nouveaux héros de l’entrepreneuriat. Par exemple, le régime de l’auto-entrepreneur a généré de nouveaux créateurs en les décomplexant et en simplifiant les formalités. De même, aujourd’hui on voit les jeunes rêver de créer des start-up, de lever des fonds. Souvent ils détectent des problèmes de la vie quotidienne et créent la solution. Ils ne sont pas à l’aise dans le management traditionnel, mais le digital qui permet d’aller vite les enchante. Ils rêvent de devenir le Facebook ou le Google de demain. On dit que les jeunes créateurs ne restent pas en France… La France est un bon tremplin pour créer son entreprise, mais après pour se développer c’est plus compliqué. À la fois pour des raisons de taille de marché que de fiscalité. Alors il y a le rêve Américain ou londonien. Ce qui est difficile en France, c’est le passage de la structure de 10 à 15 personnes à celles de 100 à 150 personnes. Cela ne se décrète pas… Vous avez monté des projets, avec Wikane pour accompagner l’évolution du salon, de quoi s’agit-il ? Nous souhaitions aider les entrepreneurs ambitieux à grandir. Mais notre métier est de faire des salons, pas d’accompagner les entreprises. Nous avons donc proposé à Wikane de devenir notre partenaire- expert pour ces entrepreneurs ambitieux pendant et hors salon. L’idée est de les aider à faire le check-up de leur entreprise en 10 ou 20 questions. Un peu comme Speedy ou Midas font les contrôles pour les voitures. On peut ainsi détecter des failles et des opportunités qui ne sont pas évidentes autrement. Ces check-up seront à la fois collectifs et individuels. Collectifs à travers des conférences de différents experts sur différents métiers, et individuels pour ceux qui souhaitent avoir un entretien direct avec ces experts. C’est une idée de partenariat solide qui va s’ancrer dans la durée. Le Salon des micro-entreprises a été créé en 1999 par quatre associés : Alain Bosetti, Président ; Serge Eberhardt, directeur associé ; Marie-Pierre Doré directrice générale ; Mark Lahore, directeur associé. L’équipe compte une quinzaine de salariés en CDI. Photo:DR
  • 6. SPECIAL ENTREPRENEUSES 6//7 À vrai dire, dans cette société alsacienne, les femmes ont souvent été aux commandes. “Pendant la guerre, mon grand-père - qui a créé l’entreprise - avait été mobilisé et c’est ma grand-mère qui a dirigé. Puis mon père a succédé à mon grand-père et lorsqu’il est décédé en 1995, c’est ma mère qui a pris les rênes jusqu’en 2006, date à laquelle j’ai été nommée présidente” résume Anne Leitzgen. Cette “patte féminine” se retrouve dans la gouvernance de l’entreprise. “Les femmes ont souvent des “freins dans la tête”, elles ont peur de ne pas y arriver, d’être obligées de choisir entre la carrière et les enfants. Elles doivent avoir plus d’audace. Il suffit de s’organiser” assure la jeune femme. Concrètement Anne Leitzgen a œuvré pour la création d’une crèche inter-entreprises. “Cela donne du confort et de la flexibilité aux parents qui travaillent ici. Les entreprises peuvent s’organiser pour laisser la place à cette double contrainte professionnelle/personnelle qui peut être celle des femmes. On peut éviter de mettre des réunions à 19 heures ! Nous avons au sein de l’entreprise, des femmes qui font de belles carrières alors qu’elles sont à 80 % en temps partiel pour s’occuper de leurs enfants. J’ai moi-même deux enfants de 4 et 6 ans, c’est possible même si ce n’est pas toujours simple”. Schmidt à l’international Rien ne semble effrayer cette jeune Présidente. Pas même la Chine où elle développe depuis quelques mois une chaîne de magasins Schmidt. Une soixantaine de boutiques ont déjà ouvert, avec un objectif de 300 par an. Il s’agit d’une offre spécifique pour la Chine, avec un site de fabrication près de Canton. Pour l’instant, la seconde