PRESENTATION A L'OCCASION DE LA VISITE DE TRAVAIL DU DR. NATHALIE CHARPARK, PROMOTRICE DE LA FONDATION KANGOUROU BOGOTA-COLOMBIE Yaoundé, le 22 Juillet 2015 Sur le plan global, les décès néonatals contribuent pour près de 44 pour cent de la mortalité infantile. Cette tendance se vérifie au Cameroun où le taux de mortalité néonatale contribue pour près de 50 pour cent à la mortalité infantile. La prématurité reste un véritable défi au Cameroun. En effet, jusqu’a 28pour cent des nouveaux-nés au Cameroun décèdent encore du fait la prématurité et de ses complications, situation qui est inacceptable. Tout ceci survient dans un contexte où les soins intensifs néonatals ne sont toujours pas disponibles, les possibilités de transfert souvent limitées, les ressources de plus en plus rares , les incubateurs coûteux et non fonctionnels ou alors pas du tout disponible . De plus, les niveaux actuels de financement national alloué à la santé néonatale sont insuffisants. Fort de ces constats, le Gouvernement et ses partenaires ont relevé la nécessité, d’intensifier dans l’urgence les actions destinées à mettre fin aux décès néonatals évitables. Le Gouvernement du Cameroun, dans le cadre du plan d’action mondial« Chaque Nouveau-né » s’est engagé au cours des cinq prochaines années, a mettre a échelle les interventions coût efficace de santé maternelle et néonatale y compris la méthode kangourou. Dans le but de réduire la mortalité néonatale qui constitue un problème majeur de santé publique, il est plus que jamais nécessaire de fédérer les efforts dans la mise en oeuvre de cette intervention clé.