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Diaporamas ‘De l’offense à la réconciliation’
Série ‘Mémoire et reconnaissance de crimes du passé’
9 - La mémoire du génocide
du Rwanda (1994)
Étienne Godinot 11.05.2023
La série de diaporamas
‘De l’offense à la réconciliation’
Sommaire - Rappel
Série 1 : Mémoire et reconnaissance de crimes du passé
1 - Introduction
2 - La mémoire de l’esclavage
3 - La mémoire du colonialisme
4 - La mémoire du génocide des Arméniens
5 - La mémoire de la Shoah
6 - La mémoire des crimes du communisme
7 - La mémoire des crimes commis par les États-Unis
8 - La mémoire des crimes des Khmers rouges au Cambodge
9 - La mémoire du génocide du Rwanda
10 - La mémoire des crimes commis pendant les guerres en ex-Yougoslavie
11 - La mémoire de l’apartheid en Afrique du Sud
12 - La mémoire des crimes commis par les institutions religieuses
Série 2 : Justice, pardon et réconciliation
1 - Justice, pardon et réconciliation : dissiper les malentendus
2 - Pardon et réconciliation entre personnes
3 - Pardon et réconciliation entre groupes humains
4 - La réconciliation franco-allemande
5-1 - L’Algérie et la France : de 1830 à 1962
5-2 - L’Algérie et la France : depuis 1962
6 - Le Japon et les traces de sa période impériale en Asie du Sud-Est
7 - La Chine. Une volonté de revanche ?
8 - Institutions en faveur des droits humains.
9 - Relire et dépasser le passé pour inventer l’avenir
La mémoire du génocide des
Hutus au Rwanda (1994)
Après les tentatives d’extermination des Arméniens et des Juifs
d’Europe, le génocide des Tutsis (et des Hutus modérés) en 1994 est le
dernier des génocides du 20ème siècle. Orchestré par le parti au pouvoir au
Rwanda, il a fait environ 800 000 victimes en l’espace de 3 mois.
À l’instar des génocides précédents, celui des Tutsis a commencé par
une phase de stigmatisation de la population, s’est poursuivi par la persé-
cution qui allait déboucher sur la mise à mort.
Pour autant, ce meurtre de masse caractérisé a ceci de particulier qu’il
est le premier génocide de proximité. Bourreaux et victimes étaient en effets
des voisins, comme sont aujourd’hui voisins les survivants Tutsis et les
Hutus convaincus de crimes par les juridictions de proximité mises en place
par le nouveau régime.
Par son ampleur comme par les mécanismes mis en oeuvre, le
génocide des Tutsis pose aux États, aux organisations internationales, aux
citoyens et aux chercheurs de sens des questions cruciales et toujours
actuelles.
Le texte des 3 diapos ci-après est tiré du site du ‘Mémorial de la Shoah’
Le moteur de la haine
Le génocide des Tutsis s’enracine dans l’idéologie et la politique
coloniales du 19ème siècle. Selon le principe "Diviser pour
régner", le colonisateur belge choisit en un premier temps de s’appuyer
sur les Tutsis en créant le mythe de leur supériorité sur l’autre commu-
nauté, les Hutus.
L’antagonisme né de cette hiérarchisation est exacerbé lors de l’indé-
pendance du Rwanda dans les années 1960, marquée par un renverse-
ment du pouvoir qui échoit alors aux Hutus avec l’appui de la Belgique. Le
jeune État rwandais réduit toute forme d’opposition politique à une lutte
raciale opposant des soi-disant ethnies, en fait des communautés appa-
rentées historiquement à des clans.
Dans ce contexte, alors que le multipartisme autorisé en 1991
permet à l’opposition de se manifester, le pouvoir hutu développe une
propagande haineuse qui prépare psychologiquement la population au
génocide. Le rôle de conditionnement des médias comme le poids des
mots est déterminant. Les Tutsis sont assimilés à des "cafards", des
insectes nuisibles dont il faut se débarrasser.
Les médias de la haine
Des journaux et des radios s’attachent d’une part à diaboliser
et déshumaniser les Tutsis et d’autre part à créer un sentiment de peur
et d’insécurité chez les Hutus, opérant chez eux un véritable lavage de
cerveaux.
