Weitere Àhnliche Inhalte Mehr von David South Consulting (20) Defis en matiere de developpement, Les solutions Sud-Sud: Avril 20081. Exploiter l'énergie des enfants au jeu
Les enfants sont une source Ă©tonnante dâĂ©nergie. Chaque gĂ©nĂ©ration bouillonne
d e lâimpatience et de lâoptimisme de la jeunesse. Toute cette Ă©nergie est
cependant dépensée dans la cour de récréation en ne laissant rien. Imaginez
que lâon puisse capter cette Ă©nergie et la transformer? Mieux encore, de
lâĂ©lectricitĂ© pour alimenter lâĂ©cole Ă court dâargent que les enfants doivent
fréquenter pour avoir un bon départ dans la vie?
I l serait beaucoup plus facile dâatteindre lâobjectif du millĂ©naire pour le
dĂ©veloppement relatif Ă lâĂ©ducation primaire pour tous si les Ă©coles avaient de
lâĂ©lectricitĂ© et donc la capacitĂ© dâutiliser des ordinateurs et Internet. Les locaux
scolaires peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©s Ă leur maximum sâils sont Ă©clairĂ©s pour
permettre des cours du soir et servir Ă lâĂ©ducation secondaire et adulte. Il est
courant enAfrique dâutiliser les Ă©coles le soir pour les Ă©lĂšves plus ĂągĂ©s. Il nâexiste
pourtant gĂ©nĂ©ralement quâun seul mode dâĂ©clairage : les lampes Ă pĂ©trole.
LâĂ©lectricitĂ© fait cruellement dĂ©faut dans les Ă©coles en Afrique : mĂȘme en Afrique
du Sud, pays le plus riche de lâAfrique sub-saharienne, 5,131 Ă©coles sont privĂ©es
dâĂ©lectricitĂ©. Dans la lutte pour lâĂ©nergie, les Ă©coles sont en concurrence avec les
entreprises et les villes alors que lâaccroissement de la demande rend les
coupures plus fréquentes.
LâĂ©nergie des enfants est actuellement utilisĂ©e pour faire fonctionner les
manĂšges de Playpumps qui tirent lâeau des puits. On espĂšre maintenant, utiliser
le mĂȘme principe pour alimenter en Ă©lectricitĂ© les Ă©coles africaines grĂące Ă une
balançoire Ă bascule. Des enfants participent en Ouganda Ă un essai pilote dâune
balançoire Ă bascule qui produit de lâĂ©lectricitĂ© par le simple mouvement de
bascule de ce jeu de cour de rĂ©crĂ©ation. LâĂ©lectricitĂ© produite est envoyĂ©e Ă une
batterie de stockage par lâintermĂ©diaire dâun cĂąble souterrain. Cinq Ă dixminutes
sur la balançoire produisent assez dâĂ©lectricitĂ© pour Ă©clairer une salle de classe
pendant une soirée.
L a balançoire, faite de piĂšces achetĂ©es sur place, Ă lâessai dans la ville
ougandaise de Jinja, a été conçue par un étudiant ingénieur britannique de 23
ans, Daniel Sheridan. LâidĂ©e lui est venue aprĂšs avoir fait du bĂ©nĂ©volat au cours
dâun voyage scolaire sur lâĂźle de Wasimi, au sud de Mombasa (Kenya), alors quâil
construisait une Ă©cole et enseignait.
« Jâai pensĂ©, en voyant le nombre dâenfants dans ce lieu, leur vivacitĂ© et Ă quel
point ils aimaient jouer, que cela serait formidable si je pouvais en tirer parti dâune
maniÚre quelconque», déclara-t-il à la BBC.
« Ils nâont pas de consoles de jeux, ni tout le reste. Ils sont si sincĂšres et
dĂ©sireux dâaider, quâils se prĂ©cipitaient pour pousser les brouettes que nous
utilisions dĂšs quâils en avaient lâoccasion ».
Sheridan a gagnĂ© ÂŁ5,500 (10 930 USD) destinĂ©s auxĂ©tudiants dâuniversitĂ©, pour
pousser plus loin lâidĂ©e Ă diffĂ©rents concours. Lâargent est utilisĂ© pour le
dĂ©veloppement dâun prototype.
« Le besoin dâĂ©lectricitĂ© en Afrique sub-saharienne dĂ©passe lâimagination. Sans
Ă©lectricitĂ©, le dĂ©veloppement est extrĂȘmement difficile. Le potentiel de ce produit
est énorme et cette invention pourrait bénéficier à de nombreuses communautés
enAfrique et au-delà . »
Une fois lâessai du prototype effectuĂ© l en Ouganda, il espĂšre fonder soit une
entreprise, soit une Ćuvre caritative pour fabriquer les balançoires.
Son rĂȘve ? « Je voudrais bien concevoir une cour pleine de diffĂ©rents
Ă©quipements qui pourraient fournir assezdâĂ©lectricitĂ© pour approvisionner un
village entier ».
LIENS:
Playpumps International:Dâautres maniĂšres dont les enfants peuvent
contribuer Ă des amĂ©liorations : ces pompes Ă eau tirent de lâeau dâun puits
pendant que des enfants font tourner un manĂšge.
Site Internet:www.playpumps.org
OUipouPlateforme dâinterface universelle optimisĂ©e:Cette barre
Ă©lectronique en plastique blanc tenue Ă la main utilise le mouvement du jeu
de lâenfant pour lâalimenter en Ă©lectricitĂ© alors quâelle Ă©met des bruits et
affiche des images.
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Dans ce numéro:
Exploiter l'Ă©nergie des enfants
au jeu
Internet Ă la disposition des
analphabĂštes d'une simple
pression sur un bouton
Le Sud a une bonne histoire Ă
raconter
Les insectes peuvent fournir un
appoint en cas de crise
alimentaire
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Que sont ceux-ci?
2. Site Internet:www.thinkthing.net
SprigToys:Jouets électromécaniques faits en bois et en plastique recyclés
qui fonctionnent grùce à la puissance générée par les enfants uniquement.
Site Internet:www.sprigtoys.com
Internet Ă la disposition des analphabĂštes d'une simple pression
sur un bouton
Le dĂ©veloppement nĂ©cessite impĂ©rativement un accĂšs rapide Ă lâinformation. La propagation remarquable
de lâinformation dans le monde par le biais dâInternet a Ă©tĂ© lâune des grandes rĂ©ussites du 21e siĂšcle.
Lâessor Ă©tonnant du tĂ©lĂ©phone mobile dans le monde en est une autre. Pour ceux qui en ont les moyens ou
ont accĂšs Ă un ordinateur et Ă lâĂ©lectricitĂ©, la nouvelle technologie constitue un outil puissant de promotion
Ă©conomique et sociale. Mais quâen est-il des gens qui sont pris dans la fracture de la technologie ou qui
sont illettrés ?
Quâadvient-il de ceux qui disposent dâun tĂ©lĂ©phone mobile mais sont trop pauvres pour possĂ©der un
ordinateur ou qui vivent dans un village sans électricité ? Ou de ceux qui ne savent pas lire ou écrire? Il y a
en Inde 42 millions dâutilisateurs dâInternet, soit 3,7 pour cent de la population. Le pays compte aussi le
plus grand nombre dâanalphabĂštes du monde : 304,11 millions (Rapport sur le dĂ©veloppement humain).