marque de la société, Cuisinella (produits d’entrée et moyen de gamme pour une clientèle jeune habitat), continue de se développer essentiellement en France, avec quelques projets d’extension en Europe. Avec un chiffre d’affaires de 400 M€ pour 1 500 salariés, la SALM est le premier fabricant de cuisines en France et dans le peloton de tête européen (elle exporte dans 25 pays). Diversification et sur-mesure Mais dans ce marché de plus en plus concentré et concurrentiel, l’entreprise alsacienne doit continuer à séduire. Parmi les leviers utilisés pour doper la croissance, Anne Leitzgen a choisi de multiplier les ouvertures de magasins (une cinquantaine pour 2015), de continuer l’internationalisation, mais également de diversifier la production. L’impulsion donnée en 2004, avec une ligne de placards, s’accélère avec une offre complète de produits de rangement sur mesure pour tout l’habitat (placards, bibliothèques, meubles TV, dressing…). Pour soutenir cette évolution, la Salm va investir, en 2015, 40 M€ dans son outil industriel et dans le digital jusqu’au consommateur, autant qu’en 2014. La dirigeante étudie également de près l’impact du digital sur les comportements d’achat des consommateurs. “Nous réfléchissons à la manière dont ces technologies permettent d’améliorer le relationnel en magasin puisque, de fait, toute la partie transactionnelle peut être portée par Internet. Nous travaillons aussi à l’intégration totale du système d’information depuis le client sur Internet jusqu’à nos sites de production et de logistique…” Anne Leitzgen, une Présidente qui pimente ses marques “SCHMIDT” et “CUISINELLA”Dans le Groupe Salm, la cuisine est vraiment une affaire de femmes ! La société familiale est dirigée depuis 2006 par Anne Leitzgen tandis que sa sœur Caroline, directrice générale déléguée, gère aussi le marketing de la filiale allemande. Photo:DR Anne Leitzgen, Présidente des marques “CUISINES SCHMIDT” et “CUISINELLA”
  • 7. Sa première création, 1 001 listes (site revendu 7 ans plus tard) était dédiée aux listes de cadeaux (celle de son propre mariage avait été un cauchemar). Ce fut, pour la jeune femme, le démarrage d‘une vie d’entrepre neuse et un apprentissage grandeur nature. Aujourd’hui, elle lance un projet de télémédecine pour permettre aux patients d’obtenir rapidement un deuxième avis médical en ligne auprès d’un médecin expert de leur maladie. Encore initié à la suite de son expérience personnelle, prendre un deuxième avis avant toute décision médicale dans le cadre d’une maladie grave, rare ou invalidante lui apparaît comme fondamental, tout comme l’accès à l’expertise médicale (pourtant très inégalitaire aujourd’hui, ce qui peut se révéler être une perte de chance pour certains). Ainsi, “deuxiemeavis.fr” permet d’identifier des médecins experts pour une maladie donnée à l’aide d’informations rationnelles et transparentes, mais aussi, d’obtenir un avis rapide en remplissant un questionnaire médical et en envoyant des documents clés (IRM, examens de sang etc.), dématérialisant ainsi la consultation physique. “Le Web est un formidable moyen de démocratisation de l’information et un outil qui donne la possibilité de repenser l’organisation de nombreux services”, précise la créatrice. En tant que chef d’entreprise et mère de 4 enfants, Pauline d’Orgeval a dû s’organiser très tôt pour faire face à une charge de travail conséquente ! “Internet et le fait de pouvoir continuer à travailler de chez soi sont une opportunité formidable pour une mère de famille, surtout quand les enfants sont petits et que les horaires sont importants.”, analyse-t-elle. “Avec mes collaborateurs j’ai une souplesse d’organisation. En revanche j’ai une exigence sur la qualité du travail… Mais, la réussite n’est pas antinomique avec l’équilibre. Le