Le plus virulent et vindicatif est le journal Kangura. En décembre 1990, c’est
lui qui publie les fameux « Dix commandements des Bahutu ». Ce brûlot est un
appel à la ségrégation des Tutsis et à la séparation totale et définitive des deux
ethnies. Tout Hutu qui aurait un quelconque rapport avec un Tutsi est considéré
comme un traître. Les Hutus sont également appelés à s’unir et à rester vigilants
contre leur ennemi commun, à ne pas côtoyer les femmes tutsies.
La ‘Radio télévision libre des Mille Collines’ (RTLM), station privée, émet de
juillet 1993 à juillet 1994. Le média devient l'un des instruments de propagande en
diffusant sans discontinuer sur les ondes durant trois mois des discours incitant à
l'exécution du génocide des Tutsis. L'historien Jacques Semelin estime que « c'est
la première fois qu'un média de masse appelle au meurtre ». Au cours du génocide,
la RTLM encourage les tueries dans la bonne humeur, indiquant les endroits où des
Tutsi se cachent, donnant des noms de personnes à abattre, galvanisant les
miliciens pour qu'ils attrapent et découpent les inyenzi (les cafards) et « remplissent
les fosses ».
L’inaction de la communauté internationale
Le processus d’animalisation va déboucher en avril 1994,
lorsque commence le génocide, sur une chasse au "gibier" suivie
d’une mise à mort des victimes, abattues avec cruauté et comme du
bétail.
La rapidité et l’ampleur des meurtres expliquent pour une part
l’absence de réaction dans le pays où les actions qui sont alors
menées touchent davantage au sauvetage, y compris par des Hutus
hostiles au génocide, qu’à la résistance armée.
Sur ce plan, la défection de la communauté internationale a été
catastrophique. Disqualifiée par son soutien au régime du président
hutu, Juvénal Habyarimana, la France avait retiré ses forces en 1993.
L’implication de la population civile :
des massacres au quotidien
À la différence du génocide des Juifs, la mise à mort
des Tutsis n’est pas concentrée dans des sites spécifiques
comme des camps d’extermination. L’assassinat planifié se
déroule dans l’espace du quotidien. Dès le 7 avril 1994, des
barrières sont montées à tous des carrefours stratégiques, à
Kigali la capitale, puis sur l’ensemble du pays.
Les possesseurs d’une carte d’identité portant la
mention ‘Tutsi’ sont abattus sur place. L’implication de la
population civile dans les massacres est un des traits
marquants du génocide.
Regroupés en petites formations, appelées ibitero, les
meurtriers comptent aussi bien des jeunes hommes que des
femmes et même des d’enfants.
La fin des massacres
Le 4 juillet 1994, la victoire militaire du ‘Front Patriotique
Rwandais’ (FPR), créé par les Tutsis en 1987, marque la fin des
massacres, et le début d’une reconstruction civile et morale qui passe
par le jugement des responsables du génocide et des exécutants.
La ‘Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda’
est un échec majeur. La réponse internationale au génocide rwandais
est médiocre. Pendant des semaines, les grandes puissances nient
qu'un génocide se déroule au Rwanda*.
* Les États-Unis notamment refusent de qualifier l'incident de ‘génocide’ parce que
l'utilisation de ce terme obligerait les États-Unis à envoyer des troupes, ce qu'ils hésitent à
faire après que plusieurs de leurs soldats aient été tués lors d'une mission humanitaire en
Somalie l'année précédente.
Le ‘Tribunal pénal international
pour le Rwanda’ (TPIR)
L’International Criminal Tribunal for Rwanda est créé en
novembre 1994 par le Conseil de sécurité des Nations Unies
afin de juger les personnes responsables du génocide rwandais et d'au-
tres violations graves du droit international au Rwanda entre le 1er janvier
et le 31 décembre 1994. Il est situé à Kigali. Il condamne finalement 61
personnes les plus responsables.
Le procès de Jean-Paul Akayesu établit le précédent juridique que
le viol génocidaire relève de l'acte de génocide. Le juge président Nava-
nethem Pillaya déclare dans un communiqué après le verdict : « Depuis
des temps immémoriaux, le viol a été considéré comme un butin de
guerre. Désormais, il sera considéré comme un crime de guerre. »
En 1995, le TPIR est installé à Arusha, en Tanzanie. À partir de
2006, Arusha devient également le siège de la ‘Cour africaine des droits
de l'homme et des peuples’.