Une solution unique mise en Ćuvre en Inde rurale, permet de relier les analphabĂštes Ă Internet. Le Question Box Project
[projet BoĂźte Ă questions] du programme Open Mind, a ouvert sa premiĂšre boĂźte en septembre 2007, dans le village de
Phoolpur.
LâidĂ©e est dâune simplicitĂ© lumineuse. Une boĂźte en fer blanc ressemblant Ă un interphone et contenant un tĂ©lĂ©phone, est
placĂ©e dans un lieu public du village. Le dispositif utilisant le rĂ©seau tĂ©lĂ©phonique existant, il suffit Ă lâutilisateur dâappuyer
sur un bouton pour obtenir un opĂ©rateur Ă lâautre bout. LâopĂ©rateur se trouve devant un ordinateur dotĂ© dâune liaison avec
Internet. Lâutilisateur pose ses questions et lâopĂ©rateur transforme ces derniĂšres en interrogations de recherche. Lorsque le
moteur de recherche de lâordinateur donne des rĂ©ponses, lâopĂ©rateur choisit la meilleure et rĂ©pond Ă lâutilisateur dans sa
langue maternelle et en termes simples.
Le rĂŽle de lâopĂ©rateur ne se cantonne pas Ă taper des questions dans Google, il utilise un logiciel intelligent qui regroupe
les questions fréquemment posées (FAQ) pour gagner du temps. Parmi les FAQ, citons les résultats scolaires, les
opportunitĂ©s de travail, les rĂ©sultats de matches de football ou de cricket et des dĂ©finitions et termes. LâopĂ©rateur envoie
aussi des courriers Ă©lectroniques pour les utilisateurs.
Le service a aussi un rĂŽle Ă jouer pour les personnes alphabĂ©tisĂ©es qui nâont pas dâaccĂšs Ă Internet. Il fallait auparavant
que les Ă©lĂšves se dĂ©placent pour connaĂźtre leurs rĂ©sultats dâexamens mais ils peuvent dĂ©sormais demander Ă la BoĂźte Ă
questions.
La BoĂźte Ă questions fonctionne actuellement pendant les heures ouvrables. Une deuxiĂšme boĂźte Ă questions sera mise en
usage au dĂ©but de 2008 dans le village dâEthida, Ă plusieurs heures en voiture de New Delhi, et il est projetĂ© dâĂ©tendre la
Boßte à questions à 30 unités reliées à 20 opérateurs.
Ălâheure actuelle, les organisateurs songent Ă obtenir des revenus du service au moyen de publicitĂ© et de parrainage. Les
opĂ©rateurs sont des travailleurs indĂ©pendants instruits. La plupart sont des femmes et leur famille apprĂ©cie quâelles
travaillent depuis leur domicile.
Au cours de cette premiĂšre phase, lâĂ©quipe du projet a analysĂ© les rĂ©sultats et perfectionnĂ© la structure du service. Ses
membres ont aussi examinĂ© des modĂšles dâaffaires viables pour pouvoir Ă©tendre le service Ă toute lâInde et le conserver
durable.
Ritu Dangwal, professeur de psychologie au NIITInstitute, est chargée de travailler avec les villageois pour suivre le projet.
Elle est aussi associée à une entreprise débutante appelée Hole in the Wall, qui fournit des bornes Internet aux villageois
ruraux. La recherche de Dangwal a Ă©galement Ă©tabli une corrĂ©lation indĂ©niable entre la distance dâune grande ville et la
qualitĂ© dĂ©croissante de lâĂ©ducation, exemple frappant du dommage fait par la privation de bonnes ressources dâinformation.
La boĂźte auxquestions repose sur une idĂ©e de Rose Shuman, consultante dâaffaires et de dĂ©veloppement international. Elle
Ă©tait exaspĂ©rĂ©e par lâidĂ©e quâavec tous ces gens douĂ©s et les Ă©normes sommes dâargent dĂ©versĂ©es dans la technologie de
lâinformation, peu Ă©laboraient des moyens bon marchĂ© dâapporter la puissance de lâordinateur au peuple.
« La meilleure chose concernant ce projet, câest son aspect trĂšs pratique », expliqua-t-elle au journal le Daily Telegraph.
« Ce nâest pas une grosse infrastructure. Vous avez une boĂźte que vous pouvez voir et toucher et un journal de toutes les
3. questions.»
LIENS:
Photographies du lancement du projet et de la BoĂźte Ă questions: www.flickr.com
Le Sud a une bonne histoire Ă raconter
Le monde modern en rapide Ă©volution Ă©lĂšve le niveau de vie de milliards de personnes dans le Sud. Rien quâen Chine 400
millions de personnes sont sorties de la pauvretĂ© depuis les annĂ©es 1980, mais cette Ă©volution risque aussi dâentraĂźner la
perte dâun grand nombre de traditions culturelles, dont le conte.
L e conte oral est un outil indispensable Ă la transmission de lâhistoire tout en enseignant la morale et lâĂ©thique,
particuliĂšrement dans des sociĂ©tĂ©s oĂč le tauxdâalphabĂ©tisation est faible et oĂč les gens sont peu instruits. Cependant,
devant la montée des médias modernes et de la publicité, peu de conteurs traditionnels, dont un grand nombre est ùgé, ont
une chance de succĂšs. Les populations se dĂ©placent comme jamais auparavant. Ă mesure quâun plus grand nombre de
gens finissent dans des villes tentaculaires, nombre dâentre euxsont coupĂ©s de leurs racines.
Et cependant, dans le Sud, les gens trouvent des moyens de rĂ©inventer le conte, et aussi de gagner de lâargent, de
conserver la fiertĂ© culturelle et dâassouvir lâappĂ©tit de nouveautĂ© des mĂ©dias et des entreprises modernes aux dents
longues.
Le conte oral a Ă©tĂ© reconnu en 1997 par lâUNESCO qui a promis de soutenir le patrimoine oral et immatĂ©riel de lâhumanitĂ©
et de protĂ©ger un grand nombre de traditions orales et musicales, lâartisanat et la connaissance, plus « les trĂ©sors humains
vivants qui les possÚdent » Elle a appuyé cette promesse en 2003 avec la Convention pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel. Elle soutient la tradition orale du conte par le biais de son International Programme for the Development
of Communication [Programme international pour le développement de la communication].
Mais que va-t-il advenir des jeunes, la gĂ©nĂ©ration la plus importante si le conte oral doit avoir de lâavenir ? Ă Bogota
(Colombie), les Ă©tudiants ont dĂ©butĂ© un mouvement de conteurs. ĂgĂ©s de 17 Ă 35 ans, ils sâinspirent de ce quâils ont appris
Ă lâuniversitĂ©. Ils Ă©vitent la narration linĂ©aire et adoptent la langue populaire des films et de la publicitĂ©. Une histoire, tirĂ©e
dâune publicitĂ© est centrĂ©e sur une goutte de sauce tomate qui tombe dâun gratte-ciel et dĂ©clenche une bataille de rĂ©volvers.