travail est une composante importante de la vie, donc autant être ambitieux, mais l’essentiel est ailleurs !” Pauline d’Orgeval, construit sur Internet les solutions à ses besoins”Cette mère de quatre enfants, diplômée d’HEC, ne sera jamais à court d’idées ! C’est dans sa vie quotidienne que Pauline d’Orgeval puise son inspiration. Aujourd’hui à la tête de sa société Ytes, la jeune dirigeante définit sonmétiercomme “un intermédiaire entre ceux qui gèrent les fonds européens et les porteurs de projet. Nous rendons les relations plus fluides entre eux,” résume-t-elle. “Nous intervenons dans le monde entier, notamment pour aider des associations”. Ytes emploie 4 salariés (dont certains sont associés) et rayonne depuis Lille sur l’ensemble de la France, avec un bureau à Strasbourg et une représentation à la Réunion. L’entreprise souhaite maintenant renforcer la présence sur l’Océan Indien et va recruter deux personnes. Les affaires européennes étant fortement féminisées, Alexandra Debaisieux s’y sent parfaitement à l’aise. “Auparavant j’ai travaillé dans le monde technologique et là il est plus difficile, pour une femme, de s’affirmer. Souvent les partenaires ou les clients s’adressaient au commercial qui m’accompagnait alors qu’il était sous ma responsabilité” se souvient-elle. “Lorsque j’ai créé Ytes, j’avais 25 ans, j’étais célibataire sans enfant. C’est ma jeunesse, plutôt que le fait d’être une femme qui présentait un handicap. Maintenant j’ai deux enfants en bas âge et je constate que cela oblige à être beaucoup plus productif et performant et à ne plus se laisser déborder par les fausses urgences”. Heureusement, Alexandra Debaisieux qui voyage beaucoup, peut aussi compter sur le coup de main de son mari - lui aussi créateur d’entreprise - dans la gestion de la vie familiale. Alexandra Debaisieux, créatrice d’YTES : “la famille rend plus performant”Spécialiste de l’attribution des fonds européens, Alexandra Debaisieux a commencé sa vie professionnelle comme assistante parlementaire. Un poste idéal pour découvrir les rouages communautaires financiers et technocratiques. Pauline d’Orgeval Photo:DR Alexandra Debaisieux, Créatrice d’YTES Photo:DR
  • 8. ACTUALITE 8 WIKANE et ses filiales, riche actualité Le projet était de 40 implantations en France… mais Wikane en comptera 50 en 2016. Le réseau de consultants spécialisés dans le développement des PME séduit tant les professionnels que les dirigeants d’entreprise souhaitant se développer. Michel Courtois, qui a créé Wikane en 2006, rappelle aussi sa volonté de s’imposer à l’étranger. Déjà implanté en Belgique, en Suisse et en Allemagne, Wikane poursuit sa politique transfrontalière en s’installant cette année en Italie et en Espagne. La raison en est toujours la même : “prendre en compte le caractère de plus en plus multinational des problématiques de nos clients” rappelle Michel Courtois. Dans le principe, fidèle à ses valeurs, Wikane veut travailler dans la langue et dans la culture de ses clients locaux. 2015 marque aussi la première participation de Wikane au salon des micro-entreprises qui se déroulera à Paris du 6 au 8 octobre prochain. “Alain Bosetti, son créateur, ouvre, pour la première fois, ce salon aux PME. C’est dans ce cadre qu’il nous a demandé d’être son partenaire” explique Michel Courtois. Wikane y animera 6 conférences. 