L'incapacité du tribunal à poursuivre les crimes de guerre commis
par le ‘Front patriotique rwandais’ ou à juger son chef Paul Kagame a été
largement critiquée, au point d'être qualifiée de "justice du vainqueur".
Images :
- Procès de Jean-Paul Akayesu, marié et père de 5 enfants, impliqué dans le meurtre de 2 000
Tutsis à Taba, dont plusieurs femmes victimes de mutilations sexuelles,
- Local et logo du Tribunal criminel international pour le Rwanda
- Logo de l’African Court on Human and Peoples’ Rights
Les tribunaux gacaca
Le grand nombre d'auteurs du génocide (130 000 présu-
més) rendait hautement improbable qu'ils soient tous condamnés
par le TPIR. La majorité des affaires de génocide ont été traitées
par les ‘tribunaux gacaca’*, un mécanisme modernisé de
règlement des différends coutumiers. L'émergence spontanée
des activités gacaca et le soutien progressif des gacaca par les
autorités ont été clairement motivés par le fait que la justice
ordinaire était pratiquement inexistante après le génocide.
Les juridictions gacaca sont créées par la loi en 2001,
commencent à fonctionner sur une base d'essai en 2002 et
fonctionnent dans tout le pays au début de 2007.
* Le terme ‘gacaca’ peut être traduit par ‘herbe courte’ en référence à l'espace public
où les hommes âgés du quartier (abagabo) se réunissent pour résoudre les problèmes
locaux. À l'origine, les rassemblements gacaca visaient à rétablir l'ordre et l'harmonie au
sein des communautés en reconnaissant les torts et en rendant justice à ceux qui en
étaient victimes.
La justice gacaca
Les réunions gacaca sont présidées par des juges connus
sous le nom d'inyangamugayo . Ces juges sont élus pour siéger au
sein d'un conseil de neuf personnes.
Les tribunaux gacaca ont été présentés comme une méthode de
justice transitionnelle, revendiquée par le gouvernement rwandais pour
promouvoir la guérison et la reconstruction communautaires à la suite du
génocide. Le Rwanda a visé la reconstruction communautaire en plaçant la
justice entre les mains de citoyens de confiance. Cependant, le système a été
critiqué par un certain nombre de sources, y compris le ‘Fonds des survivants’,
qui représente les survivants du génocide, en raison du danger qu'il représente
pour les survivants. Il y a eu un certain nombre de rapports sur des survivants
ciblés pour avoir témoigné. aux tribunaux. Les universitaires ont montré
comment les tribunaux sont devenus un mécanisme essentiel pour établir le
récit officiel du gouvernement sur le génocide, ne reconnaissant que les Tutsis
comme victimes et les Hutus comme auteurs.
L’association Ibuka :
Mémoire, Justice et Soutien aux rescapés
En 1999, le Rwanda a lance sa ‘Commission nationale pour l'unité et
la réconciliation’ (NURC) afin d'œuvrer à la réconciliation des parties en
conflit impliquées dans la guerre civile et le génocide, dans le but ultime de
réunifier les citoyens du pays.
L’association ‘Ibuka - Mémoire, Justice et Soutien aux rescapés’ est
une ONG qui œuvre pour la mémoire du génocide des Tutsi du Rwanda, la
justice envers les responsables de crimes génocidaires et le soutien aux
rescapés des massacres perpétrés en 1994. Ibuka, en kinyarwanda signifie
« Souviens toi ! ».
L’association est fondée en Belgique en août 1994. En mai 1995, une
association portant le même nom est créée en Suisse avec le même objectif
que son homologue belge. En novembre 1995, l’association Ibuka est créée
au Rwanda. En France, l’association ‘Ibuka - Mémoire et Justice’ a été créée
plus tard, en avril 2002. Ces différentes structures regroupent les survivants
du génocide, les proches des victimes ainsi que toutes les personnes
œuvrant pour la mémoire des victimes et le sort des rescapés de ce
génocide.
Images : - Monument pour la 26ème année après le génocide
- Stèle à Genève, inaugurée en avril 2019.