La narration en staccato puise son inspiration dâauteurs post-modernes comme Italo Calvino. Câest aussi le rĂ©cit parfait
pour séduire les auditoires modernes urbains qui vivent dans un monde saturé de médias.
En mĂȘlant des histories ancestrales et postmodernes, ces conteurs Ă©tudiants attirent les Sud-AmĂ©ricains qui Ă©coutent Ă
nouveau des histoires. Si la réalisation est bonne, le conte oral a la capacité de tisser des liens avec les autres personnes
comme aucun autre moyen. Cette nouvelle génération aide aussi à faire de la Colombie un lieu de rassemblement pour les
conteurs dâAmĂ©rique latine, ce qui se reflĂšte dans des manifestations telles que le Hay Festival Cartegena, manifestation
littĂ©raire dâauteurs venus du monde entier.
Mais peut-on gagner de lâargent en racontant des histories ? Des conteurs comme lâArgentin Juan Moreno rĂ©pondent oui.
Moreno a quittĂ© lâenseignement il y a 17 ans pour raconter des histoires pour gagner sa vie dans des thĂ©Ăątres, des bars,
des universitĂ©s et des bibliothĂšques en exploitant lâengouement contemporain pour le conte.
En fait, cela paie mieux que dâinterprĂ©ter une piĂšce dans un thĂ©Ăątre, affirme-t-il et si vous ĂȘtes bon, vous avez en plus,
lâavantage de voyager beaucoup. Il existe un tour mondial de congrĂšs, festivals et sĂ©minaires qui permettent auxconteurs de
rester en contact, inspirés et rémunérés.
Moreno gagne maintenant de lâargent en enseignant Ă de nombreuses professions Ă utiliser des histoires pour
communiquer plus efficacement. Il a déclaré au UNESCOCourier, « la valeur du mot parlé, des mots qui guérissent et
restaurant, qui donnent la vie mais aussi la reprennent » sont la clé de nombreuxdomaines comme la loi et le travail social.
Les centres mondiauxdu conte oral sont trÚs axés sur le Sud. Le CongrÚs international du conte oral qui fait partie du salon
du livre de Buenos Aires fonctionne tous les ans depuis 1995. Au congrÚs, des tuyaux sont échangés sur des astuces
subtiles de rythme et de voix, de gestes et dâexpressions du visage. Dâautres villes du Sud accueillent des manifestations
concernant le conte oral comme Bucaramanga, Colombia, Monterrey, Mexico etAgĂŒimes, dans les Ăźles Canaries.
Tandis que les jeunes gens insufflent une nouvelle vie au conte oral, les conteurs lĂ©gendaires du Maroc sont confrontĂ©s Ă
un dilemme courant auquel est confronté le monde développé et en développement : comment concourir avec des passe-
temps plus tape-Ă -lâĆil et plus distrayants comme les jeuxsur ordinateur et la tĂ©lĂ©vision?
La population du Maroc comporte 40 pour cent dâanalphabĂštes, donc raconter des histoires constitue une excellente
maniĂšre dâatteindre ce groupe qui ne lit pas. Les histoires et les paraboles sont considĂ©rĂ©es depuis longtemps comme un
excellent moyen de faire passer des idées, des valeurs et des philosophies.
Mais les sages conteurs dâhistoires du Maroc ou halakis, ont rĂ©flĂ©chi et sâen remettent Ă lâordinateur pour raconter leurs
histoires et empĂȘcher des milliers dâannĂ©es de tradition de sâeffacer. Avec lâaide de lâUNESCO, les halakis ont crĂ©Ă© des
archives numériques de leurs histoires en audio et vidéo.
Basés sur la célÚbre place principale de Marrakech, Jemaa al-Fna, ils se disputent la faveur des spectateurs dans un
charivari dâartistes de rues et de mets aromatiques ; câest un lieu oĂč des hommes avec des singes rivalisent avec des
charmeurs de serpents pour attirer lâattention du passant. Les conteurs du Maroc sâinstallaient sur les places publiques des
villes de FÚs, MeknÚs et Marrakech pour distraire les foules et éduquer sur la moralité. Ils privilégiaient les valeurs éthiques
de bienveillance, dâhonneur et de courtoisie. Marrakech est dĂ©sormais la seule ville oĂč une demi-douzaine dâhommes ĂągĂ©s
(il yen avait 20 Ă Marrakech) pratique encore cet art ancien.
En 2001, lâUNESCOa dĂ©clarĂ© que la place faisait partie du « Oral and Intangible Heritage of Humanity » [Patrimoine oral et
immatĂ©riel de lâhumanitĂ©]. Des enregistreurs vidĂ©o ont crĂ©Ă© une documentation sur les conteurs et en ont fait la chronique
sur Internet.
LâĂ©crivain espagnol Juan Goytisolo, qui passe une partie de lâannĂ©e Ă Marrakech, a fait lâĂ©loge des halakis dans son livre,
Marrakech Tales, et fait appel à UNESCOpour les aider. Il a défendu leur coin contre les projets des planificateurs urbains
4. et des promoteurs immobiliers.
MoulayMohammed ĂągĂ© de 71 ans, parle sans dĂ©tours de lâĂ©tat du conte oral. « Les jeunes Marocains prĂ©fĂšrent regarder
des feuilletons tĂ©lĂ©visĂ©s Ă Ă©couter un conteur, et risquent encore moins de devenir conteurs eux-mĂȘmes, a-t-il affirmĂ© Ă la
BBC. Le stock de marchandises de Mohammed est lâAncien Testament et la totalitĂ© desContes des Mille et une Nuit: tous
deuxhistoires de sultans, de voleurs, de sages et de sots, de mystiques, de génies, de vizirs et de danseuses du ventre. Il y
a 45 ans quâil raconte ces histoires.
En Afrique du Sud, la technologie numérique insuffle aussi une nouvelle vie au conte oral et intÚgre aux histoires des
problĂšmes urgents et contemporains comme le VIH et la violence familiale et sexuelle. Les femmes sud-africaines utilisent
la technologie numérique pour préserver le conte oral traditionnel. Une collection de 15 histoires numériques appelées
« Jâai Ă©coutĂ© et jâai entendu » enregistrĂ©e en 2006 est distribuĂ©e en mĂȘme temps que les livres. Elles ont assemblĂ© les
histoires Ă lâaide de magnĂ©tophones et ont fait des films des lectures Ă lâaide de camĂ©ras numĂ©riques. LâĆuvre a Ă©tĂ©
financée par la Foundation for Human Rights [Fondation pour les droits humains] et réalisée au Women's Net Computer
Training Centre de Johannesburg.
Les conteurs collaboraient sur chaque script pendant une journée. Ils racontaient au groupe une histoire axée sur des
expériences particuliÚres ou des moments marquants de leur vie. Le groupe faisait des remarques et désignait les
meilleurs morceauxde lâhistoire. Le processus aide le conteur Ă Ă©toffer lâhistoire de mĂ©taphores, de techniques narratives et
de points de repĂšres.
