First fractal art exhibition in Paris, France. Algorithmic painting by Francis Le Guen. Catalogue de l'exposition "Fractales attractions" de Francis Le Guen à la galerie Vincent Hilaire, 6 rue Gonnet 75011 Paris. 27 août au 4 octobre.

1. Fractales Attractions Francis
Le Guen
Catalogue d’exposition

3. Aventurier, explorateur, photographe,
journaliste, écrivain, artiste, réalisateur
et auteur, Francis Le Guen est un peu,
beaucoup, passionnément tout cela. Il
pratique la plongée sous-marine de-
puis l’âge de huit ans, que ce soit en
eau douce, dans les lacs, les grottes et
les rivières souterraines, ou dans les
sept mers qu’il a parcourues en tous
sens pour les magazines de presse et
la télévision. Sa formation scientifique
rejoint actuellement celle d’artiste :
explorant les espaces fractals multidi-
mensionnels, il créée des œuvres ori-
ginales inspirées de ses découvertes
et plongées aux 4 coins de la planète.
• Plongeur spéléo depuis 1974. Auteur de nombreuses expéditions
et explorations internationales en milieu extrêmes et détenteur de
plusieurs records mondiaux. Voyageur impénitent.
• Photo journaliste au staff de l’agence Sygma pendant onze ans, en
charge des reportages en milieux extrêmes.
• Fondateur du titre mensuel Plongeurs International et du magazine
interactif Plongeur.com.
• Auteur, animateur ou réalisateur de plus de 150 films et séries
documentaires pour la télévision. « Carnets de Plongée » (Voyage,
TMC, Planète Thalassa, Escales, Ushuaïa TV et France 5), « Carnets
d’Expédition » (France 5 et Discovery Channel), « Au Fil de l’Eau », «
Bleu Clair », « La Route de l’Eau » (Voyage et France 3).
• Ecrivain (Albin Michel, Hachette) et directeur de collection aux édit-
ions Glénat.
• Webmaster d’un blog et d’une importante communauté virtuelle
(http://www.blog.francis-leguen.com) et créateur de plusieurs sites
web et boutiques en ligne.
• Artiste. Président fondateur de l’association Algor@, un
atelier créatif à Marseille pour s’initier à l’art algorithmique.
BIO

4. Plongez dans les
fractales avec
Francis Le Guen !
Vous connaissiez le plongeur
explorateur, l’homme de pres-
se et de télévision, l’écrivain...
mais Francis Le Guen n’a pas
fini de nous étonner. Voilà qu’il
exprime à présent pleinement
sa fibre artistique en propo-
sant ses œuvres en vente di-
recte sur sa boutique en ligne :
www.blog.francis-leguen.com/
categorie-produit/tableaux/
De l’art algorithmique issu de
ses recherches et explorations
du monde fascinant des fracta-
les en 3D et qui rencontre un
franc succès...
Comment t’es venu l’idée de t’intéresser à l’art algo-
rithmique ?
J’ai toujours exploré. Sous terre, sous l’eau... J’ai pratiqué
pendant une vingtaine d’années au plus haut niveau la
plongée sous-marine et spéléologique, découvrant des
mondes fabuleux. Ce fut un déclic : il fallait que je montre,
que je témoigne, que je partage. D’abord par le biais de la
photo puis du film. J’ai toujours gardé ce gout de l’explora-
tion, «en vrai» sur le terrain, en voyage, où dans les mondes
virtuels...
D’où ton intérêt pour les fractales ?
Exactement. Car il faut être un peu explorateur pour ac-
cepter de se perdre dans la jungle des algorithmes ! Bien
que je pratique toujours la photo et la plongée (habitant
Marseille, la mer est à deux pas...), je suis insensiblement
passé à la création et à l’exploration de l’univers des fracta-
les aux possibilités graphiques infinies...
Que sont les fractales ?
Ce sont au départ des équations découvertes par Benoît
Mandelbrot et d’autres mathématiciens qui régissent la
«théorie du chaos» et quantité de phénomènes naturels.
En transformant ces valeurs numériques en points dans l’e-
space on obtient des représentations visuelles étonnantes
dans lesquelles on retrouve le motif principal à n’importe
quelle échelle.
Et tu travaille maintenant avec des fractales en 3D ?
Oui, les «Mandelbulbs» (qu’on ferait mieux de rebaptiser
mandelboules, mandelsphères ou mandelbulles)... Découv-
ertes il y a à peine deux ans, elles sont les représentations
en 3D de l’ensemble de Mandelbrot. Mais, plus important
: une nouvelle génération de logiciels à vu le jour, la plu-
part issus du monde libre, avec lesquels il est possible de
combiner diverses fractales entre elles et de les explorer
«en profondeur». C’est un trip ! A la différence de la 3D
“classique”, l’espace fractal n’est pas limité et se renouvelle
avec une richesse extraordinaire de détails suivant le point
de vue où on se place. Mais le plus troublant est que ces
fractales nous aident à mieux comprendre le monde qui
nous entoure et donc à mieux le représenter.
De quelle façon ?
Les fractales sont partout autour de nous, en nous... Dans
les nuages, le corail, les alcyonaires, la forme du brocoli
ou du chou Romanesco, nos battements de cœur, même...
Je m’efforce de comprendre la nature dans ses dimen-
sions fractales et bien souvent, sur le terrain, en plongée,
un détail attire mon attention qui deviendra plus tard une
illustration. A l’inverse, le logiciel accouche parfois de «vi-
sions» ou l’on comprend d’un seul regard tel ou tel aspect
fractal de la nature, un ordre caché derrière les apparen-
ces...

