2. 22
SiNeQuA Risk & Management fait partie du Groupe Tuillet qui est organisé entre plusieurs entités juridiques correspondant
à des entités spécifiques.
Les compétences de chacune des entités du Groupe sont mises en synergie afin de répondre à vos besoins :
Autour d’une même culture d’entreprise, cette organisation vous assure :
• La fédération des meilleurs talents en les associant à un projet entrepreneurial,
• La garantie de la capacité d’innovation en nous investissant de manière active dans les instances professionnelles
(CNCC, EFRAG, IFACI, AFAI, AMRAE, AFNOR…),
Présentation de SiNeQuA
3. 3
Présentation de SiNeQuA
SiNeQuA Risk & Management développe 4 lignes de produit qui s'appuient sur trois
dynamiques essentielles pour nos clients :
Le management des processus
Le management des risques
L'amélioration continue
:
5. 5
CONTEXTE
Définition du Risk Management (COSO 2)
« Le management des risques est un processus mis en œuvre par le Conseil d’administration, la
direction générale, le management et l’ensemble des collaborateurs de l’organisation.
Il est pris en compte dans l’élaboration de la stratégie ainsi que dans toutes les activités de
l’organisation.
Il est conçu pour identifier les évènements potentiels susceptibles d’affecter l’organisation et
pour gérer les risques dans les limites de son appétence pour le risque. Il vise à fournir une
assurance raisonnable quant à l’atteinte des objectifs de l’organisation. »
6. 6
CONTEXTE
FERMA – Federation of
European Risk
Management
Associations -
RISQUES
FINANCIERS
PERILS
RISQUES
OPERATIONNELS
RISQUES
STRATEGIQUES
ORIGINE EXTERNE
ORIGINE EXTERNE
ORIGINE INTERNE
SYSTEME DE CONTRÔLE
DES COMPTES
SYSTEMES D’INFORMATION
LIQUIDITE &
CASH FLOW
RECHERCHE &
DEVELOPPEMENT
CAPITAL
INTELLECTUEL
TAUX D’INTERET
TAUX DE CHANGE
CREDIT
FUSION
ACQUISITION
INTEGRATION
S
COMPÉTITION
CHANGEMENT DES
CLIENTS
CHANGEMENT DANS
L’ACTIVITÉ
DEMANDE DES
CLIENTS
RECRUTEMENT
CHAÎNE
D’APPROVISIONNEMENT
EMPLOYES
MOBILIER
BIENS & SERVICES
RÈGLEMENTATIONS
CULTURE
COMPOSITION DE
L’INSTANCE
DIRIGEANTE
CONTRATS
EVENEMENTS
NATURELS
FOURNISSEURS
ENVIRONNEMENT
L’univers des risques selon FERMA
12. 12
GESTION DE CRISE, PROCESSUS STRATEGIQUE
La configuration a minima d’une cellule de crise :
La cellule de crise peut intégrer des représentants du Contrôle interne (ou de la Qualité) en tant que
garants du processus de Gestion de crise.
OPE LOG
COM
Directions
métier
Direction des SI
Moyens
généraux
support Personnel
Médias
Autres parties
prenantes
Cellule à géométrie
variable :
- Dans la durée (cf.
Continuité d’activité)
- Selon la nature de la
crise (experts).
13. 13
GESTION DE CRISE, PROCESSUS STRATEGIQUE
Définition de la Crise :
La crise n’est pas le risque.
La crise est l’absence de maîtrise née de la réalisation d’un risque.
Définition de la Gestion de crise :
C’est un processus global qui vise à coordonner la réponse du management afin de minimiser
les effets préjudiciables de l’événement.
Modalités de mise en œuvre de la Gestion de crise :
Anticiper (par la planification)
Eprouver (par des exercices)
La Gestion de crise s’inscrit dans une logique d’action (bonnes pratiques, RETEX, débriefing des
membres de la cellule de crise…).
14. 14
GESTION DE CRISE, PROCESSUS STRATEGIQUE
Adopter une double posture de pragmatisme.
Aucune organisation n’est préservée face au risque, et a fortiori face à la crise
Un dispositif de Gestion de crise, même éprouvé, peut ne pas fonctionner le moment venu.
De même, le Contrôle interne ne peut fournir au management qu’une « assurance
raisonnable » de la maîtrise des risques.