LIENS:
Les bases de lâart de conter figurent sur cette page Web: www.timsheppard.co.uk
Festival international de conte oral de Singapour 2008: Le festival de cette année comprend aussi un nouveau
complément: Festival du conte numérique asiatique
CongrĂšs international du conte oral: tenu du 2 au 4 mai 2008 Ă Buenos Aires (Argentine). Site Internet:www.el-
libro.org.ar
Contes populaires: Projet en ligne oĂč des Ă©tudiants pakistanais et leurs enseignants partagent du folklore avec les
Ă©tudiants du monde entier.
Site Internet:www.edutopia.org
Poisson assoiffé: Histoire et stratégie : Un groupe-conseil qui aide les enterprises à établir leur marque en se fondant
sur les pratiques sempiternelles de lâart de conter.
Site Internet:www.thirsty-fish.com
Les insectes peuvent fournir un appoint en cas de crise
alimentaire
Il Ă©tait jusquâĂ ce jour gĂ©nĂ©ralement admis, et cela depuis longtemps, que le problĂšme du monde nâĂ©tait pas un manque de
nourriture mais que celle-ci était injustement partagée. Cependant avec la large adoption des biocarburants, des terres
agricoles produisent maintenant des aliments pour les carburants au lieu dâaliments pour les personnes. De plus, la
prospĂ©ritĂ© de nombreux pays du Sud a accru la demande dâaliments de meilleure qualitĂ©, y compris une alimentation
carnĂ©e qui absorbe dâĂ©normes quantitĂ©s de grains : il faut 10 kg de grains pour obtenir 1 kg de viande dâune vache. La crise
a profondément alarmé le Programme alimentaire mondial des Nations Unies et la banque mondiale. Dans la lutte
Ă©conomique pour lâalimentation, les pauvres sont les plus vulnĂ©rables.
La dite agflation (inflation agricole) a vu une escalade des prixalimentaires qui à son tour, a provoqué des pénuries de
vivres, la faim et la malnutrition dans le monde entier. Le riz, par exemple est passé en Thaïlande de 400 USD pour 100 kilos
en janvier à 760 USD. Les stocks mondiauxde céréales sont à leur niveau le plus bas en quarante ans.
Mais oĂč peut-on trouver de nouvelles sources dâalimentation? Et quel serait un usage plus efficace des ressources du
monde pour nourrir une population croissante ? Pour aussi surprenant que cela puisse paraĂźtre, lâune des rĂ©ponses est :
les insectes.
En fĂ©vrier de cette annĂ©e, lâorganisation des Nations Unies pour lâalimentation et lâagriculture a tenu une confĂ©rence Ă
Chiang Mai (ThaĂŻlande) pour examiner la valeur nutritive des insectes comme nourriture et parler de la maniĂšre dâen rĂ©colter
plus. Le groupe de travail composé de trois douzaines de chercheurs venus de 15 pays a étudié le rÎle des insectes
comestibles des forĂȘts dans la sĂ©curitĂ© alimentaire. Ils ont Ă©tudiĂ© les protĂ©ines des insectes comme contribuant Ă une
meilleure nutrition, lâĂ©conomie de la collecte dâinsectes des forĂȘts comestibles, les mĂ©thodes de collecte, de traitement et
de marketing des insectes comestibles et la façon de promouvoir la consommation dâinsectes dans des collations, des
plats, des condiments et mĂȘme par des recettes.
La gamme dâinsectes que lâon peut mettre Ă profit pour lâalimentation est immense : colĂ©optĂšres, fourmis, abeilles, grillons,
vers Ă soie, papillons de nuit, termites, larves, araignĂ©es, tarentules et scorpions. Plus de 1 400 espĂšces dâinsectes sont
consommĂ©s dans 90 pays du Sud. La consommation dâinsectes, appelĂ©e entomophagy est une industrie croissante. Les
entrepreneurs du Sud rendent les insectes à la fois agréables et commercialisables. Ces innovations ajoutent une autre
source de revenus pour les agriculteurs et les pauvres et fournissent une arme supplémentaire dans la lutte pour la sécurité
alimentaire.
Les insectes prĂ©sentent un gros avantage comme source dâalimentation : ils convertissent efficacement les aliments en
protĂ©ines. Si lâon se base sur le poids de nourriture nĂ©cessaire pour les nourrir, les grillons sont deux fois plus efficaces
que les porcs ou les poulets Ă griller, quatre fois plus efficaces que les moutons et sixfois plus efficaces que les vaches. Ils
se reproduisent Ă un rythme beaucoup plus rapide et ils contiennent des aminoacides essentiels. On les considĂšre une
solution de remplacement plus respectueuse de lâenvironnement que lâĂ©levage traditionnel des animaux.
Les insectes prĂ©sentent cependant des dĂ©savantages : dans les zones oĂč les pesticides sont largement pulvĂ©risĂ©s sur les
cultures, les insectes peuvent conserver des pesticides dans le corps. Une autre question importante est la durabilité: la
5. collecte dâinsectes dans certains lieux a conduit Ă lâextinction dâespĂšces. De plus, il y a le dĂ©goĂ»t pour certains : dans
lâalimentation occidentale, il y a une rĂ©pulsion pour lâentomophagie bien que la plupart des occidentaux soient heureux de
consommer du miel.
Le dĂ©goĂ»t que suscite la consommation dâinsectes est sans fondement. La plupart des grains dâaliments prĂ©servĂ©s
contiennent de grandes quantitĂ©s dâinsectes ou de fragments dâinsectes qui y sont mĂȘlĂ©s. Le riz, par exemple, contient
habituellement des larves de charançons, lesquelles peuvent constituer une importante source de vitamines.
Des termites auxsauterelles, 50 insectes comestibles sont consommés enAfrique et ils ont aidé les gens à surmonter de
nombreuses urgences alimentaires sur le continent.
EnAfrique du Sud oĂč les insectes comestibles reprĂ©sentent une industrie de plusieurs millions de dollars, au Botswana et
au Zimbabwe, le goût de la population locale pour le vers mopane est exploité à des fins de profits et de nutrition. Les
chenilles qui habitent lâarbre appelĂ© mopane ne nĂ©cessitent que trois kilos dâaliments (feuilles de mopane) pour produire
un kilo de vers. Dans une usine rurale de la province de Limpopo (Afrique du Sud) la communautĂ© de Giyani sâaffaire Ă
lancer une large gamme de produits faits de vers mopane, en récoltant de maniÚre écologiquement durable cette larve du
papillon empereur mopane, gonimbrasia belina.
Le Programme de développement des ressources naturelles du Greater Giyani en partenariat avec les chercheurs de l
âUniversityof Pretoria, est en train dâĂ©laborer des produits Ă base de vers mopane, dont des huiles essentielles. Les locaux
font en général dégorger les chenilles savant de les sécher au soleil.Au Dzumeri Mopane Manufacturing Centre [centre de
fabrication de Mopane de Dzumeri, les vers sont traités et préparés pour le marché. Les habitants des lieuxsont formés à la
maniÚre de récolter les vers de maniÚre hygiénique, de les trier et les classer. On comptera parmi les produits des
collations frites assaisonnĂ©es dâĂ©pices. Il est impĂ©ratif de rĂ©colter les vers de maniĂšre Ă©cologiquement durable car dans
certaines parties du Sud, ils ont Ă©tĂ© menĂ©s Ă lâextinction.