2015, WIKANE assied son développement Wikane Events, vient de remporter les appels d’offres lancés pour l’organisation terrestre de la Transat Jacques Vabre et du Vendée Globe. Le départ du Vendée Globe sera donné le 6 novembre 2016. Un tour du monde à la voile, d’Ouest en Est, en franchissant trois caps (Bonne Espérance, Leeuwin et Horn), avec départ et arrivée aux Sables d’Olonne. Pour Thierry Vernhes, Directeur associé de Wikane Events, ces courses n’ont plus de secret. Il fut déjà deux fois le régisseur du village de la Jacques Vabre, puis en 2013, chargé de l’organisation. Promu cette année Directeur de production de l’ensemble de la course, il va devoir gérer en octobre prochain la plus grosse participation depuis la création de cette transat en 1995 (50 bateaux au lieu d’une trentaine les autres années). C’est également le 3e Vendée Globe de ce montagnard qui a découvert la voile en Guadeloupe. Il assurera l’assistance générale de la direction et la coordination générale logistique et technique à terre de la prochaine édition en 2016. 25 bateaux devraient s’aligner au départ. Déjà opérationnel aux Sables d’Olonne, Wikane Events aura une vingtaine de personnes sur place quelques semaines avant le départ et jusqu’après l’arrivée de la course. Il faudra en effet gérer la coordination entre les corps de métiers, en assurer la fluidité des échanges et gérer tous les aspects logistiques pour le compte de la SAEM Vendée. Wikane Events est établie à Annecy et à Brest et c’est sur l’eau que l’entreprise a réalisé 85 % de son chiffre d’affaires ces 3 dernières années. “J’ai accompagné pratiquement toutes les courses de voile qui existent, sauf la Coupe de l’America” remarque Thierry Vernhes, avant de corriger en riant, “ce n’est pas tout à fait vrai puisque cette année nous nous occupons de la Mini coupe de l’America à Genève.” Wikane Events sur la Transat Jacques Vabre et le Vendée Globe Photo:DR Thierry Vernhes, Dirigeant de Wikane Events Photo:DR Octonal, un institut de formation créé par des entrepreneurs pour des entrepreneurs Photo:DR La solitude des dirigeants est bien connue. Le créateur ou r e p r e n e u r d’entreprise est s o u v e n t t r è s isolé face aux décisions et aux risques à prendre. C’est pour accompagner ces patrons que Wikane a créé sa filiale Octonal. “Nous proposons des for mations ultra professionnelles issues de notre expérience Wikane” explique Armelle Bonnet, Directrice Associée. Une expérience de consultants organisés en réseau et connaissant parfaitement les leviers fondamentaux de l’entreprise : stratégie, finance, marketing, commercial et organisation. Petite ou grande, toute société est confrontée à ces enjeux, auxquels s’ajoute parfois la gestion humaine lorsqu’il y a des salariés. C’est à ces dirigeants, solos et entreprenants, que s’adresse Octonal. “Nos formations sont adaptées aux patrons de start-up et de TPE, mais aussi de PME et d’ETI” ajoute la dirigeante. Armelle Bonnet
  • 9. TRAJECTOIRE 16 Patrick Lelièvre, le P.-D.G. passe en effet progressivement la main à son fils Emmanuel nommé directeur général adjoint. Un réel challenge pour cet homme de 37 ans qui a rejoint l’affaire familiale en 2009, un diplôme de l’ESC de Bordeaux en poche et après une petite dizaine d’années passées dans la Finance à Londres. Sa sœur Laure, est chargée, depuis une dizaine d’années, du marketing. Cette entreprise d’édition de tissu haut de gamme a été créée en juillet 1914 par Henri Lelièvre, grand- père de l’actuel président. Au départ simple négoce de velours – produit qui reste aujourd’hui encore une de ses spécialités – le commerce est devenu au fil du temps une valeur sûre de son secteur d’activité. Ancrée dans la tradition du luxe à la française, et bénéficiant d'une réputation ancienne, l'entreprise doit aujourd’hui s'adapter aux changements du secteur et se réorganiser afin de rester dans le peloton de tête des acteurs majeurs de la décoration en France. S’adapter aux évolutions du marché Accompagnée par WIKANE, depuis un an et demi, la direction a remis toutes ses données à plat et travaille sur le redéploiement de la stratégie commerciale. “Ces dernières années nous avons assisté à une évolution, souligne Emmanuel Lelièvre. Les