Les sources d’échec les plus fréquentes en Gestion de crise résultent d’un manque de coordination
des acteurs.
Ex. : la gestion de la canicule 2003
15. 15
GESTION DE CRISE, PROCESSUS STRATEGIQUE
- Organisation trop complexe,
planification trop détaillée ;
- Actualisations incomplètes ;
- Manque de sensibilisation de
personnels et des dirigeants ;
- Insuffisance des moyens
alloués.
- Indécision à évaluer l’événement
générateur de crise ;
- Indisponibilité des données clés ;
- Absence de coordination des acteurs
de la crise ;
- Information interne insuffisante ;
- Communication externe contradictoire.
- Absence de RETEX
AVANT LA CRISE PENDANT LA CRISE APRES LA CRISE
Des constats à 3 niveaux :
17. 17
APPORTS RESPECTIFS
Le CONTROLE INTERNE :
Selon le COSO Report :
Le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le Conseil d’administration, la Direction
Générale, la hiérarchie, le personnel d’une entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation d’objectifs entrant dans les catégories suivantes :
Réalisation et optimisation des opérations;
Fiabilité des informations financières;
Conformité aux lois et aux réglementations en vigueur.
18. 18
APPORTS RESPECTIFS
Le contrôle interne est composé de 5 éléments interdépendants qui, afin de répondre aux 3
catégories d’objectifs mentionnés dans la définition, doivent être intégrés aux processus de gestion
de l’organisation :
Pilotage
La culture de contrôle de
l’organisation
L‘identification, l’analyse et l’évaluation des
risques spécifiques à l’accomplissement des
objectifs de l’organisation
Tous éléments d’organisation mis en œuvre pour
maîtriser les risques majeurs
Processus permettant d’orienter le dispositif et d’évaluer la
qualité du fonctionnement du contrôle interne
Modalités de
collecte / diffusion
19. 19
APPORTS RESPECTIFS
LE CONTRÔLE INTERNE
Phase PLAN : Prévoir un dispositif de contrôle interne dédié
« crise » pour :
Maîtriser les activités adaptées au contexte, tel que
défini notamment dans le PCA,
Donner l’assurance aux différentes parties prenantes
concernées.
Phase DO : Faire participer les contrôleurs internes à la
cellule de crise.
Phase ACT : Optimiser à partir des RETEX, le dispositif
général de contrôle interne pour :
Prévenir les situations de crise,
Le rendre plus sensible aux signaux faibles.
Crise
20. 20
APPORTS RESPECTIFS
L’AUDIT INTERNE
Phase PLAN : Prévoir un dispositif d’audit interne adapté
aux situations de crise (méthodologies ad hoc, délais
contraints).
Phase PLAN : Intégrer un chapitre Gestion de crise dans le
plan d’audit annuel car l’interruption d’activité est un des
risques importants de l’entreprise.
Phase PLAN : Vérifier la cohérence / la complétude des
dispositifs de Gestion de crise:
Le système d’alerte,
Le plan de formation permanent aux procédures de
secours,
Le plan de communication externe,
Le respect des obligations réglementaires en cas de
sinistre majeur,
…
Phase ACT : Optimiser à partir des RETEX, le dispositif
d’audit interne.
Crise
22. 22
PISTE 1 / LE RISQUE OPINION
Définition du risque opinion :
Le risque opinion résulte de la perception de l’entreprise par les parties prenantes.
Un tel jugement peut être facteur de risques.
Une illustration de l’absence de prise en compte du risque opinion.
Ex. L’annonce de la fermeture de la raffinerie des Flandres TOTAL, hiver 2010.
23. 23
PISTE 2 / MODELISATION DE SCENARIOS
La Gestion de crise ne repose pas tant sur les processus métier mais sur l’enchaînement de
différents événements.
Ces événements sont variables et dépendent d’un contexte.
Problème : dans la gestion du quotidien, de tels scénarios sont souvent difficiles à construire.
Il est possible de modéliser de multiples scénarios à partir de 5 paramètres structurants :
RH / OUTIL / FLUX / EXT / PROC
25. 25
PISTE 2 / MODELISATION DE SCENARIOS
La construction des scénarios de crise résulte de l’affectation aléatoire des paramètres :
En termes de ranking,
En termes d’occurrences.