Johnathon Mndawe, le directeur du programme organise les femmes et les jeunes au sein de coopératives pour en faire
des entreprises commerciales viables. « Les produits devraient se trouver sur les étagÚres des supermarchés en 2009 »
déclara Morewane Mampuru, coordinateur du centre pour la recherche scientifique et industrielle, un autre partenaire.
Lâune des femmes, Mthavini Khosa, mĂšre de 4 enfants se rĂ©jouit. âNous rĂ©coltons le vers depuis plusieurs annĂ©es pour
nous en nourrir. Nous sommes heureuses car nous allons bientĂŽt le faire pour gagner de lâargent. »
En ThaĂŻlande, la rĂ©colte dâinsectes est un commerce bien Ă©tabli. Les ThaĂŻlandais mangent plus de 150 insectes dont des
grillons, des vers à soie et des bousiers. Des grillons en boßte sont couramment vendus dans les supermarchés. Il est
facile dâacheter des insectes sur les marchĂ©s de Bangkok.
Le vendeur en ligne Thailand Unique, basĂ© Ă Udon Thani, vend et met sur le marchĂ© une gamme Ă©tendue dâinsectes
comestibles. Il y a parmi ceux-ci des scorpions comestibles, des punaises dâeau gĂ©antes prĂ©servĂ©es, des sauterelles
rÎties, des gros grillons comestibles, des vers de bambou, de la pùte de vers géants écrasés et il a lancé cette année du
curry vert de scorpion thaĂŻlandais et des snackz dâinsectes. Il y a mĂȘme un « sac dâĂ©chantillons dâinsectes » contenant un
mélange de sept insectes comestibles et arachnides, tous rÎtis à feu douxpour grignotage facile.
Un autre centre important pour la rĂ©colte dâinsectes est lâAmĂ©rique latine. Au Venezuela, les Indiens Pemon mangent des
fourmis rouges pendant la saison des pluies.
En Colombie, les fourmis dites âfatass antâ ou "hormiga culona" se mangent comme du popcorn dans les cinĂ©mas.
Certains pensent quâil sâagit dâune dĂ©fense contre le cancer ou dâun aphrodisiaque naturel. La consommation de fourmis ou
culona, remonte auxanciens Indiens Guane.
Dans la province de Santander, les agriculteurs exportent des fourmis pour les vendre, certaines enrobées de chocolat
belge et commercialisées comme aliments de luxe chezHarrods et les grands magasins Fortnum and Mason à Londres.
Lâabondante population de fourmis rapporte 11 USD la livre (conversion du kilogramme) au fermier, doublement du prix
depuis 2000.
Les agriculteurs de la colonie dâartistes de Barichara rĂ©coltent les fourmis bien que certains aient fait part de leurs craintes
concernant une sur-récolte de la population. Les restaurants de la zone proposent des pùtes à base de fourmis pour le pain
et une sauce assaisonnĂ©e Ă la fourmi pour lâagneau.
« C'est un dilemme pour le fermier: Dois-je la tuer ou la manger? », explique Andres Santamaria, qui a reçu l'équivalent de
40.000 dollars de subvention du gouvernement de Santander pour développer un programme d'élevage des fourmis orienté
vers l'exportation "
ĂTijuana, au Mexique, des repas prĂ©colombiens dâinsectes, datant des anciens AztĂšques sont proposĂ©s Ă ce restaurant,
suivant une tendance mondiale. CienAnios, se spĂ©cialise dans les recettes prĂ©colombiennes aztĂšques dâinsectes. Câest la
preuve quâon peut gagner de lâargent en prĂ©parant des plats Ă base dâinsectes. Nous citerons parmi les plats courants, des
Ćufs de fourmis Ă lâail et des vers de cactus au beurre.
LIENS:
Un rĂ©seau pour les collectionneurs dâinsectes:
Site Internet:www.insect.net
Sunrise Land Shrimp: Guide « Faites-le vous-mĂȘme » Ă lâĂ©levage et Ă la rĂ©colte dâinsectes destinĂ©s Ă lâalimentation
avec information importante sur la santĂ© et lâhygiĂšne:
Site Internet:www.slshrimp.com
Edible Unique: Supermarché en ligne de produits alimentaires gastronomiques.
Site Internet:www.edibleunique.com
FenĂȘtre sur le monde
6. Ville sans fin
Pub. par RickyBurdett et Deyan Sudjic, Ăditeur : Phaidon.
--Ce livre rĂ©volutionnaire de lâUrbanAge Project de la London School of Economics, explore les mĂ©gavilles tentaculaires
du monde par le vécu de sixvilles New York, Shanghai, Londres, Mexico, Johannesburg et Berlin. Il regorge de faits, de
chiffres, de graphiques et dâessais.
Site Internet:www.phaidon.com
Le dernier tabou:Ouvrir la porte sur la crise mondiale de lâassainissement
de Maggie Black et Ben Fawcett, Ăditeur : Earthscan.
--I n 2008, annĂ©e internationale de lâassainissement, les auteurs prĂ©sentent ce sujet encombrant Ă un auditoire
dĂ©passant celui du monde de la crasse mondiale. Ils cherchent lâĂ©limination de la grande rĂ©pugnance pour que les
gens sans poids politique ou puissance économique puissent réclamer leur droit à des lieuxdignes et hygiéniques de
satisfaire leurs besoins naturels.
Site Internet:www.earthscan.co.uk
Le monde en2050 :Au-delĂ des BRIC
de John Hawksworth, Ăditeur : Pricewaterhouse Coopers.
--L e rapport examine pour la premiĂšre fois 13 Ă©conomies Ă©mergentes qui auraient le potentiel de croĂźtre plus
rapidement que les pays Ă©tablis de lâOCDE.
Site Internet:www.pwc.com
Changer le monde :Guide de lâutilisateur pour le 21e siĂšcle
dâAlexSteffan, Ăditeur World Changing.
Site Internet:www.worldchanging.com
Urbanisme durable :Conceptionurbaine prenant la nature encompte
de Douglas Farr, Ăditeur : Wiley.
Site Internet:www.amazon.com
Le dĂ©fi de diminuer le commerce international et les barriĂšres aucommerce et Ă lâimmigration
de KymAnderson and L.Alan Winters, Ăditeur : Copenhagen Consensus Centre.
Site Internet:www.copenhagenconsensus.com
Performance Ă©conomique de la Chine Ă longterme
dâAngus Maddison, Ăditeur : OECD.
Site Internet:www.oecd.org
Nouvel hĂ©misphĂšre asiatique :irrĂ©sistible virage dupouvoir mondial Ă lâest
de Kishore Mahbubani, Ăditeur : PublicAffairs.
Site Internet:www.mahbubani.net
VoilĂ tout le monde :le pouvoir dâorganiser sans organisations
de ClayShirky, Ăditeur : Penguin Books.
Site Internet:www.amazon.com
Richesse commune:Ăconomie pour une planĂšte bondĂ©e
de JeffreySachs, Ăditeur :Allen Lane.
Site Internet:www.amazon.com
LĂ©gende de lâĂ©conomiste :unconsultant rencontre la Faimet la Banque mondiale
de Peter Griffiths, Ăditeur : Zed Books.
