Call for contributions to special issue of REMM, to be published in 2016, on "The Golden Horde and the Islamization of the Eurasian Steppes, 1250-1550," deadline for the submission of abstracts: 30 September 2015
CfA for the 2nd Iran Graduate Student Workshop (IGSW), University of Pennsylv...Encyclopaedia Iranica
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Liberté du Judaisme 119 janvier fevrier 2013Tikoun38
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Call for contributions to special issue of REMM, to be published in 2016, on "The Golden Horde and the Islamization of the Eurasian Steppes, 1250-1550," deadline for the submission of abstracts: 30 September 2015
1. 9/14/2015 La Horde d’Or et l’islamisation des steppes eurasiatiques, 1250-1550
http://remmm.revues.org/8991 1/6
Revue des mondes
musulmans et de la
Méditerranée
Appels à contribution
La Horde d’Or et l’islamisation
des steppes eurasiatiques,
12501550
Les conquêtes mongoles bouleversèrent les grands équilibres régionaux, de la
Chine à l’Europe centrale. Elles entraînèrent le déclin des grands centres politiques
et culturels du monde musulman de l’époque : Bagdad fut mise à sac et le calife
exécuté ; Hérat, Boukhara et Samarkand furent vidées de leurs habitants. Les
Mongols décimèrent les classes dirigeantes récalcitrantes pour mieux pouvoir
imposer leur légitimité impériale. Quatre des plus anciennes dynasties qui régnaient
sur le dār alislām furent renversées : les Abbasides, les Seljūqs de Rūm, les Qara-
Khitai et les Khwarezmshahs. Le puissant mouvement politico-religieux des Nizārī,
connu sous le nom des « Assassins », fut annihilé.
La Horde d’Or se forma au nord-ouest de l’empire mongol, peu après la
capitulation de Bagdad en 1258. Portés par une élite nomade qui tirait sa force de ses
récentes victoires militaires, les descendants de Jöchi, le fils aîné de Gengis Khan,
imposèrent leur autorité sur les steppes, les cités et les voies marchandes qui
s’étendaient du lac Balkhach au Danube. Ils se maintinrent trois siècles à la tête d’un
empire polycentrique, marqué par le pluralisme religieux, où la cohabitation entre
éleveurs nomades et communautés sédentaires était essentielle à l’équilibre social.
Une partie des élites nomades se convertit à l’islam dans les années 1250 autour de la
figure de Berke khan (655/1257-665/1267), petit-fils de Gengis Khan et descendant
des Khwarezmshahs par sa mère. Dès cette époque, les khans se firent appeler
sultans, et revendiquèrent les prestigieux héritages des Khwarezmshahs, des Seljūqs,
et même, quoique brièvement, des Abbasides. Leurs documents officiels étaient
édictés en la « puissante Horde » (ordūi muʿaẓẓam), la cour nomade, pour le bien-
2. 9/14/2015 La Horde d’Or et l’islamisation des steppes eurasiatiques, 1250-1550
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être de la « grande nation » (ulūġ ulūs). Les monnaies étaient frappées au nom du
khan, à partir de modèles islamiques, dans les villes de la vallée de la Volga, du Don,
du Syr-Daria, en Crimée et dans le Khwarezm. Dans les années 1430, sous la pression
des modèles sédentaires environnants, le pouvoir des souverains nomades de la
Volga se rétracta autour de leurs cités et ils perdirent progressivement le contrôle des
steppes. La prise de Constantinople par les Ottomans en 1453 priva les marchands
du khan de leur droit de commerce par le Bosphore. Un siècle plus tard, la conquête
de Kazan (1552) et d’Astrakhan (1556) par les armées d’Ivan IV confirmait que les
rapports de force avaient changé, même si les Jöchides allaient demeurer l’une des
principales autorités dynastiques en Asie Centrale et en Crimée jusqu’au XVIIIe siècle.