- Mémorial à Chalette-sur-Loing
Les questions de Jean Hatzfeld
Jean Hatzfeld* a consacré plusieurs livres à la tragédie du Rwanda,
dont la trilogie Récit des marais rwandais. Il s’interroge sur la banali-
sation du mal et l’absence de culpabilité des génocidaires.
« Contrairement au génocide juif, qu’on peut qualifier d’industriel, on a là affaire à
un génocide de proximité : on s’en prend à ses connaissances, à ses voisins, à ses
collègues.
Dans Là où tout se tait, il part à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à
la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w’igihango, les
‘gardiens du pacte de sang’, ou parfois les ‘Justes’.
* journaliste français né en 1949, issu d’une famille juive recueillie en 1942 par la communauté protestante du
Chambon-sur-Lignon
Reconnaissance de la responsabilité de la France
dans le génocide du Rwanda en 1994
La question du rôle de la France avant, pendant et après le
génocide des Tutsis du Rwanda, qui selon l’ONU a fait plus de
800.000 morts entre avril et juillet 1994, a été un sujet brûlant pendant
des années, conduisant même à une rupture des relations diplomati-
ques entre Paris et Kigali entre 2006 et 2009.
En 2010, Nicolas Sarkozy, le seul président à s'être rendu à Kigali
depuis le génocide de 1994, avait déjà reconnu de «graves erreurs» et
«une forme d'aveuglement» des autorités françaises ayant eu des
conséquences «absolument dramatiques».
En mars 2021, une commission d'historiens dirigée par Vincent
Duclert remet au président Emmanuel Macron un rapport sur le rôle
de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda.
Reconnaissance de la responsabilité de la France
dans le génocide du Rwanda
Le rapport Duclert pointe la responsabilité politique et militaire de la
France à plusieurs niveaux :
• un aveuglement continu dans le soutien au « régime raciste, corrompu et violent » au pouvoir au
Rwanda durant cette période ; « la livraison en quantités considérables d’armes et de munitions
au régime d’Habyarimana, tout comme l’implication très grande des militaires français dans la
formation des Forces armées rwandaises. »
• une lecture ethniciste alignée sur celle du pouvoir rwandais en place, et héritée d’un schéma
colonial ;
• un isolement de la France sur le plan international ;
• au plan des institutions, un fonctionnement rendant difficile toute vision critique dans la chaine de
prise de décisions (rôle de l'État-major particulier et de la ‘cellule Afrique’ à la présidence de la
République).
Le rapport conclut aux « responsabilités lourdes et accablantes » de
la France et à l'« aveuglement » du président socialiste de l'époque,
François Mitterrand, et de son entourage dans le soutien au
régime au pouvoir au Rwanda durant cette période, mais souligne
l'absence de complicité de génocide.
Images : - François Mitterrand et Juvénal Habyarimana, président hutu du Rwanda.
- Soldats de ‘l’opération Noroit’, opération militaire exécutée à Kigali par l’armée française à partir du 4
octobre 1990, dans le cadre de la guerre civile rwandaise. Officiellement, elle visait l'évacuation des
ressortissants occidentaux.
Reconnaissance de la responsabilité de la France
dans le génocide du Rwanda
Cependant, souligne la commission, tout le monde ne s’est pas
fourvoyé sur le Rwanda. Dans le monde politique, Pierre Joxe, ministre
de la Défense de 1991 à 1993, a tenté d’obtenir le repli des moyens militaires
français engagés au Rwanda. Du côté des militaires, le colonel René Galinié,
attaché de défense à l’ambassade de France à Kigali de 1989 à 1991, et son
supérieur le général Jean Varret, chef de la Mission militaire de coopération (MMC)
au Rwanda de 1990 à 1993, ont alerté sur les risques de massacre qui pesaient sur
les Tutsis. Idem pour la DGSE.
Dans son discours au mémorial du génocide de Kigali le 27 mai
2021, Emmnanuel Macon déclare :
« La France a un devoir au Rwanda : celui de regarder l’histoire
en face et reconnaître la souffrance infligée au peuple rwandais. (…)
En voulant faire obstacle à un conflit régional ou une guerre
civile, (la France) restait de fait aux côtés d'un régime génocidaire.
En ignorant les alertes des plus lucides observateurs, la France
endossait une responsabilité accablante dans un engrenage qui a
abouti au pire, alors même qu'elle cherchait précisément à l'éviter ».
