Cet article vise à démontrer que le Brésil est confronté à quatre carrefours lors des prochaines élections : carrefour politique, économique, social et environnemental. Chacun des quatre carrefours produit deux scénarios futurs pour le Brésil. Le carrefour politique auquel est confronté le peuple brésilien pourrait conduire le Brésil sur deux scénarios lors des prochaines élections : le maintien de la démocratie avec la victoire des forces politiques démocratiques ou la fin de la démocratie avec la victoire des forces politiques d'extrême droite. Le carrefour économique auquel le peuple brésilien est confronté peut mener le Brésil vers deux scénarios : effet de levier du développement économique du Brésil à l'élimination de ses obstacles structurels avec la victoire des forces politiques progressistes, ou de la stagnation économique avec le Brésil maintenant le "statu quo" avec les maigres une croissance économique semblable à la « vol des poulets » qui a marqué le pays ces 40 dernières années avec la victoire des forces politiques rétrogrades et conservatrices. Le carrefour social auquel est confronté le peuple brésilien peut mener le Brésil vers deux scénarios : de la réalisation du bien-être social de la population brésilienne avec l'élimination de ses obstacles structurels avec la victoire des forces politiques progressistes ou le maintien d'inégalités sociales extrêmes au Brésil en maintenant le « statu quo » avec la victoire des forces politiques rétrogrades et conservatrices. Le carrefour environnemental auquel le Brésil est confronté peut le conduire à deux scénarios : parvenir à un développement durable avec la victoire des forces politiques progressistes ou maintenir la dévastation environnementale au Brésil tout en maintenant le « statu quo » avec la victoire des forces politiques rétrogrades et conservatrices. L'avenir du Brésil dépend de ces choix que fera le peuple brésilien lors des prochaines élections.
THE NECESSARY RESTRUCTURING OF THE UN TO AVOID THE EXTINCTION OF HUMANITY (40...
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LE BRÉSIL EST CONFRONTÉ QUATRE CARREFOUR AUX PROCHAINES
ÉLECTIONS
Fernando Alcoforado*
Cet article vise à démontrer que le Brésil est confronté à quatre carrefours lors des
prochaines élections : carrefour politique, économique, social et environnemental.
Chacun des quatre carrefours produit deux scénarios futurs pour le Brésil. Le carrefour
politique auquel est confronté le peuple brésilien pourrait conduire le Brésil sur deux
scénarios lors des prochaines élections : le maintien de la démocratie avec la victoire des
forces politiques démocratiques ou la fin de la démocratie avec la victoire des forces
politiques d'extrême droite. Le carrefour économique auquel le peuple brésilien est
confronté peut mener le Brésil vers deux scénarios : effet de levier du développement
économique du Brésil à l'élimination de ses obstacles structurels avec la victoire des
forces politiques progressistes, ou de la stagnation économique avec le Brésil maintenant
le "statu quo" avec les maigres une croissance économique semblable à la « vol des
poulets » qui a marqué le pays ces 40 dernières années avec la victoire des forces
politiques rétrogrades et conservatrices. Le carrefour social auquel est confronté le peuple
brésilien peut mener le Brésil vers deux scénarios : de la réalisation du bien-être social de
la population brésilienne avec l'élimination de ses obstacles structurels avec la victoire
des forces politiques progressistes ou le maintien d'inégalités sociales extrêmes au Brésil
en maintenant le « statu quo » avec la victoire des forces politiques rétrogrades et
conservatrices. Le carrefour environnemental auquel le Brésil est confronté peut le
conduire à deux scénarios : parvenir à un développement durable avec la victoire des
forces politiques progressistes ou maintenir la dévastation environnementale au Brésil
tout en maintenant le « statu quo » avec la victoire des forces politiques rétrogrades et
conservatrices. L'avenir du Brésil dépend de ces choix que fera le peuple brésilien lors
des prochaines élections.