5. Tu veux reproduire la nature ?
Non, le but n’est pas de reproduire la réalité (le graal de
la 3D «photoréaliste») mais plutôt de créer de nouveaux
univers «parallèles», avec d’autres règles «organiques». Le
champ des possibles est démesuré : on navigue dans des
univers à 4, 5 dimensions... Cela donne le vertige ! Il y a
presque quelque chose de mystique là-dedans. Et il suf-
fit de varier un tant soit peu les paramètres initiaux pour
bouleverser complètement l’apparence du monde créé. Un
«effet papillon» avec une grande part d’aléatoire, comme
dans le monde réel où il est impossible de prévoir exacte-
ment le temps qu’il fera dans 8 jours...
C’est donc le logiciel qui décide ?
C’est un débat sans fin : oui et non ! Oui parce que c’est le
logiciel qui génère la représentation, avec parfois de «for-
tes suggestions». Non, parce que tout l’art consiste juste-
ment à essayer d’orienter le chaos. Vu la complexité des
outils, cela revient à apprendre à sculpter de l’eau... Mais au
final, ce n’est pas l’outil qui fait l’image mais bien celui qui
le tient. Tout ma démarche artistique consiste aujourd’hui à
proposer des images fortement inspirées de mes voyages
sous l’eau, sous terre, sous la glace, à la rencontre d’ani-
maux étranges et de paysages oniriques...
Quel est le processus de création ?
Il faut penser le monde fractal comme un espace multidi-
mensionnel dans lequel on va choisir un «point de vue» et
isoler un «moment». Dès lors, après exploration sommaire,
on peut décider de «tirer une photo» en 2D, exporter un
modèle en 3D, ou enregistrer une animation en 4D, tout ce
qui précède n’étant que des «projections» de mondes à di-
mensions supérieures. Le même investissement temps est
nécessaire pour obtenir une image fixe ou un film...
Tout commence par l’idée générale de la scène et de l’am-
biance. En fonction de ce qu’on veut obtenir, on combi-
ne alors diverses variations et on obtient un «monde».
Qu’il faut affiner par tout une quirielle de réglages pour
affiner la «géométrie». Vient ensuite l’exploration. On navi-
gue au sens propre à l’intérieur de la fractale (temps réel
Open GL...) pour en apprécier les possibilités, corriger des
aspects, générer des variations. En tenant compte (ou pas)
des éléments fondamentaux issus de l’observation de la
nature. Ensuite, c’est un travail de photographe ou de réal-
isateur : choisir l’angle, la focale, la profondeur de champ,
régler les éclairages, les ombres, les effets, les mouvemen-
ts de caméra... Puis vient l’étape finale du rendu.!
Chaque scène peut demander des jours de mise au point...
Le piège : comme souvent en 3D, ce n’est jamais fini ! Mais,
si détaillé soit il, le monde 3D a ses limites, il en va tout
autrement des fractales, infinies. C’est à dire que le niveau
de détails augmente quand on s’approche : de nouveaux
mondes apparaissent sans cesse ! Il faut savoir s’arrêter.