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Mémoire et reconnaissance de crimes du passé. — 09. La mémoire du génocide du Rwanda

  • 1. Diaporamas ‘De l’offense à la réconciliation’ Série ‘Mémoire et reconnaissance de crimes du passé’ 9 - La mémoire du génocide du Rwanda (1994) Étienne Godinot 11.05.2023
  • 2. La série de diaporamas ‘De l’offense à la réconciliation’ Sommaire - Rappel Série 1 : Mémoire et reconnaissance de crimes du passé 1 - Introduction 2 - La mémoire de l’esclavage 3 - La mémoire du colonialisme 4 - La mémoire du génocide des Arméniens 5 - La mémoire de la Shoah 6 - La mémoire des crimes du communisme 7 - La mémoire des crimes commis par les États-Unis 8 - La mémoire des crimes des Khmers rouges au Cambodge 9 - La mémoire du génocide du Rwanda 10 - La mémoire des crimes commis pendant les guerres en ex-Yougoslavie 11 - La mémoire de l’apartheid en Afrique du Sud 12 - La mémoire des crimes commis par les institutions religieuses Série 2 : Justice, pardon et réconciliation 1 - Justice, pardon et réconciliation : dissiper les malentendus 2 - Pardon et réconciliation entre personnes 3 - Pardon et réconciliation entre groupes humains 4 - La réconciliation franco-allemande 5-1 - L’Algérie et la France : de 1830 à 1962 5-2 - L’Algérie et la France : depuis 1962 6 - Le Japon et les traces de sa période impériale en Asie du Sud-Est 7 - La Chine. Une volonté de revanche ? 8 - Institutions en faveur des droits humains. 9 - Relire et dépasser le passé pour inventer l’avenir
  • 3. La mémoire du génocide des Hutus au Rwanda (1994) Après les tentatives d’extermination des Arméniens et des Juifs d’Europe, le génocide des Tutsis (et des Hutus modérés) en 1994 est le dernier des génocides du 20ème siècle. Orchestré par le parti au pouvoir au Rwanda, il a fait environ 800 000 victimes en l’espace de 3 mois. À l’instar des génocides précédents, celui des Tutsis a commencé par une phase de stigmatisation de la population, s’est poursuivi par la persé- cution qui allait déboucher sur la mise à mort. Pour autant, ce meurtre de masse caractérisé a ceci de particulier qu’il est le premier génocide de proximité. Bourreaux et victimes étaient en effets des voisins, comme sont aujourd’hui voisins les survivants Tutsis et les Hutus convaincus de crimes par les juridictions de proximité mises en place par le nouveau régime. Par son ampleur comme par les mécanismes mis en oeuvre, le génocide des Tutsis pose aux États, aux organisations internationales, aux citoyens et aux chercheurs de sens des questions cruciales et toujours actuelles. Le texte des 3 diapos ci-après est tiré du site du ‘Mémorial de la Shoah’
  • 4. Le moteur de la haine Le génocide des Tutsis s’enracine dans l’idéologie et la politique coloniales du 19ème siècle. Selon le principe "Diviser pour régner", le colonisateur belge choisit en un premier temps de s’appuyer sur les Tutsis en créant le mythe de leur supériorité sur l’autre commu- nauté, les Hutus. L’antagonisme né de cette hiérarchisation est exacerbé lors de l’indé- pendance du Rwanda dans les années 1960, marquée par un renverse- ment du pouvoir qui échoit alors aux Hutus avec l’appui de la Belgique. Le jeune État rwandais réduit toute forme d’opposition politique à une lutte raciale opposant des soi-disant ethnies, en fait des communautés appa- rentées historiquement à des clans. Dans ce contexte, alors que le multipartisme autorisé en 1991 permet à l’opposition de se manifester, le pouvoir hutu développe une propagande haineuse qui prépare psychologiquement la population au génocide. Le rôle de conditionnement des médias comme le poids des mots est déterminant. Les Tutsis sont assimilés à des "cafards", des insectes nuisibles dont il faut se débarrasser.