Il convient de noter que les forces politiques démocratiques s'entendent des partis et des
organisations de la société civile défenseurs du libéralisme politique et économique, de
la social-démocratie et du socialisme démocratique, tandis que les forces politiques
d'extrême droite sont celles constituées par les partis et les organisations de la société.
civils qui se présentent aux élections dans le but de s'emparer du pouvoir de l'État comme
stratégie principale pour mettre en œuvre une dictature qui impose sa volonté à la nation
dans son ensemble. Les forces politiques progressistes sont celles composées de partis et
d'organisations de la société civile qui défendent la démocratie et le progrès économique,
social et environnemental du pays, tandis que les forces politiques rétrogrades et
conservatrices sont celles composées de partis et d'organisations de la société civile aux
tendances libérales, néolibérales, fascistes et néofascistes qui cherchent à maintenir le
modèle économique néolibéral, les inégalités sociales existantes et l'agression de
l'environnement. Les forces politiques démocratiques et progressistes au Brésil sont celles
qui veulent maintenir et faire progresser les acquis démocratiques exprimés dans la
Constitution de 1988, tandis que les forces politiques d'extrême droite rejettent ce que la
Constitution de 1988 établit et les institutions démocratiques en vigueur dans le pays.
Toutes les forces qui composent les forces politiques arriérées et conservatrices du Brésil
ne sont pas des extrémistes de droite. Il y a aussi dans sa composition, des défenseurs de
la démocratie, des opposants, donc, à la dictature.
Pour le bien du Brésil, le peuple brésilien doit choisir, lors des prochaines élections, non
seulement les candidats qui défendent la démocratie, mais aussi ceux qui sont les
défenseurs du progrès économique, social et environnemental avec la victoire des forces
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progressistes sur les forces politiques rétrogrades qui défendre le maintien du statu quo
économique, social et environnemental, tant pour la Présidence de la République que pour
les gouvernements des États et les parlements fédéraux et des États. Le peuple brésilien
doit donc élire à sa tête des candidats favorables à des changements économiques,
politiques et sociaux qui contribuent à inverser la situation désastreuse de la terre brûlée
dans laquelle se trouve le Brésil. Il faut élire des candidats aux différents postes électifs
qui s'engagent à défendre la démocratie mais aussi à promouvoir pleinement le progrès
économique, social et environnemental. Le plein progrès économique, social et
environnemental signifie promouvoir le développement économique, social et
environnemental en vue d'atteindre le bien-être social de toute la population brésilienne
sans exception. La promotion du développement économique, social et environnemental
avec la réalisation du bien-être social doit se traduire par la mise en œuvre d'un système
économique, social et environnemental qui contribue à l'élévation maximale des
indicateurs de développement humain et environnemental au Brésil. Pour que le nouveau
système économique, social et environnemental, qui vise à atteindre le bien-être social de
toute la population brésilienne, soit mis en œuvre, il est nécessaire d'abandonner le
modèle économique néolibéral en vigueur responsable du désastre économique, social et
environnemental au Brésil ces dernières 40 ans. Tout candidat qui défend le maintien et
cherche à maintenir tout ou partie du modèle économique néolibéral en vigueur doit être
rejeté aux urnes, même s'il est un défenseur de la démocratie dans notre pays.
Il ne suffit donc pas que des candidats qui défendent la démocratie soient élus. Il est
nécessaire que soient choisis des candidats démocrates qui assument également
l'engagement de mettre fin au modèle économique néolibéral en vigueur responsable du
désastre économique et social au Brésil des 40 dernières années, en développant une
stratégie pour inventer un nouveau Brésil. Dans notre livre A invenção de um novo Brasil
(L'invention d'un nouveau Brésil) publié par Editora CRV de Curitiba en 2017, nous
affirmons à la page 181 que, pour inventer un nouveau Brésil, il faut accomplir trois
étapes : la première, à court terme, de relancer l'économie brésilienne ; la seconde, à
moyen terme, avec l'adoption du modèle national développementaliste dans les moules
du modèle de développement adopté par les pays d'Asie (Japon, Corée du Sud et Chine)
tel que présenté au sous-chapitre 7.4 (L'Asie montre les voies du développement) et, la
troisième, à plus long terme, avec l'adoption du modèle social-démocrate sur le modèle
de celui pratiqué dans les pays scandinaves avec les améliorations et adaptations
nécessaires comme présenté au sous-chapitre 7.7 (Le modèle de social-démocratie à
construire pour inventer un nouveau Brésil à long terme).
La reprise de l'économie brésilienne nécessite l'exécution immédiate de 7 000 travaux
publics arrêtés, la mise en œuvre d'un grand nombre de nouveaux travaux publics, en
mettant l'accent sur les infrastructures économiques (énergie, transports et
communications) et sociales (éducation, santé, logement et assainissement de base),
l'adoption de la politique de substitution des importations et l'utilisation des capacités
inutilisées de l'industrie. En plus de ces mesures, il faut suspendre le paiement des intérêts
et l'amortissement de la dette publique intérieure, qui correspond à 48% du budget de
l'État fédéral, pour une durée de 5 ans, ou renégocier avec ses créanciers afin de prolonger
son paiement afin de réduire les coûts avec le paiement de la dette publique afin que le
gouvernement dispose des ressources nécessaires aux investissements publics et utilise
les réserves internationales de 362,20 milliards de dollars disponibles en 2021, si
nécessaire, pour compléter les ressources destinées à investissements publics visant à
relancer l'économie.