tapissiers, tapissiers-décorateurs, couturiers, boutiques de décoration qui constituaient notre clientèle traditionnelle, ont beaucoup souffert. Plusieurs ont fermé. Dans le même temps, nous avons vu arriver sur le marché de nouveaux utilisateurs de nos produits, comme les décorateurs et les architectes d’intérieur. C’est une clientèle qui travaille différemment, plutôt en mode projet. Nous devons donc revoir notre organisation en faisant évoluer les profils de nos commerciaux et en mettant en place des plans de vente. WIKANE nous aide dans cette évolution, notamment pour la formation des équipes ou la définition des profils de postes”. Le luxe a changé de continent Parallèlement à cette réorganisation des ventes, Emmanuel Lelièvre veut redynamiser l’entreprise en investissant tous les fronts à la fois : l’innovation, les services, l’export… LELIÈVRE qui travaille, pour 10 % de son activité, sous licence pour de grandes marques du luxe (Sonia Rykiel, Jean Paul Gaultier), n’entend pas développer davantage d'accords. “Après ces développements de licences, nous souhaitons nous recentrer sur les collections LELIÈVRE qui constituent l’ADN de la marque” insiste le dirigeant. Par ailleurs, bien conscient que le monde du luxe a changé de continent, Emmanuel Lelièvre mise sur l’export. Moins développé à son arrivée dans l’entreprise, il représente aujourd’hui 55 % du chiffre d’affaires et l’objectif annoncé est de 75 %. Maîtrisant des savoir-faire français uniques, bénéficiant du label EPV (Entreprise du Patrimoine Vivant), mais aussi grâce à la renommée de la société Tassinari & Châtel (créée au XVIIe siècle) acquise en 1998, LELIEVRE bénéficie d'atouts considérables à l'export. L’inspiration et la créativité (un bureau de création fort de 5 stylistes) resteront par ailleurs fondamentalement marquées par la tradition française. “C’est ce que recherchent nos clients, qu’ils soient du Moyen-Orient, ou de Chine” rappelle Emmanuel Lelièvre. Un engagement qui n’empêche pas l’entreprise d’innover, non seulement dans les motifs, mais également dans la mise au point de nouveaux tissages, comme des tissus non-feu répondant aux normes exigeantes du monde de l'hôtellerie. 101 ans ! Le challenge n’est pas donné à tout le monde. Pourtant, même à un âge vénérable, l’entreprise doit savoir garder le cap et adapter sa vitesse. Pas facile lorsque la transmission du pouvoir se conjugue avec la crise. Pourtant la quatrième génération de Lelièvre, éditeur de tissus d’ameublement haut de gamme, est prête à relever le défi. Lelièvre, à 101 ans, l’éditeur de tissus de luxe prépare l’avenir Photo:DR Photo:DR Patrick Lelièvre, Président Photo:DR Emmanuel Lelièvre, Directeur Général Laure Lelièvre, Directrice Marketing Communication SAGA 9Photo:DR
  • 10. Créée en 2003 par Jacques Testud, alors chercheur au CNRS, Novimet s’inscrit dans un futur prometteur puisque sa spécialité touche aux modifications climatiques qui bouleversent la planète. Les données captées par les radars de Novimet fournissent les éléments essentiels pour réagir vite face aux plus grandes catastrophes. Elles permettent notamment d’intervenir exactement au bon endroit et au bon moment pour mettre en sécurité les personnes et les biens. “Notre savoir- faire est fondé sur une technologie radar innovante, capable de distinguer la pluie de la neige ou de la grêle, et de mesurer précisément les précipitations avant même qu’elles ne touchent la terre” explique Jacques Testud. Ces radars alimentent une plate-forme de services internet qui géo-localise et mesure les précipitations dans un rayon de 60 km (150 km pour la simple détection), avec une anticipation de 2 heures, et qui alerte le client en fonction des critères qu’il a lui-même définis. Un précieux outil pour les services météo nationaux, mais aussi