Actuellement les recherches sur la Horde d’Or connaissent une ferveur qui
surpasse l’intérêt qu’elle avait suscité au XIXe siècle en Russie et en Europe (Hammer-
Purgstall, 1840 ; Berezin, 1850-51). Durant la période soviétique, le courant
historiographique dominant voyait la période mongole à travers le prisme du « joug
tatar », et les débats historiographiques se résumèrent souvent à la question de
l’influence – positive ou négative – de la Horde d’Or sur la Russie. La fin de l’union
soviétique libéra les chercheurs confinés dans une approche mécaniste de l’histoire,
où « joug tatar » rimait avec « féodalisme nomade » (Vladimirtsov, 1948 ; Fedorov-
Davydov, 1973). La Horde d’Or, qui ne s’était vu attribuer une histoire que parce
qu’elle trouvait place au sein du grand récit national russe, devint un terrain à
réinvestir pour les nouvelles républiques où les musulmans sont majoritaires. Cette
ouverture du champ à d’autres manières de voir s’accompagna d’une véritable chasse
aux sources, qu’il s’agisse de la mise au jour de nouveaux textes, de structures
urbaines, d’objets et de matériaux, ou de la réappropriation d’un matériel déjà
connu. L’aboutissement de fouilles archéologiques menées dans la vallée de la Volga
(Saray, Krasny Yar, Ukek), en Crimée (Caffa, Solkhat, Bakhchi-Saray), au Kazakhstan
(Dzhend), et le renouveau des études sur les manuscrits islamiques conservés en Asie
Centrale, au Tatarstan et en Crimée, expliquent les nombreuses découvertes
récentes. Au nombre d’entre elles, les manuscrits exhumés des archives privées et
régionales permettant de reconstituer des collections comme celle de la madrasa
Mengli-Giray fondée vers 1500 à Bakhchi-Saray, et qui resta en activité jusqu’au XXe
siècle.1
Autour de ces découvertes, les publications foisonnent de manière éclatée.
Pourtant elles peinent à sortir d’un cercle étroit de spécialistes et à se frayer une voie
sur une scène universitaire élargie. Les chercheurs manquent notamment d’un
espace pour confronter les résultats de fouilles archéologiques au travail mené à
partir des manuscrits. Ce dossier servira à articuler des approches et des questions
qui gagneraient à se croiser. Son objectif est d’offrir, non un état complet de la
recherche, mais d’en donner les orientations et les avancées les plus significatives. Le
cadre choisi est celui de l’islamisation des steppes eurasiatiques, tant le long de la
vallée de la Volga, qu’en Crimée et en Europe de l’est, au Kazakhstan et en Sibérie
méridionale. En effet, l’islamisation est bien l’un des legs majeurs de la Horde d’Or –
une islamisation que nous entendons ici comme acceptation de règles, de pratiques
et de rituels sociaux qui organisent les communautés et leur permettent de vivre
ensemble [DeWeese, 1994]. Ce numéro privilégiera les pistes suivantes :
- La transmission et la coalescence des héritages islamiques sur les terres de la
Horde d’Or : l’influence des Seljūqs et des cultures türkmen anatoliennes, celle des
Bulgars du nord de la Volga, ainsi que celle des pôles urbains d’Asie centrale
(Dzhend, Bukhara, Khiva, Samarkand), sont perceptibles dans l’architecture, les
productions intellectuelles et artistiques. Les modalités de transfert de ces influences
croisées, qui n’ont pas encore été appréhendées de manière globale, nécessitent
3. 9/14/2015 La Horde d’Or et l’islamisation des steppes eurasiatiques, 1250-1550
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d’être plus amplement étudiées.
- La place de l’islam dans les pratiques commerciales, coutumières et
administratives : c’est dans l’entourage des Jöchides qu’une première synthèse entre
la sharīʿa et les règles issues du gouvernement des Gengiskhanides (yasa) prit
forme. Le rôle grandissant des muftis et des cadis, comme intermédiaires entre les
pouvoirs locaux et la cour du khan, est corrélatif de la place croissante de l’islam dans
cette société. Le cadre physique qui structure ces pratiques est également significatif.
L’étude du réseau des établissements urbains liés au culte (complexes funéraires,
mosquées, bains) mérite d’être approfondie. De même celle de ces organisations
islamiques marchandes (futuwwa), dont l’ancrage dans la Horde d’Or était visible à
travers les zāwiyya-s et ribāṭs implantés dans les villes et à leurs abords, de la
Crimée au Khwarezm. Une cartographie historicisée de ces institutions, associée à
une étude de leur fonction sociale, constituerait de solides avancées.