Site Internet:www.amazon.com
Manifestation Ă venir
Mai
Atelier international 2008 sur le VIH/SIDA
Varadero, Cuba (4-9 mai 2008)
--Cet atelier organisĂ© par la SociĂ©tĂ© cubaine pour lâimmunologie et lâassociation dâAmĂ©rique latine dâimmunologie
examinera les derniÚres expériences concernant le VIH/Sida.
Email:tapanes@ipk.sld.cu or Rolando.tapanes@gmail.com
Site Internet:www.sci.sld.cu
PremiĂšre confĂ©rence mondiale dâaffaires et concours pour unĂ©clairage hors rĂ©seauenAfrique
Accra, Ghana (5-8 mai 2008)
--Le groupe Banque mondiale et ses partenaires sont fiers dâannoncer Lighting Africa 2008 [Ăclairage Afrique 2008],
premiÚre conférence mondiale et concours du marché du développement pour un éclairage hors réseau enAfrique. La
conférence est conçue pour les investisseurs, les financiers, les sociétés privées, les utilisateurs et les agences de
dĂ©veloppement afin de montrer et dâĂ©tendre les opportunitĂ©s dâaffaires visant les populations Ă faibles revenus de
lâAfrique sub-saharienne.
Site Internet:www.lightingafrica.org
Mode Afrique 2008
Nairobi, Kenya (8-11 mai 2008)
7. --Cette exposition est le lieu permettant de dĂ©couvrir les derniĂšres idĂ©es et dâattirer un auditoire nouveau. FASHION
AFRICAsera le point de rencontre international pour les créateurs / les entreprises de mode pour montrer leur nouvelle
mode et les nouveautĂ©s, les innovations, le matĂ©riel et les concepts de lâindustrie de la mode.
Site Internet:www.arabianexposition.com
ConfĂ©rence internationale sur les TICpour le dĂ©veloppement, lâĂ©ducationet la formation
Accra, Ghana (28-30 mai 2008)
--La 3e confĂ©rence internationale sur les TIC pour le dĂ©veloppement, lâĂ©ducation et la formation est le lieu par
excellence de réunion de tous les experts et parties prenantes engagés dans les projets basés sur la TIC enAfrique ou
qui sâyintĂ©ressant.
Site Internet:elearning-africa.com
Juin
Préventioninternationale ducrime commis par les jeunes et sommet des villes
Durban, Afrique du Sud (17-21 juin 2008)
--Accueilli par le gouvernement provincial de KwaZulu-Natal et UN-HABITAT.
Lâobjectif est dâempĂȘcher et de diminuer le crime et la violence dans nos grandes et petites villes et villages. Cette
manifestation de 4 jours destinée auxjeunes gens et auxautorités locales qui travaillent avec eux, permettra à tous les
participants de se mobiliser, dâapprendre, dâexpĂ©rimenter, de parler et dâagir.
Site Internet:www.unhsp.org
Conventionde la foundationNollywood
Los Angeles, USA(20-22 juin 2008)
--Convention et conférence annuelles de promotion de Nollywood. Comporte des orateurs et des ateliers.
Site Internet:http://www.nollywoodfoundation.org/home.php
Juillet
CinquiĂšme forumpancomonwealthsur lâapprentissage ouvert
Londres, RU (13-17 juillet 2008)
--Les demandes de participation au forum sont invitĂ©es. Il est devenu lâune des premiĂšres confĂ©rences mondiales sur
lâapprentissage et le dĂ©veloppement mondial. Il examinera cette annĂ©e comment lâapprentissage ouvert et Ă distance
peut aider Ă parvenir au but de dĂ©veloppement international et dâĂ©ducation pour tous.
Site Internet:www.pcf5.london.ac.uk
Faire fonctionner les marchés :Programme de formationde 2 semaines
Glasgow, UK(13-26 juillet 2008)
--Ce programme unique en son genre est centré directement sur le défi clé auquel sont confrontés les gouvernements
et les agences de développement. : comment faire fonctionner les marchés plus efficacement pour les entreprises et
pour les pauvres? Le programme prend appui sur la réussite du Springfield Centre à offrir de la formation sur
lâapproche de dĂ©veloppement du marchĂ© Ă plus de 700 personnes au cours des neuf derniĂšres annĂ©es.
La date limite pour effectuer les demandes est le 21 mai 2008. Veuilleznoter quâune rĂ©duction est offerte si la demande
et les droits dâinscription parviennent au plus tard le 9 avril 2008.
Site Internet:www.springfieldcentre.com
2e assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale et confĂ©rence duconseil africainpour lâenseignement Ă distance
Lagos, Nigeria (8-11 juillet 2008)
--ParrainĂ©e par le conseil africain pour lâĂ©ducation Ă distance et lâuniversitĂ© nationale ouverte du Nigeria.
Site Internet:nou.du.ng
Août
2e conference internationale :InnovationdutroisiÚme secteur :Durabilité et impact social
Sao Paulo, Brésil (18 août 2008)
--Lâobjectif cette annĂ©e est de continuer Ă promouvoir lâimage du travail prĂ©cieux des dirigeants des entreprises
sociales enAmĂ©rique latine pour partager les meilleures pratiques et les meilleurs cas dâinnovations sociales.
Email:joao.paulo@gesc.org.br or ashpak@umich.edu
Septembre
TEDAfrica:Rassemblement des grands penseurs et exĂ©cutants originaires dâAfrique et dâailleurs
Le Cap, Afrique du Sud (29 septembre au 1er octobre 2008)
--Et si lâAfrique nâavait pas de frontiĂšres? Et si ses frontiĂšres allaient aussi loin que ceuxqui vivent dans la diaspora ou
mĂȘme plus loin ? Et sâil yavait des vols directs du Cap au Caire, de Lagos Ă Luanda, de Bujumbura Ă Abuja? Ou si vous
pouviez vous rendre en voiture dans toutes les grandes et petites villes et tous les villages ? Et si Internet Ă©tait une
réalité pour tous les Africains ? Et si vous pouvieztéléphoner dans le monde entier depuis le sommet du Kilimanjaro,
ou depuis le fin fond des forĂȘts du Congo?
Site Internet:tedafrica
Conférence mondiale sur les entreprises des jeunes 2008
Washington DC, ĂUA(15-16 septembre 2008)
--Making Cents International a le plaisir dâannoncer que la ConfĂ©rence mondiale des entreprises des jeunes se
déroulera à Washington, DC les 15 et 16 septembre 2008 au Cafritz Conference Center. Cette conférence conçue
8. comme une manifestation dâapprentissage participatoire vise Ă soutenir les entreprises des jeunes et les programmes
dâentreprenariat ainsi que les politiques qui permettent de parvenir Ă une plus grande efficacitĂ© dans le monde. Elle
sâappuiera sur les rĂ©sultats de la premiĂšre ConfĂ©rence mondiale sur la microenterprise des jeunes que Making Cents
International a organisée pour 270 praticiens, décideurs, éducateurs, jeunes et membres du secteur privé en
septembre 2007 Making Cents prévoit cette année que 350 participants partageront leurs pratiques prometteuses,
leurs approches uniques et les idées révolutionnaires qui aident les jeunes à acquérir les compétences et à élaborer
les opportunités nécessaires pour débuter leur propre entreprise ou chercher un emploi de qualité. Nous vous invitons
à présenter une proposition, à devenir commanditeur, exposant et/ou à vous inscrire !