Ces scénarios contribuent à :
Identifier les signaux faibles,
Mesurer la pertinence de l’organisation de la gestion de crise,
Concevoir et animer les exercices de crise (tests et simulations).
26. 26
PISTE 2 / MODELISATION DE SCENARIOS
Chaque suite de paramètres peut faire l’objet de différents scénarios :
Narration 1 « Fraude »
Narration 2 « Maîtrise de l’information »
27. 27
POUR CONCLURE
Risque opinion et modélisation de scénarios de crise constituent des pistes exploratoires qui sont
autant de perspectives de renouvellement.
Pour ne pas figer la Gestion de crise « affaire de spécialistes »
Pour entretenir des échanges (notamment sur la méthode), avec les Directions du Contrôle interne
ou de l’Audit.
28. 28
POUR CONCLURE
Des questions ?
Pour de plus amples informations : www.sinequa.fr
Votre contact : Cédric LARRIBAU - Associé
cedric.larribau@sinequa.fr
06.14.50.83.20
29. Un processus stratégique de l’entreprise ?
Communication et Gestion de crise, deux
processus complémentaires,
interdépendants ?
La gestion de crise
Club d’échanges
CASPERS Eric
TOURE Mariam
EBEL Benjamin Jeudi 16
septembre 2010
30. INTRODUCTION
Préambule
« Il y a bien des manières de ne pas réussir, mais
la plus sûre est de ne jamais prendre de risques »
« Si vous voulez aller sur la mer, sans
aucun risque de chavirer, alors, n’achetez
pas un bateau: achetez une île! »
[Benjamin Franklin]
[Marcel Pagnol]
31. INTRODUCTION
Toutes les entreprises ont quelque chose en commun: leurs collaborateurs et leurs clients peuvent être confrontés, à
tout moment, à des situations à problèmes. Certaines de ces situations se résolvent rapidement. D’autres, en
s’amplifiant, sont porteuses de crises déclarées qui ont le potentiel de :
- porter atteinte sur l’image de marque de l’entreprise
- avoir des incidences sur le plan financier
- mettre en cause l’avenir de l’entreprise
Pour faire face et prévenir des situations de crise, il paraît important de les appréhender en termes de processus de
manière à les « gérer au mieux » quand elles se produisent et « minimiser » le potentiel de destruction qu’elles
peuvent avoir sur l'entreprise.
La gestion de crise, c’est:
Un état d’esprit: reconnaître et accepter l’existence de situations à risques, même lorsque tout va bien et réduire
les causes de stress négatif pour limiter les comportements à risques.
Une démarche: anticiper pour réduire le potentiel destructeur d’une crise et minimiser les atteintes à l’image de
l’entreprise.
Un processus: détecter, prévenir et préparer la crise éventuelle, limiter les dégâts, reprendre le cours normal des
activités, tirer profit de la crise en capitalisant sur les expériences vécues pour mieux anticiper les crises au quotidien
et gérer celles inévitables lorsqu'elles se déclarent.
Des actions d’accompagnement individuelles et collectives: augmenter la capacité relationnelle des
collaborateurs "à régler au mieux" la crise si elle se produit (cohésion et cohérence des décisions).
Introduction
32. Incidents sociaux
• Grève des salariés
• Suicide ou tentative de suicide d’un collaborateur
• Agression physique ou verbale d'un salarié
Incidents économiques
• Dérapage financier - Détournement de fonds - Fraude
• Décès d'un dirigeant
• Discrimination dans le choix d'une entreprise
Origines d’une crise
Top 5 des crises dans le secteur de l’immobilier
Incendie de logement
Accident lié à un équipement défectueux
Agression du personnel
Expulsion de locataires
Accident sur un chantier
En interne
Catastrophes naturelles
• Tempêtes, grêle et neige
• Épidémie
Incidents sanitaires
• Incendie, explosion, émission de fumée
• Exposition à l'amiante, au plomb, à la légionnelle (Personnel Régie)
Incidents techniques
• Crash informatique
En externe
Catastrophes naturelles
• Tempêtes, grêle et neige
• Épidémie
Incidents sanitaires
• Incendie, explosion, émission de fumée
• Exposition à l'amiante, au plomb, à la légionnelle
• Contamination par les légionelles
• Asphyxie au gaz incendie
• Intoxication au monoxyde de carbone
Incidents techniques
• Défaut de construction, chute d'objet (parement, arbre)
• Équipement défectueux (Ascenseur, Chaufferie, Chaudière...)