6. Alors, il est temps de procéder au calcul de l’image et à son
rendu en haute définition. Cette opération qui met les or-
dinateurs les plus puissants en difficulté dure de quelques
heures à quelques jours... Puis, le fichier brut est traité et
composité avec d’autres éléments pour obtenir l’image fi-
nale. Celle-ci est alors envoyée au prestataire qui l’imprime
sur le support choisi.
Et maintenant une galerie en ligne ?
Oui ! Renouant avec la tradition artistique de la famille (mes
parents et grands parents étaient peintres) je propose dés-
ormais mes visions fractales comme tableaux, imprimés en
haute définition sur le magnifique support Alu Dibond, re-
couvert ou non de plexi et livrés en colis sécurisés chez
les amateurs. Chaque tableau est tiré en série limitée de
12 avec certificat d’authenticité. www.blog.francis-leguen.
com/categorie-produit/tableaux/
Les prix ?
A partir de 39 €, et plus en fonction des dimensions et des
supports. J’ai voulu que cet “art nouveau” soit le plus ac-
cessible possible et pour le plus grand nombre.
D’autres projets ?
Une expo est prévue au prochain festival de Marseille avec
un film, de l’impression 3D et des tableaux ! Dans la mesu-
re ou l’on obtient des niveaux de détails en principe infini,
je suis tenté par la création de panneaux de très grande
taille, aux limites des possibilités de calcul et d’impression
actuelles. S’approcher d’une fractale de plusieurs m2 doit
être une expérience intéressante...

7. Liste des œuvres

8. 7. Canyon
juin 2013
Alu Dibond
50 x 88 cm
119 €
10. The Cave
octobre 2013
Alu Dibond
80 x 40 cm
119 €
1. Banquise
mai 2014
Alu Dibond sous plexi
120 x 60 cm
359 €
4. Nullarbor
mai 2014
Alu Dibond sous plexi
100 x 75 cm
359 €
2. Corail rouge
mai 2014
Alu Dibond sous plexi
120 x 60 cm
359 €
5. Riviera Maya
juin 2014
Alu Dibond
120 x 60 cm
205 €
3. Mimoso
mai 2014
Alu Dibond sous plexi
120 x 60 cm
359 €
6. Sanctuary
juin 2013
Alu Dibond
120 x 60 cm
205 €
8. Coral Reef
juin 2013
Alu Dibond
80 x 60 cm
119 €
12. Automne
octobre 2013
Alu Dibond
60 x 60 cm
106 €
9. Les portes de l’Atlantide
janvier 2014
Alu Dibond
80 x 40 cm
119 €
11. Urban Sunrise
mai 2013
Alu Dibond
80 x 40 cm
119 €

9. 13. Soft Urchin
juin 2013
Alu Dibond
60 x 60
cm 106 €
16. Medusa
octobre 2013
Alu Dibond
40 x 40 cm
79 €
14. Baltik
juillet 2014
Alu Dibond
60 x 30 cm
89 €
17. Teknautilus
octobre 2013
Alu Dibond
40 x 40 cm
79 €
15. Roots
octobre 2013
Alu Dibond
60 x 30 cm
89 €
18. The Shaft
juin 2013
Alu Dibond
40 x 40 cm
79 €
19. Atlantis
juin 2013
Alu Dibond
40 x 30 cm
59 €
22. The Shore
septembre 2013
Alu Dibond
40 x 30 cm
59 €
21. Planktomaria
juin 2013
Alu Dibond
40 x 30 cm
59 €
20. Dendelion
juin 2013
Alu Dibond
40 x 30 cm
59 €

10. 23. Alcyone
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
24. Algae
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
25. Apoquillage bleu
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
27. Apoquillage orange
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
26. Apoquillage gris
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
28. Apoquillage rose
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
29. Clavelina
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
32. Gigerbranch
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
30. Contact
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
33. Loxo
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
31. Diatomea
juillet 2014
Alu Dibond
80 x 40 cm
49€
134. Pelagia
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €

11. 35. Radiolarium
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
37. Spiralia
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
36. Rotiferia
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
38. Tetrarium
juillet 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
39. Xray bleue
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
41. Xray rose
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
40. Xray grise
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €
42. Xray vert
août 2014
Alu Dibond
20 x 20 cm
49 €

12. 6, rue Gonnet - 75011 Paris
www.vincenthilaire.fr
galerie.hilaire@gmail.com
Galerie Vincent Hilaire
Ouverture du mercredi au samedi de 14h00 à 19h30,
sauf jours fériés et fermeture annuelle
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