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La reprise de l'économie brésilienne doit avoir pour objectif immédiat d'éliminer le
chômage et la pauvreté qui touchent la grande majorité de la population, en plus de
contribuer à l'élimination de la violence et de l'inflation. En plus des mesures
susmentionnées visant à la relance de l'économie brésilienne, il est également nécessaire
d'adopter notre proposition présentée dans notre livre A invenção de nosso Brasil
(L'invention d'un nouveau Brésil), qui consiste en la mise en œuvre de stratégies qui
conduisent, d'une part, à une augmentation de la collecte publique avec : 1) une taxation
des grandes fortunes dont le patrimoine dépasse 1 milliard de reais, ce qui pourrait
rapporter environ 100 milliards de reais par an ; et, 2) l'augmentation de la taxe sur les
banques et, d'autre part, la baisse des dépenses publiques avec : 1) la réduction drastique
du nombre de ministères et d'organismes publics et des dépenses à tous les niveaux de
gouvernement ; et, 2) la réduction drastique du taux d'intérêt de base de l'économie (Selic)
pour réduire la taille de la dette publique et le fardeau du paiement des intérêts et de
l'amortissement de la dette publique.
Dans notre livre A invenção de um novo Brasil (L'invention d'un nouveau Brésil), nous
affirmons qu'une fois achevée la phase de redressement de l'économie brésilienne, la
phase d'adoption du modèle national développementaliste doit être menée dans le sens du
modèle de développement adopté par les pays de Asie (Japon, Corée du Sud et Chine) où
le gouvernement agirait comme mentor et inducteur du développement économique et
social. Il est à noter que le Japon, la Corée du Sud et la Chine se sont distingués,
respectivement dans les années 1970, 1980 et 1990, pour l'industrialisation de leurs
économies, mais aussi, pour leurs infrastructures, dans le secteur des transports en raison
des investissements élevés, qui continuent de être faites dans les routes et les chemins de
fer, en particulier en Chine. Les politiques d'investissement dans les infrastructures sont
une priorité du gouvernement chinois depuis 1990. Au Brésil, la fragilité est gigantesque
dans les infrastructures économiques (énergie, transports et communications) et sociales
(éducation, santé, assainissement de base et logement) qui exigent des ressources de
l'ordre de 2 000 milliards de BRL. L'action gouvernementale au Brésil est assez faible
dans le développement de la science, de la technologie et de l'innovation en raison du fait
qu'il n'y a pas de politique industrielle qui indique des solutions efficaces visant à réduire
en permanence les coûts de production de l'industrie au Brésil par rapport aux pays
asiatiques, en particulier la Chine.
Dans notre livre mentionné ci-dessus, nous suggérons que ces solutions soient complétées
par l'adoption de mesures visant à : 1) surmonter les gigantesques problèmes de
l'éducation au Brésil à tous les niveaux ; 2) le développement des ressources de
connaissances en adoptant des programmes pour établir des centres de R&D, renforcer
les universités, acquérir des technologies et attirer des cerveaux de l'étranger ; 3)
l'allocation adéquate des ressources d'infrastructure, en établissant des programmes
efficaces pour éliminer les goulots d'étranglement logistiques existants ; 4) encourager
les liens entre les chaînes de production des entreprises et leurs fournisseurs, en éliminant
les lacunes existantes ; et 5) lutter contre la concurrence prédatrice des produits importés
en restreignant ou en limitant leur entrée sur le marché intérieur.
Dans notre livre A invenção de um novo Brasil (L'invention d'un nouveau Brésil), nous
affirmons qu'après l'adoption du modèle national développementaliste à moyen terme, un
nouveau modèle de société doit être mis en place, à long terme, qui permette une
coexistence civilisée entre tous les êtres humains au Brésil. Ce nouveau modèle devrait
s'inspirer de la social-démocratie existante en Scandinavie, où la plus réussie de toutes a
été mise en place, comme le montre le sous-chapitre 7.3 (Comment réaliser le progrès
économique et social), avec les améliorations et adaptations nécessaires. C'était la social-
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démocratie construite jusqu'à aujourd'hui, surtout dans les pays scandinaves, le seul
modèle de société qui a permis la réalisation d'un progrès économique, social, politique
et environnemental sans précédent dans l'histoire de l'humanité avec l'État jouant le rôle
de médiateur dans les conflits entre les intérêts du capital et de la société civile. Ce n'est
pas un hasard si les pays scandinaves, en plus d'avoir de grandes réussites économiques
et sociales, sont leaders de l'IDH (Indice de Développement Humain) dans le monde.