• Chantier non sécurisé (Réhabilitation)
33. Causes d’échecs
Quelques éléments peuvent causer l’échec de la gestion de crise:
Astreintes non joignables
Indisponibilité des coordonnées essentielles pour enclencher les processus ou
contacter les personnes clés
Manque de coordination de la cellule de crise avec des procédures ou suivis
d’actions non posés par écrit
Minimisation des faits qui peut entraîner une mauvaise analyse
Manque de communication avec les tiers : victimes, personnel, autres parties
prenantes…
Insuffisance des moyens alloués (en interne)
Manque d’expertise sur certaines questions
Diffusion d’informations inutiles et manque de clarté dans les propos
35. Crise
Avant la crise
Incident
déclencheur
de crise
Sortie de
crise
Pendant la crise Après la crise
Communication de crise
Les trois étapes du processus
1. Identification des
acteurs et des scénarios
possibles
2. Sensibilisation des
acteurs
3. Test des scénarios
possibles
4. Qualification de l'urgence
5. Mise en œuvre du plan
d'urgence
6. Déploiement du plan de
communication
7.Clôture de
l'événement
8. Bilan de la crise:
retour d'expérience et
enseignements
36. Avant la crise
Recenser toutes les crises potentielles
Rédiger la procédure d’alerte avec un schéma d’alerte bien défini et une catégorisation des
événements (ex: fil rouge, fil jaune, fil vert)
Composer la (les) cellule(s) de crise
Rédiger la procédure de gestion de crise: Acteurs, organisation, outils, logistique …
Sensibiliser le personnel à la crise: Diffuser la procédure d’alerte et règles pratiques
Entrainer les équipes: Développer des réflexes, tester les procédures, les outils et les locaux
Organiser la stratégie de communication de crise
Nouer des liens avec différents interlocuteurs et créer un fichier des contacts: Police /
Gendarmerie, pompiers, presse, médecin…
37. Pendant la crise
Faire face quelque soit la gravité de la situation
Anticiper les besoins, attentes probables des parties prenantes
- En cas d’accident, d’explosion, d’inondation: gérer les victimes
- En cas d’incident socio-économique: dialoguer avec les victimes
Gérer les communications en interne et en externe (médias, parties prenantes…)
Gérer la logistique propre à la crise
Enregistrer toutes les décisions prises et les actions
Débriefer de façon permanente avec la hiérarchie et les experts
Gérer la situation en réévaluant le programme d’actions en permanence
38. Après la crise
Faire une analyse des faits et en tirer des enseignements
Évaluer le fonctionnement de la cellule de crise
Identifier des lacunes éventuelles des procédures de gestion de crise
Débriefer les collaborateurs et les clients concernés (victimes)
40. La communication de crise
La communication de crise est aujourd'hui un volet incontournable de la
Gestion de crise. L'actualité récente a démontré que tout organisme pouvait
être confronté à une situation de crise et qu'en sortir sans dommage dépendait
d'abord de la capacité d'anticipation de l'entreprise.
Certes, la communication de crise n'est qu'une des composantes de la
Gestion de crise mais son enjeu est crucial: c'est sur la capacité à donner
des informations valides, avant les autres et à devenir la source privilégiée des
médias, que se fondera la crédibilité de l'organisme pendant et après la crise.
41. La communication de crise
Deux points sont importants dans la communication de crise:
1. La relation entre les acteurs en interne et en externe
Dresser une carte des acteurs impliqués dans la crise et identifier : les principales victimes, les alliés
et les adversaires, le pouvoir de décision et d’action des différents acteurs, les moyens d’action (pouvoir) et
les interlocuteurs prioritaires
Mettre en place un canal d’information personnalisé à chaque acteur.