  • 5. Les médias de la haine Des journaux et des radios s’attachent d’une part à diaboliser et déshumaniser les Tutsis et d’autre part à créer un sentiment de peur et d’insécurité chez les Hutus, opérant chez eux un véritable lavage de cerveaux. Le plus virulent et vindicatif est le journal Kangura. En décembre 1990, c’est lui qui publie les fameux « Dix commandements des Bahutu ». Ce brûlot est un appel à la ségrégation des Tutsis et à la séparation totale et définitive des deux ethnies. Tout Hutu qui aurait un quelconque rapport avec un Tutsi est considéré comme un traître. Les Hutus sont également appelés à s’unir et à rester vigilants contre leur ennemi commun, à ne pas côtoyer les femmes tutsies. La ‘Radio télévision libre des Mille Collines’ (RTLM), station privée, émet de juillet 1993 à juillet 1994. Le média devient l'un des instruments de propagande en diffusant sans discontinuer sur les ondes durant trois mois des discours incitant à l'exécution du génocide des Tutsis. L'historien Jacques Semelin estime que « c'est la première fois qu'un média de masse appelle au meurtre ». Au cours du génocide, la RTLM encourage les tueries dans la bonne humeur, indiquant les endroits où des Tutsi se cachent, donnant des noms de personnes à abattre, galvanisant les miliciens pour qu'ils attrapent et découpent les inyenzi (les cafards) et « remplissent les fosses ».
  • 6. L’inaction de la communauté internationale Le processus d’animalisation va déboucher en avril 1994, lorsque commence le génocide, sur une chasse au "gibier" suivie d’une mise à mort des victimes, abattues avec cruauté et comme du bétail. La rapidité et l’ampleur des meurtres expliquent pour une part l’absence de réaction dans le pays où les actions qui sont alors menées touchent davantage au sauvetage, y compris par des Hutus hostiles au génocide, qu’à la résistance armée. Sur ce plan, la défection de la communauté internationale a été catastrophique. Disqualifiée par son soutien au régime du président hutu, Juvénal Habyarimana, la France avait retiré ses forces en 1993.
  • 7. L’implication de la population civile : des massacres au quotidien À la différence du génocide des Juifs, la mise à mort des Tutsis n’est pas concentrée dans des sites spécifiques comme des camps d’extermination. L’assassinat planifié se déroule dans l’espace du quotidien. Dès le 7 avril 1994, des barrières sont montées à tous des carrefours stratégiques, à Kigali la capitale, puis sur l’ensemble du pays. Les possesseurs d’une carte d’identité portant la mention ‘Tutsi’ sont abattus sur place. L’implication de la population civile dans les massacres est un des traits marquants du génocide. Regroupés en petites formations, appelées ibitero, les meurtriers comptent aussi bien des jeunes hommes que des femmes et même des d’enfants.
  • 8. La fin des massacres Le 4 juillet 1994, la victoire militaire du ‘Front Patriotique Rwandais’ (FPR), créé par les Tutsis en 1987, marque la fin des massacres, et le début d’une reconstruction civile et morale qui passe par le jugement des responsables du génocide et des exécutants. La ‘Mission des Nations Unies pour l'assistance au Rwanda’ est un échec majeur. La réponse internationale au génocide rwandais est médiocre. Pendant des semaines, les grandes puissances nient qu'un génocide se déroule au Rwanda*. * Les États-Unis notamment refusent de qualifier l'incident de ‘génocide’ parce que l'utilisation de ce terme obligerait les États-Unis à envoyer des troupes, ce qu'ils hésitent à faire après que plusieurs de leurs soldats aient été tués lors d'une mission humanitaire en Somalie l'année précédente.