Email:conference@makingcents.com
Site Internet:www.youthenterpriseconference.org
Novembre
QuatriĂšme saisonduforummondial urbain
Nanjing, Chine (3-7novembre 2008)
--Le forum urbain mondial a Ă©tĂ© Ă©tabli par les Nations Unies pour examiner lâun des problĂšmes les plus urgents auquel
le monde est aujourdâhui confrontĂ©: lâurbanisation rapide et son incidence sur les collectivitĂ©s, les villes, les Ă©conomies
et les politiques. Il est prĂ©vu quâau cours des cinquante annĂ©es Ă venir, les deux tiers de lâhumanitĂ© vivront dans des
villes, petites ou grandes. Un enjeu essentiel est de minimiser la pauvretĂ© florissante des villes, dâamĂ©liorer lâaccĂšs
des pauvres des villes aux installations de base telles que abri, eau propre et assainissement et de parvenir Ă un
environnement convivial ainsi quâĂ une croissance urbaine et Ă un dĂ©veloppement durables.
Site Internet:www.unhabitat.org
Afrique duSud:La puissance des mouvements â Annonce et appel de propositions
Le Cap, Afrique du Sud (14-17 novembre 2008)
--JusquâĂ 1500 femmes, activistes militant pour les droits de la femme venues du monde entier se rassembleront pour
débattre et établir des stratégies sur la maniÚre de construire un mouvement des femmes plus puissant. Nous
recherchons des propositions pour organiser une séance.
Site Internet:www.awid.org
Opportunités de formation
EN COURS
Institut de microenterprise et de développement duNew Hampshire 2008
Manchester, NewHampshire, ĂUA(8-21 juin 2008)
INSCRIPTIONSENCOURS
--L e MDI New Hampshire propose un autre programme dâĂ©tudes extrĂȘmement utile pour les praticiens de la
microfinance et du développement des collectivités. Le programme de deux semaines présente 19 cours dans 3
domaines de connaissances : Microfinance, DĂ©veloppement dâentreprises favorables aux pauvres et dĂ©veloppement
Ă©conomique des collectivitĂ©s. PossibilitĂ© dâobtenir des unitĂ©s de valeurs universitaires et options de diplĂŽmes de 3e
cycle disponibles.
Email:w.maddocks@snhu.edu
Téléphone:603-644-3124
Site Internet:www.mdi-nh.org
Programmes de formationaumicrocrédit de la GrameenBank
Grameen Info
Cours de planificationdudéveloppement basé sur la dynamique dusystÚme
Bergen, NorvĂšge (31 mars â 9 mai 2008)
--Le cours de 6 semaines de planification du développement basé sur la dynamique du systÚme du Millenium Institute
arme les participants du savoir nécessaire pour analyser efficacement ces défis et déterminer les meilleures
approches pour ypallier. Le cours est destinĂ© auxconseillers en programmes dâaction, techniciens de planification, aux
groupes de plaidoyer et de la sociĂ©tĂ© civile, aux institutions de recherche en programmes dâaction, auxfondations
privées et auxagences bilatérales de développement.
Email:ao@millennium-institute.org
Site Internet:www.millennium-institute.org/courses
CARIĂRES
Unnouveausite Internet propose une orientationprofessionnelle aux jeunes africains
--Africancareerguidance.com, établi par le secrétariat du Commonwealth vise à fournir une orientation professionnelle
auxjeunes Africains et Ă Ă©tablir une liaison avec des employeurs possible.AfricaRecruit est une organisation qui fournit
une formation de compétences pour les professionnels africains de la diaspora et du continent. Le site Internet a une
liste dâadhĂ©rents intĂ©grĂ©e de tous ses utilisateurs et propose des profils de carriĂšres pour les chercheurs dâemploi
possibles. Il propose aussi une Ă©valuation des compĂ©tences et des intĂ©rĂȘts ainsi que des conseils sur le CV et sa
rĂ©daction. Il fournit des conseils sur les techniques dâentretien ainsi que des informations sur les opportunitĂ©s de
9. stages et de bĂ©nĂ©volat et des compĂ©tences dâentreprenariat.
Site Internet:www.africacareerguidance.com
OPPORTUNITĂS DE BOURSES
ConfĂ©rence mondiale dâentreprises de la jeunesse 2008:Appel de propositions!
--PrĂ©sente Ă 350 autres experts de lâentreprise de jeunesse internationale, communautĂ© emploi et groupes de
subsistance. Praticiens, fondateurs, membres du secteur privé, universitaires et leaders de la jeunesse venus de 25
pays et tous les secteurs partageront des connaissances, des innovations et des idées pour renforcer et étendre les
opportunités destinées auxjeunes gens du monde entier.
Date limite :18 avril 2008
Site Internet:www.youthenterpriseconference.org/
Institut des Ă©tudes sociales de La Haye
--Collaboration entre 25 groupes de réflexion internationaux en développement international, www.focuss.info est un
moteur de recherche servant Ă indexer et Ă marquer dâun signet social en ligne les ressources en dĂ©veloppement
international
Site Internet:http://focuss.info/
Financement Google.org
--Alors que les PME représentent la moitié du PIB dans les pays riches, elles sont pratiquement absentes de
lâĂ©conomie officielle des pays en dĂ©veloppement. Il ya aujourdâhui des billions de dollars dâinvestissements qui
cherchent des rendements. Et les PME sont potentiellement un investissement Ă haute incidence et haut rendement.
Néanmoins, un mince filet de ce capital parvient actuellement aux PME des pays en développement. Notre but est
dâaccroĂźtre ce flux.
Nous voulons montrer que les PMEpeuvent constituer un investissement profitable. Nous yparviendrons en nous axant
sur un abaissement des coûts de transaction, en approfondissant le marché des capitaux, en accroissant les liquidités
et en catalysant le capital dâinvestissement. Site Internet:www.google.org
Plateforme de lâentreprenariat africain
--Cette initiative révolutionnaire est créée sous forme de forum pour exposer les idées novatrices et les entreprises
dâAfrique qui ont la capacitĂ© dâatteindre lâĂ©chelle internationale, menant la crĂ©ation dâemplois et le dĂ©veloppement
durable entre lâAfrique et les AmĂ©riques.
Site Internet:www.sacca.biz
La FondationPiramal dâInde
--Ha établi un prixde 25 000 USD pour des idées qui aident à faire progresser un accÚs complet à des soins médicaux
publics effectifs en Inde. Le prix Piramal est un concours dâentreprenariat social de 25 000 USD fondĂ© sur la
démocratisation des soins de santé en Inde, qui cherche à inciter et à soutenir des idées entrepreneuriales hardies
susceptibles dâavoir un impact profond sur lâaccĂšs Ă des normes de santĂ© plus Ă©levĂ©es pour les communautĂ©s rurales
et urbaines marginalisĂ©es en Inde. Le prix rĂ©compense les modĂšles dâentreprises Ă fort impact et Ă©volutifs qui
sâattaquent directement ou indirectement Ă la crise des soins mĂ©dicauxen Inde.