- L’importance accordée à la diplomatie : les khans gagnèrent leur indépendance
notamment en faisant savoir leur conversion à l’islam. La question de leur
respectabilité publique au sein des cours du dār alislām stimula leurs échanges avec
l’extérieur. Obtenir le droit de faire le ḥajj (en tant qu’hôtes de marque) ou de fonder
une institution religieuse à Jérusalem faisait l’objet d’intenses tractations dans
lesquelles les femmes de l’élite jöchide, les khatun-s, jouaient un rôle actif. La
diplomatie était un réel espace de négociations, investi comme tel par les élites, où se
décidaient des accords commerciaux et où se construisaient des discours politiques.
Des contributions pourraient faire état de la teneur de ces échanges, que ce soit avec
les sultans de Dehli, les Mamluks, les Timurides ou les Ottomans.
- L’islam et les pasteurs nomades : la géographie culturelle d’une partie de l’Asie
centrale, de la Mongolie, de la Russie et de l’Europe s’est dessinée à la période
mongole. Dans cet espace l’islamisation s’est accompagnée d’une turquisation des
élites. Les récits d’origine de nombreuses communautés turcophones (comme les
Kazakhs, Tatars, Bashkirs, etc.) se rattachent à la Horde d’Or et à la conversion à
l’islam des khans Berke et Uzbek, mais également au pastoralisme nomade. Il serait
intéressant de s’interroger sur la spécificité des pratiques d’islam dans les milieux
nomades et sur la possibilité d’un lien entre islamisation et sédentarisation –
phénomènes concomitants dans le cas de la Horde d’Or.
Les propositions d’article, en français ou en anglais (4 000 signes max.), sont à
envoyer à marie.favereau@history.ox.ac.uk avant le 30 septembre 2015.
Le Comité de rédaction vous donnera une réponse (article retenu ou non) avant le
30 novembre 2015.
Les articles retenus, en français ou en anglais (40 000 signes max.), devront être
envoyés avant le 30 septembre 2016.
CALL FOR PAPERS: THE GOLDEN HORDE AND THE ISLAMIZATION OF THE
EURASIAN STEPPES. 1250-1550.
The Mongol conquests disrupted the inter-regional balance from China to Central
Europe. In the thirteenth century they caused the fall of the greatest political and
cultural centres of the Muslim world. They sacked Baghdad and they executed the
caliph. The people of Herat, Bukhara and Samarkand were forced to abandon their
cities. The Mongols killed the ruling elites to establish a new order based on their
imperial legitimacy. Four of the most ancient dynasties of the dār alislām
disappeared: the Abbasids, the Seljūq of Rūm, the Qara-khitai and the
Khwarezmshahs. The powerful religious and political movement of the Nizārī, known
as “the Assassins”, was annihilated.
The Golden Horde rose in the north-western part of the Mongol empire after the
fall of Baghdad in 1258. Supported by a nomadic elite drawing strength from its
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recent military victories, the descendents of Jöchi, the eldest son of Chinggis-khan,
controlled the steppes, the cities and the trade routes stretching from the Balkhash
Lake to the Danube River. During three centuries they held a polycentric empire
where religious pluralism and peaceful cohabitation between nomadic breeders and
sedentary communities were key to the social balance.
In the wake of Berke khan (655/1257-665/1267), descending from Chinggis-khan
through his father and from the Khwarezmshahs through his mother, a part of the
elite converted to Islam. From that time on the khans used the title of sultan and
claimed the prestigious heritages of the Khwarezmshahs and the Seljūqs, and even,
though briefly, the Abbasid legacy. Their official documents were issued at the
nomadic court, the “Mighty Horde” (ordūi muʿaẓẓam), for the welfare of the “Great
Nation” (ulūġ ulūs). Coins were minted in the name of the khan, modelled on Islamic
patterns, and issued in cities on the banks of the Syr-Daria, the Volga and the Don, as
well as in the Crimea and in the Khwarezm. In the 1430s, under the pressure of the
surrounding sedentary powers, the nomadic rulers’ influence reduced to the scope of
a few cities and they eventually lost control of the steppes. The Ottoman conquered
Constantinople in 1453, depriving the merchants’ khan of their trade rights through
the Bosphorus. A century later, the conquest of Kazan (1552) and Astrakhan (1556)
by Ivan IV confirmed that the balance of power has changed, though the Jöchids
remained one of the main dynastic authorities in Central Asia and in the Crimea until
the eighteenth century.