Malgré le succès de la social-démocratie scandinave, le nouveau modèle social-
démocrate à mettre en place au Brésil devrait résulter de l'amélioration de ce que l'on
appelle la social-démocratie nordique ou scandinave pratiquée au Danemark, en Norvège,
en Suède, en Finlande et en Islande. La social-démocratie à mettre en place au Brésil
devrait donc résulter de l'amélioration du modèle scandinave actuel qui fonctionnerait
avec un tripode structuré autour d'un Etat neutre, d'une Société Civile Organisée active et
d'un Secteur Productif efficient et efficace (étatique et privé). L'État neutre chercherait à
rendre compatibles les intérêts du secteur productif (étatique et privé) avec ceux de la
société civile, en arbitrant leurs conflits dans diverses instances des pouvoirs exécutif et
législatif qui, en l'absence de consensus, la décision finale serait à la population qui
déciderait démocratiquement par plébiscite et/ou référendum. Dans la nouvelle social-
démocratie brésilienne, l'action des groupes monopolistes et des cartels privés dans
l'économie ne devrait pas être autorisée. Les entreprises privées n'opéreraient que dans
les secteurs économiques où il y avait concurrence. Les entreprises publiques ou mixtes
occuperaient des secteurs économiques où la concurrence n'est pas possible. C'est le
nouveau Brésil qu'il faudrait inventer.
Compte tenu des faits ci-dessus, il appartient au peuple brésilien de décider lors des
prochaines élections s'il veut ou non inverser la situation de terre brûlée dans laquelle se
trouve le Brésil. Pour le bien du Brésil et de son peuple, il n'y a pas d'autre décision
rationnelle à prendre que de maintenir la démocratie avec la victoire des forces politiques
démocratiques, de relancer le développement économique du Brésil avec l'élimination de
ses obstacles structurels avec la victoire des forces politiques progressistes, la réalisation
du bien-être social de la population brésilienne avec l'élimination de ses obstacles
structurels avec la victoire des forces politiques progressistes et la réalisation du
développement durable avec la victoire des forces politiques progressistes. Il appartient
donc au peuple brésilien d'élire le Président de la République, les gouverneurs et les
parlementaires attachés à la démocratie mais aussi à la réalisation d'un véritable progrès
économique, social et environnemental.
* Fernando Alcoforado, 82, a reçoit la Médaille du Mérite en Ingénierie du Système CONFEA / CREA,
membre de l'Académie de l'Education de Bahia, de la SBPC - Société Brésilienne pour le Progrès des
Sciences et l'IPB - Institut Polytechnique de Bahia, ingénieur et docteur en Planification du Territoire et
Développement Régional de l'Université de Barcelone, professeur d'université et consultant dans les
domaines de la planification stratégique, de la planification d'entreprise, planification du territoire et
urbanisme, systèmes énergétiques, a été Conseiller du Vice-Président Ingénierie et Technologie chez
LIGHT S.A. Entreprise de distribution d'énergie électrique de Rio de Janeiro, coordinatrice de la
planification stratégique du CEPED - Centre de recherche et de développement de Bahia, sous-secrétaire à
l'énergie de l'État de Bahia, secrétaire à la planification de Salvador, il est l'auteur de ouvrages Globalização
(Editora Nobel, São Paulo, 1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora
Nobel, São Paulo, 1998), Um Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes
do desenvolvimento do Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de
Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento
(Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos
Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the Economic
and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller Aktiengesellschaft &
Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe Planetária (Viena- Editora e
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Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável- Para o progresso do Brasil e
combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os
Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social (Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia
no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba,
2015), As Grandes Revoluções Científicas, Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV,
Curitiba, 2016), A Invenção de um novo Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017), Esquerda x Direita e a sua
convergência (Associação Baiana de Imprensa, Salvador, 2018), Como inventar o futuro para mudar o
mundo (Editora CRV, Curitiba, 2019) et A humanidade ameaçada e as estratégias para sua sobrevivência
(Editora Dialética, São Paulo, 2021).