La communication interne à l'heure : des mutations de l'intranet, de la culture web social (2.0) et de l'évolution générale de l'entreprise. Quels sont les constats, les tendances et les règles à retenir.
10. “ Pour nous, il s’agissait de s’inscrire dans le
projet de l’entreprise qui entend remettre
l’humain au cœur de celle-ci. ”
Thierry Flury - FRANCE TELECOM-ORANGE
PLAZZA, le réseau social d’entreprise visant à favoriser
les échanges entre les 100 000 salariés du groupe.
En six mois, plus de 10 000 visiteurs, 3 000 membres et 140 communautés
d’intérêt liées à des projets, des domaines d'expertise ou des hobbies.
11. La que s tion n’e s t pas de s avoir s i l’on
“ doit lanc e r un ré s e au s oc ial d’e ntre pris e ,
mais c omme nt le lanc e r e t c omme nt
adapte r l’outil à la c ulture de l’e ntre pris e .
”
Brigitte Silinski, L’Oréal
ePop, un socle complet avec forums, partage de
documents, wikis ... “Nous avons déjà atteint les 1
500 utilisateurs pour notre réseau social,
uniquement par le biais du bouche à oreille mais
visons à terme les 50 000”.
67 000 collaborateurs dans le monde.
12. On ne fait pas un réseau social pour faire un
“ réseau social, mais pour servir une finalité
(connecter les salariés, créer du lien social
dans l’entreprise…). La mesure de la
performance va être liée à l’intention
stratégique. ”
Nicolas Rolland, Danone
78 000 employés / 178 sites / 90 pays
70 % des échanges sont des bonnes pratiques.
Sur une base de 100 bonnes pratiques prises au hasard,
14% ont été réutilisées à l’identique, 18% ont été
adaptées individuellement
40% des communautés en ligne sont auto-organisées.
13. 1_INTRODUCTION
Changement de paradigme
Pour nom du
13
client
33. ... Si elle oublie
une réunion, elle
imprime les comptes-rendus de
synthèse à partir
d'un référentiel
de documents.
... Si les comptes-rendus ont été faits
... Si elle sait où ils sont !
... Si elle a accès à eux !
60. 1 la masse
Ils ne savent pas que vous existez ni
même ce que vous publiez.
2 les inactifs
LES PASSIFS Ils sont venu une fois voir ce que
vous aviez publié mais reviendront
70% des collaborateurs très rarement.
3 les lecteurs passifs
Ils vous lisent régulièrement mais
n’interviennent jamais.
62. 4 les cliqueurs
Ils apprécient vos contenus et le font
savoir (bookmark, ...).
LES 5 les partageurs
SUIVEURS Ils vont relayer et partager vos
publications auprès de leur(s)
20% des collaborateurs communauté(s) et par la même,
vous procurer de la visibilité.
6 les commentateurs
Ils commentent et donnent leur(s)
opinions(s) sur vos publications.
64. 7 les contributeurs
Ils publient leurs contenus ou
viennent partager avec vous leurs
publications.
8 les animateurs
LES ACTIFS Ce sont des contributeurs qui en
plus, participent aux échanges et
10% des collaborateurs peuvent les modérer.
9 les ambassadeurs
Ils vous défendent et vous
recommandent dans leurs propres
communautés.
66. DÉFINITION
De plus en plus en concurrence avec l'externe et avec
l’avènement des Réseaux Sociaux d'Entreprise, la
communication interne doit mettre en place un
nouveau mode de gouvernance de l'information.
Ce changement de modèle a un impact sur toute la
chaîne de la communication interne : du mode de
traitement de l’information aux métiers, avec
notamment l’avènement du journaliste “social”
d’entreprise [sourcing + production de contenus +
promotion + animation]
67. DÉFINITION
PRODUCTION DE CONTENUS
Production de contenus centrés sur l’utilisateur, ses besoins et ses
usages. Sélection de contenus parmi ceux produits dans les autres
entités ou par les collaborateurs eux-mêmes, centrés sur l’utilisateur,
ses besoins et ses usages
SOURCING
Détection et sélection d’auteurs, d’experts, d’animateurs
Détection et sélection de communautés utiles, actives et pertinentes
Recommandation et contextualisation de contenus, d’auteurs ou
d’experts, de communauté
70. Imaginons leurs :
•État d’esprit
•Habitudes
•Besoins informationnels
•Le type de contenu qu’ils adoreraient lire
•Le type de contenu qu’ils ne veulent
absolument pas lire
71. Quelques règles :
•On lit 25% moins vite
•80% de lecture en diagonale
•De l’essentiel vers les détails : phrase de 12 à
15 mots, 1 idée par paragraphe, titre incitatif
•Des liens internes, reprise de mots clés, à lire
aussi, ressources externes complémentaires,
multimédias/documents, demander des
réactions,
73. MOTS CLÉS
• PARTIR DES BESOINS
Groupe
Entités
Activités et métiers
Individus
• TRADUIRE CES BESOINS
EN MOTS CLÉS
• DANS ONE, LES
COLLABORATEURS NOUS
LAISSENT DES INDICES :
crowdsourcing
74. IDENTIFIER LES MOTS CLÉS
LES MOTS CLÉS DU GROUPE ET DE L’ENTITÉ
Exprimer les besoins informationnels du Groupe
LES MOTS CLÉS RELATIF AU CONTENU
La pertinence reste l’élément déterminant. Elle passe par la mise en avant
des éléments les plus signifiants d’un contenu.
RENCONTRER LES BESOINS DES COLLABORATEURS
Nous devons donc explorer les profils pour avoir une meilleure
compréhension des besoins informationnels, tant individuels que
collectifs : c’est une partie du travail de “crowdsourcing”
76. 1
LA PERTINENCE
•Le pouvoir c’est être capable de commander
l’attention
•C’est aussi une manière de faire circuler
l’information
•La pertinence est le premier facteur de
réussite
77. 2
LA TEMPORALITÉ
•Timeline : émerger du flux de publications
•Quick read : provoquer une lecture diagonale
•Read article : faciliter une lecture complète
•Read it later : donner envie d’y revenir
•Pensez et affinez la typologie de contenu
78. 3
GÉNÉROSITÉ
•Le contenu est un point de départ généreux …
d’une conversation, d’un partage, d’une
communauté, etc.
•Un nouveau ton : plus de parler vrai et
d’empathie
•« Les conversations humaines sonnent
d’un ton humain » (Cluetrain Manifesto)
79. 4
PARCOURS
•Arborescence vs Parcours,
•Chaque contenu est un élément autonome d’un
parcours libre
•Pensez vos mots clés
80. EFFICACITÉ
5
•Chaque retour est mesurable (volume de lecture,
de partage, …).
•Pensez à relever les indices avant de
démarrer votre rédaction.