  • 9. Le ‘Tribunal pénal international pour le Rwanda’ (TPIR) L’International Criminal Tribunal for Rwanda est créé en novembre 1994 par le Conseil de sécurité des Nations Unies afin de juger les personnes responsables du génocide rwandais et d'au- tres violations graves du droit international au Rwanda entre le 1er janvier et le 31 décembre 1994. Il est situé à Kigali. Il condamne finalement 61 personnes les plus responsables. Le procès de Jean-Paul Akayesu établit le précédent juridique que le viol génocidaire relève de l'acte de génocide. Le juge président Nava- nethem Pillaya déclare dans un communiqué après le verdict : « Depuis des temps immémoriaux, le viol a été considéré comme un butin de guerre. Désormais, il sera considéré comme un crime de guerre. » En 1995, le TPIR est installé à Arusha, en Tanzanie. À partir de 2006, Arusha devient également le siège de la ‘Cour africaine des droits de l'homme et des peuples’. L'incapacité du tribunal à poursuivre les crimes de guerre commis par le ‘Front patriotique rwandais’ ou à juger son chef Paul Kagame a été largement critiquée, au point d'être qualifiée de "justice du vainqueur". Images : - Procès de Jean-Paul Akayesu, marié et père de 5 enfants, impliqué dans le meurtre de 2 000 Tutsis à Taba, dont plusieurs femmes victimes de mutilations sexuelles, - Local et logo du Tribunal criminel international pour le Rwanda - Logo de l’African Court on Human and Peoples’ Rights
  • 10. Les tribunaux gacaca Le grand nombre d'auteurs du génocide (130 000 présu- més) rendait hautement improbable qu'ils soient tous condamnés par le TPIR. La majorité des affaires de génocide ont été traitées par les ‘tribunaux gacaca’*, un mécanisme modernisé de règlement des différends coutumiers. L'émergence spontanée des activités gacaca et le soutien progressif des gacaca par les autorités ont été clairement motivés par le fait que la justice ordinaire était pratiquement inexistante après le génocide. Les juridictions gacaca sont créées par la loi en 2001, commencent à fonctionner sur une base d'essai en 2002 et fonctionnent dans tout le pays au début de 2007. * Le terme ‘gacaca’ peut être traduit par ‘herbe courte’ en référence à l'espace public où les hommes âgés du quartier (abagabo) se réunissent pour résoudre les problèmes locaux. À l'origine, les rassemblements gacaca visaient à rétablir l'ordre et l'harmonie au sein des communautés en reconnaissant les torts et en rendant justice à ceux qui en étaient victimes.
  • 11. La justice gacaca Les réunions gacaca sont présidées par des juges connus sous le nom d'inyangamugayo . Ces juges sont élus pour siéger au sein d'un conseil de neuf personnes. Les tribunaux gacaca ont été présentés comme une méthode de justice transitionnelle, revendiquée par le gouvernement rwandais pour promouvoir la guérison et la reconstruction communautaires à la suite du génocide. Le Rwanda a visé la reconstruction communautaire en plaçant la justice entre les mains de citoyens de confiance. Cependant, le système a été critiqué par un certain nombre de sources, y compris le ‘Fonds des survivants’, qui représente les survivants du génocide, en raison du danger qu'il représente pour les survivants. Il y a eu un certain nombre de rapports sur des survivants ciblés pour avoir témoigné. aux tribunaux. Les universitaires ont montré comment les tribunaux sont devenus un mécanisme essentiel pour établir le récit officiel du gouvernement sur le génocide, ne reconnaissant que les Tutsis comme victimes et les Hutus comme auteurs.
  • 12. L’association Ibuka : Mémoire, Justice et Soutien aux rescapés En 1999, le Rwanda a lance sa ‘Commission nationale pour l'unité et la réconciliation’ (NURC) afin d'œuvrer à la réconciliation des parties en conflit impliquées dans la guerre civile et le génocide, dans le but ultime de réunifier les citoyens du pays. L’association ‘Ibuka - Mémoire, Justice et Soutien aux rescapés’ est une ONG qui œuvre pour la mémoire du génocide des Tutsi du Rwanda, la justice envers les responsables de crimes génocidaires et le soutien aux rescapés des massacres perpétrés en 1994. Ibuka, en kinyarwanda signifie « Souviens toi ! ». L’association est fondée en Belgique en août 1994. En mai 1995, une association portant le même nom est créée en Suisse avec le même objectif que son homologue belge. En novembre 1995, l’association Ibuka est créée au Rwanda. En France, l’association ‘Ibuka - Mémoire et Justice’ a été créée plus tard, en avril 2002. Ces différentes structures regroupent les survivants du génocide, les proches des victimes ainsi que toutes les personnes œuvrant pour la mémoire des victimes et le sort des rescapés de ce génocide. Images : - Monument pour la 26ème année après le génocide - Stèle à Genève, inaugurée en avril 2019. - Mémorial à Chalette-sur-Loing