Nowadays the researches on the history of the Golden Horde flourish even more
than it used to be in the 19th century in Russia and Europe (Hammer-Purgstall,
1840; Berezin, 1850-51). During the Soviet period, the dominant historiographical
trend described the Mongol period through the prism of the “Tatar yoke”, and the
academic debates limited their questions to the influence – negative or positive – of
the Golden Horde on Russia. The end of the Soviet Union freed the researchers who
restrained themselves to a mechanist approach of History in which the Tatar yoke
has become synonymous with nomadic feudalism (Vladimirtsov, 1948; Fedorov-
Davydov, 1973). The Golden Horde, which has drawn attention basically because it
was an episode in the national narrative of Russia, became a matter of great
importance for the new Republics where the Muslims hold majority.
The opening of the field to new approaches came along with hunting new sources:
discovering texts, items and materials, excavating new urban structures or
republishing a hardly known material. The outcomes of archaeological excavations
led in the Volga valley (Saray, Krasny Yar, Ukek), in the Crimea (Caffa, Solkhat,
Bakhchi-Saray) and in Kazakhstan (Dzhend), as well as the revival of the studies on
the Islamic collections held in Central Asia, in the Tatarstan and in the Crimea, led to
numerous recent discoveries. Among them, the manuscripts found in private and
local archives allow us to reconstruct ancient collections, like the one of the madrasa
Mengli Giray founded around 1500 at Bakhchi-Saray which remained in activity until
the twentieth century.2
In connection with these discoveries, publications pop up in every direction.
However they remain barely known outside the circle of the Golden Horde specialists
and did not reach yet a larger academic audience. Researchers missed a space where
they could compare the results of the archaeological excavations and the analyses of
the written sources. This special issue intends to combine approaches and questions
that shall benefit from their connections. The aim is not to offer an exhaustive
picture of the state of the art, but to show the most fruitful orientations and the most
meaningful progresses. Our framework is the islamization of the Eurasian steppes, in
the Volga-Ural region, in the Crimea, in Eastern Europe, in Kazakhstan and southern
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Siberia. Indeed, this is one of the most important legacies of the Golden Horde. By
“islamization” we mean the acceptance of rules, practices, and social rituals which
organize the communities and allow them to live together [DeWeese, 1994]. This
issue will focus on the following themes:
- The transmission and coalescence of the Islamic heritages on the Golden Horde
lands. The influence of the Seljūq and the Türkmen cultures of Anatolia, of the
Bulgars from the upper Volga, and of the urban nodes of Central Asia (Dzhend,
Bukhara, Khiva, Samarkand) are visible in the architecture, as well as in the
intellectual and artistic spheres. The ways these connected influences were
transferred still await for their comprehensive study.
- The place of Islam in the trade, customary and administrative practices. The first
attempt to synthesize the sharīʿa and the rules issued by the Chinggisid governments
(yasa) was elaborated under the Jöchids. The growing role of the muftis and the
qāḍī-s as mediators between the local powers and the khans’ court correlated with
the increasing place of Islam in the society. Locating these practices on the map is
crucial as well. The network of the urban establishments framing the religious
practices (funerary complexes, mosques, baths) deserves to be extensively studied.
Likewise the Islamic organizations connected to the trade (futuwwa), visible in the
Golden Horde, from the Crimea to the Khwarezm, in the form of the zāwiyya-s and
ribāṭs established within cities or in their outskirts. Mapping the historical
development of these institutions in combination with studying their social function
will constitute a strong progress.
- The importance of diplomacy. The khans became independent while officially
emphasizing their conversion to Islam. The question of their public respectability in
front of the courts of the dār alislām stimulated their exchanges with the outside
world. To get the rights to perform ḥajj (as distinguished guests) or to establish a
religious institution in Jerusalem was submitted to tough negotiations in which
women of the Jöchid elite, the khatun-s, played an active part. Diplomacy was a real
space for negotiations, used as such by the elite members, where trade agreements
were set up and policies were elaborated. Some articles could offer a glance at the
content of their exchanges with the Delhi sultans, the Mamluks, the Timurids or the
Ottomans.
-Islam and nomadism. The cultural geography of parts of Central Asia, Mongolia,
Russia and Europe bears the legacy of the Mongol period. In these regions, the
islamization of the elites developed along with their turkization. The narratives of
origin of many Turkish-speaking communities (like the Kazakhs, Tatars, Bashkirs,
etc.) go back to the Golden Horde and to the conversion to Islam of the khans Berke
and Uzbek, but also to pastoral nomadism. It is essential to question the specificity of
the Islamic practices in the nomadic milieux and the possible link between
islamization and sedentarization – which developed simultaneously in the case of the
Golden Horde.