les collectivités, voire pour les professionnels dont l’activité peut être menacée par les intempéries (aéroports, cultivateurs, vignerons, BTP). Organiser les priorités L’entreprise s’appuie sur une petite équipe (5 personnes) extrêmement compétente et reconnue au sein de la communauté scientifique mondiale. “Notre force, c’est l’innovation, nous faisons beaucoup de R & D. Mais jusqu’à présent nous manquions de compétence commerciale. Par exemple, nous ne savions pas suivre les projets commerciaux de façon systématique” reconnaît Jacques Testud. Difficile dans ces conditions, de pérenniser l’entreprise. Une rencontre avec Wikane a permis de mieux organiser les priorités. “Wikane nous a aidé à faire notre première levée de fonds auprès des Business Angels des grandes écoles, rappelle le dirigeant. Mais surtout, le consultant Wikane nous a aidé à passer d’un business fondé sur la R & D et vivant des programmes financiers incitatifs européens et nationaux, à un business plus complet incluant le développement des clients”. Premier acte fort : l’embauche d’un directeur commercial et une redistribution de l’offre qui a permis à Novimet de se repositionner non plus sur sa cible privilégiée (les offices météo), mais aussi sur les décideurs qui exploitent ces données (collectivités et administrations locales, entreprises de gestion d’eau, sociétés de transport, agriculture, BTP etc.). Parmi ses clients, Novimet compte des départements français (le Var, les Alpes-Maritimes), mais aussi des pays étrangers (la ville de Sao Paulo et l’Etat régional de Rio de Janeiro au Brésil, l’Inde, la Turquie, la Pologne). Désormais ses projets différencient la vente de produits et la vente des services. “Nous allons développer la vente de produits à travers des distributeurs vers tous les pays clés, en particulier l’Asie, précise Jacques Testud. Quant aux services, nous les développerons à partir de la France car, avec notre chaîne logicielle, nous savons analyser les données produites par d’autres radars que les nôtres.” NOVIMET, des radars pour mesurer les pluies avant les catastrophes Photo:DR TRAJECTOIRE 10 Spécialiste des intempéries, Novimet sait mesurer la pluviométrie en temps réel, mais aussi l’anticiper. Des informations précieuses qui permettent de gérer au mieux les conséquences de la pluie, de la neige ou de la grêle. Jacques TESTUD, Dirigeant de NOVIMET Photo:DR
  • 11. L’isolement nuit gravement à la santé de vos affaires En partenariat avec : NEWSLETTER GRATUITE ! Placedes réseaux .../enPersonne360-RCSB408684389 Créditphoto:Fotolia. placedesreseaux.com Découvrez le webmagazine des entrepreneurs en réseau › Pour créer et développer votre réseau › Pour mieux utiliser les réseaux sociaux › Pour choisir le bon réseau ou club Votre Pack Réseau GRATUIT ! • Le Guide Réseau Relationnel • Le Carnet Dunod « Comment accroître votre efficacité ! » • Votre Lettre mensuelle. PETITES ENTREPRISES, INDÉPENDANTS, CRÉATEURSPET L’isolement nuit ENTREPTITES l INDÉPRISES, i CPENDANTS, CRÉATEURS de vos affaires gravement à la santé L’isolement nuit e vos affaires ement à la santé solement nuit ffaires à la santé ent nuit nté t de vos affairese vos affairesffaires Découvrez le webmagazine placedesreseaux.com l acedesreseaux.com b i eaux.com Pour› Pour› Pou› des entrepreneurs en réseau Découvrez le webmagazine choisir le bon réseauur mieux utiliser les réseaux sociauxur créer et développur s entrepreneurs en réseau couvrez le webmagazine ou clubseau réseaux sociaux er votre réseau rs en réseau bmagazine Votre Lettre mensuelle.• efficacité ! »votre Le Carnet Dunod « Comment accroître• Le Guide Réseau Relationnel• Votre Pack Réseau GRATUIT ! nsuelle. ! » d « Comment accroître u Relationnel éseau GRATUIT ! r P
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