  • 13. Les questions de Jean Hatzfeld Jean Hatzfeld* a consacré plusieurs livres à la tragédie du Rwanda, dont la trilogie Récit des marais rwandais. Il s’interroge sur la banali- sation du mal et l’absence de culpabilité des génocidaires. « Contrairement au génocide juif, qu’on peut qualifier d’industriel, on a là affaire à un génocide de proximité : on s’en prend à ses connaissances, à ses voisins, à ses collègues. Dans Là où tout se tait, il part à la recherche des très rares Hutus qui ont résisté à la folie génocidaire au péril de leur vie. Au Rwanda, on les appelle abarinzi w’igihango, les ‘gardiens du pacte de sang’, ou parfois les ‘Justes’. * journaliste français né en 1949, issu d’une famille juive recueillie en 1942 par la communauté protestante du Chambon-sur-Lignon
  • 14. Reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide du Rwanda en 1994 La question du rôle de la France avant, pendant et après le génocide des Tutsis du Rwanda, qui selon l’ONU a fait plus de 800.000 morts entre avril et juillet 1994, a été un sujet brûlant pendant des années, conduisant même à une rupture des relations diplomati- ques entre Paris et Kigali entre 2006 et 2009. En 2010, Nicolas Sarkozy, le seul président à s'être rendu à Kigali depuis le génocide de 1994, avait déjà reconnu de «graves erreurs» et «une forme d'aveuglement» des autorités françaises ayant eu des conséquences «absolument dramatiques». En mars 2021, une commission d'historiens dirigée par Vincent Duclert remet au président Emmanuel Macron un rapport sur le rôle de la France dans le génocide des Tutsi au Rwanda.
  • 15. Reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide du Rwanda Le rapport Duclert pointe la responsabilité politique et militaire de la France à plusieurs niveaux : • un aveuglement continu dans le soutien au « régime raciste, corrompu et violent » au pouvoir au Rwanda durant cette période ; « la livraison en quantités considérables d’armes et de munitions au régime d’Habyarimana, tout comme l’implication très grande des militaires français dans la formation des Forces armées rwandaises. » • une lecture ethniciste alignée sur celle du pouvoir rwandais en place, et héritée d’un schéma colonial ; • un isolement de la France sur le plan international ; • au plan des institutions, un fonctionnement rendant difficile toute vision critique dans la chaine de prise de décisions (rôle de l'État-major particulier et de la ‘cellule Afrique’ à la présidence de la République). Le rapport conclut aux « responsabilités lourdes et accablantes » de la France et à l'« aveuglement » du président socialiste de l'époque, François Mitterrand, et de son entourage dans le soutien au régime au pouvoir au Rwanda durant cette période, mais souligne l'absence de complicité de génocide. Images : - François Mitterrand et Juvénal Habyarimana, président hutu du Rwanda. - Soldats de ‘l’opération Noroit’, opération militaire exécutée à Kigali par l’armée française à partir du 4 octobre 1990, dans le cadre de la guerre civile rwandaise. Officiellement, elle visait l'évacuation des ressortissants occidentaux.
  • 16. Reconnaissance de la responsabilité de la France dans le génocide du Rwanda Cependant, souligne la commission, tout le monde ne s’est pas fourvoyé sur le Rwanda. Dans le monde politique, Pierre Joxe, ministre de la Défense de 1991 à 1993, a tenté d’obtenir le repli des moyens militaires français engagés au Rwanda. Du côté des militaires, le colonel René Galinié, attaché de défense à l’ambassade de France à Kigali de 1989 à 1991, et son supérieur le général Jean Varret, chef de la Mission militaire de coopération (MMC) au Rwanda de 1990 à 1993, ont alerté sur les risques de massacre qui pesaient sur les Tutsis. Idem pour la DGSE. Dans son discours au mémorial du génocide de Kigali le 27 mai 2021, Emmnanuel Macon déclare : « La France a un devoir au Rwanda : celui de regarder l’histoire en face et reconnaître la souffrance infligée au peuple rwandais. (…) En voulant faire obstacle à un conflit régional ou une guerre civile, (la France) restait de fait aux côtés d'un régime génocidaire. En ignorant les alertes des plus lucides observateurs, la France endossait une responsabilité accablante dans un engrenage qui a abouti au pire, alors même qu'elle cherchait précisément à l'éviter ». ■