Mettre en place des relais d’information avec le terrain: suivre le schéma d’alerte et activer les réseaux
(politique, médiatique, experts,…)
Déclencher une surveillance médiatique
Occuper les différents fronts de la crise: Front social et humain, front économique, front juridique
économique, front politique…
2. La gestion de la relation avec la presse
Choisir un porte parole selon le niveau de gravité de la crise et la nature des échanges: En général,
c’est le directeur général ou le responsable de la communication
Mettre en place une stratégie de communication de crise: La reconnaissance, le déplacement ou le
refus
Prévoir des supports de communication: Fiches argumentaires, fichiers presse, communiqués de
presse,…
42. Que ce soit pour des interventions ponctuelles "à chaud" ou pour un accompagnement de la mise
en place d’une culture de gestion de risques, plusieurs actions ont pour but de minimiser le
potentiel destructeur d’un événement sur l’ entreprise et sur les collaborateurs.
• L’ audit: pour détecter les "vulnérabilités" (nature des risques encourus par les collaborateurs,
leurs provenances éventuelles) et évaluer les capacités à gérer la crise éventuelle.
• Le conseil: pour impulser une culture de gestion de risques, reconnaître les signaux et mobiliser
les partenaires internes.
• La communication interne et externe
• Le coaching de crise individuel et/ou de groupe: pour entraîner avant, et soutenir pendant, le
"top management" et les partenaires internes.
• Une préparation psychologique et opérationnelle de la cellule de crise (briefing): pour faire
face à l’événement.
• Une coordination de l’aide psychologique aux victimes: pour faciliter le travail d’intervenants
extérieurs (psychologues).
• Un débriefing d’événements avec les partenaires concernés: pour faciliter la mise en œuvre
des ajustements nécessaires par rapport à l’événement et évaluer la réactivité et les progrès à
effectuer en vue d’une crise future éventuelle.
La communication de crise
44. Cas de la tour A
Les faits
Le 25 août 2008 au soir, un incendie s’est déclaré sur la Tour A des Trois Ponts à
Roubaix.
Le feu est parti du 5ème et s’est propagé jusqu’ au 14ème, dans la cage d’escalier.
Il n’y a eu aucune victime car tous les dispositifs de sécurité ont fonctionné.
Cependant, un arrêté préfectoral a été rédigé à l’encontre de VILOGIA pour
mauvaise gestion
Les dysfonctionnements
- mauvaise interprétation de l’ampleur de l’incident
- absence d’un représentant de VILOGIA sur les lieux
- aucune solution de sécurisation prévue
- manque de remontées d’informations en interne
Les solutions
- Tous les scénarios ont été revus suite à un benchmark chez les autres bailleurs
- remise à jour du processus (réseau d’alerte et schéma de l’astreinte)
- formation média training
- rédaction d’un vade-mecum « Astreinte book Vilogia»
- formation du personnel d’astreinte
Incendie Tour A à Roubaix
45. FIL
ROUGE
FIL
ORANGE
Problèmes techniques ne présentant pas de danger potentiel pour
les personnes ou les biens mais nuisant au bon usage du logement
ou des parties communes.
Exemples : panne d’ascenseur, de portes de parking, fuite chaudière
individuelle, panne de chauffage collectif, panne électrique dans les
parties communes, fuite de gaz, fuite d’eau importante fuites de toitures,
blocage porte entrées d’immeuble
Accidents ou menaces d’accidents liés aux équipements
nécessitant une remise en état immédiate ou de mesures
préventives / Incendie limité dans son étendue et maîtrisé
rapidement / Fuites d’eau importantes ou inondations
Exemples : danger représenté par un ascenseur, une antenne collective,
une toiture, des façades, balcons et garde-corps, causés par des
phénomènes climatiques : tempête, grêle, pluie ou des chantiers de
travaux en cours ou au vandalisme, fuite d’eau importante, Incendie
maîtrisé et limité sans atteinte de plusieurs logements ou des parties
communes, feux de poubelle, incendie de voiture.
Il y a eu atteinte à la sécurité des personnes ou il y a risque
imminent d’atteinte à la sécurité des personnes. cette procédure est
également déclenchée en cas d’évènement sur le patrimoine avec
présence des médias et/ou des représentants des services publics
Exemples : Incendie ou explosion avec évacuation ou blessés
Fuite de gaz nécessitant une évacuation
FIL
VERT
ALERTE
QUALIFICATION
DE L’URGENCE
Catégorisation des événements
46. Nouveau schéma d’astreinte
Toutes les astreintes levée de doute, passive ou d’intervention sont tenues dans le cadre de la semaine et/ou le week-end, y
compris les jours fériés.