Proposals for submission in English or French (4000 characters max.) should be
sent to marie.favereau@history.ox.ac.uk before September 30, 2015.
The editorial board will inform the authors whether the proposal has been
accepted or rejected before November 30, 2015.
Selected articles, in English or French (40 000 characters max.), should be
received before September 30, 2016.
BEREZIN I., 1850-51, Khanskie Jarlyki. 1. Jarlyk khana Zolotoj Ordy Tokhtamyša k
pol’skomy korolju Jagajlu 13921393; Khanskie jarlyki. 2. Tarkhannye jarlyki
Tokhtamyša, TimurKutluka i SaadetGireja, Kazan : v’ tipografii N. Kokovina.
6. 9/14/2015 La Horde d’Or et l’islamisation des steppes eurasiatiques, 1250-1550
http://remmm.revues.org/8991 6/6
Bibliography
Notes
1 Plusieurs publications clefs faisant état de ces (re-)découvertes récentes sont répertoriées
dans la bibliographie ci-dessous.
2 A number of key publications concerning these recent (re-)discoveries are listed in the
bibliography given below.
BOCHAROV, S., SITDIKOV A., 2014, « The Solkhat’s war and its reflection in the fortification of
Caffa », Classica et Christiana 9/2, p. 413-26.
DEWEESE D., 1994, Islamization and Native Religion in the Golden Horde: Baba Tükles and
Conversion to Islam in Historical and Epic Tradition, University Park, PA, Pennsylvania State
University Press.
FEDOROV-DAVYDOV G.,1973, Obščestvennyj stroj Zolotoj Ordy, Moscou, MGU.
FOMENKO I., 2013, « L’héritage de la Horde d’Or dans la cartographie européenne des XVe-
XVIIIe siècles » (en russe), Golden Horde Review 1-2, p. 82-95; 101-16.
HAMMER-PURGSTALL (von) J., 1840, Geschichte der goldenen Horde in Kiptschak, das ist der
Mongolen in Russland, Pesth, C.A.Hartleben’s Verlag.
HAUTALA R., 2013, « Latin sources on the religious situation in the Western Mongol Uluses in
the late 13th-early 14th centuries », Golden Horde Civilization 6, p. 273-80.
KHRIPUNOV N., 2013, « Vêtements Mongols portés par la noblesse dans la Horde d’Or entre 1266
et 1312 » (en russe), Golden Horde Civilization 6, p. 233-72.
MIRGALEEV I., 2013, « Le “Shuʿab-i Panjghana” de Rašīd al-dīn: perspectives de recherche » (en
russe), Golden Horde Review 1, p. 57-62.
MIRGALEEV I., PAŞAOǦLU D., 2014, « Une appréciation d’ensemble du ‘Umdat al-aḫbār de ʿAbd al-
Ghaffar Qirimi », (en russe) Golden Horde Review 2/4, p.35-60.
PETROV P., 2013, « Quelques aspects de numismatique orientale médiévale comme source
historique », (en russe), Golden Horde Review 1-2, p. 177-206, 191-216.
VASIL’EV D., 2013, « Nouveau matériel archéologique datant de la période de l’islamisation de la
Horde d’Or » (en russe), Golden Horde Civilization 6, p. 10-21.
VLADIMIRTSOV B., 1960, Le régime social des mongols. Le féodalisme nomade, traduction M.
Carsow, préface R. Grousset., Paris, Adrien-Maisonneuve.
ZAYNUDDINOV D., 2014, « Sources pour l’histoire de la Horde d’Or en turc, persan et arabe
conservées à la bibliothèque nationale de Turquie (Ankara) et à la bibliothèque Suleymaniye
(Istanbul) : perspectives d’étude » (en russe), Golden Horde Review 2/4, p.61-73.
ZAYTSEV I., 2014, « Les liens entre la Crimée et le monde islamique aux XIVe-XVe siècles » (en
russe), in Recueil des résumés d’interventions de la conférence internationale sur les
problèmes actuels de l’étude et de la conservation du patrimoine islamique en Crimée, 14-18
octobre 2014, Simferopol’, p.13.
ZILIVINSKAYA E., 2013, « Bâtiments religieux de la Horde d’Or datant de l’époque d’Uzbek khan »
(en russe), Golden Horde Civilization 6, p. 82-97.