Site Internet:www.piramalprize.org
Bourse et prix des pionniers de la prospérité
--Ce concours est un partenariat entre lâOTF Group et la John F. Templeton Foundation of the United States, et il
promeut des entreprises dâAfrique de lâEst en identifiant des modĂšles locaux qui servent dâexemples dâentreprises
viables dans leur pays/rĂ©gion. Il est ouvert aux entreprises du Kenya, dâOuganda, de Tanzanie, du Burundi et du
Rwanda.
Cinq novateurs recevront 50 000 USD à réinvestir dans leur entreprise. Il est ouvert aux entreprises à but lucratif qui
versent des salaires élevés à leurs employés et fonctionnent de maniÚre viable. Site Internet: Pioneers of
Prosperity
Fonds pour les Ă©crivains africains
--En association avec la Ford Foundation, le Fonds soutient le travail dâĂ©crivains crĂ©atifs indĂ©pendants vivant sur le
continent. Le fonds reconnaßt le rÎle vital que jouent les poÚtes et les romanciers enAfrique en anticipant et en reflétant
les forces culturelles, économiques et politiques qui modÚlent et remodÚlent constamment les sociétés.
Site Internet:http://www.trustafrica.org
Programme combinĂ© de bourse NAMS&Tâ ICCS
--Le Centre pour la Science et la Technologie des pays non alignés et autres pays en développement (NAM S&T
Centre), le Centre international pour le gĂ©nie chimique, (ICCS) lâinstitut de recherche (H.E.J. Research Institute of
Chemistryand Dr. Penjwani Center for Molecular Medicine and Drug Research) [Institut de Recherche de Chimie H.E.J.
et le centre du docteur Panjwani de mĂ©decine molĂ©culaire et de recherche pharmaceutique] de lâuniversitĂ© de Karachi,
Karachi, Pakistan
10. Email: namstct@vsnl.com;
namstct@bol.net.in;
apknam@gmail.com;
Site Internet:http://www.scidev.net
Concours de CrĂ©ationdâentreprises par les jeunes de lâĂ©cole de commerce SaiddâOxford
--Le concours, ouvert aux jeunes ĂągĂ©s de 16 Ă 21 ans dans le monde est organisĂ© par les Ă©tudiants de lâuniversitĂ©
dâOxford pour promouvoir lâentreprise sociale. Un prix de ÂŁ2,000 de capitaux dâamorçage rĂ©compensera le laurĂ©at. Il
sâappelle « worldâs first global youth development competition [premier concours mondial pour le dĂ©veloppement de la
jeunesse]».
Pour plus de détails, Cliquer ici
250 000 USDpour la meilleure conceptionde laboratoire
--AMD et Architecture for Humanity ont annoncĂ© un prix de 250 000 USD pour la meilleure conception dâun laboratoire
dâinformatique que lâon puisse adapter et mettre en Ćuvre dans les pays du tiers monde.
Le prix de lâArchitecture Ouverte, le plus gros dans le domaine de lâarchitecture, est, de par sa conception, un
programme devant porter sur plusieurs années et attirer des équipes de conception du monde entier.
Site Internet:http://www.openarchitecturenetwork.org/
Bourse de doctorat enamĂ©liorationdes plantes Ă lâuniversitĂ© duGhana
L'université du Ghana a reçu une subvention de soutien de projet de Alliance for a Green Revolution [Alliance pour une
révolution verte en Afrique] (association temporaire entre la Bill and Melinda Gates Foundation et la Rockefeller
Foundation for the establishment of a West African Centre for Crop Improvement (WACCI) [Fondation Bill et Melinda
Gates et la Fondation Rockefeller pour l'Ă©tablissement dâun centre ouest africain pour lâamĂ©lioration des cultures]. Elle
est mise à la disposition des chercheurs travaillant à des NARI, des universités et des centres internationauxenAfrique
de lâOuest. Les chercheuses sont particuliĂšrement encouragĂ©es Ă faire des demandes de bourse dans le cadre de ce
programme.
Site Internet:http://www.acci.org.za
GenĂšse :premier concours international dâentreprenariat social
--Concours dâentreprenariat social visant Ă rĂ©unir entrepreneurs sociaux, Ă©tudiants, ONG, novateurs, incubateurs,
entreprises et financiers afin de les inciter à trouver des idées novatrices qui soient socialement pertinentes et
réalisables.
Site Internet:http://genesis.iitm.ac.in/
Ăchovert :fonds pour les entrepreneurs sociaux
--Ils cherchent des entrepreneurs sociaux en train dâĂ©laborer des solutions nouvelles auxproblĂšmes sociaux. Ila
acceptent les demandes pour leurs bourses de 2008 (financement sur deux ans pouvant se monter jusquâĂ 90 000
USD pour 20 entrepreneurs.
Site Internet:http://www.echoinggreen.org/
Prix activités bancaires durables
--Le Financial Times, en partenariat avec la SFI, représentant appartenant au secteur privé du groupe de la banque
mondiale, a lancĂ© lâĂ©dition 2008 du prix pour activitĂ©s bancaires durables, le plus grand prix concernant les activitĂ©s
bancaires Ă triple bilan.
Deux nouvelles catĂ©gories : les activitĂ©s bancaires au bas de la pyramide et Investisseur durable de lâannĂ©e ont Ă©tĂ©
ajoutées au programme novateur.
Les prix, qui en sont Ă leur troisiĂšme annĂ©e, ont Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par le FT et lâIFC pour rĂ©compenser les banques qui ont
montrĂ© initiative et innovation dans lâintĂ©gration dâobjectifs sociaux, environnementaux et concernant le gouvernement
dâentreprise dans leurs activitĂ©s.
Site Internet:http://www.ifc.org
DĂ©fi InnoCentive
--Un défi aux inventeurs du monde consistant à trouver des solutions aux vrais problÚmes scientifiques et
technologiques affectant les pauvres et les vulnérables.
Site Internet:http://www.innocentive.com/
Pour ensavoir plus sur les défis, lisez ici:http://www.rockfound.org
Incubateur des avantages sociaux mondiaux :une bourse bas de la pyramide de 20 000 USD
--Offert par lâincubateur dâavantages collectifs de lâuniversitĂ© de Santa Clara, il sĂ©lectionne 15 Ă 20 entreprises des pays
en voie de développement et fournit un mentorat de huit mois. Cela se termine par un processus de 10 jours à Santa
Clara oĂč les entrepreneurs travaillent avec leurs mentors.
11. Africa Recruit Job Compendium
Africa Union
CARE
Christian Childrenâs Fund
ECOWAS
International Crisis Group
International Medical Corps
International Rescue Committee
Internews
IREX
Organization for International Migration
Oxfam
Site Internet:www.socialedge.org
Emplois
Relief Web Job Compendium (UN OCHA) (1)
Relief Web Job Compendium (UN OCHA) (2)
Save the Children
The Development Executive Group job compendium
TrustAfrica
UN Jobs
UNDP
UNESCO
UNICEF
World Bank
World Wildlife Fund (Cameroon)
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[cosmas.gitta@undp.org] Chief, Division for Policy, Special Unit for South-South Cooperation