Astreinte
1er NIVEAU
Astreinte
2e NIVEAU
Astreinte
3e NIVEAU
Astreinte interventionAstreinte PassiveLevée de doute
Coordonnateur
FIL
ROUGE
Plateforme d’astreinte ATELIANCE
Cellule de Gestion
Via
Ateliance
Via
Ateliance
Via
Ateliance
Pilote = DR
FIL
ROUGE
FIL
VERT
FIL
ORANG
E
FIL
ROUGE
47. Réseau d’alerte
L’alerte
Levée de doute
et / ou
Astreinte passive
Coordonnateur
Levée de doute
ET
Astreinte passive
Fil
Rouge
Fil
Orange
Fil
Vert
Cellule de Crise
Crise
En dehors des heures d’ouverture des agences
Problèmes
TECHNIQUES
Astreinte
d’intervention
Plateforme
d’astreinte
Levée de doute
ET
Astreinte passive
Pilote = Directeur Régional
Cellule de Gestion
Entreprise sous
contrat
Astreinte
d’intervention
Entreprise sous
contrat
Incidents avec
possibilité
d’impacts sur la
sécurité des vies
humaines
Incidents avec impacts
significatifs sur la sécurité
des vies humaines
OU
OU
48. Cas de la tour AFormation « média training »
Réunions d’informations et Astreinte book (en cours)
La mise en place de la nouvelle organisation d’astreinte prévoit un rappel des missions de chaque acteur de la
chaîne.
Un guide pratique est en cours d’écriture afin de permettre de mieux gérer les différents types de situation de crise.
Des réunions d’informations sont prévues à tous les niveaux d’astreinte afin d’expliquer les nouveaux objectifs
Ils aideront les acteurs d’astreinte à :
– connaître l’organisation en place (réseau d’alerte et d’intervention, de jour comme de nuit),
– mémoriser les actions à mener en cas d’urgence,
– favoriser l’intervention des secours,
– gérer les conséquences d’un sinistre,
– coordonner les actions
Le but de cette formation est d’accompagner une quarantaine de collaborateurs dans une démarche de
professionnalisation de leur communication avec les médias, à travers deux formations :
Module 1 « Être interviewé par les journalistes radio, TV et presse écrite »
Module 2 « Bien préparer ses interviews face aux journalistes de la Presse Quotidienne Régionale »
Les collaborateurs concernés sont ceux qui sont emmenés à parler à la presse c’est-à-dire:
• Tous les membres du Comité Stratégique (DG, DR et directeurs des départements) ( 1er module )
• Tous les Responsables d’agence et Responsables de Service ( 2nd module)
• Tous les Chargés de communication (les 2 modules)
50. E X E M P L E S T I R É S D E L ’ A C T U A L I T É S U R L E S C O N S É Q U E N C E S D ’ U N E G E S T I O N D E C R I S E M A L
M A Î T R I S É E
I N T E R V E N A N T E R I C C A S P E R S
V I C E - P R E S I D E N T A N T E N N E N O R D I F A C I
C O O R D I N A T E U R E T I N T E R V E N A N T O P T I O N A U D I T I N T E R N E M A S T E R 2 S K E M A A U D I T
C O N T R Ô L E D E G E S T I O N S I
J E U D I 1 6 S E P T E M B R E 2 0 1 0
« Gestion de crise - apports et enjeux pour le
contrôle interne, l'audit interne et le risk
management »
79. la Charte de l’environnement a été
constitutionnalisée en 2005. Dans
son article 5, celle-ci est claire :
«Lorsque la réalisation d’un
dommage, bien qu’incertaine en
l’état des connaissances
scientifiques, pourrait affecter de
manière grave et irréversible
l’environnement, les autorités
publiques veillent, par
application du principe de
précaution, à l’adoption de
mesures provisoires et
proportionnées afin d’éviter la
réalisation du dommage.»
Les dangers du
principe de
précaution
86. Que penser de l’exploration
pétrolière Offshore?
Faut-il continuer?
Est-ce si risqué?
87.
88.
89.
90. Pendant et après le sinistre:
la gestion de crise (plan
média à organiser)
Conséquences:
1 - Barack Obama a reconnu que son administration avait commis des erreurs et
peche par credulite, notamment dans les estimations du volume de petrole
repandu.
2 - La catastrophe du golfe a amene M.Obama a durcir sa politique et a faire
passer le principe de precaution devant toute consideration.
3 - Moratoire de six mois sur les nouveaux permis de forer en haute mer.
4 - Arret de la pratique de derogations qui permettent auxc ompagnies de forer
sans attendre les resultats des etudes d’impact sur l’environnement.
5 - Briser la «relation scandaleusement proche existant entre les petroliers et le
service en charge a la fois des permis de forer et des controles de securite, le
Minerals Management Service (MMS),compose d’inspecteurs eux-mêmes
souvent anciens salaries du secteur petrolier.
6 - La directrice du MMS, Elizabeth Birnbaum, nommee par les democrates en
juillet2009, a ete remerciee.
93. Selon CBS, chaque journee de
retard coutait un million de
dollars a la compagnie. Les
responsables de BP ont demande
une acceleration des travaux,
mais le puits s’est ouvert, ≪
avalant ≫ les equipements. Cet
accident aurait provoque, selonl
e technicien, «une pression pour
accélérer la production et
l’allure». Resultat : quand une
partie du dispositif de securite
antiexplosion a été detruite, a la
suite d’une erreur de
manipulation, un cadre a juge le
fait sans importance particuliere
113. L'usine AZF de Toulouse est détruite le 21 septembre 2001 par l'explosion d'un
stock de nitrate d'ammonium, entraînant la mort de 30 personnes, faisant 2 500 blessés
et de lourds dégâts matériels.
Le 21 septembre 2001, à 10h18, un stock d'environ 300 - 400 tonnes de nitrate
d'ammonium déclassé destiné à la production d'engrais a explosé au bâtiment 221 222 ,
creusant un cratère de forme ovale de 70 mètres de long et 40 mètres de largeur, et de 5
à 6 mètres de profondeur. La détonation a été entendue à 80 km de Toulouse. Un séisme
de magnitude 3,4 a été enregistré.
L'usine chimique AZF (AZote Fertilisants), aujourd'hui rasée, appartenait jusqu'en 2005
à la société Grande Paroisse. Cette société, alors filiale d'Atofina, regroupait depuis la
fusion de Total et d'Elf-Aquitaine une partie des activités chimiques du groupe Total.
Cette usine était située à 5 km du centre de Toulouse, au sud, entre la Rocade,
l'autoroute menant vers Tarbes, et la Garonne. Initialement construite à l'écart de la ville
en 1921, elle a été progressivement englobée par l'agglomération. Elle employait un peu
moins de 500 personnes sur un terrain de 70 hectares
Le procès de la catastrophe s'ouvre à Toulouse le 23 février 2009 pour quatre mois de
débats. Le 19 novembre 2009, le Tribunal rend un jugement de relaxe générale.
Risques:
Chimiques, industriels
Avancée de la ville au fil des ans
114. Risque: complexité des opérations à
organiser
Dans le même temps
une autre plate-forme
coule sans danger au
Venezula
122. Risque: fraude fiscale
Ici la banque UBS a
organisé les filières et
l’approche marketing des
clients en France et USA
pour les inciter à s’évader
en Suisse.
En cas de crise (enquête)
voici le fac-similé des
consignes à suivre!
132. Environ 300 000 ouvriers travaillent dans
cette usine. Depuis que Guo Taiming
(fondateur de Hon Hai Precision) a ouvert la
1re enceinte scientifique Longhua en 1988,
Foxconn de Shenzhen est devenu une légende
de la fabrication de composants électroniques
Ces usines de Hon Hai fournissent
des composants électroniques pour la
fabrication de l'iPhone et de l'ipod
d'Apple, d'ordinateurs Dell ou
Hewlett-Packard, de mobiles
Motorola et de Wii de Nintendo, etc.
L'enceinte de Foxconn est équipée d'une banque,
d'écoles, d'un hôpital, de stations de télé et de
radio, d'un parc, d'une poste, de magasins, de
supermarchés, d'une rue de restaurants et de
piscines. Des centaines de millers de travailleurs
vivent dans cette petite «ville».
Et ailleurs?
Risques:
Psychosociaux
Stress au travail
Management « harcelogène »
ou gestion militaire
Danger pour l’image d’Apple et
de Nokia?